Friday 13 May 2022

Ludwig Gumplowicz - La lutte des races




Ludwig Gumplowicz - La lutte des races
Recherches sociologiques


Je présente modestement l'esquisse d'une science destinée à prendre, quelque jour, de grands développements, une importance considérable. Son véritable nom serait Histoire naturelle de l'humanité. Pourquoi ai-je choisi un titre qui implique sociologie? J'ai voulu éviter toute méprise, - un sens bien différent s'attachant à la première de ces appellations, depuis que Richard a publié son Histoire naturelle de l'humanité. Quant au mot sociologie, emprunté à Comte, je crois qu'il est bien plus adéquat, qu'il caractérise bien mieux la nature et la portée de la science d'avenir que je présente en son état rudimentaire.
Cette science est-elle nouvelle ? Je ne me fais point cette illusion. Dans le domaine de l'intelligence humaine, rien n'est nouveau. Quel que soit l'édifice scientifique à élever, les matériaux sont sur le chantier ; je ne pense pas que l'on puisse en créer de nouveaux.
Mais si, pour construire, nous n'avons à notre disposition que des pierres datant de l'antiquité la plus lointaine, - ces pierres, nous pouvons les assembler d'une façon nouvelle. Nous donnerons ainsi à notre œuvre une forme nouvelle, un type nouveau ; et voilà tout. Ce qui change avec le temps, avec les conceptions changeantes, c'est ce type ; ce n'est que lui; il peut offrir une variété aussi inépuisable que celle des individualités elles-mêmes.
L'assemblage provisoire que j'ai élevé ici et dont les matériaux ne sont pas encore cimentés est-il une œuvre bien personnelle et bien originale dans son inspiration ? Porte-t-il la marque d'une individualité bien tranchée ? Il ne m'appartient point d'en juger.
Il n'y a qu'une conviction que je me croie autorisé à exprimer: quand bien même cette tentative viendrait à être reconnue sans valeur, comme des centaines d'autres essais qui l'ont précédée, il n'y avait pas là un échec pour la « science naturelle de l'humanité». Cette science, après les nombreuses méprises, les erreurs, les insuccès de la période pendant laquelle il a fallu reconnaître le terrain, se met résolument en route; elle ne s'égarera pas: un jour, cela est certain, elle arrivera au but. Quant à nous, qui tâtonnons et qui nous trompons, - s'il nous arrive de succomber dans les pénibles efforts que nous faisons pour la vérité, il nous restera la conscience et la satisfaction d'avoir ouvert plus d'un chemin nouveau à nos successeurs, de les avoir détournés des sentiers où ils auraient pu s'égarer, - bref, de les avoir loyalement mis à même d'atteindre le but suprême de toute science : la vérité.
Ainsi donc, rien à craindre de ce côté. Mais je me suis arrêté longtemps à une autre considération : qu'arriverait-il si les connaissances nouvelles contenues dans ce livre allaient, comme le dit excellemment Roscher, « tomber sur la passion humaine, si prompte à prendre feu ; si la flamme allait jaillir et exercer de proche en proche son action dévastatrice ». J'ai pesé longtemps cette objection, mais j'ai fini par la rejeter, elle aussi. Certes, il est possible que la passion humaine s'empare de main tes phrases de ce livre pour justifier des tendances odieuses ; mais, dans ce cas, les théories de cet ouvrage ne feraient que partager le sort des doctrines les plus sublimes qui aient été enseignées à l'humanité, car c'est au nom des doctrines les plus sublimes de la religion que la méchanceté, la perversité ont fait couler des torrents de sang.
A quoi bon, par conséquent, dans des recherches scientifiques, tenir compte des tendances de la passion humaine ? - La passion, alliée à l'infamie, continue son chemin sans se laisser retarder. Que la science fasse de même ! Elle n'a ni la prétention, ni l'espoir de refréner les passions, car il y a une barrière infranchissable entre ses doctrines et les pensées vulgaires. Qu'on laisse donc à la science une consolation, une seule ; celle de se livrer sans entraves à la recherche de la vérité et de proclamer sans ménagement ce qu'elle a reconnu vrai ! Qu'on lui épargne les scrupules inutiles, et qu'on lui laisse intact son unique dogme. Loin que la vérité et sa recherche loyale puissent nuire à l'humanité, le salut de celle-ci ne peut être que dans celle-là !


