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Pierre Mariel
Europe paiënne du XXe siècle
Mariel Pierre - L'Europe païenne du XXe siècle.pdf
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Extrait :
Magie noire en Angleterre
Âgé de soixante-douze ans, dans la nuit du décembre 1947, Aleister Crowley mourut à Hastings, dune crise cardiaque.
Ses obsèques furent aussi insolites que lavait été sa vie son cadavre fut revêtu dune robe blanche, rouge et or, et ceint dune écharpe où étaient brodés les signes du Zodiaque. Comme un roi, il fut déposé dans son cercueil, couronne en tête, glaive et sceptre aux poings.
La chambre mortuaire fut transformée en « pastos » où signes et objets magiques remplaçaient les symboles chrétiens. Une seule suscription Perdurabo, le nomen mysticum qui avait été imposé au défunt en 1898.
Le 5 décembre, la dépouille mortelle fut transportée à Brighton, afin dy être incinérée. Les quelques disciples fidèles furent littéralement noyés dans une foule indiscrète de reporters, de photographes et de curieux.
La municipalité de Brighton prévint les organisateurs quelle ne sopposerait pas, tout en les désapprouvant, aux rites non-chrétiens qui pourraient être exécutés, à lexception dun seul : danser nu autour du cercueil.
Les disciples protestèrent quils nen avaient jamais eu lintention, quils étaient les victimes de journalistes imaginatifs.
La bière fut placée dans le chur dun oratoire attenant au four crématoire. Malgré lhiver rigoureux, elle disparaissait sous des gerbes de roses rouges.
Dans la nef, régnait une véritable cohue. Malgré les protestations des amis du défunt, les badauds ricanaient et sinterpellaient. Il était manifeste quune bagarre risquait déclater au moindre incident.
Soudain, au moment où la tension nerveuse atteignait son paroxysme, un disciple se leva et, dun geste autoritaire, exigea le silence. On lui obéit, car on reconnut le romancier Louis Marlow [1]. Dune voix profonde, bien timbrée, une voix de tragédien, Marlow récita le chef-doeuvre poétique du mort, cet Hymne à Pan [2], qui commence ainsi :
« Frissonne sous la volupté joyeuse de la lumière,
0 homme ! Homme à moi !
Viens, surgissant de la nuit de Pan,
Io Pan ! Io Pan !
A travers les mers, viens de Sicile et dArcadie ! [...]
Tziganes, Gitans et Romanichels
La première fois quun texte authentique signale lexistence des Tziganes, il les associe à la Danse et à la Musique. Dans le Shah-Namé (Livre des Rois) Firdouzi raconte que le roi Bahram accueillit à sa cour dix mille Louris qui le charmèrent par leurs danses, leurs choeurs, leur orchestre. « Pour les récompenser, il donna à chacun un boeuf et un âne, car il voulait faire deux des agriculteurs ; il leur fit livrer par ses percepteurs mille charges dâne de blé, car ils devaient cultiver la terre avec leurs boeufs et leurs ânes, employer le blé pour les semences et produire des récoltes, faire de la musique pour les pauvres et leur rendre gratuitement ce service.
« Les Louris partirent, mangèrent les boeufs et le blé, puis ils se présentèrent au bout dun an, les joues jaunies. Le roi leur dit : « Vous nauriez pas dû dissiper les semences, le blé en herbe et la récolte. Maintenant, vos ânes vous restent, chargez-les de vos bagages, préparez vos instruments de musique et mettez-y des cordes de soie.
« Encore aujourdhui les Louris, suivant ces paroles justes du roi, errent dans le monde, cherchant leur vie, compagnons de gîte des chiens et des loups, et toujours sur les chemins pour voler jour et nuit. »
La conclusion de cette anecdote prouve lidentité entre Louris et Roms.
Mais le roi iranien eut dinnombrables continuateurs. On sait la place que les artistes tziganes tinrent dans les cours et châteaux de lEurope orientale. Ils réjouissent aussi, depuis des siècles, paysans et citadins. Aux Balkans, il nest point de fête sans Tziganes, danseurs, chanteurs et interprètes de la bonne aventure... La plupart appartiennent à la tribu des Drindari, qui se disent musulmans mais dont les femmes, au visage découvert, ont une effronterie peu compatible avec les enseignements coraniques...
Et le Tzigane qui enlève une princesse royale nest pas un mythe...
Maintenant encore, les danseuses gitanes dAndalousie attirent, chaque année, des touristes par milliers, et certaines dentre elles, comme la Chounga, Carmen Amaya, ont connu une audience mondiale.
