"Le siècle" ou comment on s'accapare la France

Moderator: Le Tocard

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MimilleLaBordille

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[large]"Le siècle"[/large]
ou comment les soumis à Mamon servent ceux qui s'accapare la France ...

Un club de rencontre sympa, ou l'on s'amuse et ou l'on s'organise pour mieux nous influencer à devenir fort soumis.

[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mMSkv2dEolU[/youtube][/center]

[large]Select Club : Le Siècle, club de rencontres des élites françaises.[/large]
[small]Par Noël Blandin / La République des Lettres, mardi 22 janvier 2008.[/small]

[justify]Le Siècle, fondé en 1944 par le journaliste radical-socialiste et franc-maçon Georges Bérard-Quélin (1917-1990) -- fondateur également de la Société Générale de Presse, aujourd'hui dirigée par ses enfants Laurent et Marianne Bérard-Quélin, qui édite des lettres d'information professionnelle confidentielles comme entre autres La Correspondance de la presse et Le Bulletin Quotidien -- est l'un des clubs "de réflexion" les plus selects de Paris.
En vérité, Le Siècle n'est pas véritablement un think-thank ou un groupe d'influence mais plutôt un cercle mondain où se cotoient les élites françaises solidaires d'un certain statu quo social et républicain. Il réunit quelque 550 membres permanents triés sur le volet au sein de la fine fleur des castes politique, économique et médiatique du pays. S'y ajoutent environ 200 invités renouvelés chaque année, pour la plupart de jeunes loups ambitieux distingués par la bonne société.
On y retrouve de hauts fonctionnaires, presque tous les patrons des grandes entreprises, des politiciens de droite et de gauche, des banquiers, des magistrats, la plupart des grands dirigeants de la presse, des médias et de la communication, des journalistes "qui font l'opinion", des économistes, quelques universitaires et quelques syndicalistes. D'une façon générale, pour appartenir au Siècle, peu importe les opinions politiques ou les croyances religieuses mais il convient avant tout d'être honorable en tous points, de respecter les valeurs démocratiques et républicaines, de gagner en puissance au sein de la société, d'être branché sur les réseaux d'influence, d'avoir reçu une bonne éducation mondaine, et bien entendu d'avoir envie de se retrouver entre élites et "gens de qualité". On ne peut pas vraiment y être admis si l'on a pas compris le jeu des relations sociales et le rôle majeur du carnet d'adresses.

À sa naissance, Le Siècle se donne pour but d'abattre les cloisons entre la société politique et la société civile. L'objectif est de créer un cercle de rencontres entre hommes politiques et responsables représentatifs de la société civile (hommes d'affaires, intellectuels, journalistes, etc). Selon les statuts, déposés en date du 07 mars 1945, l'objet social de l'association est de "créer un pont entre des mondes qui s'ignorent trop en France" et de "renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s'épauler". Seuls les jeunes gens nés après 1900 peuvent en effet devenir membres actifs du Siècle. Les années passant, une nouvelle résolution sera adoptée en 1987 pour fixer la limite d'âge des membres à 66 ans maximum. Une autre résolution, datée de juillet 1999, modifiera également les statuts en stipulant désormais que: "Initialement limitée au 20e siècle, la durée de l'association est étendue au 21e siècle".

Sept membres fondent Le Siècle autour de Georges Bérard-Quélin : Yvonne Dornès (future fondatrice de la revue Planning familial), Georges Bouquet (futur PDG des sociétés d'assurances L'Aigle et Le Soleil), Raymond Dreux (polytechnicien), Jean Peytel (avocat), Jean Mottin (conseiller d'État, futur président de la Société Nationale des Entreprises de Presse), Jacques Desmyttere (industriel du textile membre du Conseil National du Patronat Français) et le futur président de l'association, Alof de Louvencourt (inspecteur des Finances).

