Mathieu Barrois - Lettre au président du Québec De Salon, 27

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TitiLeParisiard

Post by TitiLeParisiard »

[large]Mathieu Barrois[/large]
Lettre au président du Québec De Salon, 27 juin 1558
http://www.balderexlibris.com/index.php ... -du-Quebec
http://www.histoireebook.com/index.php? ... os-maitres

en complément de ce document :
Corpus Nostradamique
http://www.histoireebook.com/index.php? ... tradamique

[justify]Bien qu'elle fasse une revue des grands événements du monde à partir de la Révolution française, on ne peut pas saisir le sens véritable de la Lettre à Henry, roy de France second, une lettre écrite par Nostradamus, si on refuse de convenir qu'elle s'intéresse en premier lieu au destin américain et particulièrement au destin malheureux de la francophonie en Amérique. Le titre choisi par Nostradamus révèle le lieu de destination de la lettre: c'est la France seconde, le Québec, aujourd'hui le dernier bastion de la francophonie en Amérique, et demain peut-être, le dernier bastion de la francophonie dans le monde.
C'est un livre qu'il faut lire absolument, un livre qui s'attaque aux préjugés entretenus depuis longtemps sur Nostradamus et son ?uvre.
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Image[justify]LETTRE À HENRY, ROY DE FRANCE SECOND
A L'Invictissime, Très-Puissant et Très Chrétien Henry, Roy de France second :
Michel Nostradamus, très-humble et très obéissant serviteur et sujet, Victoire et Félicité.

Traduction

LETTRE À HENRY, CHEF D'ÉTAT DE lA FRANCE SECONDE
À ce très résistant, ce possesseur de grandes ressources et très chrétien lieu sacré; à cet invincible et puissant chef d'État de la seconde France (le Québec): très humblement, moi, Michel Nostradamus, à titre de serviteur et très obéissant sujet, je prédis victoire et félicité.

COMMENTAIRES
L'étymologie de Henry est composée de deux mots germaniques heim-rik (maison-roi). De par son origine, ce nom suggère la fusion de Henri-roy donnant l'anagramme Hierony(mus) (Jérôme, le patron des traducteurs), et par conséquent le mot grec hieros, sacré, l'étymologie de Jérôme. De là aussi vient hiéron un mot disparu de l'usage et qui signifie une enceinte sacrée autour d'un temple.
Lorsque Nostradamus a dédié sa lettre à Henry, il évoquait symboliquement à la fois une personne (un chef d'Etat du pays du traducteur) et un lieu sacré (la maison). Ceci est confirmé par le premier vers du quatrain 16 de la huitième centurie:
Au lieu que HIERON fait sa nef fabriquer, Si grand déluge sera et si subite, Qu'on n'aura 1 i eu ne terres s'attaquer, L'onde monter Fesul an Olympique.
C'est le lieu de l'enceinte sacrée, le royaume d'Henry-roi et le pays de Hieronymus, Jérôme le traducteur, dans lequel est construite la nef, comme le grand vaisseau d'or que Nelligan a entrevu l'espace d'un instant, le grand vaisseau du Québec naviguant vers le port qui le fera se réaliser à lui-même et à la face du monde entier.
Le titre de sa lettre dévoile sans détour le nom de ce lieu : c'est la France seconde, le Québec, aujourd'hui le dernier bastion de la francophonie en Amérique, et demain peut-être, le dernier bastion de la francophonie dans le monde et, plus encore, un rempart de la civilisation humaniste contre le retour en force du totalitarisme et du néo-nazisme. Mais la personne est dissimulée derrière plusieurs masques. D'abord, plus par prudence que par respect, il a fait son adresse à son souverain du moment, Henri II. Mais celui -ci est décédé après avoir été blessé à un oeil dans un tournoi en 1559, soit un an après que Nostradamus eût écrit sa lettre. Alors, de toute évidence, les souhaits de victoire et de félicité, qui se trouvent dans son mot d'introduction, ne peuvent pas s'appliquer à Henri II, mort misérablement des suites de son accident. Peut-être pourrait-on soutenir que sa missive est dédiée à Robert Bourassa, le chef actuel de la Nouvelle-France. Mais, comme Henri II en son temps, le succès, la félicité et la vie sont déjà derrière lui, au moment de la traduction de cette lettre à l'intention du Québec et de son chef. Elle serait donc plutôt adressée à un des successeurs de Robert Bourassa, probablement l'un des premiers chefs d'État d'un Québec souverain.
Tout au long de la traduction de la Lettre à Henry, il faut retenir, à cause de l'étymologie même du mot Henry, que Nostradamus a écrit sa lettre indistinctement à l'intention de cet éventuel « lieu sacré » en même temps qu'au chef d'État du dit lieu.[/justify]
Last edited by TitiLeParisiard on Sun Dec 19, 2010 11:45 am, edited 1 time in total.
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