[center][large]Philippe Henriot[/large][/center]
[center](Député de la Gironde)[/center]
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Ici Radio France
http://www.pdfarchive.info/index.php?po ... dio-France
http://www.freepdf.info/index.php?post/ ... dio-France
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6 février 1934, Paris : Manifestation nationaliste
http://www.pdfarchive.info/index.php?po ... -6-fevrier
http://www.freepdf.info/index.php?post/ ... 6-fevrier2
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http://www.balderexlibris.com/index.php ... -6-fevrier
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[center][small]http://club-acacia.over-blog.com/[/small][/center]
[justify]A l'appel du Renouveau français, une manifestation est organisée dimanche pour commémorer le 6 février 1934.
Le rendez-vous est fixé à 18h00 place Saint-Augustin.[/justify]
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[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wsSDpdWsmOw[/youtube][/center]
[large]Le 6 Février[/large]
[justify]Car ils ont raison tous ceux qui parlent de coup de force.
Le 6 Février fut bien la journée du coup de force.
Mais ceux qui le tentèrent n'étaient pas les « fascistes » ni les « troupes de la réaction ». Bien au contraire.
Et nul ne peut comprendre le véritable sens de la journée tragique s'il n'en connaît les préliminaires et les préparatifs.
Un an de régime cartelliste avait recréé dans le pays tout entier les déceptions et les amertumes de 1926.
Les ministères s'écroulaient les uns sur les autres.
Le parti radical, seul chargé des responsabilités et des bénéfices du pouvoir, s'irritait de sa propre impuissance.
Prisonnier d'une littérature démagogique, aussi encombrante après les élections qu'elle avait pu être fructueuse avant, il ne pouvait que partager son temps entre les imprécations qu'il lançait à ses adversaires de droite et les reproches amers dont il accablait ses alliés à éclipse de la S. F. I.O.
Aussi bien les cadres des deux partis craquaient-ils de toutes parts. La scission s'était faite au sein des socialistes.
Un mouvement de dissidence se dessinait maintenant chez les radicaux où les néo- radicaux apparaissaient comme les frères jumeaux des néo-socialistes. Bertrand de Jouvenel, Jean Luchaire, Pierre Cot, Pierre Mendès-France, Jacques Kayser, Jean Zay, se distinguaient par leurs piaffements d'impatience. Ils donnaient d'ailleurs à leur vocabulaire le ton de la littérature révolutionnaire, sans même en éviter les poncifs usés.
Pierre Cot, en des articles sarcastiques sur le désarmement publiés dans la République, avait pris le ton depuis longtemps.[/justify]
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[large]Ici Radio France[/large]
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=d0anVsmLTsA[/youtube][/center]
Les émigrés de l'intérieur.
[center]L 'HONNEUR ET L 'ARGENT[/center]
[justify]Depuis six semaines, la bourrasque qui a balayé la France et ce qui lui restait de son Empire a emporté en même temps les dernières illusions que certains voulaient garder sur des gens à qui les postes qu'ils occupaient n'avaient pas réussi à donner du caractère. À l'aigre vent des désastres, les masques tombent, les auréoles aussi. Que de réputations usurpées se trouvent tout à coup mises à nu ! Que de pauvres hommes apparaissent soudain sous certains uniformes chamarrés de l'armée, de la diplomatie ou de l'administration ! Ce sera sans doute le seul bon côté de notre affreuse épreuve que l'obligation où plusieurs se seront trouvés de révéler enfin leur véritable personnage trop longtemps dissimulé.
Et, surtout, qu'on n'aille pas penser qu'il s'agisse ici de héros du cas de conscience ou dé martyrs du scrupule !
Pour un Français qui cède tardivement à un mouvement du coeur longtemps refoulé, il y en a vingt dont les mobiles sont infiniment plus terre à terre. Je ne méconnais pas ce qu'il y a de désobligeant à toujours suspecter le désintéressement en des cas où la désertion prend si volontiers le masque de l'héroïsme. Pourtant, qu'on ne nous demande pas une naïveté que les faits démentent avec éclat. Les Français qui ont gagné l'Espagne ou la Suisse, le Maroc ou l'A. O. F., juste avant l'agression anglo-saxonne, étaient pour la plupart des gens fort bien renseignés. On ne leur reproche pas d'avoir nourri pour les Américains ou les Anglais une tendresse irrésistible. On déplore qu'ils l'aient alimentée avec tant de sérénité dans des places souvent lucratives qu'ils devaient aux hommes qu'ils se préparaient à trahir. On s'étonne que leur patriotisme ombrageux se soit si bien accommodé d'un séjour à Vichy, qui ne paraît avoir commencé de leur peser que le jour où, l'ambassade américaine quittant des lieux qu'elle suffisait à rendre habitables, l'Allier a coulé seul où coulait jusque-là le Pactole.
Que des fonctionnaires du Gouvernement aient découvert à ce moment " et à ce moment seulement " que leur santé exigeait impérieusement une mise en congé ; que des attachés et des chargés de mission qui trouvaient tant de charmes au bar du Majestic aient, sur la pointe des pieds, gagné des séjours confortables au delà des frontières au moment où M. Tuck et ses dollars reprenaient la route de Washington, il est difficile de n'y voir qu'une coïncidence. D'ailleurs, les déclarations américaines sont fort nettes : on précise là-bas qu'on était depuis longtemps décidé à rompre avec la France ; mais on a maintenu la représentation diplomatique auprès du Maréchal tant qu'on a eu besoin d'un paravent pour mettre au point le rapt prémédité de nos colonies africaines. Que l'Amérique ait ainsi compris le rôle de la diplomatie et les lois de l'hospitalité, nous n'en sommes nullement surpris. Mais que des Français se soient faits les complices de cette opération, le rouge de la honte nous en monte au front. Comment ne sentaient-ils pas qu'en se prêtant aux desseins avoués de ceux dont ils acceptaient les dîners, les cigarettes et l'argent, ils trahissaient bassement le Maréchal et le Président Laval, puisqu'ils servaient d'alibi aux cambrioleurs qui préparaient leur mauvais coup ?[/justify]
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Henriot Philippe - Le 6 février 1934 - Ici, Radio France
Moderator: Le Tocard