Un protocole organisationnel, toujours en vigueur aujourd'hui, a été défini pour devenir membre de plein droit du Siècle. Il faut d'abord être coopté par les autres membres et être représentatif d'un milieu professionnel ou d'une sensibilité politique du pays. Il faut ensuite passer au moins un an dans la case "invité" et montrer que l'on sait "dîner" lors des raouts de 250 à 300 personnes organisés chaque quatrième mercredi du mois, de 20h à 23H, au siège du très select Automobile Club de France, sis place de la Concorde (Paris VIIIe). Les plans de table -- 7 à 8 personnes par table -- sont soigneusement étudiés par le secrétaire général de l'association afin de favoriser les échanges intellectuels, et aussi pour jauger les invités prétendant au titre. Avant le dîner, l'apéritif au bar est l'occasion de communiquer en toute discrétion bons plans, informations diverses, petits services entre amis et autres amabilités. Tous les convives doivent respecter les règles d'or du cercle, à savoir la courtoisie et la discrétion, notamment en sachant garder le secret sur la teneur des conversations, ce qui explique entre autres qu'aucun communiste n'a été admis jusqu'en 1981, de crainte sans doute qu'il divulgue au bureau du parti quelque petit secret de banquier ou de politicien s'étant laissé aller à l'heure du digestif. L'association Le Siècle cultive elle-même un tantinet le secret en ne publiant aucun document ou bulletin interne. Jusqu'en 1983, les femmes n'étaient pas admises. Une centaine ont maintenant investi le prestigieux cénacle.

C'est le Conseil d'administration du Siècle, composé d'une douzaine d'élus, qui décide des admissions après que les candidatures soumises par les membres (personne ne se porte personnellement candidat) aient trouvé au moins deux parrains au sein du club. Une fois admis, il convient en outre de régler la cotisation annuelle à l'association (200 euros par an) ainsi que sa part de l'addition à chaque dîner (environ 80 euros).

Parmi les membres du Siècle, anciens ou nouveaux, membres de droit ou invités, citons entre autres :

Claude Bébéar, Jean-Marie Colombani, Alain Minc, Maurice Lévy, Rachida Dati, Eric Besson, Anne Sinclair, Jean-Pierre Chevènement, Hubert Védrine, Elisabeth Guigou, Alain de Pouzilhac, Serge July, Patrick Poivre d'Arvor, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Rigaud, Simon Nora, Thierry Breton, Claude Bébéar, Nicole Notat, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Louis Schweitzer, Michel Pébereau, Odile Jacob, Jean-Marie Colombani, Claude Imbert, Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Anne-Marie Couderc, Marc Tessier, David Pujadas, Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi), Emmanuel Chain, Edouard de Rothschild, Jean-François Copé, Michèle Cotta (première femme acceptée en 1983), Bernard Boulito, Robert Badinter (démissionnaire), Teresa Cremisi, Richard Descoings, François Nourissier, Noëlle Lenoir, Sylvie Pierre-Brossolette, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Louis Gallois, Antoine Bernheim, Olivier Schrameck, Luc Ferry, Jean-Claude Trichet, Philippe Jaffré, Bertrand Collomb, André Lévy-Lang, Renaud Denoix de Saint-Marc, Pierre Bilger, Gérard Worms, Etienne Davignon, Ernest-Antoine Seillière, Jean Peyrelevade, Michel Bon, Louis Gallois, Martine Aubry, Jean-Christophe Le Duigou, Bertrand Eveno, Bernard Pivot, Hélène Ahrweiller, Lisette Mayret, Simone Rozès, Françoise Chandernagor, Pascal Lamy, Arlette Chabot,...

Denis Kessler, PDG du groupe d'assurances SCOR et ancien vice-président du MEDEF, préside Le Siècle depuis janvier 2008. Étienne Lacour, directeur de la rédaction de SGPresse, en assure le secrétariat général.[/justify]
[right][small]Copyright © Noël Blandin / La République des Lettres, mardi 22 janvier 2008[/small][/right]
[center]_________________[/center]
[center][large]Le Siècle en dates et en chiffres[/large][/center]

* 1944. Création du Siècle.

* 580. Nombre de membres du club, dont l'annuaire est renouvelé chaque année.

* 160. Nombre d'« invités » en attente de leur acceptation comme membres.

* 17. Nombre de membres du conseil d'administration de l'association.

* 60 ans. Âge limite pour devenir membre, 65 ans pour le rester.

* 150 euros. Cotisation annuelle des membres, plus 80 euros par dîner.

* 7 à 8. Nombre de convives par table.

* 2. Nombre de parrainages nécessaires pour soutenir une candidature. (1)

* 300. Nombre de membres et invités conviés à chaque dîner mensuel.

* 55 ans. Âge moyen des membres du club.

