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X.X.X.
La clé du mystère
1937, Ligue Féminine. Anticommunisle de Montréal.
Ed. F. de Boisjoslin
http://www.balderexlibris.com/index.php … -mystere-1
http://www.balderexlibris.com/index.php … -mystere-2
Presque soudainement, le monde en général a été plongé dans un véritable enfer.
L'HUMANITÉ EST ACCABLÉE...
QUI EN EST LA CAUSE ?
Lisez, relisez, méditez ...
Ce livre vous donnera la clé du mystère vous expliquera clairement ce qui se passe dans le monde, vous fera comprendre les grands événements qui se déroulent aujourd'hui, qui surviendront demain. Un bandeau que la propagande avait placé sur vos yeux tombera, vous verrez clair ; parce que vous connaîtrez le danger, vous pourrez vous en sauver.
Les Juifs salissent, corrompent, pourrissent, corrodent, avilissent, rabaissent tout ce qu'ils touchent... La révolution destructrice est à nos portes. L'ennemi est dans nos murs. Le poison circule dans le corps national. Sur le Canada plane la même menace que sur la Russie, la Chine, l'Espagne, le Mexique !
Que faut-il faire ?
Arracher la masque des forces ennemies, faire tomber le bandeau des yeux des aveugles, répandre la vérité. NOMMER LE DANGER PAR SON NOM, à l'instar de Disraeli, Levy, Lazare, Nossig, Munzer, etc.; puis se préparer, s'organiser avec autant de vigilance que l'ennemi et offrir aux coups qu'il prépare une résistance inébranlable et une contre-offensive triomphante, libératrice.
Un plan juif de conquête mondiale
Dans son numéro du 1er juillet 1880, « Le Contemporain », grande revue parisienne, publiant un long article intitulé « Compte rendu de Sir John Readcliff sur les événements politico-historiques survenus dans les dix dernières années». C'était le texte d'un discours prononcé à Pragues par le rabbin Reichhorn, en 1869, sur la tombe du grand rabbin Siméon-ben-Jéhouda.
Ce document a aussi été reproduit dans le livre « La Russie Juive », de Calixte de Volsky, puis par « The Britons », Londres, « La Vieille France » (No 214) et de nombreux autres journaux. « La Vieille France » révélait que Readcliff fut tué peu après la publication du document, et que le Juif qui le lui avait fait tenir (Lassalle) fut tué en duel.
Les ouvrages d'ADRIEN ARCAND
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp … hp?id=2240
LE DISCOURS DU RABBIN REICHHORN présenté par René-Louis BERCLAZ
Ce texte nest bien sûr pas la transcription dun authentique discours quaurait réellement prononcé un certain rabbin Reichhorn sur la tombe dun grand rabbin dans le décor du vieux cimetière juif de Prague. Le discours du rabbin Reichhorn nen reste pas moins un témoignage précieux sur la Question juive au XIXe siècle, telle quon pouvait la comprendre en ce temps-là. Le grand public avait la possibilité de sen informer grâce à de nombreuses publications, fruits de recherches érudites menées par des esprits libres et éclairés. Inutile de dire que tous ces écrits sont devenus pratiquement introuvables depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. La liberté dexpression nétait alors pas un vain mot, ce qui faisait croire un peu naïvement que péril connu égale péril vaincu. Cétait oublier que la secte des circoncis du huitième jour avait les moyens de redistribuer les cartes en plongeant les peuples dEurope dans la boucherie de la Première guerre mondiale, comme Henry Ford en fut informé en décembre 1915 lors dun voyage en mer avec des bellicistes juifs. Cest à la même époque que fut élaboré le mythe des six millions de victimes juives, version améliorée des antiques pogroms allégués chaque fois quun différend surgissait entre les Juifs et le reste du monde. Cette victimisation systématique est la mise en uvre du principe de linversion accusatoire mis en évidence par lhistorien Hervé Ryssen dans son livre Le Miroir du judaïsme (Editions Baskerville, 2009, 397 pages). En 1915 déjà, une organisation juive américaine adressait une supplique angoissée au Pape Benoît XV pour se plaindre dun génocide dont auraient été victimes des millions de Juifs au début de la Première guerre mondiale (André Spire, Les Juifs et la guerre, Payot, 1917, pages 272-274). La grosse presse sempressera sans vergogne de relayer le bobard :
