Léon Dregrelle - Les âmes qui brulent
Cet ouvrage, Les âmes qui brûlent, comprend une série de notes spirituelles que l’auteur écrivit au hasard de l’aventure de sa vie, avant et pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Chaque époque a son style, dépouillé ou ampoulé, classique ou romantique. A travers le style et audelà de l’écrivain se retrouvent certaines formes, certaines façons de penser propres à un temps.
Une partie de ces notes sont des réflexions de soldat, écrites alors que l’auteur – à tort ou à raison – combattait en Volontaire d’Europe au Front de l’Est, de 1941 à 1945, contre les armées des Soviets. Là aussi il n’y a pas à revenir sur la manière d’exprimer des sentiments qui étaient tels qu’on le dit et qui alors s’exprimaient ainsi.
Ce manuscrit était voué fort probablement à ne jamais paraître. Il fut découvert par le plus grand écrivain espagnol de notre époque, mort depuis peu, le Docteur Gregorio Marañon, membre des cinq Académies de son pays. Le Docteur Marañon n’avait politiquement rien de commun avec les mouvements autoritaires du Vingtième Siècle. Il appartenait à un libéralisme courtois, très étranger aux temps violents où comme un météore se consuma l’auteur de ces pages. Gregorio Marañon en lut par hasard le manuscrit, consacra les loisirs des deux dernières années de sa vie à le traduire en espagnol, dans une langue d’une pureté admirable. Il les présenta au grand public de son pays dans une introduction dont il lira la traduction en annexe. « Ces pages, écrivait Gregorio Marañon, sont d’une beauté impossible à surpasser, vibrantes de pathétisme humain ».
L’ouvrage connut en Espagne, sous le titre Almas Ardiendo, plus de cinquante éditions. Il se réédite toujours.
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