Saint-Yves d'Alveydre - Mission des juifs - Tome 1
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Joseph Alexandre Saint-Yves, né le 26 mars 1842, à Paris et mort le 5 février 1909 à Pau, est un érudit, poète et écrivain français.
Saint-Yves définit la Synarchie comme la "loi qui, étant celle de l'organisation normale des Sociétés, est du même coup la loi de l'Histoire", France vraie.
En 1884, il publie la Mission des Juifs qui reprend le cadre historique de l’Histoire philosophique du genre humain de Fabre d'Olivet (empire de Ram, schisme d'Irshou, histoire d'Israël, ...) et s'étend sur soixante-quatorze siècles d'expériences antérieures à la Chrétienté.
Cet ouvrage, fort remarqué dans le milieu occultiste, lui valut de rencontrer le Dr. Gérard Encausse, alias Papus. Saint-Yves ne s'est cependant jamais regardé comme un occultiste : "La vérité est qu'il n'y a pas de sciences occultes, car ce qui est scientifique cesse d'être occulte, et ce qui est occulte cesse de l'être en devenant scientifique." Mission des Juifs.
Saint-Yves d'Alveydre - Mission des juifs - Tome 2
Joseph Alexandre marquis Saint-Yves d'Alveydre
Mission des juifs
Mission des français :
La France vraie Tome 1
La France vraie Tome 2
Mission de l'Inde en Europe
Saint-Yves d'Alveydre - PDF
Gérard Encausse dit Papus
Joseph Alexandre Saint-Yves naît dans une famille catholique parisienne, il est l'aîné de trois fils. Leur père Guillaume-Alexandre Saint-Yves est médecin des hôpitaux (internat promotion 1833), aliéniste médecin-chef de la maison de Charenton.
Élève insubordonné, Saint-Yves fait dans sa jeunesse un court séjour à Mettray, dans la colonie pénitentiaire agricole pour jeunes détenus fondée par Frédéric Auguste de Metz, près de Tours.
M. de Metz fait une forte impression sur Saint-Yves qui lui voue une grande affection durant toute sa vie, reconnaissant l'importance de l'influence chrétienne de M. de Metz sur le cheminement de sa pensée.
Ses rébellions lui valent d'être contraint par son père à s'engager dans l'armée plusieurs années avant sa majorité. Étudiant à l'école de médecine navale de Brest, il contracte la variole noire en remplaçant volontairement un interne atteint de la maladie.
Convalescent, il obtient un congé renouvelable et se fixe, en 1863, à Jersey, attiré par les œuvres et la gloire de Victor Hugo, alors exilé politique. Il y vit en enseignant les sciences et menant de front des études incessantes. C'est là qu'il peut lire les ouvrages d'Antoine Fabre d'Olivet qu'il tient en grande estime.
En 1870, il revient en France alors en guerre contre la Prusse de Bismarck, pour entrer dans un corps d'infanterie de marine. Il est blessé lors d'une reconnaissance devant un fort. Après la guerre, il travaille au ministère de l'Intérieur à Paris, jusqu'en 1878.
Le 6 septembre 1877, il épouse la comtesse Marie Victoire de Keller (1827-1895), parente de Madame Hanska. Ce mariage lui apporte la sérénité et l'aisance pour mener à bien ses travaux.
Cette même année, il publie le Testament lyrique et les Clefs de l'Orient. Dans ce dernier livre, il présente une solution (reposant sur une entente religieuse entre juifs, chrétiens et musulmans) à la « question d'Orient », que l'affaiblissement de l'Empire ottoman pose en entraînant des tensions dans le Proche et le Moyen-Orient. Le Testament lyrique rassemble chronologiquement ses poèmes.
D'autre part, il entreprend la mise au point d'applications industrielles de plantes marines (De l'utilité des algues marines paru en 1879) dont il ne put mener à bien l'exploitation faute de capitaux.
En 1880, il reçoit le titre de Marquis d'Alveydre des autorités de Saint-Marin. Il meurt le 5 février 1909 alors qu'il était allé chercher des soins pour sa santé défaillante dans une cure thermale à Pau, sans descendance. Il est enterré, avec sa femme, au cimetière Notre-Dame à Versailles.