The Spartanburg Herald du 2 avril 1919
« SIX MILLION JEWS STARVING TO DEAT »
The American Hebrew du 31 octobre 1919
« THE CRUCIFIXION OF JEWS MUST STOP ! »
The New York Times du 20 juillet 1920
« BEGS AMERICA SAVE 6.000.000 IN RUSSIA »
Est-il nécessaire de préciser que lHistoire ne retiendra pratiquement rien de ces affabulations ? Après la Grande guerre, après la sanglante Révolution judéo-bolchevique en Russie et de multiples tentatives de subversion communiste en Europe, après la faillite en 1929 du capitalisme apatride, les peuples européens manifesteront la volonté de reprendre leur destin en main, suivant en cela lexemplaire réussite de lItalie et de lAllemagne. Les parasites internationaux se devaient de réagir sils voulaient garder sous la main des esclaves dociles. La presse prépare alors le terrain en annonçant le pire :
The New York Times du 9 janvier 1938
« PERSECUTED JEWS SEEN ON INCREASE, 6.000.000 VICTIMS NOTED »
La suite, on la connaît, mais il nest pas inutile de remonter aux sources de limposture et de la manipulation grâce à des écrits comme GOG de Giovanni Papini, Le Crépuscule des dieux dElémir Bourges, qui forment avec le roman historique Biarritz (1868) de lAllemand Hermann Gdsche (1815-1875), dont est extrait le discours du rabbin Reichhorn, une trilogie littéraire sur la Question juive qui emporte la conviction quant au panorama qui sen dégage. La secte des circoncis du huitième jour peut toujours crier au « faux antisémite » pour tenter de disqualifier le discours du rabbin Reichhorn, le fait est que ce discours expose sans ambages un programme séculaire de suprématie mondiale que lon retrouve à foison dans les paroles des Prophètes, les doctrines et commentaires du Talmud, les spéculations des cabalistes et les ambitions affichées des sionistes, sans parler de lidéologie universaliste des sectes judéo-maçonniques. Sen défendre, ou même simplement le dire, et cest lémoi dans la communauté, avec demblée une accusation dincitation au génocide brandie à la face du monde. Le discours du rabbin Reichhorn sonne juste : il conviendrait de le graver dans le marbre car la marche du temps donne à ce tableau visionnaire la consécration du vécu.
René-Louis BERCLAZ
Nos pères ont légué aux élus dIsraël le devoir de se réunir, au moins une fois par siècle, autour de la tombe du grand maître Caleb, saint rabbin Siméon Ben Juda, dont la science livre aux élus de chaque génération le pouvoir sur toute la terre et lautorité sur tous les descendants dIsraël.
Voilà déjà dix-huit siècles que dure la guerre du peuple dIsraël avec cette puissance qui avait été promise à Abraham, mais qui lui avait été ravie par la Croix.
Foulé aux pieds, humilié par ses ennemis, sans cesse sous la menace de la mort, de la persécution, de rapts et de viols de toute espèce, le peuple dIsraël pourtant na point succombé ; et, sil sest dispersé sur toute la surface de la terre, cest que toute la Terre doit lui appartenir. Depuis plusieurs siècles, nos savants luttent courageusement et avec une persévérance que rien ne peut abattre contre la Croix. Notre peuple sélève graduellement et, chaque jour, sa puissance grandit. A nous appartient ce dieu du jour quAaron nous a élevé au Désert, ce Veau dOr, cette Divinité universelle de lépoque !