* 50. Nombre annuel de candidatures proposées, dont le tiers est refusé.
____________________
[justify][small](1) Comme pour devenir membre de ce forum, et encore faut trouver une adresse pour poser candidature et surtout offrir dans le mois qui suit la probation au moins un livre, une information ou une documentation inconnue d'un des membres. Etre paranoïaque au second degré s'avère utile.[/small][/justify]

[center][large]Le pouvoir à la table du Siècle[/large][/center]
[justify]14/04/2005 - Ultrasélectif, le Siècle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique et médiatique. La discrétion de ses membres est à la hauteur de son influence.

Un mercredi par mois, place de la Concorde à Paris, la fine fleur de la communication et des médias pénètre discrètement dans les salons de l'Automobile club de France. Ce n'est pas l'amour des voitures qui rassemble Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July(Libération) ou Patrick Poivre d'Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux.

Créé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, ancien dirigeant du Parti radical et fondateur de la Société générale de presse, décédé en 1990, le cénacle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique, médiatique, voire intellectuel ou syndical. Le tout sans distinction d'opinions, de croyances ou d'origines sociales. « Des personnalités qui se réunissent pour échanger sur des sujets de société. Une sorte d'auberge espagnole où chacun retire ce qu'il y apporte », résume Étienne Lacour, secrétaire général de l'association.

Les ministres membres se comptent sur les deux mains, de Jean-Pierre Raffarin à François Fillon. Les barons du Parti socialiste aussi, comme Lionel Jospin ou Laurent Fabius. Le milieu des affaires n'est pas en reste, avec la quasi-totalité des grands patrons, de Louis Schweitzer (Renault) à Michel Pébereau (BNP Paribas). Sans oublier la plupart des dirigeants de la presse et de l'édition, d'Odile Jacob à Jean-Marie Colombani, en passant par Claude Imbert et Laurent Joffrin.[/justify]

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[large]Ni une mafia, ni une loge[/large]

[justify]Mais n'entre pas qui veut. La sélection est rude.« On ne choisit pas le Siècle, c'est lui qui vous choisit ! »,souligne Étienne Lacour. Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d'État, le conseil d'administration compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L'Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo). Triées sur le volet, les recrues gardent le statut d'invités pendant au moins un an avant de devenir membres. David Pujadas (France 2), Emmanuel Chain, Édouard de Rothschild ou Jean-François Copé ont, depuis peu, décroché le sésame.

Mais gare aux accidents de carrière ! La rumeur veut qu'un membre victime d'une traversée du désert soit tôt ou tard mis sur la touche. Jean-Marie Messier en a fait les frais. « Les gens qui quittent toute fonction se retirent d'eux-mêmes », reconnaît poliment Étienne Lacour, qui précise que son club n'est « ni une mafia, ni une loge maçonnique ».

Au cours du dîner, les conversations privées sont bannies. En revanche, avant et après le repas, chacun est libre de ses propos.« C'est l'occasion en dix minutes de rencontrer des personnalités influentes dans tous les domaines », explique Michèle Cotta, première femme acceptée dans le cénacle, en 1983. De là à solliciter faveurs et autres renvois d'ascenseurs, il n'y a qu'un pas qu'elle refuse de franchir. « Le club n'assure aucun passe-droit. C'est juste plus facile de prendre rendez-vous avec un ministre ou un homme d'affaires », raconte-t-elle. Mais selon Emmanuel Ratier, auteur de Au c?ur du pouvoir (Faits & Documents, 1996), seul livre publié sur le sujet :« Les plans de table sont pourtant savamment pensés. »

La révolution de palais provoquée par le transfert de Franz-Olivier Giesbert du Nouvel Observateur au Figaro en septembre 1988 se serait jouée lors d'un dîner du Siècle avec Philippe Villin, alors bras droit de Robert Hersant. L'entrée d'Édouard de Rothschild dans le capital de Libération se serait-elle aussi négociée entre la poire et le fromage avec Serge July ?« C'est possible »,répond laconiquement Étienne Lacour, avant de souligner qu'un membre, même journaliste, ne rapporte jamais les propos tenus au sein du cénacle. La discrétion reste de mise dans les salons du pouvoir ![/justify]
Last edited by MimilleLaBordille on Wed Sep 29, 2010 4:05 pm, edited 1 time in total.
Riton le Besogneux

Post by Riton le Besogneux »

[large]Un peu d'histoire[/large]
[justify]ou l'on se rend vite compte que ce lieu choisi pour soumettre insidieusement ce qui reste de la province de France n'a pas était choisi par hasard ...[/justify]

