Georges Grandjean - La destruction de Jérusalem


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Georges Grandjean - La destruction de Jérusalem
Le premier pogrome


Le Temple était pourri jusqu’aux tréfonds du Saint-des-Saints.
Par son faste, par son luxe il rappelait les Temples de Babylone. En fin de compte il était devenu le centre d’une monstrueuse escroquerie dont l’univers romain était le théâtre et dont Jehovah était président d’honneur au Grand Conseil d’administration !
Les Grands Prêtres se succédaient à la cadence des Ministres de la IIIe République. En conséquence, ils étaient méprisés. « En trois ans, Issachar de Kéfar, Barkaï, Siméon Kanthera, Jonathan, Mathias, Ehonée, avaient occupé le siège pontifical. Tous, au reste, se valaient et ne valaient rien qui vaille. Un ban de gangsters de la religion. Le Tabernacle devenu le coffre-fort ; l’autel la grosse caisse. Le parvis des Gentils l’esplanade, où s’assemble la clientèle ; la Cour des Juifs, le péristyle. Il pendait des cymbales aux sept branches du Chandelier. La Table eut été le folklore des valeurs en bourse. L’aristocratie sacerdotale ne s’était pas améliorée depuis Caïphe, malgré les sévérités d’Hérode Agrippa. Mêmes débordements, mêmes débauches de belles Juives, même morgue, même rapacité, même étalage de lucre. Le pontificat s’achetait à prix d’or ; il devenait, entre les mains de pareils aventuriers, un pressoir à superstitions, une pompe à offrandes : tout Israël crachait de force... au tabernacle.
Les pontifes traînaient des robes d’un prix fabuleux qu’ils exhibaient parmi les mendiants de « La Belle ». D’autres portaient ces fines étoffes, chères aux éphèbes et aux femmes, sous lesquelles les corps apparaissent nus. La tunique d’Ismaël Sen Fabi avait coûté 100 mines grecs, celle d’Elizzer ben Harom 20.000, c’est-à-dire 1.400.000 francs-or !
Dans cet antre, l’on goinfrait comme les Dieux de l’Olympe, pendant que le peuple des foulons, des vanniers, des marchands d’huile, et des tanneurs, grignotait les olives du Scopus et les barbeaux maigres du Cédron. De dégoût, la racaille, qui crevait de faim, vomissait. Johanan, fils de Nédevaï, réclamait pour son entretien 300 veaux, autant de tonneaux de vin et 40 paniers de pigeons. Phinebas assassinait pour une poignée d’or.
Les dîmes tardaient-elles à rentrer ! Les valets, les soldats du temple se précipitaient chez les fellahs, pillaient, fouettaient, torturaient les réfractaires. Ainsi le peuple et les prêtres inférieurs, réduits au dénuement par les exactions de l’aristocratie, s’unissaient-ils dans une haine salvatrice et commune.

La satire suivante conservée par le Talmud montre que la révolte menaçait.

Quelle peste que la famille Boethes !
Malheur à leurs bâtons
Quelle peste que la famille de Hannam !
Malheur à leurs sifflements de vipères
Quelle peste que la famille Kataros !
Malheur à leurs plumes
Quelle peste que la famille d’Ismaël fils de Phabi !
Malheur à leurs poings.

Ils sont grands prêtres, leurs fils sont trésoriers, leurs gendres commandants et leurs valets frappent le peuple de lanières de cuir !


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