Lors donc, lorsque nous nous serons rendus les uniques possesseurs de tout lor du monde, la vraie puissance passera entre nos mains, et alors saccompliront les promesses qui ont été faites à Abraham.
Lor, la plus grande puissance sur la terre, lor, qui est la force, la récompense, linstrument de toute la jouissance, et que tout homme craint et convoite, voilà le grand mystère, la profonde science de lesprit qui régit le monde ! Voilà lavenir !
Dix-huit siècles ont appartenu à nos ennemis, mais le siècle actuel et les siècles futurs doivent nous appartenir à nous, peuple dIsraël, et nous appartiendront sûrement. Voici la dixième fois, depuis mille ans de lutte atroce et incessante avec nos ennemis, que se réunissent dans ce cimetière, auprès de la tombe de notre grand maître Caleb, saint rabbin Siméon Ben Juda, les élus de chaque génération du peuple dIsraël, afin de se concerter sur les moyens de tirer avantage, pour notre cause, des grandes fautes et péchés que ne cessent de commettre nos ennemis, les Chrétiens.
Chaque fois, le nouveau Sanhédrin a proclamé et prêché la lutte sans merci avec ces ennemis. Mais, dans nul des précédents siècles, nos ancêtres nétaient parvenus à concentrer entre nos mains autant dor, conséquemment de puissance, que ce que le XIXe siècle nous en a départi. Nous pouvons donc nous flatter, sans téméraire illusion, datteindre bientôt notre but, et porter un regard assuré sur notre avenir.
Les temps des persécutions et les humiliations, ces temps sombres et douloureux que le peuple dIsraël a supportés avec une si héroïque patience, sont fort heureusement passés pour nous, grâce au progrès de la civilisation chez les Chrétiens, et ce progrès est le meilleur bouclier derrière lequel nous puissions nous abriter et agir, pour franchir dun pas rapide et ferme lespace qui nous sépare encore de notre but suprême. Jetons seulement les yeux sur létat matériel de lEurope, et analysons les ressources que se sont procurées les Israélites depuis le commencement du siècle actuel, par le seul fait de la concentration entre leurs mains des immenses capitaux dont ils disposent en ce moment.
Ainsi, à Paris, à Londres, à Vienne, à Berlin, à Amsterdam, à Hambourg, à Rome, à Naples, etc., et chez tous les Rothschild, partout, les Israélites sont maîtres de la situation financière, par la possession de plusieurs milliards ; sans compter que, dans chaque localité de second et troisième ordre, ce sont eux encore qui sont les détenteurs des fonds en circulation, et que partout, sans les fils dIsraël, sans leur influence immédiate, aucune opération financière, aucun travail important, ne peuvent sexécuter
Aujourdhui, tous les empereurs, rois et princes régnants sont obérés de dettes, contractées pour lentretien darmées nombreuses et permanentes, afin de soutenir leurs trônes chancelants. La Bourse cote et règle ces dettes, et nous sommes en grande partie maîtres de la Bourse sur presque toutes les places. Cest donc à faciliter encore, de plus en plus, les emprunts quil nous faut étudier, afin de nous rendre seuls régulateurs de toutes les valeurs et, autant que faire se pourra, prendre en nantissement des capitaux que nous fournissons aux pays, lexploitation de leurs lignes ferroviaires, de leurs mines, de leurs forêts, de leurs grandes forges et fabriques, ainsi que dautres immeubles, voire même ladministration des impôts.
Lagriculture restera toujours la grande richesse de chaque pays. La possession des grandes propriétés territoriales vaudra toujours des honneurs et une grande influence aux titulaires. Il suit de là que nos efforts doivent tendre aussi à ce que nos frères en Israël fassent dimportantes acquisitions territoriales. Nous devons donc pousser autant que possible au fractionnement de ces grandes propriétés, afin de nous en rendre lacquisition plus prompte et plus facile.