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[justify]La place de la Concorde a été créée à l'initiative des Echevins de la ville de Paris qui voulaient honorer le Roi Louis XV
Elle a été conçue et réalisée par Jacques Ange Gabriel (1698-1782) qui lui a donné la forme d'un octogone et réalise les Hôtels de la place.
L'architecte Jacques Hittorff réaménagea la place de la Concorde en 1839, y compris le dessin des fontaines actuelles.
Suivant une idée du roi Louis Philippe il fait ériger sur la place l'obélisque de Louxor.
La Place de la Concorde est un des sites les plus connus de Paris, située au début de l'avenue des Champs-Elysées et à l'entrée ouest du jardin des Tuileries.
La rue Royale mène à l'église de La Madeleine et par le pont de la Concorde on accède au 7e arrondissement avec en face la Chambre des députés.
La place a changé de nom au cours des siècles : place Louis XV (1748-1792), place de la Révolution (1792-1795), place de la Concorde (1795-1814), place Louis XVI (1826-1828). Sous Louis-Philippe, elle reprend le nom pacificateur de place de la Concorde.
Louis XV fait don du terrain nécessaire situé à la rencontre des Tuileries et des Champs-Elysées.
En 1753, le roi, sous l'influence de la marquise de Pompadour et de son frère Marigny, ouvre un concours pour sa construction, Le projet Jacques Ange Gabriel, premier architecte du Roi est accepté en 1755.

L'espace octogonal, centré sur une statue du roi, est délimité par des balustrades qui surplombent de profonds fossés au fond desquels se cachent des jardins.
Pour achever la construction de la place, deux fontaines, inspirées de celles du Bernin à Saint-Pierre de Rome sont ajoutées : au nord, la Navigation fluviale, au sud, la Navigation maritime.
La statue équestre du roi, située au centre, commencée par Bouchardon est achevée par Pigalle et inaugurée en 1763.

Le roi est représenté en pacificateur régnant par la Justice et la Paix.
La place Louis XV est le lieu de grandes manifestations: feux d'artifice en l'honneur des victoires, des mariages (Marie Antoinette avec le dauphin futur Louis XVI) et des naissances royales...[/justify]

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[center]Pendant la Révolution de 1789, elle devient l'épicentre de la tourmente.[/center]

[justify]La statue de Louis XV est abattue dès le 11 août 1792, et remplacée par la Liberté, déesse drapée à la romaine, coiffée d'un bonnet phrygien, qui tient fermement son sceptre.

Le Roi Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793 ainsi que la reine Marie-Antoinette, les Girondins, Danton, Mme Roland, Robespierre et bien d'autres encore.

Durant le règne de la Terreur, 1119 personnes y trouvent la mort.

Sous le Directoire, Lucien Bonaparte supprime les restes de la guillotine et de la statue de la Liberté.


Sous la Restauration Charles X projette de placer en son centre, une statue de son frère Louis XVI. Il demande à Jacques Hittorff un réaménagement qui est exécuté sur ordre de Louis-Philippe, sous la monarchie de Juillet. Les fossés sont comblés, des colonnes rostrales aux armes de la Ville de Paris sont dressées.

Huit statues sont déposées sur les guérites d'angle :
Elles représentent huit villes françaises. -"Cortot sculpte Brest et Rouen, Pradier Lille et Strasbourg, Petitot Lyon et Marseille, Caillouette Bordeaux et Nantes.

Les figures assises représentent : le Rhin, le Rhône et les Récoltes de raisin et de blé, ainsi que la Méditerranée, l'Océan et la Pêche.

Louis-Philippe fait ériger au centre de la place un obélisque en granit rose, datant du 12e siècle avant Jésus Christ, offert à Charles X par Méhémet Ali, vice-Roi et Pacha d'Egypte. Le monument, d'un poids de 230 tonnes et mesurant 23 mètres de hauteur, se trouvait à l'origine dans le Temple de Thèbes (Louxor). un autre obélisque qui faisait le pendant de l'entré du Palais s'y trouve encore, il est couvert de Hiéroglyphes. A l'occasion de l'année de l'Egypte à Paris (1998), un pyramidion doré coiffe son sommet.[/justify]

