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[center][large]
N° 5. ? La momie sanglante[/large].
Mission en Egypte[/center]
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Où James Nobody est chargé d?une importante mission.
[justify]Jamais ce génial détective qu?est mon vieil ami James Nobody, n?eut à résoudre une affaire plus étrange, plus compliquée et, pour tout dire, plus mystérieuse que celle qui, dans les annales judiciaires britanniques, porte le titre sensationnel que voici :
L?Affaire de la Momie sanglante.
Jamais non plus, il ne risqua sa vie avec une telle désinvolture et, si cette fois encore, le succès vint couronner ses efforts, il ne dut ce résultat qu?aux éminentes qualités et à l?invraisemblable « cran », qui font de lui, le plus grand policier qui soit actuellement au monde.
L?Affaire de la Momie sanglante !
Quel est celui de nos contemporains qui ne se souvienne de l?émoi prodigieux qu?elle suscita dans les masses britanniques, dont la nervosité d?abord, la colère ensuite, se traduisirent par des manifestations à ce point houleuses, que la police et la troupe eurent toutes les peines du monde à les réprimer.
Spectacle sans précédent en Angleterre, que celui de cette plèbe déchaînée qui, tel un mascaret aux vagues tumultueuses, vint déferler jusque sur les marches de
Parliament-House et tenta d?imposer ses volontés à l?élite.
Sans doute y eût-elle réussi si, en face d?elle, lui tenant tête, ne se fût trouvé ce grand homme d?État, ce diplomate hors de pair, qu?est M. Stanley Carwin, premier ministre de Sa Majesté Britannique.
Ses adversaires eux-mêmes ont reconnu depuis que, depuis l?incomparable prestige dont il jouissait auprès du public, sans l?ascendant qu?il sut prendre sur la foule qui, hurlante et trépidante, assiégea, cinq heures durant,
Downing-Street, cette redoutable éventualité qu?eût été une guerre entre l?Angleterre et l?Égypte, n?eût pu être évitée.
Souvenez-vous !
Certain soir du mois de novembre, en l?an 1924, dans Londres, comme une traînée de poudre, se répandit la nouvelle de l?assassinat au Caire, du général sir Reginald Stakeston, sirdar de l?armée d?Égypte.
Assailli par une bande de jeunes fanatiques, il était tombé sous leurs coups. Venant après les troubles incessants fomentés par les disciples de Bassoul pacha, chef du Wald, succédant à d?autres assassinats du même genre, ce nouvel attentat fut considéré par l?ensemble du peuple anglais, comme un intolérable défi.
C?est précisément parce que ce défi ne fut pas immédiatement relevé que l?opinion s?émut et manifesta de façon aussi véhémente sa colère et son indignation.
Déduisant du fait que les auteurs des précédents attentats, ?
soit qu?on n?ait pas pu les découvrir, soit qu?on ait cru devoir user de clémence à leur égard, ? étaient demeurés impunis, il crut, en toute bonne foi, que la mort du Sirdar ne serait pas vengée.
Le communiqué que, dès la première heure, fit le Gouvernement à la Presse et dans lequel il n?était question d?aucune sanction, le confirme dans cette idée.
Inde iræ ?
C?était bien mal connaître M. Stanley Carwin que d?affecter de croire qu?il ne sévirait pas en l?occurrence ?
Entièrement dévoué aux intérêts qu?il avait pour mission de défendre, ayant une conception très haute du devoir, comprenant, en outre, que le prestige de l?Angleterre sortirait grandement diminué de l?affaire, si l?auteur de ce crime abominable ? et, éventuellement, ses complices, ? échappaient à un châtiment qu?ils avaient cent fois mérité, il avait convoqué d?urgence James Nobody à Downing-Street.
Après lui avoir communiqué les rapports et les renseignements qu?il venait de recevoir du Caire, il lui avait exposé en toute sincérité, sans rien lui dissimuler de la gravité de la situation, les raisons apparentes ou cachées qui motivaient cette tension si nuisible aux bonnes relations qu?auraient dû entretenir les deux peuples. (...)[/justify]
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[center][large]
N° 6. ? Les compagnons du désespoir[/large].