Sous le prétexte de venir en aide aux classes travailleuses, il faut faire supporter aux grands possesseurs de la terre tout le poids des impôts, et lorsque les propriétés auront passé dans nos mains, tout le travail des journaliers et prolétaires chrétiens deviendra pour nous la source dimmenses bénéfices.
La pauvreté cest lesclavage, a dit un poète. Le prolétariat est le très humble serviteur de la spéculation. Mais loppression et linfluence sont les très humbles servantes de lesprit quinspire et stimule la ruse. Et qui donc pourrait refuser aux enfants dIsraël lesprit, la prudence et la perspicacité ?
Notre peuple est ambitieux, orgueilleux et avide de jouissance. Où il y a de la lumière, il y a aussi de lombre, et ce nest pas sans raison que notre Dieu a donné à son peuple choisi la vitalité du serpent, la ruse du renard, le coup dil du faucon, la mémoire du chien, la solidarité et linstinct dassociation des castors.
Nous avons gémi dans lesclavage de Babylone, et nous sommes devenus puissants !
Nos temples ont été détruits, et nous avons relevé des milliers de temples à leur place !
Dix-huit siècles durant, nous fûmes esclaves, et dans le siècle présent nous nous sommes relevés et placés au-dessus de tous les autres peuples !
On dit que nombre de nos frères en Israël se convertissent et acceptent le baptême chrétien Quimporte !
Les baptisés peuvent nous servir parfaitement ; ils peuvent devenir pour nous des auxiliaires pour marcher vers de nouveaux horizons, qui nous sont encore actuellement inconnus ; car les néophytes tiennent toujours à nous, et, malgré le baptême de leur corps, leur esprit et leur âme restent toujours fidèles à Israël. Dici un siècle au plus, ce ne seront plus les enfants dIsraël qui voudront se faire Chrétiens, mais bien les Chrétiens qui se rangeront à notre sainte foi, mais alors Israël les repoussera avec mépris !
LEglise chrétienne étant un de nos plus dangereux ennemis, nous devons travailler avec persévérance à amoindrir son influence. Il faut donc greffer, autant que possible, dans les intelligences de ceux qui professent la religion chrétienne, les idées de libre pensée, de scepticisme, de schisme, et provoquer les disputes religieuses, si naturellement fécondes en divisions et en sectes dans le christianisme. Logiquement, il faut commencer par déprécier les ministres de cette religion ; déclarons-leur une guerre ouverte, provoquons les soupçons sur leur dévotion, sur leur conduite privée, et, par le ridicule et le persiflage, nous aurons raison de la considération attachée à létat et à lhabit.
LEglise a pour ennemie naturelle la lumière, qui est le résultat de linstruction, effet naturel de la propagation multiple des écoles. Attachons-nous à gagner de linfluence sur les jeunes élèves. Lidée du progrès a pour conséquence légalité de toutes les religions, laquelle à son tour conduit à la suppression, dans les programmes des études, des leçons de religion chrétienne.
Les Israélites, par adresse et science, obtiendront sans difficulté les chaires et les places de professeurs dans les écoles chrétiennes. Par là, léducation religieuse restera reléguée dans la famille, et comme, dans la plupart des familles, le temps manque pour surveiller cette branche denseignement, lesprit religieux samoindrira par degré et, peu à peu, disparaîtra complètement.
Chaque guerre, chaque révolution, chaque ébranlement politique ou religieux arrivé dans le monde chrétien, rapprochent le moment où nous atteindrons le but suprême vers lequel nous tendons.
Le commerce et la spéculation, deux branches fécondes en gros bénéfices, ne doivent jamais sortir des mains des Israélites. Et dabord il faut accaparer le commerce de lalcool, du beurre, du pain et du vin, car par là nous nous rendrons maîtres absolus de toute lagriculture et en général de toute léconomie rurale. Nous serons les dispensateurs du grain à tous, mais sil survenait quelques mécontentements produits par la misère chez les prolétaires, il nous sera toujours facile den rejeter la responsabilité sur les gouvernements.
