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[center][large]Petite compilation d'ouvrages rares sur la Dame de Domremy[/large]
[small]2012 - Jeanne d_Arc - Compilations d_ouvrages rares.rar (314.7 MB)[/small][/center]
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[small]Merci à tous ceux, auteurs et anonymes, qui nous ont permis d'effectuer cette compilation[/small]
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Tout le monde est obligé d'abandonner un hérétique ;
car celui qui va au secours d'un hérétique, lui-même est hérétique.
On ne peut pas racheter un hérétique.
Hier comme aujourd'hui
Tout le monde est obligé d'abandonner un révisionniste
;
car celui qui va au secours d'un révisionniste
, lui-même est révisionniste.
On ne peut pas racheter un révisionniste.[/small][/right]
![Image](http://www.the-savoisien.com/blog/public/img24/jeanne-darc_sarkozy.jpeg)
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[small]Nadine Morano, Frédéric Mitterrand, et Gérard Longuet étaient présents pour assister à l'hommage du Président à Jeanne d'Arc. Photo : Sipa Press[/small]
Notre bon et héroïque président, lumière resplendissante de notre misère vient d'entendre la voix :
"Cassez-vous pôves cons !..."
Leur en fera-t-il confession ?
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[large]Emission radio[/large]
Radio Courtoisie
2002-05-01- Radio-courtoisie Jeanne d'Arc
France Inter
2004-05-06 - 2000 an d'Histoire - Procès Jeanne d'Arc 1431
[large]Livres[/large]
A. Mouchard
Les fêtes de la béatification de Jeanne d'Arc
[center]LE LENDEMAIN DU S U P P L I C E ? LA TERREUR DES ANGLAIS[/center]
[justify]Dès le lendemain de cette funèbre journée, les hommes que Jeanne avait appelés « ses ennemis capitaux », se sentirent inquiets. Ce qui s'explique. Un des bourreaux n'avait-il pas vu l?Âme de l'entant s'envoler au ciel sous la forme d'une blanche colombe ? Thiérage, malgré sa dureté professionnelle, n'était-il pas allé se confesser, gémissant. : «
Jamais je n'obtiendrai mon pardon : j'ai brûlé une sainte ! » Le docteur Alespée n'avait-il pas avoué «
qu'il voudrait bien Être où il était convaincu qu'était celle-ci ? » L'Anglais Tressart n'avait-il pas répété : «
Nous sommes tous perdus, nous avons brûle une sainte ! » Quoi donc !... Le cardinal de Winchester lui-même, après s'être retiré de la place du Vieux-Marché, était-il si sûr de la besogne qu'il avait faire? N'avait-il pas pleuré ?[/justify]
Abbé Joseph Lémann
Jeanne d'Arc et Héroïnes juives
[justify]En ce jour de mémorable anniversaire, le 444è, où le panégyrique de Jeanne d?Arc est confié à un fils d?Israël, voici
donc, Messieurs, le plan de discours que je vous apporte. Je veux montrer que toutes les circonstances extraordinaires qui accompagnaient les délivrances chez le peuple Hébreu, se retrouvent dans la délivrance opérée chez vous par Jeanne d?Arc ; toutefois avec cette différence qui est toute à votre avantage : que dans l?épisode de Jeanne d?Arc on constate à chaque pas la supériorité de la nouvelle alliance sur l?ancienne alliance.
Telle est l?idée-mère de mon discours.
En voici maintenant la distribution :
Chez le peuple juif il y avait toujours trois phases dans la délivrance :
1° le choix que Dieu faisait du libérateur ;
2° la lutte contre l?étranger ;
3° le triomphe.
Ce sont les trois mêmes phases que je retrouve chez vous. Mes divisions naturelles seront donc celles-ci :
. Le choix du libérateur ;
. La lutte contre l?étranger ;
. Le triomphe.[/justify]
Abbé L. Bouthors
La vénérable vie de Jeanne d'Arc
[center]IDÉE DE CE LIVRE[/center]
[justify]Il s'est produit, depuis quelques années, un mouvement d'idées bien fait pour réjouir tout Catholique Français. Est-ce l'effet de nos récents désastres, ou bien pressentiment d'une délivrance nécessaire et prochaine? N'est-ce pas plutôt une grâce de résurrection ? Le fait est qu'un souffle mystérieux a passé sur la France, réveillant l'âme de tout un peuple, lui faisant répéter comme d'instinct un nom, une date, et relire une page oubliée de ses annales : cette date, 1430 ; ce nom, Jeanne d'Arc !