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Tuesday 21 December 2021

Message de Vincent Reynouard - 21 décembre 2021

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Message de Vincent Reynouard

Le dimanche 19 décembre 2021, à 22h31, heure de Paris, après presque deux mois entiers de silence, Vincent Reynouard, toujours en clandestinité, a enfin donné de ses nouvelles pour rassurer tous ceux qui s’inquiétaient depuis sa disparition le lundi 25 octobre de son ex-appartement du Grand Londres. Voici le texte qu’il a écrit pour ses amis et soutiens et qu’il souhaite faire paraître en exclusivité dans RIVAROL.
C’est un très beau cadeau de Noël qu’il nous fait, même si, bien sûr, rien pour lui n’est réglé sur le fond et sa situation reste évidemment très précaire car il est toujours recherché activement par la police britannique, agissant, semble-t-il, sur demande des autorités françaises en vue de son extradition. Rappelons qu’il a été condamné à 29 mois de prison ferme par la justice française depuis son exil au Royaume-Uni le 16 juin 2015 . Il a plus que jamais besoin de nos prières.

Chers Amis,
Je vous donne enfin de mes nouvelles. Après avoir échappé de justesse à une arrestation, je vais très bien. Je suis logé dans une petite chambre et, le soir, je travaille quelques heures dans un établissement. Le 25 octobre, deux inspecteurs ont frappé à la porte de mon domicile pour « parler à Vincent Reynouard ». Des inspecteurs qui veulent vous parler, je connais. En juillet 2010, à Bruxelles, deux inspecteurs m’avaient demandé de les suivre pour me parler et signer un papier. Je les ai suivis, j’ai signé. Le soir, je dormais en prison... Le 25 octobre dernier, j’ai donc joué le tout pour le tout en niant être Vincent Reynouard. J’ai expliqué qu’il était en France et qu’il reviendrait dans deux ou trois jours. Les inspecteurs sont repartis. Mais dix minutes après, ils tambourinaient à la porte avant de l’ouvrir, je ne sais comment. J’ai juste eu le temps de prendre une paire de chaussures et un disque externe de secours que je tenais prêt en cas d’urgence, et j’ai fui par derrière. J’ai dévalé l’escalier, sauté par-dessus un vélo qui obstruait les dernières marches, puis j’ai couru jusqu’à un jardin public. Là, je me suis débarrassé de la veste que les inspecteurs avaient vue, j’ai récupéré un masque facial qui traînait au sol et je suis parti vers le village voisin. Jusqu’au soir, j’ai erré... Je vivais un véritable film !
Une amie anglaise m’a recueilli. Au bout de trois semaines, elle m’a trouvé un travail chez un ami patron informé (partiellement) de ma situation, donc qui me paye en numéraire. J’ai ainsi pu m’acheter le strict nécessaire pour vivre (des sous-vêtements, un manteau, un pantalon, du nécessaire de toilette, une bouilloire et un bol...). Matin, midi et soir, je mange des Weetabix (NDLR : céréales de blé complet) avec du lait en poudre, car cela ne nécessite ni réfrigérateur, ni préparation, et c’est compact.
Combien de temps cela va-t-il durer ? Je l’ignore. Dans ma situation, je vis au jour le jour. Des amis ont débarrassé l’appartement où je vivais et ont entreposé mes affaires dans un endroit sûr qui m’est inaccessible.
Malgré tout, je ne regrette rien. Cette vie, je l’ai choisie. Je savais à quoi je m’exposais. Je m’étais toujours demandé ce qu’avaient pu ressentir les vaincus qui, en 1945, fuyaient après avoir tout perdu. Bien que ma situation soit infiniment moins tragique, je le vis un peu. L’expérience m’enthousiasme. Car le fait de vivre au jour le jour et de m’en remettre totalement à la Providence me donne une sensation de liberté immense, quasi infinie. Pour me reposer, n’ayant que très peu de moyens de distraction, je médite. Ces deux dernières années, j’avais beaucoup lu à ce sujet, mais sans jamais pratiquer, car entre mes cours et mes vidéos, je vivais à cent à l’heure. Désormais, seul dans ma chambre, je pratique.
Bref, je suis très heureux et je comprends parfaitement l’enseignement traditionnel selon lequel la situation extérieure n’est rien, c’est la façon dont l’esprit réagit qui est tout. A 52 ans, sans famille et recherché, je vis comme un étudiant désargenté. Je passerai Noël seul dans ma chambre, avec mes trois Weetabix et mon bol de thé. Je pourrais vouloir me pendre. Je pourrais me consumer dans la haine de mes adversaires. Or, mes adversaires, je n’y pense jamais ; ils n’ont été et ne sont que des instruments de la Providence. Encore une fois, je savais à quoi je m’exposais.
