Platon - Le Banquet
Michael Lonsdale
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[justify]Le Banquet (en grec ancien ?????????, Sumpósion) est un texte de Platon écrit aux environs de 380 avant J.-C. Il est constitué principalement d?une longue série de discours portant sur la nature et les qualités de l?amour (eros). Tò sumpósion en grec est traduit traditionnellement par le Banquet ;
ce terme désigne ce que l'on appelle aujourd'hui une « réception », une fête mondaine dans laquelle on boit généralement plus qu'on ne mange.[/justify]
Platon - Le Banquet
Moderator: Le Tocard
[center][large]LA REPUBLIQUE DE PLATON[/large][/center]
[justify]Référence obligée en philosophie politique, La République constitue à la fois une forme d'utopie, décrivant une cité idéale gouvernée par les sages, et une critique sans appel de la démocratie grecque. Le lecteur contemporain ne peut s'empêcher d'établir un rapprochement entre la représentation platonicienne du gouvernement des hommes, réservé aux plus savants, et la conception républicaine du recrutement des élites, exerçant des fonctions publiques dans le cadre de structures technocratiques. Bien que les plus compétents ne soient pas aujourd'hui nécessairement les plus sages, la captation du pouvoir par les meilleurs procède encore d'un même principe aristocratique.
Parce qu'il pose des questions que nous n'avons pas résolues, ce texte continue de nous intéresser. En effet, entre la tentation démagogique et l'écueil technocratique, les démocraties modernes ne sont toujours pas parvenues à trouver un juste équilibre. Un classique des études de philosophie, à lire par devoir ou pour se laisser aller aux délices de l'analogie. --Paul Klein --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.[/justify]
[justify]Quatrième de couverture
La scène est au Pirée, qu'éclairent les flambeaux nocturnes de la procession en l'honneur de la déesse Bendis. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque. Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison. Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ? - Georges Leroux[/justify]
[justify]Référence obligée en philosophie politique, La République constitue à la fois une forme d'utopie, décrivant une cité idéale gouvernée par les sages, et une critique sans appel de la démocratie grecque. Le lecteur contemporain ne peut s'empêcher d'établir un rapprochement entre la représentation platonicienne du gouvernement des hommes, réservé aux plus savants, et la conception républicaine du recrutement des élites, exerçant des fonctions publiques dans le cadre de structures technocratiques. Bien que les plus compétents ne soient pas aujourd'hui nécessairement les plus sages, la captation du pouvoir par les meilleurs procède encore d'un même principe aristocratique.
Parce qu'il pose des questions que nous n'avons pas résolues, ce texte continue de nous intéresser. En effet, entre la tentation démagogique et l'écueil technocratique, les démocraties modernes ne sont toujours pas parvenues à trouver un juste équilibre. Un classique des études de philosophie, à lire par devoir ou pour se laisser aller aux délices de l'analogie. --Paul Klein --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.[/justify]
[justify]Quatrième de couverture
La scène est au Pirée, qu'éclairent les flambeaux nocturnes de la procession en l'honneur de la déesse Bendis. Attablés dans la maison du vieux Céphale, Socrate et quelques amis entreprennent de discuter des récompenses promises au juste dans l'au-delà. Qui peut le mieux cerner l'essence de la justice ? La sagesse traditionnelle, les mythes anciens semblent impuissants et Socrate a vite raison des prétentions du sophiste Thrasymaque. Alors s'amorce avec Glaucon et Adimante, les frères de Platon placés en position d'interlocuteurs philosophes, un long entretien qui, de la justice dans la cité, remonte vers la justice de l'âme. L'histoire d'Athènes traverse sans cesse ce dialogue puissant, où la proposition d'une cité parfaite et de la royauté des philosophes est à la fois la réponse à la tourmente politique de la démocratie grecque et la recherche métaphysique des vertus de l'âme et des objets de la raison. Dans la traduction et le commentaire que je présente ici, j'ai cherché à construire l'équilibre le plus rigoureux possible entre une lecture centrée sur l'histoire et une autre qui prend la métaphysique comme foyer principal. Un des effets de cette perspective est d'éviter une position trop courante aujourd'hui, la dépolitisation de l'oeuvre. L'inquiétude de celui qui aspire à la justice, Platon ne cesse de le rappeler, n'est-elle pas indissociablement éthique et politique ? - Georges Leroux[/justify]