You are not logged in.
Éric Owens
Jétais prêt à mourir
Voir aussi :
William Luther Pierce
Eric Owens est un chanteur américain et militant dextrême‑droite. Un ancien skinhead, il a interprété des chansons non‑politiques dans les cafés et des hymnes politiques lors de rassemblements nationalistes. Contrairement à de nombreux militants de sa génération, Owens a choisi la musique populaire comme moyen dexpression artistique et exécute habituellement des ballades dinspiration irlandaise.
Il a réalisé deux albums, Folk the system et Res Gestae.
Basée en Californie, Owens a conduit le Aryan International Movement (AIM - Mouvement international aryen), une organisation à but non lucratif visant à aider seulement les blancs.
Il a ensuite rejoint la National Alliance (Alliance nationale). Il est un raciste auto-proclamé, se quil définit comme de se soucier de sa race en premier. En 2001, Owens était un employé de lInstitute for Historical Review (IHR), où il sopposa à un plan présumé par les membres du personnel supérieur de vendre les listes de diffusion à lAnti-defamation League (ADL - Ligue anti-diffamation).
Eric Owens a 32 ans et vit dans la région de Los Angeles. Il est marié, sans enfant, et travaille dans le bâtiment. Il a une présence physique impressionnante et des manières directes.
Jai toujours eu une conscience politique. Mes parents se sont séparés quand javais un an, et jai été élevé par un père de gauche dans le nord de la Californie jusquà mes 5 ans, puis nous avons déménagé à Los Angeles. Mon père sest remarié quand jétais à lécole primaire.
Quand jétais petit, javais des photos de Marx et de Mao et un drapeau du Viêt-công sur les murs de ma chambre. Je me rappelle avoir fait des trucs pour César Chàvez et les ouvriers agricoles. Quand je suis devenu assez grand pour réfléchir par moi-même, jai rejeté le communisme. Jai pensé quil était totalitaire. Mais en fait, son totalitarisme ne me dérangeait pas autant que sa malhonnêteté. Javais fréquenté assez de communistes pour savoir quils étaient toujours en train dintriguer et de mentir.
Javais une certaine sympathie pour lanarchisme, mais je ne suis jamais vraiment devenu anarchiste. Ce qui ma attiré cest le pacifisme. Quand javais 13 ans, jallais à des marches antinucléaires et à des trucs comme ça. Dans ce genre de rassemblements, je rencontrais des communistes qui se faisaient passer pour des anarchistes. En fait, je me suis fait avoir en allant à quelques rassemblements communistes parce quils les avaient annoncés comme des rassemblements anarchistes ou pacifistes, alors que ces gens nétaient ni des anarchistes ni des pacifistes.
Quand jétais au collège, je me suis rendu compte que le pacifisme, dans la pratique, ne fonctionne tout simplement pas au niveau personnel.
Je nétais pas le plus fort du quartier, alors certains ont vu en moi une cible facile. Ils cherchaient la bagarre et moi, jessayais de leur parler pendant quils me cognaient le visage. Jai découvert que lorsque je me suis mis à flanquer une raclée à ceux qui faisaient ce genre de choses, la paix sest instantanément rétablie. Ironie du sort, quelques coups de poing massurèrent une existence paisible, celle que je naurais jamais obtenue par le pacifisme. Alors jai commencé à me poser la question : si le pacifisme ne marche pas sur un plan personnel, comment puis-je être sûr quil marchera sur un plan plus large ?
Jai toujours eu de véritables dispositions pour la musique. Mon père aimait la musique et en jouait. Jai été musicien dès jai été assez grand pour tenir un instrument. Je suis passé dun instrument à lautre : guitare, flûte, piano, accordéon, cornemuse. Je joue de beaucoup dinstruments. Je nai jamais aimé la musique idiote. Jaimais la musique qui avait à voir avec des problèmes politiques ou sociaux. Jai participé à de la musique punk anarcho-pacifiste. Il y avait des groupes originaires dAngleterre.
Je parle de la première moitié des années quatre-vingt. Un collectif nommé Crass était vraiment grand. Puis il y a eu la musique Oi ! avec des groupes comme 4Skins et Blitz. Cétaient des groupes essentiellement skinheads, qui prônaient une mentalité ouvrière, patriotique et violente, un message pour se débrouiller quand on vit dans la rue.
Je me disais quau lieu de ressembler à un pauvre type, comme les punks, il vaut mieux être soigné, se respecter et tenir la tête haute. Cette musique disait que vous valez quelque chose, que votre pays a de la valeur, que vos ancêtres ont de la valeur et que vous devez être fier de vous. Et que vous avez certaines responsabilités. Cétaient des responsabilités très modestes, être juste un travailleur fier, travailler dur, être honnête, franc et patriote. Pour un jeune Blanc qui allait à lécole où les professeurs lui disaient quil ne valait rien, que son pays et ses aïeux étaient sans valeur et quil avait hérité de quelque chose dont il devait avoir honte, alors quau même moment il y avait des gens qui le harcelaient, cétait un message qui trouvait vraiment un écho en moi et chez quelques-uns de mes amis.