Je me souviens du professeur Faurisson qui, dans ses premières lettres, m’écrivait : « Vous compromettez gravement votre avenir ». Un jour, il me dit : « Attendez d’obtenir votre diplôme avant de vous lancer dans le combat ». Je lui répondis : « Professeur, vous me dites d’attendre d’avoir mon diplôme pour entrer dans le combat. Ensuite, vous me direz : attendez d’avoir une situation. Puis vous me direz : attendez d’avoir une épouse. Puis vous me direz : attendez d’avoir une famille. Puis vous me direz : attendez que vos enfants soient grands... Si je ne m’engage pas à vingt ans, je ne m’engagerai jamais. » Des années plus tard, le professeur Faurisson me dit : « Votre réponse m’a frappé. J’ai alors compris que la relève était assurée. » Trente ans plus tard, je suis heureux d’avoir assuré cette relève. Quant à l’envie de me pendre, à l’heure où j’écris, je n’ai jamais autant aimé la vie. Certains me diront : « Certes, mais à la différence de l’étudiant désargenté, votre vie est derrière vous. » Erreur ! La vie est toujours devant soi quand on a pris conscience de l’essentiel. Dans le domaine de l’esprit, j’ai encore tant à apprendre, tant à découvrir... Et même si, demain, je me retrouve en prison, cela ne m’empêchera pas de vivre cette aventure de l’esprit qui, malgré quatre murs emprisonnant le corps, vous ouvre des horizons infinis.
J’ajoute qu’en prison, j’écrirai mes mémoires. Cette année a marqué le trentième anniversaire de mon premier procès et de ma première condamnation pour révisionnisme. C’était en novembre et en décembre 1991. L’année prochaine marquera les 25 ans de ma révocation de l’Éducation nationale. C’était le 23 avril 1997. Dans la tranquillité de ma cellule, avec le gîte et le couvert assurés, je disposerai de tout le temps nécessaire. Je raconterai tout, détails à l’appui, avec de nombreuses anecdotes que je n’ai jamais dévoilées dans mes écrits ni dans mes vidéos. En voici quelques-unes.
Le 7 mai 1990, j’ai distribué des tracts révisionnistes dans les cités universitaires de Caen. J’étudiais alors la chimie à l’école d’ingénieurs de la ville, située à la frontière du campus. Deux jours après, la France apprit la profanation du cimetière de Carpentras. Dans la fièvre qui suivit, ma distribution de tract fut considérée comme une provocation insupportable. Des journalistes de la télévision locale vinrent à mon école pour m’interroger. J’acceptais. Panique dans les locaux. Le soir, un fragment de l’entretien fut diffusé au journal régional. L’école me fit passer en conseil de discipline pour « salissure de sa réputation ». Elle me renvoya un an, dont neuf mois avec sursis, la peine devant être effectuée l’année scolaire suivante. La décision était illégale. L’école le savait, aussi refusa-t-elle de me la notifier. Un de mes amis retraité, qui avait étudié le droit, me dicta un recours en annulation à déposer devant le tribunal administratif. Je suivis son conseil. Le soir, le téléphone sonna. « - Monsieur Reynouard ? », dit une voix. « Oui. », répondis-je. « - Vous avez déposé un recours devant le tribunal administratif ? » « - Oui. » Seul mon ami retraité le savait. Je me dis qu’il devait s’agir d’un journaliste. La voix continua : « - Le recours sera rejeté, car il est mal rédigé. Je vais vous dire comment il faudrait le rédiger. » Je pris un stylo et notai sous la dictée. « - Vous avez bien noté ? » fit la voix. « Oui. » « - Alors au revoir. » La personne raccrocha. Je téléphonai à mon ami ; il me conseilla de suivre le conseil anonyme, ce que je fis. Lorsque l’affaire vint à l’audience, le premier recours fut effectivement rejeté pour vice de forme, et le tribunal me donna raison sur le second. Il ordonna ma réintégration immédiate dans l’établissement. J’en déduisis qu’au tribunal administratif de Caen, les révisionnistes avaient un allié. La personne ne s’est jamais manifestée...
A une ou deux autres reprises, je fus aidé en justice. En 1999 ainsi, alors que j’avais été condamné à de la prison ferme pour la diffusion du Rapport Rudolf, la cour d’Appel laissa passer le délai de prescription. J’évitai ainsi les amendes et la prison. L’avocat de la partie civile qui plaidait contre moi était furieux. Il lâcha : « Je n’arrive pas à croire que le dossier ait été oublié. » Avec Maître Delcroix, nous sortîmes tout joyeux du Tribunal. Il me dit alors d’un air malicieux : « Je crois qu’une bonne âme a discrètement placé votre dossier sous la pile. »
Je raconterai d’autres anecdotes cocasses. Ainsi cet inspecteur de la ville de Honfleur chargé de m’arrêter et de m’interroger. Son nom figurait sur la porte de son bureau : « Philippe Enriot ». J’éclatai de rire : « Très honoré d’être interrogé par Philippe Enriot ». « - Il n’y a pas de H à mon nom ! » me répondit-il un peu vexé. Quant à la juge chargée, en 2010, de me signifier mon incarcération à la prison de Valenciennes, elle s’appelait Émilie Joly. Ayant pu constater ma personnalité, l’inspecteur qui m’avait réceptionné à la frontière française me dit : « Je vois que vous avez le sens de l’humour. Alors je vous préviens, la juge s’appelle Émilie Joly, mais je vous déconseille de faire une remarque sur son nom, elle n’apprécierait pas ! »