L'acte solennel par lequel le Saint-Siège annonce officiellement la mise à l'étude de la cause de canonisation de la Vierge martyre de la religion et du patriotisme, nous fait croire que toute cette émotion vient d'une pensée du Ciel, et de cette conviction, chaque jour grandissante, que le relèvement national n'est possible que par le retour à la religion et au Dieu qui nous a donné Jeanne d'Arc.[/justify]
Abbé Marie-Léon Vial
Jeanne d'Arc et la monarchie
[justify]Talleyrand a dit de la Révolution qu' « elle a désossé la France »; c'est trop peu dire, elle la pulvérisée. Avant la Révolution il y avait une France catholique organisée, vivante, agissante, basée sur l'Evangile, avec ses organes
spirituels, les évêques et leurs églises, s'arcboutant à leur clé-de-voûte :
le Pape ; avec ses organes
temporels, les Etats, les corporations, les familles, s'arcboutant à leur clé-de-voute :
le Roi. Une seule base spirituelle :
l'Evangile, commenté
religieusement par les deux clergés séculier et régulier, sous l'autorité du Vicaire de Jésus-Christ et
politiquement par le représentant de la
Loi salique : le Souverain.
Deux clés-de-voute, l'une spirituelle :
le Pape ; l'autre temporelle :
le Roi, pour les deux édifices qui sont comme les deux ailes d'un même corps de bâtiment, dont la Clé-de-voûte suprême au frontispice est le Christ lui-même Chef des nations comme des individus. Dieu à la base, Dieu au sommet ; entre deux, se donnant la main, l'Eglise et la France ! Telle était la France catholique d'avant 1789 ! La Révolution a voulu supprimer tout cela d'un seul coup.[/justify]
Jean-Baptiste-Joseph Ayroles
L'université de Paris - Au temps de Jeanne d'Arc et la cause de sa haine contre la libératrice
[justify]La condamnation de la Vénérable Jeanne la Pucelle fut avant tout l??uvre de l?Université de Paris, telle que l?avait faite le triomphe des Bourguignons en 1418. Cela n?est pas contestable quand on étudie la marche et la suite des actes du martyre. L?Université de Paris donne le branle ; elle demande, deux jours après la catastrophe de Compiègne, c?est-à-dire aussitôt que la nouvelle lui en arrive, que la prisonnière soit mise en jugement pour la foi ; elle suscite les acteurs, le duc de Bourgogne, le comte de Ligny, le roi d?Angleterre, ? entendez le conseil qui gouverne en son nom ; ? elle les presse, se plaint de leurs lenteurs ; elle va jusqu?à gronder Cauchon et le roi d?Angleterre, et dès le principe se déclare en termes tels que, ainsi qu?elle l?avoue, proclamer l?innocence de la sainte fille eût été pour elle un irréparable déshonneur.
Elle conduit le lugubre et glorieux drame. Cauchon est habituellement entouré de six de ses maîtres les plus renommés mandés de Paris ; il délibère avec eux et se règle d?après leurs conseils. Ce n?est pas assez : d?autres, les plus fameux, les députés au concile de Bâle, préfèrent laisser s?ouvrir, de la manière ridicule que l?on sait, l?assemblée pour laquelle ils soulèvent ciel et terre, plutôt que de ne pas faire une apparition à Rouen ; l?immense majorité des assesseurs se compose de gradués de l?Université de Paris ; on y compte de ses maîtres de renom.
Après ses barbares qualifications des douze articles, les lettres au roi et à Cauchon qui les accompagnaient, ceux qui furent à la suite appelés à délibérer étaient moralement contraints de lui faire écho, sous peine de s?exposer à une mort qui n?aurait pas sauvé l?accusée.[/justify]
Marquis de la Franquerie
Jeanne d'Arc, la Pucelle
[justify]Cette étude qui, à l?origine, n?était qu?une conférence, a été publiée lors du cinquième centenaire du procès de réhabilitation de Jeanne d?Arc. Avec imprimatur du Vicaire général N. Lalague, de l?Archevêché d?Auch en date du 30 Juin 1956. Elle avait pour but d?inciter les Français à méditer la vie de leur héroïne Nationale et à tirer les leçons qui s?en dégagent avec d?autant plus de ferveur et de confiance que le péril couru par la France est plus grave.
Complètement épuisée, l?auteur a cru de son devoir de la compléter et de la rééditer, la situation de l?Église et de la France pouvant paraître, de nos jours, humainement désespérée.
Parler de Jeanne d?Arc est pour tout Français digne de ce nom toujours très émouvant. Pour l?auteur, qui a très spécialement étudié la vie de la Pucelle et la Mission Divine du Roi et de la France, cela est bouleversant parce que Jeanne d?Arc a très véritablement été la Grande Martyre du caractère sacré et divin de la Royauté en France et aussi de la Royauté Universelle du Christ. Double proclamation qu?elle accomplit d?ordre de dieu. Cette volonté divine annonce et prouve que la salut de l?une comme de l?autre est une certitude qui se réalisera au cours de la crise ultime, maintenant déclenchée.[/justify]
Mgr Henri Delassus
La mission posthume de la bienheureuse Jeanne d'Arc et le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ
[justify]«
Nous ne sommes qu'à l'aube des jours qui verront s'accomplir, indéfiniment, sa mission. »
Qui a prononcé cet oracle ?
M. Gabriel Hanotaux, de l'Académie française.
Ce sont les dernières paroles de son livre
JEANNE D'ARC. Un peu plus haut, après avoir rappelé en quelques mots ce qu'elle a réalisé avant sa mort et ce quelle a réalisé après sa mort, il s'était demandé : « Mais n'a-t-elle pas fait quelque chose d'infiniment au-dessus de toute réalisation matérielle ? »
Et sa réponse était :
(Oui), « en reforgeant l'âme française de son temps et de tous les temps », elle a fait quelque chose d'infiniment au-dessus de toute réalisation matérielle.