Le temps passant, mes opinions en matière de race se sont développées.
Jécoutais des groupes racialistes dAngleterre comme Skrewdriver et Brutal Attack, jétais daccord avec leur message et je my identifiais.
Même si je nétais pas daccord avec ses aspects les plus extrêmes, je létais avec le sentiment général quil faisait passer. À cette époque je pensais, vous savez, hé, il y a des Noirs sympas et des gens sympas partout, alors vous ne pouvez pas mettre tout le monde dans le même sac et tout ça.
Skrewdriver avait des liens avec le National Front en Angleterre, alors je me suis à lire The Bulldog, une publication du National Front destinée aux jeunes. Mes amis et moi avons commencé à contacter des groupes racialistes aux États-Unis et jai lu des livres que jai découverts grâce à eux. Parmi ces livres, il y avait The Turner Diaries [Les Carnets de Turner] [dAndrew MacDonald (William Pierce)] et White Power de George Lincoln Rockwell.
Je suis également allé à la bibliothèque de mon lycée et ai lu Mein Kampf dun bout à lautre. Cela ma vraiment ouvert les yeux dun point de vue racial. Ce livre expliquait un tas de choses qui mavaient toujours semblé incompréhensibles. Du genre, si les Noirs sont nos égaux et je croyais quils létaient parce que tout le monde le disait, il ny avait pas à mettre ça en doute jétais vraiment curieux de savoir pourquoi, quoi que vous leur donniez, ils nétaient jamais à la hauteur. Et cest sûr quils navaient pas lair très intelligent, et même si beaucoup dentre eux vivaient mieux que moi et beaucoup de mes amis blancs sur le plan financier et sur le plan social, pourquoi avions-nous quand même lair plus intelligent queux ? Jai lu Mein Kampf et jai constaté quen fait la cause nétait pas entendue, quil y avait des gens qui défendaient la thèse des différences raciales, et que ces idées étaient beaucoup plus logiques que les histoires sur les races que jentendais à lécole et partout ailleurs. Jai découvert la version hitlérienne de lhistoire, comme par exemple au sujet de la prétendue odieuse stratégie du « grand mensonge » dHitler. Jai pensé, tiens !, soit les gens qui mont raconté ce qui sest passé ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils mont menti.
Je me suis mis à faire des lectures sur le nazisme. Dans un ouvrage publié par Time‑Life, il y avait une affiche de la Seconde Guerre mondiale.
http://www.youtube.com/watch?v=i5W98IiW2ac
Pour moi, cétait une question didentité, une question liée à qui je suis. Je voulais participer aux traditions dIrlande pour la même raison que je ne pouvais supporter dêtre assis dans une classe de lycée à écouter un professeur dénigrer le peuple qui a bâti ce pays. Même si beaucoup de groupes irlandais étaient de gauche et que la musique nétait pas vraiment racialiste, elle avait tout de même plusieurs siècles et elle était traditionnelle, et cétait mon héritage, quelle que fût la personne qui chantait ou ce quelle chantait. Jai toujours aimé la musique irlandaise et jai toujours aimé la danse. Cest beau et à Los Angeles il ny a guère de beauté daucune sorte.
Cependant, je dois souligner que ce nétait pas seulement la musique traditionnelle irlandaise que jaimais. Jai toujours été également amateur de musique traditionnelle américaine. Tout comme jai toujours été amateur de Doc Watson et des flatpickers.
Il y a un très fort message nationaliste dans la musique irlandaise.
Quand les gens luttent pour lindépendance, ils sappuient sur leurs racines traditionnelles et exaltent des thèmes nationalistes. Mon père étant un homme de gauche dorigine irlandaise, il y avait tout le temps de la musique de lIRA à la maison. Cétait pendant une période où la situation était vraiment tendue en Irlande du Nord : Bobby Sands, la grève de la faim au bloc H et toutes ces choses. Jai commencé à jouer de la musique irlandaise et puis jai ajouté mes propres ballades racialistes. Ensuite je me suis mis à apprécier également dautres types de musique folk européenne, et alors jai introduit des airs écossais et gallois et dautres choses encore dans le mélange. Désormais je me considère comme un musicien folk celtique. Jai enregistré deux albums folks qui véhiculent un message militant pro-blanc. Jai joué dans quelques cafés de Los Angeles. Javais lhabitude de jouer dans les Aryan Fests, qui sont pour lessentiel des concerts skinheads en plein air, mais jai trouvé que je natteignais pas les gens de la façon que je voulais. Javais espéré pouvoir insuffler aux gens un sens plus profond de leur race et de leurs traditions, mais jai constaté que je ne faisais que fournir un fond sonore pour la consommation dalcool et cest pourquoi jai pratiquement arrêté de jouer dans ces endroits-là. Javais limpression de perdre mon temps. Maintenant, je joue seulement quand une organisation comme la National Alliance tient un rassemblement. Ce sont des gens qui sont en mesure de comprendre ce que jessaie de faire.