Quelques années auparavant, une juge d’instruction m’avait placé sous contrôle judiciaire avec plusieurs obligations. Dans son bureau se trouvaient plusieurs étudiants en droit venus assister à la scène. Visiblement très honorée, la juge me toisait. Sachant que j’étais professeur particulier, elle me dit : « Parmi les obligations, l’interdiction de donner des cours à des mineurs. » « - Des mineurs d’âge ou de profession ? » fis-je tout sourire. « Monsieur Reynouard ! » dit-elle excédée.
A Bruxelles, l’inspecteur qui s’occupait des affaires de révisionnisme s’appelait Cornélis. Lors d’un interrogatoire, il me demanda, les yeux fixés sur son écran d’ordinateur : « Avez-vous conscience de violer la loi ? » « - Naturellement » répondis-je. Il interrompit la frappe, leva les yeux et me fixa. « - J’ai dit quelque chose de mal ? » « - Non, répondit-il. Mais c’est si rare de voir des gens qui assument leurs actes ». J’ai toujours assumé, car dire la vérité n’est pas une honte, c’est un honneur, surtout lorsque la vérité est bannie. M. Cornélis m’appréciait. Un jour, il arriva vers 7 h 30 pour me perquisitionner. Je partais emmener mes enfants à l’école. Je lui dis : « Commencez sans moi, inspecteur, vous savez où c’est ! » « - Je ne peux pas, me dit-il, ce serait illégal. » « Mais je dois emmener mes enfants à l’école ! » L’inspecteur se tourna vers l’un de ses subordonnés et lui demanda de prendre la voiture pour emmener mes enfants. Le soir, ceux-ci revinrent tout excités : « On a été dans la voiture de Police, il y avait plein de boutons partout ! » Une autre fois, l’inspecteur arriva plus tard, alors que j’allais conduire mon épouse et deux de mes enfants chez le médecin. Là encore, il demanda à un subordonné de le faire pour moi. Mon épouse me raconta qu’une fois arrivée chez le médecin, le subordonné lui dit : « A quelle heure dois-je venir vous rechercher ? » Elle le remercia de son amabilité et lui dit qu’elle rentrerait en transport en commun.
L’inspecteur Cornélis était correct avec moi car j’étais correct avec lui. Un jour, je lui dis : « Vous faites votre travail de fonctionnaire de l’État, c’est normal. Si, demain, j’arrivais au pouvoir, vous ne seriez nullement inquiété, vous pourriez rester à votre poste. » C’était sincère. Je dénonce l’Épuration perpétrée en 1945, ce n’est pas pour en souhaiter une si j’étais le plus fort. Mon objectif n’est pas d’écraser mes ennemis, car en tant que non-violent (physique et intellectuel), je fais mienne cette devise de Lanza del Vasto : « Vous avez vraiment vaincu un ennemi quand vous vous en êtes fait un ami. »
Si je suis arrêté, extradé et incarcéré, dans le calme de ma cellule, je raconterai tout cela... je raconterai le trou percé, avec mon fils aîné, dans le mur du mon bureau afin d’y récupérer des affaires sans briser les scellés que la Police avait posés sur la porte. D’un côté et de l’autre du mur, il y avait une bibliothèque. Le trou put donc être masqué. Les policiers n’y ont vu que du feu. Ils avaient mis sous scellés des cartons pleins de livres ; une semaine après, ils emportèrent des cartons aux trois quarts vides.
Je raconterai aussi des anecdotes personnelles. Un jour, mon fils aîné me dit : « Quand on raconte à nos copains nos vacances avec toi, ils nous répondent qu’ils n’en ont jamais eu de pareilles. » Nos vacances étaient en effet particulières. Une année, nous avions organisé un concours avec un prêtre : c’était à celui qui trouverait la plus vieille tombe lisible. Nous arpentions les vieux cimetières. Un jour, nous vîmes un mausolée appartenant à une famille noble. L’intérieur avait l’air magnifique, mais la porte était fermée à clé, avec une serrure passablement rouillée. J’avais appris à ouvrir ce genre de serrure. J’ouvris la porte et nous entrâmes. L’intérieur était effectivement très beau : c’était la réplique en miniature d’une église. Derrière l’autel, un accès au sous-sol. Nous y allâmes. Posés simplement sur le sol, les cercueils étaient là. Le dernier enterrement remontait aux années 1960. Tout était plein de poussière, le spectacle était digne d’un film fantastique. Nous partîmes après avoir fait une prière et sans rien toucher...
Lorsque je regarde en arrière, je ne regrette rien. La vie m’a tant appris. Et même jeté en prison, j’aurais encore beaucoup à vous offrir. Pour l’heure, je vous souhaite à toutes et à tous de saintes fêtes de Noël.