Jeanne d'Arc s'est acquis cette double gloire : Elle a rendu la France à elle-même, par ses propres victoires et par celles remportées après sa mort sous son impulsion.
Elle a reforgé l'âme de la France, en ranimant en elle le sentiment de ses destinées providentielles et en raffermissant la constitution qui lui permet de les poursuivre. Elle a fait cela de son temps, et elle Va fait, comme dit M. Hanotaux, pour tous les temps. Elle est appelée à faire plus. Sa résurrection de nos jours, dans une gloire toute nouvelle, qui attire les regards de fous, Français et étrangers, catholiques et infidèles, nous avertit que sa mission n'est point finie, qu'elle embrasse notre âge, aussi bien que les temps passés.[/justify]
Père L. H. Petitot
Sainte Jeanne d'Arc
[justify]La grande pitié du royaume de France durant l'enfance de Jeanne d'Arc est un sombre et tragique tableau. Un roi fou, une reine sensuelle, deux ducs ambitieux et rivaux, un grand conquérant, deux assassinats politiques, une défaite désastreuse, une révolution, la peste, un traité qui livre Paris et la France à l'ennemi héréditaire, rien ne manque. C'est cependant cet état désespéré de la France qui a été la condition première de la vocation de Jeanne d'Arc, car c'est au plus fort de la crise que la Providence suscite la libératrice. Or cette agonie dans laquelle la France se débattait, comme un moribond qui ne veut pas mourir, était causée avant tout par la rivalité des maisons d'Orléans et de Bourgogne.
On ne peut donc se dispenser pour comprendre la vocation de Jeanne d'Arc de repasser au moins d'une manière sommaire l'histoire de cette rivalité. On se souvient certainement de ce jeune fils de Jean le Bon, qui, au plus fort de la bataille de Poitiers, alors que ses frères avaient fui, était demeuré auprès de son père, l'avertissant : «
Père, gardez-vous à droite, père, gardez-vous à gauche. » Cet acte d'audace fut le principe, l'acte générateur de cette seconde maison de Bourgogne qui faillit perdre la France, nous sommes ici à la source de toute une longue histoire. En effet, quelques mois seulement avant de mourir, Jean le Bon, roi de France, légua à son plus jeune fils, comme par testament, la Bourgogne en apanage «
en raison, disait la charte, de ce que le dit Philippe s'est exposé de son plein gré à la mort pour nous, et, tout blessé qu'il était, resta inébranlable et sans peur durant la bataille de Poitiers. »[/justify]
Robert Brasillach
Pour une méditation sur la raison de Jeanne d'Arc
[justify]On nous a trop appris qu'il y avait des qualités contradictoires, que le bon sens ne se pouvait marier avec l'exaltation, non plus que la clarté avec le mysticisme. On nous a trop proposé, et quelquefois de mains qui se voulaient orthodoxes, d'obscures prières fort peu orthodoxes. Trop d'exégètes sont venus jeter des ombres sur les mystères : mais le mystère en pleine lumière a été réalisé au moins une fois, et c'est ce miracle du grand jour qui, malgré la dévotion que les docteurs ont organisée autour de Jeanne, reste encore inconnu dans sa magnificence authentique pour presque tout le monde. Ce livre non écrit, ce livre hors de la littérature, il faut en effet en saluer tout d'abord, à coté de vertus plus fécondes, la beauté : personne n'a plus naturellement parlé que Jeanne ce qu'Alain Fournier appelait après Laforgue du français de Christ.
Des analogies mystérieuses joignent en effet la moindre des paroles de l'enfant, dans leur simplicité riche d'un monde surnaturel, aux paraboles que prononçait son Maître en Palestine, quatorze siècles avant sa naissance. Ce n'est pas la première fois qu'on rapproche Jeanne de Jésus, en s'excusant aussitôt d'oser la comparaison. Pourquoi s'excuser, et quelle est cette timidité étrange ? Le catholicisme ne nous enseigne-t-il pas que l'homme doit s'efforcer à l'imitation du Christ, et que les saints sont les êtres qui ont le plus merveilleusement pastiché la ressemblance du Seigneur ? Jusque dans leur corps, certains d'entre eux ont, à force d'amour, retrouvé les stigmates de la croix, des clous et de la lance. Mais, avant même son supplice et ses défaillances, avant son Calvaire et son jardin des Oliviers, avant même d'être condamnée par les prêtres, d'être trahie par Judas, d'être vendue pour trente deniers, avant Anne et Caïphe, avant que Pilate, qui s'appelait Le Bouteiller, bailli, se fût lavé les mains de l'exécution et n'eût même pas pris la peine de notifier sa sentence, Jeanne avait d'abord imité Jésus dans sa parole et dans son c?ur.[/justify]
![Image](http://www.the-savoisien.com/blog/public/img24/5f51f0305afct.jpg)