Jai commencé à me débarrasser du personnage du skinhead quand jai changé de musique. Il était temps pour moi daller de lavant, mais je ressentais encore pour le mouvement skinhead un fort sentiment de loyauté. Il ma beaucoup apporté, au point de me donner une forte identité blanche, quand jétais jeune. Le mouvement skinhead est meilleur que le portrait que les médias en tracent, mais il nest pas aussi bon quil devrait être. Lidentité skinhead pourrait constituer un tremplin en vue de la création dun individu blanc vraiment fécond, mais elle ne fait que servir doripeau à une jeunesse blanche, cosmopolite et marginale, et ne va pas plus loin que ça. Elle vous pousse à abîmer votre corps. Elle encourage ce qui est violent et primitif. Elle incite à lalcoolisme poussé à lextrême.
Elle préfère la prison à lUniversité. Elle se fait le chantre de la classe ouvrière au lieu dappeler les gens à devenir la classe dirigeante. Quand je vois tous ces jeunes qui quittent lécole et se font tatouer les bras comme des Tahitiens, qui se font jeter en prison pour une bagarre avec un Nègre au lieu daller à lUniversité et de devenir des avocats au salaire annuel de cent mille dollars qui pourraient nous aider à remporter des batailles de vant les tribunaux et à financer des médias pour atteindre notre peuple, je suis vraiment déçu. Les responsables racialistes qui se sont servis du mouvement skinhead ont manqué à leurs obligations envers notre jeunesse en ne la guidant pas dans la bonne direction. En glorifiant la nature violente de cette identité, ils conduisent ces jeunes vers une vie dalcoolisme, de violence de rue, de prison et demplois sans avenir.
Il nous faut des gens instruits au sein du mouvement nationaliste blanc des avocats, des médecins, des ingénieurs. Linconvénient de ne pas produire ou attirer ce genre de personnes cest quil y en a trop peu dans le système judiciaire pour défendre nos droits et empêcher nos organisations de se faire démolir par des gens comme le Southern Poverty Law Center. Et cela signifie quil y a trop peu de ressources pour financer des médias alternatifs, si bien que nous navons pas été en mesure datteindre les gens avec notre message aussi efficacement que nous aurions pu. Et les skinheads ne deviennent pas non plus des cadres révolutionnaires. Si vous regardez les révolutionnaires militants, ceux qui sengagent à fond et créent la violence dans la rue, ce ne sont pas des skinheads. Richard Baumhammer nétait pas un skinhead. Cétait un avocat qui fut major de sa promotion. Buford Furrow était ingénieur. Benjamin Smith avait fait dexcellentes études jusquà lépisode qui la fait connaître. Si nous remontons plus loin que cela, nous avons Robert Jay Mathews, qui nétait pas un hooligan, ni un amateur de rock ou un ivrogne. Cétait un père de famille. Kathy Ainsworth était une enseignante. Sam Bowers était diplômé de lUniversité de Californie du Sud.
Je suis allé dans un collège communautaire puis dans une université dans le sud de la Californie, et jai obtenu un diplôme avec littérature française et littérature italienne comme matières principales. Au début, je me suis précipité dans des discussions extrêmement animées au sujet de la race et un jour une bagarre a éclaté dans la classe. Les gens navaient pas lhabitude dentendre publiquement les opinions que jexprimais et quelques-uns des Noirs ont piqué une crise et ont frappé des Blancs dans la classe parce quils avaient manifesté leur accord avec moi. Un de mes amis, qui était également racialiste, a écrit dans un devoir que lHolocauste était exagéré et le professeur, qui était juif, lui a dit de quitter la classe. Mon diplôme était important pour moi, et je me suis rendu compte que déclencher des bagarres et me mettre à dos les professeurs juifs qui détenaient la clé de mon avenir nétait pas le bon moyen de lobtenir.
Je me suis donc mis à faire « profil bas » à la fac. Et de toute façon, à lépoque où je suis passé au niveau universitaire, il y avait très peu de Noirs parce quils ne pouvaient pas suivre, alors quand je suis arrivé à un niveau denseignement supérieur, je nai plus eu affaire à eux.
