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Rapport : The Israel Projects 2009. Global Language Dictionary
interdit à la distribution et à la publication
Il semble que ce texte nétait donc pas destiné à être diffusé largement
http://www.balderexlibris.com/index.php … dictionary
Ce document en anglais, ne permet pas au citoyen de seconde zone comme nous de profiter de ce texte fondamental sur la sécurité fort légitime d'Israël.
http://australiansforpalestine.com/wp-c … report.pdf
Et si on se lavait le cerveau à la novlangue ?!
Sur http://www.newsoftomorrow.org
Fin 2009, lentité sioniste a conçu un manuel diffusé par The Israel Project, une officine de désinformation très professionnelle, et dont lexergue est : « Pour la liberté, la sécurité et la paix » celle des Israéliens, bien sûr, et deux seuls. Ce manuel sintitule The Israel Projects 2009. Global Language Dictionary (PDF) et est destiné à la propagande aux Etats-Unis, mais ses « règles » sappliquent sans doute ailleurs.
Cest un document dune centaine de pages, divisé en dix-huit chapitres. Curieusement, il porte la mention « interdit à la distribution et à la publication ». Il semble que ce texte nétait donc pas destiné à être diffusé largement.
par Alain Gresh
Dans un précédent envoi, le 13 janvier, javais commencé lanalyse dun document publié par The Israel Project, une officine défendant lEtat dIsraël. Ce texte dune centaine de pages, qui ne devait pas être rendu public, avait été dévoilé au mois de juillet dernier par Douglas Bloomfield, un ancien et important responsable du lobby pro-israélien AIPAC, dans un article du New Jersey Jewish News, sous le titre « Change the policy or change the subject ? ». Cet article fut suivi par un autre, écrit par Chris McGreal pour le quotidien britannique The Guardian (23 août 2009), sous le titre « Pro-Israel groups accuse Obama of promoting ethnic cleansing ». Selon le journaliste, dans le document mentionné, The Israel Project affirmait que le démantèlement des colonies israéliennes équivalait à un nettoyage ethnique et mettait en cause la sécurité dIsraël.
A la suite dun coup de fil demandant des précisions, Jennifer Laszlo Mizrahi, fondatrice et présidente de The Israel Project, nous a transmis cette précision :
« La version de ce guide qui circulait sur le Web était une version préliminaire et elle contenait des choses que nous avons retirées. Par exemple, dans lébauche, nous avons utilisé les mots nettoyage ethnique : une grosse erreur qui a été retirée. Mais lancienne version de ce guide a été mise en ligne : nous avons donc envoyé une explication et des excuses aux journalistes qui nous ont interrogés à ce sujet. »
Elle ma aussi envoyé une mise au point allant dans le même sens quelle avait fait parvenir au Guardian et que ce quotidien avait reproduite le 26 août sous le titre « No ethnic cleansing ».
Jai ensuite demandé à Mme Mizrahi de menvoyer la version définitive du texte. Elle ma expliqué que ce document nétait pas important, quelle ne sen servait pas, quelle ne lavait pas regardé depuis plusieurs mois, etc.
Jen ai conclu que, bien que The Israel Project ait fait son autocritique sur la question du « nettoyage ethnique », ce texte restait significatif de ce que son organisation faisait, et jen poursuis donc lanalyse. Dautant que Jennifer Mizrahi écrivait en introduction du texte dont elle prétend aujourdhui quelle ne le lit plus :
« Au nom de notre conseil et de léquipe, nous vous proposons ce guide destiné aux leaders visionnaires qui sont sur les lignes de front de la guerre médiatique pour Israël. Nous voulons que vous réussissiez à gagner les curs et les esprits du public. Nous savons que, en réussissant votre mission, vous contribuez à la fois à aider Israël et notre famille juive mondiale. Ainsi, nous vous offrons ces mots avec nos vux les plus sincères pour votre succès. Puissent vos paroles aider à apporter la paix et la sécurité à Israël et au peuple juif ! »
Il faut dire aussi un mot de lauteur de ce texte, Frank Luntz, un homme lié à la droite américaine, commentateur sur la chaîne de télévision Fox et dont on trouvera une intéressante biographie sur Wikipedia. Il a notamment joué un rôle actif auprès du président Bush dans la campagne pour minimiser les risques liés au changement climatique.
Le chapitre III du document explique comment il faut parler du « self government » des Palestiniens, alors que la majorité des Américains et des Européens soutiennent lidée de deux Etats vivant côte à côte. Le manuel propose de ne pas aller ouvertement contre cette conviction, mais de dire que la paix doit venir avant la définition des frontières :
« La paix avant les frontières politiques met en place la dynamique parfaite pour vous. Ce slogan met en avant la nécessité darrêter les roquettes, arrêter les bombardements, et de créer un cessez-le-feu, tout en minimisant subtilement limportance de dune solution à deux Etats en lappelant les frontières politiques. Le slogan de la paix est toujours plus fort que celui de la politique dans lesprit de lélite. Toujours. »
Plus loin, lauteur demande de souligner que la lutte est « une lutte idéologique, pas une lutte pour la terre, une lutte contre le terrorisme, pas une lutte pour les territoires. Cest pourquoi vous devez éviter dutiliser les arguments religieux dIsraël pour la terre pour justifier le refus dabandonner la terre. De telles affirmations font apparaître Israël comme extrémiste aux yeux de gens qui ne sont pas des croyants chrétiens ou juifs. »
Il faut aussi apparaître comme « pro-palestinien » (sic), parce que cest ce que la gauche européenne ou américaine veut entendre. Mais un danger surgit du fait que lopinion américaine commence à faire la différence entre lAutorité palestinienne et le Hamas. « Cest une évolution très inquiétante parce que cela peut lamener à excuser ou à écarter le terrorisme et la culture de la haine propagée par lAutorité palestinienne elle-même. » Quoi quil en soit, conclut ce chapitre, apparaître comme soutenant les Palestiniens est la manière la plus crédible de défendre Israël...
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