Tous les emplois publics doivent être accessibles aux Israélites, et, une fois devenus titulaires, nous saurons, par lobséquiosité et par la perspicacité de nos agents, pénétrer jusquà la première source de la véritable influence et du véritable pouvoir. Il est entendu quil ne sagit ici que de ces emplois auxquels sont attachés les honneurs, le pouvoir et les privilèges ; car, pour ceux qui exigent le savoir, le travail et la peine, ils peuvent et doivent être abandonnés aux Chrétiens. La magistrature est pour nous une institution de première importance. La carrière du barreau développe le plus la faculté de civilisation et initie le plus aux affaires de nos ennemis naturels, les Chrétiens, et cest par là que nous pouvons les réduire à notre merci.
Pourquoi les Israélites ne deviendraient-ils pas ministres de linstruction publique, quand ils ont si souvent eu le portefeuille des finances ? Les Israélites doivent aussi aspirer au rang de législateurs, en vue de travailler à labrogation des lois faites par les Goyim contre les enfants dIsraël, les seuls vrais fidèles par leur invariable attachement aux saintes lois dAbraham.
Du reste, sur ce point, notre plan touche à la plus complète réalisation ; car le progrès nous a presque partout reconnu et accordé les mêmes droits de cité quaux Chrétiens ; mais ce quil importe dobtenir, ce qui doit être lobjet de nos incessants efforts, cest une loi moins sévère sur la banqueroute. Nous en ferons pour nous une mine dor bien plus riche que ne furent jadis les mines de Californie.
Le peuple dIsraël doit diriger son ambition vers ce haut degré de pouvoir doù découlent la considération et les honneurs. Le moyen le plus efficace dy parvenir est davoir la haute main sur toutes les associations industrielles, financières et commerciales, en se gardant de tout piège et de toute séduction qui pourrait lexposer au danger de poursuites judiciaires devant les tribunaux du pays. Il apportera donc, dans le choix de ces sortes de spéculations, la prudence et le tact, qui sont le propre de son aptitude congénitale pour les affaires. Nous ne devons être étrangers à rien de ce qui conquiert une place distinguée dans la société : philosophie, médecine, droit, musique, économie politique, en un mot, toutes les branches de la science, de lart et de la littérature sont un vaste champ où les succès doivent nous faire la part large et mettre en relief notre aptitude. Ces vocations sont inséparables de la spéculation. Ainsi, la production dune composition musicale, ne fût-elle que très médiocre, fournira aux nôtres une raison plausible délever sur un piédestal et dentourer dune auréole lIsraélite qui en sera lauteur. Quant aux sciences, médecine et philosophie, elles doivent faire également partie de notre domaine intellectuel. Un médecin est initié aux plus intimes secrets de la famille, et a, comme tel, entre ses mains la santé et la vie de nos mortels ennemis, les Chrétiens.
Nous devons encourager les alliances matrimoniales entre Israélites et Chrétiens. Car le peuple dIsraël, sans risquer de perdre à ce contrat, ne peut que profiter de ces alliances. Lintroduction dune minime quantité de sang impur dans notre race, élue par Dieu, ne saurait la corrompre ; et nos fils et nos filles fourniront, par ces mariages, des alliances avec les familles chrétiennes en possession de quelque ascendant et pouvoir. En échange de largent que nous donnerons, il est juste que nous en obtenions léquivalent en influence sur tout ce qui nous entoure. La parenté avec les Chrétiens nemporte pas une déviation de la voie que nous nous sommes tracée ; au contraire, avec un peu dadresse, elle nous rendra en quelque sorte les arbitres de leur destinée. Il serait désirable que les Israélites sabstinssent davoir pour maîtresses des femmes de notre sainte religion et quils les choisissent pour ce rôle parmi les vierges chrétiennes. Remplacer le sacrement du mariage à lEglise par un simple contrat devant une autorité civile quelconque, serait pour nous dune très grande importance, car alors les femmes chrétiennes afflueraient dans notre camp.