Vincent REYNOUARD.
RIVAROL 3499 - Numéro de Noël 2021


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Tuesday 23 November 2021

Jérôme Bourbon - Qu’est devenu Vincent Reynouard disparu depuis un mois sans laisser de traces ?

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Jérôme Bourbon - Qu’est devenu Vincent Reynouard disparu depuis un mois sans laisser de traces ?
Rivarol 3495


Depuis un mois désormais, Vincent Reynouard a disparu sans laisser de traces. Et ce qui est alarmant, c’est qu’à notre connaissance il n’a contacté personne, absolument personne, depuis ce fameux lundi 25 octobre 4 heures de l’après-midi où il a réussi à fausser compagnie aux policiers britanniques et d’Interpol venus l’appréhender à son domicile. Ni sa famille, ni ses amis, ni ses proches collaborateurs. Même pas de manière indirecte ou minimaliste. Il a disparu des radars. Il s’est volatilisé. Nous n’avons même pas aujourd’hui la certitude qu’il est vivant ni qu’il est libre. Il est toutefois probable que, s’il avait été arrêté, des sites communautaires se seraient alors fait une joie et un devoir de l’annoncer urbi et orbi, de le crier sur les toits, de revendiquer cette incarcération comme une victoire. Ce qui laisse à penser qu’il n’est pas actuellement derrière les barreaux. Mais il y a depuis l’origine dans toute cette affaire quelque chose d’étrange, d’inhabituel, sinon de passablement inquiétant. D’abord, cela ne ressemble pas à Vincent de ne pas se manifester, d’une manière ou d’une autre, sur une aussi longue durée. Il lui était en effet possible d’écrire une lettre pour donner des nouvelles sans bien sûr divulguer le lieu où il se trouve, et en la postant assez loin de l’endroit où il se cache, d’envoyer un texto rassurant à un proche, quitte à se débarrasser immédiatement après du téléphone pour ne pas laisser de trace, ou de passer par l’intermédiaire d’une tierce personne pour donner un signe de vie. Or, jusque-là, il n’a rien fait de tel. Ce n’est pas ainsi qu’il avait agi lors de ses précédentes cavales en 2008-2009 (en Belgique et en France) et de nouveau au printemps 2015 (en Flandre) avant de s’exiler en Angleterre, le 16 juin 2015.