Au c?ur des sociétés secrètes allemandes[/center]
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Où James Nobody entre en scène.
[justify]En toute autre circonstance, le colonel Arthur Bromley, chef de l? « Intelligence Service » à l?armée britannique d?occupation en territoire rhénan, se fût peut-être indigné qu?on eût chargé un autre que lui de l?enquête relative au mystérieux assassinat de Paul Schmidt, mais la notoriété de James Nobody était telle, et sa réputation d?infaillibilité si bien établie, qu?il ne put que s?incliner quand on lui notifia cette décision. Qu?eût-il pu faire ou dire, d?ailleurs ? Encore qu?on ne pût rien leur reprocher car, comme d?habitude, ils avaient fait tout leur devoir, ses agents ne s?étaient-ils pas montres d?une insuffisance lamentable en cette affaire ? Et lui-même, si habile pourtant, n?avait-il pas été contraint de déclarer au général sir Lewis Stanley, son chef direct, que, à moins d?un miracle, jamais il ne découvrirait l?auteur de cet assassinat, tellement ce dernier avait agi avec adresse. Or, de l?avis de tous, ? et cela, dans l?intérêt même des troupes d?occupation, ? il était impossible qu?un tel crime demeurât impuni. Pacifiste notoire, affilié au parti social-démocrate, dont il était l?un des militants les plus en vue, Paul Schmidt faisait partie de cette infime minorité de citoyens allemands qui, considérant le militarisme comme une plaie et la guerre comme une calamité, avait juré d?abolir ces deux fléaux. Fidèle à son serment, il saisissait avec empressement toutes les occasions qui s?offraient à lui de proclamer la haine que lui inspiraient les tenants du super-nationalisme que sont les « Compagnons du Désespoir » et qui, comme Hitler, Seldte et Düsterberg, n?ont d?autre idée en tête que d?obtenir par une nouvelle guerre, l?abolition pure et simple du traité de Versailles, C?est dire que les sociétés secrètes qui pullulent en Allemagne, n?avaient pas d?adversaire plus acharné ni plus déterminé que lui. C?est en vain que, inquiètes à juste titre, certaines personnalités du corps britannique d?occupation avec lesquelles il était en relations directes et constantes, lui avaient recommandé la prudence. Il n?avait tenu aucun compte de leurs conseils et, soutenu par une foi ardente animée d?un courage indomptable, il avait poursuivi à travers le pays, la campagne entreprise, par lui contre les dirigeants du Stahlhelm, qu?il tenait pour personnellement responsables de l?intoxication des cerveaux en Allemagne. II fit mieux encore... D?accord en cela avec son ami Obietzkv, rédacteur en chef de la Welt-Montag, il avait dénoncé les crimes commis par la Reichswehr noire, établi la connivence qui existait entre cette dernière et la Sainte-Vehme, et démontré que, non seulement l?État-major allemand ne les ignorait pas, mais qu?ils avaient été ordonnés par lui. Sommé de fournir des précisions à cet égard, il avait accusé le lieutenant Schultz d?être l?instigateur de ces crimes, tant et si bien que, traduit devant les tribunaux, ce dernier avait été condamné et la peine de mort. Comme bien on pense, cette affaire eut un retentissement considérable car le lieutenant Schultz n?était pas seulement l?un des leaders les plus en vue des « Compagnons du Désespoir » et du parti nationaliste, il était aussi le commandant en chef de la Reichswehr noire, et à ce titre, servait sous les ordres immédiats du général Groeber, ministre de la Reichswehr. Or, bien que n?ayant nullement à intervenir dans les affaires intérieures de l?Allemagne non occupée, l?État-major britannique ne s?en émut pas moins de certaines révélations faites à l?occasion de ce procès par Paul Schmidt. ...[/justify]
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[center][large]
N° 7. ? Les mystères de la Sainte-Vehme[/large].
Au c?ur des sociétés secrètes allemandes [small]suite et fin[/small][/center]
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[justify]
Où James Nobody arrête l?espion allemand Karl Staubing.