Aucun autre spectacle de danse ne dégage une telle fascination. Il est manifeste que la Gitane est littéralement possédée par « quelque chose » de surhumain et quelle accomplit moins une danse artistique quelle ne sabandonne à une transe rythmée.
Transe dont la puissance incantatoire est tellement irrésistible quelle gagne rapidement les assistants. A Séville, lobservation des spectateurs gadgés est au moins aussi insolite que celle de la Gitane dansant comme une flamme.
LAllemagne païenne
Prolixes sur bien des points, les juges du tribunal militaire international de Nuremberg sont restés singulièrement discrets sur la jeunesse de Rudolf Hess. Ils ne se sont intéressés au second personnage du III° Reich quà partir de sa rencontre avec Adolf Hitler.
Quand on consulte les comptes rendus du procès des grands criminels de guerre [1], et spécialement le tome VII, on apprend que Hess naquit à Alexandrie en 1894.
Son père est un négociant de nationalité allemande, établi en Egypte depuis de nombreuses années. Sa mère, allemande aussi, est de bonne souche bavaroise.
Le petit Rudolf reste en Egypte jusquà lâge de douze ans. Elevé au lycée français du Caire, il y fait de bonnes études, y apprend notre langue et langlais. Envoyé ensuite en Allemagne, il est pensionnaire dans une institution renommée de Bad-Godesberg, près de Bonn, en Rhénanie. Il continue ses études à Neuchâtel, puis, ses parents le destinant à lExport-Import, fait un stage dans une grande firme dexportation à Hambourg, stage étant interrompu par la mobilisation générale de 1914. Mobilisé, Rudolf se conduit vaillamment ; en novembre 1918, il est lieutenant-aviateur.
Démobilisé en 1919, il se fait inscrire à lUniversité de Munich où il a pour professeur le docteur Karl Haushofer créateur de la Geopolitik, un des cerveaux du futur national-socialisme. Haushofer tient Rudolf Hess pour son disciple préféré, et son fils Heinz deviendra lami intime du « bras droit » dHitler.
Ses études entreprises en Europe nont jamais séparé totalement Rudolf de la terre dEgypte. Il est revenu près de ses parents pendant chaque grandes vacances. Adolescent intuitif, inquiet, il a subi, il a recherché, la fascination du pays le plus « ensorcelant » du monde depuis des millénaires. On ne se guérit pas de lEgypte comme le prouve loeuvre romanesque de Laurence Durell [2].)
« Cest au Caire [3] », écrit Paul Brunton, « que jai découvert, innombrables, médiums et magiciens, devins et astrologues, sorciers et diseurs de bonne aventure, fakirs et saints hommes. Toutes leurs variétés sy présentaient, nen déplaise aux rigueurs du gouvernement qui ont marqué combien peu ils lui agréent en prohibant la plupart de leurs pratiques... Des charlatans prenaient au piège des esprits crédules, des hâbleurs puérils trouvaient des auditeurs les écoutant religieusement, des voyants sabusant eux-mêmes faisaient partager au bon public leurs aberrations... »
Annexes. Quelques précisions sur lAllemagne Païenne
Annexe A Le baron Ungern von Sternberg
Annexe B Hermann Goering et lEdelweiss
Annexe C Karl Haushofer et la Geopolitik
Annexe D Histoire et symbolique du Svastika
La revanche des nazis
Mariel Pierre - La revanche des nazis.pdf
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Wewelsburg l'Axis Mundi, salle du Soleil Noir
Extrait :
Lorsque la défaite devint certaine, les dirigeants nazis préparèrent minutieusement leurs positions de repli. Si Eichmann et quelques autres ont été par la suite découverts, nombreux sont les chefs hitlériens qui ont réussi à échapper jusquà ce jour aux recherches.
Outre de nombreuses complicités dans divers pays, ils disposaient en effet de ressources considérables : le trésor secret du IIIe Reich na jamais été retrouvé, pas plus que les fabuleuses collections de Goering.
A lheure actuelle, en Amérique du Sud, de véritables petits états nazis indépendants jouissent de la complicité des gouvernements officiels. Ils entretiennent des relations étroites avec le Celtisme européen, la Soka-Gakkaï, le Ku-Klux-Klan américain et nombre dorganisations dAfrique du Sud.
Lefficacité de la répression anti-nazie diminue avec le temps de même que le souvenir des crimes hitlériens sestompe : la revanche des nazis est pour demain.
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