Amorth Gabriele - Confessions

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Dejuificator II
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[center][large]Amorth Gabriele[/large]

Confessions
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http://www.histoireebook.com/index.php? ... onfessions

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[center]PARCOURS D'UN CHASSEUR DE DÉMONS

UNE BRÈVE AUTOBIOGRAPHIE ...[/center]


[justify]Don Gabriele, comment avez-vous pris la décision de devenir prêtre?
Je suis né dans une famille religieuse. Mes parents et mes quatre frères, tous meilleurs que moi, étaient religieux. Notre éducation est venue de la famille et de l'Action catholique. Elle s'est faite au sein de la paroisse. Nous avons grandi à Modène, sous la protection de l'église San Pietro où se trouve aujourd'hui un bénédictin de mes amis, l'un des deux exorcistes de la ville. Nous menions une vie intensément religieuse. Toute ma jeunesse, je l'ai passée à militer dans l'Action catholique. Je faisais le catéchisme. Vers mes quatorze ans, j'ai commencé à penser à la vocation. Sur ce, un de mes chers amis est devenu prêtre. Nous avions été condisciples à l'école, puis au collège et jusqu'à notre majorité. Au lycée, qui était mixte, tout le monde savait que nous deviendrions prêtres. Je pense que cet élément-là a joué aussi. Prêtre, donc. Mais où ? Là était le problème. Le hasard m'a permis de rencontrer don Giacomo Alberione et j'ai eu la certitude d'avoir affaire à un véritable homme de Dieu. Mais quelle église choisir, quelle congrégation, quel séminaire? Je n'avais pas la réponse. Don Alberione m'a dit alors :«Demain, je célébrerai la messe pour toi.» Je me suis levé tôt, car sa messe était à 4 heures du matin.« Ah! tu es là!» me dit-il. Après l'office, il m'explique : « Dieu m'a annoncé que tu devais intégrer la Société San Paolo. »J'étais au lycée à ce moment-là. Je réponds : «Très bien. Entendu. C'est là que j'irai après le bac. » Après le bac, la guerre est arrivée. Mes quatre frères et moi étions tous susceptibles d'être appelés sous les drapeaux. Nous avons répondu tous les cinq à l'appel de l'aventure ! ]'ai fait la guerre comme partisan 1, vécu pas mal d'épreuves et même obtenu une médaille. Au retour, j'ai de nouveau demandé à don Alberione son avis sur les études que je devais suivre. « Fais les études que tu veux», me répondit-il. Deux de mes frères étaient déjà diplômés en droit, j'ai pris le même chemin. Et j'ai bien fait, car la fac devait me faire cadeau du diplôme. Je ne travaillais pas, je n'allais jamais en cours ... Le jury m'a donné mon diplôme en raison de l'estime qu'il portait à mes frères.
En 1947, j'avais vingt-deux ans et mon diplôme en poche. J'ai rejoint la Démocratie chrétienne. Je n'en avais pas très envie, mais un homme m'y a poussé: Dossetti 2. Il était plus ou moins devenu notre leader. C'était mon professeur de droit canonique et ecclésial, et un ami de ma famille : il était souvent venu manger et dormir à la maison. Il nous a tous poussés vers la politique. Notre chef, à Modène, n'était autre qu'Ermanno Gorrieri 3. Nous étions proches depuis les bancs de l'école. C'était un homme bon, humble, mais très carriériste. Il avait été notre leader pendant la guerre, il le fut également dans notre section de la Démocratie chrétienne - cette section que nous avions fondée. J'ai moi-même ouvert de nombreuses autres sections dans cette région, appelée la « Bassa Modenese », où personne n'avait jamais entendu parler de la Démocratie chrétienne. Ce faisant, j'endossais plus ou moins le costume de mon père, qui était un ami de don Sturzo 4 et l'un des fondateurs à Modène du Parti populaire. Mon père fut élu dès qu'il se présenta aux élections régionales. Pour le cinquantième anniversaire, c'est De Mita en personne, le secrétaire de la DC, qui vint nous féliciter et féliciter aussi ceux qui avaient cinquante ans plus tôt été les premiers élus du parti. Puis je fus poussé- toujours par Dossetti- à devenir le vice-délégué national de la Jeunesse démo-chrétienne, un mouvement qui comptait beaucoup à l'époque. Je me suis rendu à Rome, afin d'y passer plusieurs mois. Là, le délégué du parti était Giulio Andreotti. J'ai travaillé à ses côtés. Je faisais tout le travail, car lui se vouait entièrement à De Gasperi s. Au point d'ailleurs de négliger la jeunesse du mouvement. Quand il est entré au gouvernement pour la première fois, en tant que sous-secrétaire à la présidence du Conseil, il a émissionné de son poste de délégué national. J'ai compris que j'allais me retrouver bombardé délégué national. Et aussi que si je m'embarquais dans la politique, je ne pourrais plus en sortir! J'ai donc profité du départ d'Andreotti pour présenter ma démission, moi aussi. C'est ainsi que je me suis libéré.
Mes contacts avec don Alberione ne s'étaient pas interrompus. Je savais qu'il avait fait voeu à la Madone de lui construire un sanctuaire - un sanctuaire à la Madone Reine des apôtres - si tous les membres de la famille paulinienne 6 sortaient sains et saufs de la guerre. Et il l'a fait. Il en a même construit trois les uns sur les autres - pas trois églises, non, mais trois sanctuaires, véritablement ! Je savais cela. Je lui ai demandé de nous y faire entrer aussi, mes quatre frères et moi : « Mettez-nous tous les cinq avec vos autres fils, puisque la Madone nous a protégés pendant la guerre. » Quelles aventures nous avons vécues, nous autres ! Un de mes frères, l'un des deux encore de ce monde, est rentré à pied pratiquement depuis Karlowicz, en Yougoslavie ... Tous, nous avons traversé des aventures et des mésaventures, mais tous nous sommes rentrés vivants! Devenu prêtre, je me suis toujours rappelé le jour de mon ordination. Le 24 janvier 1954. L'événement avait été différé, car don Alberione voulait que nous soyons faits prêtres pour le centenaire du dogme de l'Immaculée Conception. Après la messe, les photos. Puis chacun des nouveaux prêtres, accompagné de ses proches, allait saluer don Alberione dans son bureau. J'y suis allé moi aussi. Avec mes quatre frères et ma mère. Il m'a demandé aussitôt:« Alors, comment s'est passée la guerre ? » Il se souvenait très bien de la promesse qu'il m'avait faite de m'inclure, ainsi que mes frères, dans la protection de la Reine des apôtres.
J'ai eu dès lors la confirmation que c'était Jésus luimême qui avait dit à don Alberione que je devais entrer dans la Société San Paolo. Et je n'ai jamais regretté.[/justify]



[---][center]Voir aussi :

Profession exorciste
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp ... hp?id=2210

L'exorcisme en question
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp ... php?id=908

Les lieux de prières détournés
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp ... php?id=570[/center][---]


[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_h9vcMagv-Q[/youtube][/center]
Last edited by Dejuificator II on Sun Dec 11, 2011 3:48 pm, edited 1 time in total.
Nous serons toujours là.
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