You are not logged in.
Voici la mode des Ebooks qui submergent le monde.
L E N C U L U S
Librairie Excommuniée Numérique des CUrieux de Lire les USuels
Trente deniers pour le faire disparaître
______________________________
Toujours en avance sur notre temps, voici bientôt 15 ans que nous diffusons nos livres numériques.
Noublions pas que toutes ces recensions douvrages sont gratuites et à lusage de tous et toutes. Lesprit de ces diffusions reste la liberté de sexprimer, de diffuser sans contrainte, ni auto censure des textes que certains aimeraient plutôt voir passer à la flamme.
Pour un livre que nous aimons, nous aimerions bien le partager. Comment faire dites-vous en pensée atteint par la solitude de lignorance. La solution réside dans le scanner.
Voici une petite recette pour arriver à mettre au point une reprise d'un livre et le diffuser sur le net.
Il nous faudra :
Un scanner et son logiciel, un ordinateur, quelques logiciels divers comme Adobe Acrobat, Adobe Indesign, ACDSee, Omnipage (ORC ou Reprise Optique de Caractères), trois caisses de bière ou une caisse de rouge. Le choix de ces logiciels résident dans le fait que lon peut les essayer gratuitement pendant un mois, ce qui est amplement suffisant pour effectuer la reprise dun livre.
Le choix du livre
On doit connaître l'usage auquel est destiné l'image avant de scanner (Pour l'écran, WEB, logiciel, etc. ou pour être imprimée ultérieurement) car le traitement est différent selon les cas.
Pour commencer à apprendre, je conseille de commencer par un fascicule de peu de pages. Cela permet de mieux se familiariser avec le scanner et la manipulation en vue du scan est facilité.
Pour obtenir un scan de qualité, il vous faudra le régler avec ses réglages internes. Beaucoup ne le font pas et nous obtenons des images ternes, de travers ou grises. Nous conseillons un scan en 200 DPI, 24 bits couleurs, trame et netteté activées, format JPEG (attention à régler les options du format JPEG en compression à 100%). Pour un livre moyen broché de 250 pages, compter 1h à 1h30 de travail. Cela peut paraître énorme, mais en résultat de reprise ORC, cela permet une meilleure rapidité de reprise avec un minimum derreur. Qui peut le plus peu le moins.
Paramètres optionnels :
Une correction du contraste ou de la luminosité pour les images sombres, etc.
Le détramage : pour éviter des effets de moirés désagréables, certains logiciels de numérisation offrent une option de détramage.
Parfois un réglage de la netteté.
Pour un livre double page ce qui est le plus courant, il est préférable de le scanner page par page, ou dutiliser les réglages de votre scanner pour se faire. Si non, le plus simple reste page par page. Toutefois pour ceux qui connaissent lemploi de logiciel comme Adobe Acrobat, il est relativement simple de parvenir en trois étapes à obtenir sans fatigue et temps excessif le même résultat (Nous expliquerons notre méthode).
Pour un ouvrage déjà photocopié, il est fort simple avec un chargeur de documents deffectuer sa reprise. Ne pas négliger toutefois les réglages. Pour la renumérotation des pages pair et impair des logiciels libres permettant de renommer existent. Personnellement nous utilisons la version dessai dACDSee qui permet de renommer et travailler les images rapidement avec facilité.
Il est important ensuite de contrôler si toutes les pages ont bien été scanné. Cette étape est importante, on comprend aisément pourquoi. Ne jamais la négliger.
La mise en forme des images
Logiciel ACDSee Adobe Acrobat
Le scan est prêt dans son dossier, les images nattendent plus quune retouche comme un léger redressement ou un léger recadrage. Pour ce faire nous utilisons Adobe Acrobat. Ces fonctions permettent deffectuer avec rapidité les opérations.
Sous ACDSee, nous avons créé un fichier PDF, louvrir avec Adobe Acrobat. Utilisons loption Document, reconnaissance de texte par ROC, Reconnaissance du texte, ne rien changer et lancer. Cette option permet de redresser les pages automatiquement.
Recadre les pages si besoin avec Outils, Modifications avancées, recadrer. Choisir de recadrer toutes les pages. Attention de contrôler si les recadrages nont pas coupé du texte ou des images.
Dautres réglages existent mais dans notre cas cela na guère dimportance sauf pour une diffusion sur le net du ficher en létat.
Le cas dimages ou de cartes
Nous utilisons ACDsee pour les retouches qui peuvent savérer nécessaire en vue dune utilisation de mise en pages.
La reprise sous ORC
Logiciel Omnipage ou autres
Nous utilisons ce logiciel principalement. Les réglages les plus courants pour obtenir une reconnaissance avec peu derreur est la fonction Apprentissage. Lutiliser pour chaque livre à traiter. Cela permet un travail rapide.
Lors de la correction complétez le dictionnaire avec les mots inconnus. Son emploi est intuitif, à moins dêtre une truffe, ce qui nest pas le cas puisque vous en êtes à cette étape.
Exportez le résultat sous Format Word (Docx) ou RTF
Les corrections
Logiciel Word ou autres.
Ouvrir le fichier nouvellement acquis sous Word ou Open Office, le traiter pour obtenir un texte homogène. Il est parfois difficile de garder les attributs de texte. La fonction la plus utile dans ce cas reste la Fonction Style. Cette fonction est importante pour la mise en forme du document et lexportation sous Indesign ou Xpress. Certains diront que les corrections peuvent seffectuer sous ces logiciels, ce qui est vrai. Notre expérience nous prouve quil est plus rapide deffectuer sous Word les corrections simples et de fautes de frappes ou de reprises. Le dictionnaire intégré de Word est plus efficace.