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Au fond de la place deux grands Hôtels, eux aussi réalisés par Gabriel : L'Hôtel de la Marine siège de l'Etat Major de la Marine Française et le prestigieux Hôtel Crillon.
[center]______________[/center]
[large]Macho et sélect : l'Automobile club de France[/large]

[small]- Nombre de membres : 1 939
- Droits d'admission : 3 000 euros
- Cotisation annuelle : 1 600 euros
[/small]

[justify]L'ancien hôtel Pastoret est acheté, en 1898, par l'Automobile club de France. Les prestigieux salons de l'Automobile Club de France donnent sur la place de la Concorde.
Les initiés l'appellent entre eux "l'Auto". Situé place de la Concorde et voisin de l'hôtel Crillon, le club est encore réservé à la seule gent masculine. L'accès pour les femmes y est désormais autorisé, mais à certains étages seulement. Ici se croisent des membres aux âges canoniques qui trustent les tables de bridge et des quadras sportifs qui préfèrent passer des heures dans les salles de musculation mises à disposition.
On peut y croiser Christian Balmes, le patron de Shell France, Bertrand Bélinguier, le PDG du PMU et son acolyte de la Française des Jeux, Christophe Blanchard-Dignac. Antoine Bernheim (Générali) commence à y faire figure de doyen. Les patrons du Cac, comme Guillaume Poitrinal (Unibail), y côtoie les plus grandes fortunes de France, à l'instar de Bertrand Puech (Hermès) et Patrick Sayer (Eurazeo). Les Peugeot s'y retrouvent en famille, puisque Thierry, Roland et Robert y ont leurs entrées. François Nusse (Clairefontaine) et Patrick Lucas (Gras Savoye) y ont également leurs habitudes.[/justify]
Sycophante

Post by Sycophante »

[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Hfp-ga_5nfI[/youtube][/center]
A lire aussi les ouvrages sur les sujets de ces braves gens :
http://the-savoisien.com/wawa-conspi/vi ... hp?id=1550
Voilà de la vraie délation comme on aime... et cela n'était qu'un tract et pas d'autres choses plus ...
__________________
[justify]Mercredi 30 mars 2011 au soir, des militants du Mouvement d?Action Sociale se sont retrouvés sous la place de la Concorde à Paris, dans le parking où la plupart des convives du dîner du Siècle garent leur voiture.
Journalistes, hauts fonctionnaires, industriels, universitaires, syndicalistes, financiers, politiques de droite et de gauche viennent copiner et se goinfrer dans le luxe pendant que la France sombre dans la crise et que le chômage et la misère ravagent nos compatriotes.
Le Mouvement d?Action Sociale a donc décidé de signifier sa totale opposition à ce spectacle scandaleux de luxe et de corruption en apposant des tracts intitulés ?Au c?ur du Pouvoir? sur les pare-brises des voitures. C?est en effet le titre de l?ouvrage d?Emmanuel Ratier consacré à ce funeste club d?influence. Ainsi, en achetant ce livre, les convives du Siècle pourront découvrir les vrais CV de leurs voisins de table ! Et vous, vous pourrez tout savoir sur ces oligarques et leurs méthodes !
Le MAS entend réitérer ce type d?action contre tous ceux qui participent à la destruction de notre pays et de notre peuple.[/justify]

[large]Le MAS appelle tous les patriotes enracinés à se joindre à lui.[/large]
SorNedej

Post by SorNedej »

Voici la liste des adhérents et participants de ce funeste club.
http://www.histoireebook.com/index.php?post/Le-Siecle

[justify]Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d?administration du Siècle.[/justify]


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Le Siécle - 23 February 2011

[justify]Le Siécle is a club where the French media, political and economical elite meet and dine in luxury. What they say or with whom they discuss it is a well-kept secret. This lack of transparency is a threat to democracy and must be publicized.
The attached list of members includes several famous journalists, politicians and heads of large corporations. The list is an internal document which provides postal addresses and personal phone numbers. Publication of the list will aid protests against the people who lead the country and who contribute to destruction of the legacy of the Resistance: our social security, our pension system, our public services. Demonstrations are held against the club, the most recent in January 2011 when 70 persons were arrested by the Parisian police, whose leader is a member of Le Siécle.
Citizens are urged to use this data to contact Le Siécle members to protest their decisions and to show that they are being watched by the people as necessary in a true democracy.[/justify]

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Last edited by SorNedej on Mon Apr 25, 2011 3:51 pm, edited 1 time in total.
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