Si lOr est la première puissance de ce monde, la seconde est sans contredit la Presse.
Mais que peut la seconde sans la première ? Comme nous ne pouvons réaliser tout ce qui a été dit et projeté plus haut sans le secours de la Presse, il faut que les nôtres président à la direction de tous les journaux quotidiens, dans chaque pays. La possession de lor, lhabileté dans le choix et lemploi des moyens dassouplissement des capacités vénales, nous rendront les arbitres de lopinion publique et nous donneront lempire sur les masses.
En marchant ainsi, pas à pas, dans cette voie, et avec la persévérance qui est notre grande vertu, nous repousserons les Chrétiens et rendrons nulle leur influence. Nous dicterons au monde ce en quoi il doit avoir foi, ce quil doit honorer et ce quil doit maudire.
Peut-être quelques individualités sélèveront-elles contre nous et nous lanceront-elles linjure et lanathème, mais les masses dociles et ignorantes nous écouteront et prendront notre parti. Une fois maîtres absolus de la presse, nous pourrons changer à notre gré les idées sur lhonneur, sur la vertu, sur la droiture du caractère, et porter la première atteinte et le premier coup à cette institution, sacro-sainte jusquà présent, la famille, et en consommer la dissolution. Nous pourrons extirper la croyance et la foi dans tout ce que nos ennemis, les Chrétiens, ont jusquà ce moment vénéré, et, nous faisant une arme de lentraînement des passions, nous déclarerons une guerre ouverte à tout ce quon respecte et vénère encore.
Que tout soit compris, noté, et que chaque enfant dIsraël se pénètre de ces vrais principes. Alors notre puissance croîtra comme un arbre gigantesque, dont les branches porteront des fruits qui se nomment richesse, jouissance, bonheur, pouvoir, en compensation de cette condition hideuse qui, pendant de longs siècles, a été lunique lot du peuple dIsraël !
Lorsquun des nôtres fait un pas en avant, que lautre le suive de près ; que, si le pied lui glisse, il soit secouru et relevé par ses coreligionnaires. Si un Israélite est cité devant les tribunaux du pays quil habite, que ses frères en religion sempressent à lui donner aide et assistance, mais seulement lorsque le prévenu aura agi conformément aux lois quIsraël observe strictement et garde depuis tant de siècles.
Notre peuple est conservateur, fidèle aux cérémonies religieuses et aux usages que nous ont légués nos ancêtres. Notre intérêt exige quau moins nous simulions le zèle pour les questions sociales qui sont à lordre du jour, celles surtout qui ont trait à lamélioration du sort des travailleurs ; mais en réalité nos efforts doivent tendre à nous emparer de ce mouvement de lopinion publique et à le diriger sur les questions publiques. Laveuglement des masses, leur propension à se livrer à léloquence, aussi vide que sonore, dont retentissent les carrefours, en font une proie facile et un docile instrument de popularité et de crédit. Nous trouverons sans difficulté parmi les nôtres lexpression de sentiments factices et autant déloquence que les Chrétiens sincères en trouvent dans leur enthousiasme.
Il faut autant que possible entretenir le prolétariat, le soumettre à ceux qui ont le maniement de largent. Par ce moyen, nous soulèverons les masses, quand nous le voudrons ; nous les pousserons aux bouleversements, aux révolutions, et chacune de ces catastrophes avance dun grand pas nos intérêts intimes et nous rapproche rapidement de notre unique but : celui de RÉGNER SUR LA TERRE, comme cela a été promis à notre père Abraham.
Extrait repris par Calixte de Wolsky, La Russie juive, Albert Savine, Paris, 1887, pages 3-19