Au fur et mesure de la correction/relecture mettre en forme « les notes de bas de page », vérifier les italiques, les titres de chapitre, sous-titres, ponctuation, etc.
Le travail de relecture est fastidieux car souvent nous sommes seul à leffectuer. Si dans votre entourage un relecteur est motivé par ce travail, la tâche en est grandement facilitée. Les règles de relecture sadapteront selon les personnes.
La correction des erreurs de reprise sous ORC est importante et doit être finalisé avant la mise en page.
La mise en page
Logiciel Adobe Indesign ou autres
Mettre en page ne nécessite plus une grande connaissance de la typographie. Toutefois, il est préférable de faire preuve dhumilité et dapprendre les règles de cet art. des sites en ligne permettent cet apprentissage.
Commencer par un fascicule de 24 pages est le moyen dy parvenir.
Le choix de la police de caractères, pas plus de trois, ou la déclinaison des attributs de la même police est préférable à lemploi de 6 ou plus polices de caractères (fontes) diverses. Le corps de la police est ordinairement de 12 pour le texte.
Le format que nous employons reste le format A4. Cela permet facilite limpression et la diffusion de ces documents par photocopie. Le cout en est ainsi réduit.
Lexportation se fera sous PDF, ou autres format. Nous privilégions le PDF pour sa portabilité.
Les formats nouveaux ou exotiques nont pas place dans ce domaine. La raison réside principalement dans le fait que vos reprises de livres sadressent à des gens qui ne connaissent pas forcément linformatique et ne sont que des utilisateurs lambda.
Faire simple est la condition pour réussir à se faire lire.
Il est important de respecter le texte, ni ajout, ni retrait. A lidentique si possible, moins les coquilles évidentes.
Nous nous sommes parfois heurtés à des gens qui voulait nous obliger à penser comme il le fallait et nous obliger à retirer des mots, des phrases qui ne leur plaisaient pas. Notre réponse est invariable, je vais en demander lautorisation à lauteur. Nétant pas médium, malgré nos efforts pour communiquer avec lau-delà, pas encore de réponses. Il faut aussi savoir qu'une fois en ligne le livre ne nous appartient plus. Il est approprié par beaucoup de gens. Le faire disparaître est impossible à partir de sa publication. Mettre des mots de passe ou autres verrous pour en limiter sa diffusion est inutile. Il existe des logiciels qui en moins de temps qu'il me faut pour l'écrire les retire.
Nous ne devons diffuser que du livre rare, censé être disparu ou plutôt en attente dune résurgence, interdit, censuré. Les auteurs récents ne méritent pas cela, il suffira de mettre quelques passages du livre en ligne pour le faire connaitre. Les ouvrages insipides n'ont pas de lecteurs, c'est connu.
Pour détruire un auteur, certains ont cru que le fait de mettre un livre de celui-ci en ligne pour limiter ses ventes et induire une difficulté financière pouvait le faire disparaître. Il n'en est rien. Les ventes sont décuplées par un tel procédé. Pourquoi ? L'on touche un public qui ne connaissait pas forcément le sujet du livre, ni l'auteur, ni son domaine d'écriture. D'où l'intérêt qui est porté à celui-ci en faisant découvrir d'autres écrits de cet écrivain.
Nous avons souvent constaté quun auteur était réédité après que nous ayons mis en ligne certains de ses ouvrages. Dautres vendent nos exploits qui sont tous gratuits.
Quimportent en définitive. Limportant nest-il pas que la pensée véhiculée par un livre fassent son chemin est pénètre la conscience de quelques-uns au point de transformer radicalement leur façon de percevoir le monde. Toutefois, ces mêmes chapardeurs estiment que nous ne devrions plus diffuser le livre, une fois celui-ci rééditer. Menaces et autres font parfois une fugace apparition où plus subtil : On veut vous faire croire que le ivre n'est pas la reproduction exacte. D'où la nécessité si vous le possédez de mettre le scan de votre reprise avec celle-ci. Cela coupe court à ses sous-entendus dévastateur dans l'esprit du futur lecteur.
Il nous faut toujours lutter contre ces "gens qui vous veulent du bien", jamais à court d'imagination pour mettre en péril la diffusion d'un ouvrage. Qu'ils soient bien établi que cela nous confortent dans notre désir de diffusion, eu égard à ceux qui ne peuvent vraiment s'informer. Mais sachez que ces gens ne sont que des imposteurs pour la plupart, pillant sans vergogne les fonds des bibliothèques numériques et cherchant à survivre en offrant le travail d'autrui et publiant une vulgaire reprise à prix fort. Influençant de la sorte leur entourage ou comme aime à le dire le Tibétain dans les ouvrages dAlice A. Bailey, "sa sphère dactivité". Voyez quil y a du bon à lire les livres sur le Nouvel âge, jusqu'à un certain point que reconnaitront ceux qui s'éveillent face à la pensée unique.
Voilà pourquoi nous diffusons nos livres, tous les livres.
Cette fois, c'est décidé, je me lance.
Pour la diffusion sur le NET pas très net pas de souci et un petit encouragement à continuer en voyant son travail, chaque jour, être consulté.
Last edited by Riton le Besogneux (07-07-2010 17:35:18)