Dans le fascicule qui précède et qui a pour titre :
« Les Compagnons du Désespoir », nous avons vu que James Nobody, en lutte contre la Sainte-Vehme, avait réussi à repérer et à arrêter, grâce aux révélations que lui fit la Danoise Frida Stenauer, le redoutable espion allemand qu?était Karl Staubing.
La chose vaut d?autant plus d?être contée que, jamais, le grand détective ne man?uvra avec autant d?habileté qu?en l?occurrence.
Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que Karl Staubing s?était juré de s?emparer, coûte que coûte, de James Nobody.
Or, c?est lui qui fut pris...
Voici comment :
Quand Frida Stenauer l?eut quitté, James Nobody, qu?avaient quelque peu éberlué ses déclarations relatives à Karl Staubing, se demanda, non sans perplexité, si la jeune femme n?était pas un cc agent double », c?est-à-dire si elle ne « travaillait » pas simultanément pour son compte personnel à lui et pour le compte du policier allemand.
Mais, Frida Stenauer lui avait rendu de tels services depuis son arrivée à Cologne, elle lui avait donné tant de preuves de dévouement, qu?il se refusa à la considérer comme telle.
D?ailleurs, il avait soigneusement « épluché » son passé, et il avait acquis la preuve que tout ce qu?elle lui avait révélé concernant sa famille et l?origine danoise de celle-ci, était l?expression même de la vérité.
Et puis, sa condamnation ne plaidait-elle pas en sa faveur ? Pourquoi les Allemands se seraient-ils passés de ses services, si elle ne les avait point trahis ?
Comment, d?autre part, Frida Stenauer aurait-elle déjà pu oublier son long séjour en prison et les cruels sévices qu?elle y avait subis ?
Et, en tout état de cause, ne lui avait-elle pas spontanément avoué qu?elle était entrée en rapport avec Karl Staubing, le prévenant même que ce dernier avait formé le projet de s?emparer de lui ?
Était-ce là le fait d?une espionne à gages ? Poser la question, c?était la résoudre.
Aussi, sans plus s?occuper de Frida Stenauer que ce dernier geste innocentait à ses yeux, se mit-il à préparer l?expédition qu?il projetait pour le soir.
Pensant à Karl Staubing, il murmura :
? Nous verrons bien quel sera celui d?entre nous qui s?emparera de l?autre...[/justify]
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[center][large]
N° 8. ? La Fin tragique d?un Espion[/large].[/center]
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[justify]
Où James Nobody sacrifie son intérêt particulier à l?intérêt général.
Quand après avoir échangé les salutations d?usage avec le directeur du pénitencier de Penton-Hill, James Nobody lui remit en même temps que ses pouvoirs, une lettre autographe du ministre de l?Intérieur, le haut fonctionnaire, dès qu?il eut lu la lettre et vérifié les pouvoirs, manifesta la surprise la plus vive.
Mais, avant même qu?il ait pu formuler une objection, allant droit au but, James Nobody lui déclara :
? Pour des raisons qu?il ne m?est pas permis de vous exposer, car elles constituent un secret d?État, il importe que, jusqu?à ce qu?ait abouti l?enquête dont je suis chargé, je demeure en contact permanent avec le convict Israël Youdevitch, lequel, si je ne m?abuse, figure à votre répertoire-matricule sous le N° 13.450-D. 6.
Le directeur ayant hoché la tête de façon affirmative, James Nobody poursuivit :
? Encore que ma demande puisse vous paraître émaner d?un individu ne jouissant pas de la plénitude de ses facultés mentales, je ne vous en prie pas moins de m?incarcérer purement et simplement, et de m?affecter ensuite à la 6e Division, laquelle, si j?en crois les renseignements qui m?ont été fournis par Mr Edward Caning, directeur des services pénitentiaires au Home-Office, groupe les « incorrigibles » détenus dans cet établissement.
D?un nouveau signe de tête, le directeur reconnut l?exactitude du fait.