QUE SAVONS-NOUS de certain ou d’à peu près certain à ce jour ? La police britannique et Interpol (si c’est bien d’eux qu’il s’agit) ont sonné en bas de son domicile le lundi 25 octobre en milieu d’après-midi. Vincent descend l’escalier, ouvre la porte. Voyant les policiers lui indiquant qu’ils veulent parler à Vincent Reynouard, ce dernier décline une fausse identité, puis claque aussitôt la porte sur les policiers. La porte ne s’ouvrant pas de l’extérieur, cela laisse le temps à Vincent de remonter en toute hâte à son appartement, et même de téléphoner à 15h44 à un proche collaborateur, certainement pour le prévenir de la situation et peut-être l’appeler à l’aide. Las, ce dernier, qui est dans le train, n’entend pas l’appel. Vincent ne laisse pas de message vocal. Il n’a pas le temps. Il se saisit rapidement, semblet- il, de l’argent liquide dont il dispose grâce à ses cours particuliers, laisse tout sur place (son téléphone, ses papiers d’identité, son permis de conduire, ses ordinateurs portables, ne prend pas de change). Entendant les policiers qui ont finalement réussi à ouvrir la porte d’entrée grimper quatre à quatre les marches d’escalier jusqu’au deuxième étage, il a tout juste le temps de fuir par la cour intérieure du petit immeuble qui donne sur une sortie à l’arrière du bâtiment de sorte qu’il a pu semer ses poursuivants.

Une demi-heure plus tard à peine, l’ami s’apercevant que Vincent Reynouard l’a appelé, son numéro s’étant inscrit sur son portable en appel entrant, lui téléphone aussitôt. Cinq fois de suite. Les quatre premières fois, l’appel sonne dans le vide. Ce qui est logique puisque le téléphone a été laissé à l’appartement. Mais la cinquième fois, l’appel est rejeté. Manuellement. A cet instant-là, il y a donc quelqu’un à l’appartement. Qui ? Selon toute vraisemblance, la police qui était possiblement encore sur les lieux à ce moment-là. Mais pourquoi alors ne pas avoir répondu à l’appel ? C’est étonnant de la part de policiers qui poursuivent un fugitif et qui habituellement ne négligent aucune piste pour obtenir des renseignements, et surtout pas un appel téléphonique qui peut s’avérer déterminant. Plus étonnant encore, la police n’a rien pris dans l’appartement de Vincent. Ni les ordinateurs, ni le téléphone, ni les archives, ni les pièces d’identité. Tout a, semble-til, été laissé intact. Ce n’est pas là non plus dans les habitudes de la police de ne pas saisir les éventuelles pièces à conviction, de ne pas procéder à des fouilles méticuleuses du logement de la personne que l’on recherche, de ne pas saisir le matériel informatique ni le téléphone qui peuvent parfois donner de précieux renseignements.
ON A LE SENTIMENT qu’il y a des éléments manquants au puzzle. Quelque chose cloche dès le départ, suscite un malaise, légitime toutes les suspicions, autorise toutes les hypothèses. Est-on sûr d’abord qu’il s’agissait d’Interpol ? C’est en tout cas ce qu’a déclaré la propriétaire de l’appartement, répétant ce que lui avaient dit les (vrais ou faux) policiers britanniques. C’est ce qu’affirmait également Sarah Cattan dans son très long article du 3 novembre pour Tribune juive. Mais, quelques jours après, ce n’était déjà plus tout à fait la même version. Le compte Twitter intitulé Jugé coupable (qui est animé par le collectif anonyme BTA : Balance ton antisémite) indiquait soudainement que « Vincent Reynouard n’a pas de notice rouge d’Interpol », contrairement par exemple à Boris Le Lay exilé au Japon depuis 2014, ce qui laissait entendre que ce n’est pas forcément Interpol qui a sonné le 25 octobre au bas de l’appartement loué par le militant révisionniste dans le Grand Londres.
Mais si ce n’est pas Interpol, qui cela peut-il bien être ? La police britannique ? Peut-être, mais agissant à la demande de qui ? Dans quel cadre ? Sur quelle base légale ? Certes, à ce jour, Vincent Reynouard a été condamné en tout depuis son exil en Angleterre à 29 mois de prison ferme par des juridictions françaises pour avoir contrevenu à la loi Rocard-Fabius-Gayssot. Mais il n’y a pas actuellement d’équivalent de cette législation anti-révisionniste au Royaume-Uni. Comment peut-on donc motiver légalement une demande d’extradition ? Certes, comme le disait feu le professeur Robert Faurisson, « quand il s’agit de lutte contre le révisionnisme, il n’y a ni foi, ni loi, ni droit. Tout est permis. » La chasse au révisionniste est ouverte toute l’année, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment. Au reste, les anonymes analphabètes et haineux de BTA ne se vantent-ils pas d’être des « chasseurs d’antisémites » ? Et manifestement leur chasse n’est pas réglementée. Elle n’est pas limitée à certains horaires et à une ou deux saisons dans l’année. Elle est permanente, sauvage et brutale, s’exerce de nuit comme de jour, ne s’encombre pas de respect des conventions, de la morale, de la probité et de la vérité.