Un autre tournant clé pour moi sest produit après luniversité, il y a juste deux ans, lors dun voyage en Europe. Ma maison de disques organisait un concert en Suède et jy suis allé simplement parce que je navais rien de mieux à faire. Le concert a été la cible dune descente de police, il y a eu une émeute, et la police nous a lancé du gaz lacrymogène et a frappé un tas de gens. Pour faire court, moi et les autres Américains avons été placés dans des cellules disolement, cela ma énervé et jai donc refusé de manger et de boire. Je pensais que si je mourais dans une cellule, cela inciterait la jeunesse blanche à être plus militante, à se mettre en colère et à combattre plus durement. Le cinquième jour de ma grève de la faim, ils mont laissé sortir de prison. Ils ont gardé tous les autres pendant plus dun mois. Je nai pu garder aucune nourriture solide pendant plusieurs jours après ma libération et javais limpression que Mike Tyson me cognait les reins.
Alors je suis revenu en Californie, et jai lancé un groupe racialiste appelé lAryan International Movement (Mouvement international aryen).
Lidée était quil aurait des tendances plus militantes et serait plus actif sur le plan social que les autres groupes existants et quil accélérerait les choses. Je le considérais comme le précurseur en Amérique dune organisation de type Hamas. Je le voyais comme devenant finalement une organisation globale qui soccuperait de la scolarisation et des services sociaux et sengagerait dans un combat militant. Près dune centaine de personnes adhérèrent en lespace de quelques mois.
Rétrospectivement, ce que jai fait ne servait à rien, mais cela a néanmoins eu pour moi un effet important : jai pris conscience que jétais prêt à mourir. Jai toujours pensé que la raison pour laquelle il ny a pas eu de révolution cest que les chefs du mouvement ont peur daccomplir les sacrifices nécessaires quimplique une révolution. Quand jai découvert que je pourrais librement renoncer à la vie, je me suis dit, eh bien, pourquoi ne serais-je pas le chef, peut-être pourrais-je être celui qui le fera.
Au bout dun an, jai compris que cette organisation ne me permettrait pas de réaliser mes projets. Les gens nétaient tout simplement pas motivés. Je pouvais sans problème remplir une salle mais je narrivais pas à ce que quelquun fasse quoi que ce soit. Après mêtre cogné la tête contre les murs pendant un an à essayer de motiver les gens, jai pris conscience que la National Alliance est le groupe qui fait le plus de bien avec sa stratégie à long terme et à croissance lente. Jai pris conscience que lon ne peut avancer quautant que lon a un soutien. LAlliance accomplit ce qui peut lêtre dans les circonstances présentes mieux que je ne le puis, cest pourquoi jai décidé que, plutôt que lancer un autre groupe, il serait préférable pour moi de devenir membre de lAlliance. Et cest ce que jai fait. Je ne vais cependant pas aux réunions de section. Jai toujours estimé que cest une perte de temps de sasseoir et de discuter avec les gens sur la meilleure chose à faire. Si vous voulez de laide, je serai heureux de vous aider ou de faire ce qui me semble le mieux, mais je ne veux pas rester assis à discuter.
Quand jai essayé de diriger ma propre organisation, je me suis rendu compte à quel point largent est important. Jai vu combien il est vain dessayer de diriger une organisation composée de membres incapables de financer les projets du groupe. Cest pourquoi jessaie dêtre dans lAlliance cette sorte de membre que jaurais aimé avoir dans ma propre organisation.
En plus de ma cotisation, je donne autant dargent supplémentaire que je peux, et à présent jessaie de faire carrière de façon à pouvoir donner non pas cent dollars à la fois mais plusieurs milliers de dollars.
Last edited by GalacticAryanCrusader (12-07-2013 23:16:02)
Offline
L Alliance nationale
L Alliance nationale adopta la rune de vie comme emblème. Pierce agit pour faire de cette organisation une avant-garde politique devant aboutir à la « rédemption de la race blanche ». Il organisa parallèlement à partir de 1976 lÉglise de la communauté cosmothéiste (Cosmotheist Community Church), ainsi que la maison dédition National Vanguard Books, et une émission hebdomadaire : Les Voix américaine dissidentes. En 1978 Pierce demanda une exemption de taxe, mais cela lui fut refusé ; cela montra à quel point que les services de limposition étaient infiltrés par les Juifs. Il fit appel de cette décision qui fut néanmoins confirmée par la jewstice.
En 1985, il installa son Église à Mill Point à Arlington en Virginie, sur un terrain de 1,4 km². Une fois encore, les services de collecte dimpôt, généralement peu regardant concernant les différentes Églises, lui refusa encore en grande partie ses droits et ne lui accorda dexemption de taxes que sur environ 15 % de ses terrains. Après son décès, L Alliance nationale fut secouée par des conflits internes et déclina.
Last edited by GalacticAryanCrusader (12-07-2013 22:56:55)
Offline