IL EST SOMME TOUTE très facile à quelqu’un de déterminé de se faire passer pour un policier sans l’être aucunement. Vincent Reynouard avait raconté en vidéo comment, il y a cinq ans environ, alors qu’il était déjà en Angleterre, deux hommes étaient venus intimider une personne de son entourage immédiat restée en France, comment ils l’avaient suivie la journée en voiture, puis comment ils l’avaient attendue devant la porte de son appartement, puis, à son arrivée dans le couloir, comment il l’avait forcée à leur ouvrir la porte et à leur communiquer sous la menace les coordonnées téléphoniques et l’adresse exacte du domicile de Vincent au Royaume-Uni. Et manifestement, ce soir-là, ce n’était pas la police. Les deux hommes n’ont d’ailleurs pas eu la politesse de se présenter ni de décliner leur identité.
Plus étrange encore, Vincent avait raconté comment, une nuit, il y a un peu plus d’un an, des inconnus s’étaient introduits chez lui pendant son sommeil, au précédent domicile qu’il occupait près de Londres, et avaient, semble-t-il, fouillé dans ses affaires, ses archives, ses documents, comme s’ils recherchaient absolument quelque chose de précis, d’important, et étaient repartis. Il s’en était aperçu car il avait soigneusement fermé la porte avec un verrou la veille au soir, avant de se coucher, il s’en souvenait fort bien, or, la porte était ouverte au petit matin à son réveil!
On peut donc tout imaginer dans l’affaire présente, et plus le temps s’écoule, plus le silence devient assourdissant. Chaque jour qui passe nourrit le doute, accroît l’angoisse. Car si ce n’est ni Interpol, ni la police britannique qui a sonné chez lui ce jour-là, qui cela pouvait-il bien être ? Mais qui ? Serait-ce le fameux “qui” de Claude Posternak apostrophant le général Delawarde le 18 juin dernier sur CNews ?
AU MOMENT OÙ il est parti en courant vers son destin le lundi 25 octobre vers 16 h. heure de Londres (17 h. heure de Paris), pour peut-être ne plus jamais réapparaître, Vincent mettait la dernière main à une étude approfondie et actualisée sur le drame d’Oradour-sur-Glane. Il s’apprêtait à me l’envoyer par courrier électronique comme mémoire en défense dans le cadre du procès qui m’était intenté deux jours plus tard, le 27 octobre, à la suite de la publication dans RIVAROL du 2 septembre 2020 d’un long article de deux pleines pages sur le tag inscrit sur le centre de la mémoire d’Oradour et sur l’hystérie que ce graffiti réalisé nuitamment, du 20 au 21 août 2020, avait suscitée dans la classe politico-médiatique. Vincent souhaitait en faire un livre détaillé avec force illustrations, un ouvrage sur le point d’être achevé dont il était heureux et fier et qu’il comptait absolument éditer et proposer à la vente avant Noël. Il avait, me confiait-il, fait des découvertes importantes, sinon sensationnelles, dont il était impatient et excité de faire connaître la teneur à ses lecteurs et qui, selon lui, étaient de nature à éclairer d’une lumière nouvelle toute cette ténébreuse affaire. Ce document ne m’a finalement jamais été communiqué, pas même par un intermédiaire ou au moyen de telle ou telle astuce, de tel ou tel artifice, de telle ou telle ruse dont Vincent n’est pourtant pas avare. Tout cela décidément ne lui ressemble pas, lui qui, travailleur acharné, et ne manquant jamais à ses promesses, a toujours fait l’impossible, remué ciel et terre, pour diffuser, publier, transmettre ses études, ses travaux, ses découvertes, ses intuitions, ses raisonnements, ses argumentaires par écrit et par vidéos. De manière tout aussi inexplicable, il n’a pas non plus prévenu, ni fait prévenir par un tiers, la grosse vingtaine d’élèves qu’il avait jusque-là en cours particuliers et qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans leur professeur, et sans aucune nouvelle de lui, alors que les dates avaient été prises, les cours programmés, les rendez-vous confirmés. Non, décidément, cela ne lui ressemble pas. Certes, on conçoit parfaitement que les premiers jours d’une cavale, l’on pare au plus pressé et que la priorité soit de se cacher, de survivre et que l’on ne donne pas immédiatement de ses nouvelles. Peut-être ce silence prolongé s’explique- t-il seulement par sa prudence, sa crainte d’être repéré et appréhendé, un simple principe de précaution. Si l’on veut cultiver l’optimisme, c’est ce dont il faut essayer de se persuader. Mais, outre que cela n’est guère dans les habitudes de Vincent, et ne correspond nullement jusque-là à son mode opératoire, voilà maintenant un mois entier qu’il a disparu dans la nature sans laisser aucune trace, sans transmettre le moindre message, de manière directe ou indirecte, franche ou subliminale, de nature à rassurer sa famille, ses amis, ses proches, ses relations, sans donner le moindre signe de vie. Voilà qui nous plonge assurément dans un abîme de perplexité voire d’angoisse. Il est des silences qui, lorsqu’ils se prolongent, sont encore moins rassurants que le cliquetis des clés fermant à double tour la cellule d’un infortuné prisonnier.

Jérôme Bourbon


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Sunday 25 April 2021

Heinz A. Heinz - Germany's Hitler

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Heinz A. Heinz - Germany's Hitler


One of the most suppressed English-language books ever to emerge from Germany: the 1938 authorized biography of Adolf Hitler.

The professional journalist author interviewed Hitler’s old school friends, army colleagues, landlords, his jailer, and early party comrades to provide an unprecedented insight into the German leader’s background and pre-war policies. Included are vivid and unique descriptions of Hitler at school, his First World War battlefield experiences, early politics, the amazing truth behind the November 9th Putsch, Hitler in prison, and the struggle to power from 1926 to 1933. It ends just after the Austrian Anschluss and the end of the Czech/Sudeten crisis.

This book was the foremost Hitler myth-buster of its day, and is full of personal and political insights. Read, for example, about the handicapped child who was amazed to find the Reichschancellor personally deliver his Christmas present; how Hitler always refused to take his salary and instead ordered the state treasury to divert it to poor relief work, and of the massive social reforms which boosted German living standards to the best in Europe. This work is vital for anyone interested in understanding why Hitler won the total adulation and support of the German people.


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der-stuermer.blogspot.com


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Sunday 19 July 2020

Vous avez la mémoire courte



Vous avez la mémoire courte
You have a short memory - English Sub


Ce film n'est pas une œuvre imaginaire, ce film est une réalité.
Ce film n'a pas été composé dans un studio. Ses images en ont été empruntées dans les archives cinématographiques du monde entier. Chacune de ces images, est un vivant témoignage, et leurs sommes constituent le plus frappant réquisitoire qui fut jamais établis contre le bolchévisme.


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