Légèrement impatienté par le mutisme observé par le haut fonctionnaire, mutisme dû, sans aucun doute, à l?étrangeté de la démarche qu?il effectuait auprès de lui, James Nobody ajouta :
? Toutefois, il faut qu?il soit bien entendu entre nous, ? et j?insiste sur ce point, auquel j?attache la plus grande importance, ? qu?aucun de vos gardiens, y compris le gardien-chef, ne devra savoir qui je suis exactement et que, de même que les autres détenus, je serai mis au régime du « droit commun ». Autrement dit, je tiens essentiellement à ne bénéficier d?aucun régime de faveur, le succès de ma mission étant à ce prix.
Cette fois, le directeur ne put dissimuler sa stupéfaction...
? Vous me demandez de faire l?impossible ! s?exclama-t-il, vivement ému.
? Puis-je savoir pourquoi ? demanda, très calme, James Nobody.
Le haut fonctionnaire leva les bras au ciel...
? Pourquoi ? s?exclama-t-il. Mais parce que le régime auquel sont soumis, ici, les détenus, ? et, a fortiori, les « incorrigibles », ? est d?une rigueur et d?une sévérité telles, que, très certainement, vous ne pourrez le supporter.
James Nobody le regarda, légèrement interloqué.....
? Dois-je comprendre, demanda-t-il, que le règlement que vous appliquez céans, est moins... indulgent qu?ailleurs ?
Le directeur haussa les épaules.....
? Vous n?êtes pas sans savoir, répondit-il, que Penton-Hill est une « Maison de force » et non une « Maison de correction » et que, en conséquence, les détenus qui s?y trouvent sont, ou des convicts ou des réclusionnaires. ...[/justify]
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[center][large]
N° 9. ? L?effroyable drame de Malhem[/large].[/center]
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[justify]
Où James Nobody que chacun croyait mort et enterré, démontre qu?il n?en est rien...
Après avoir traversé une vaste place plantée d?ormes séculaires, James Nobody s?engagea dans la rue Saint-Bertin que, flegmatiques et lents, arpentaient par groupes de deux, sanglés dans leur uniforme kaki et l?insigne au bras, des agents de la Military Police :
Rasant les murs, ? comme s?ils eussent été en fraude, ? de rares « Tommies » passaient qui, après avoir jeté un coup d??il anxieux du côté des policemen, se hâtaient de disparaître dans l?un ou l?autre des cantonnements voisins.
Soudain, retentit la sonnerie du « couvre-feu »...
Obéissant à l?injonction que leur transmettait ainsi à travers l?espace un clairon aux notes stridentes, les Audomarois s?empressèrent de clore portes et contrevents, non sans avoir, au préalable, examiné d?un air angoissé le ?ciel où, prêts à repousser toute incursion aérienne, ronronnaient les avions de la défense.
Çà et là, dans les rues adjacentes, des patrouilles circulaient qui, non contentes de faire le vide sur leur passage, expulsaient sans aménité aucune des cafés et des estaminets, où ils s?étaient réfugiés, les derniers consommateurs de la journée...
C?est ainsi que, en ce mois d?octobre de l?an 1918, Saint-Omer, place de guerre et capitale de l?armée britannique en campagne, se gardait ? ainsi que l?avait prescrit Sir Douglas Haig ? ferme et bien !
Bientôt James Nobody arriva devant ce monument à la façade austère et vétuste qu?est le collège des Jésuites, lequel date du XVIe siècle et, après avoir présenté au factionnaire son « laissez-passer », délibérément, il entra...
Sous le porche, à droite, là où, autrefois, s?ouvrait, accueillant et frais, le parloir, se trouvait, aujourd?hui, un corps de garde à la porte duquel veillait un planton.
Dès qu?il aperçut James Nobody, ce dernier se dirigea vers lui et, courtoisement, en un français, légèrement teinté d?accent britannique, lui demanda :
? Que désirez-vous, Monsieur ?
? Je voudrais parler, ? et cela, le plus tôt possible, ? au colonel Sir Harold Stewart, répondit en anglais le grand détective.
Le planton tressaillit imperceptiblement...
Puis, sans même tenter de dissimuler sa surprise, il poursuivit :
? Dussiez-vous me juger incorrect, il est de mon devoir de vous demander, Monsieur, comment ce nom est parvenu à votre connaissance, et surtout, de quelle manière vous avez appris, ? vous ; un « civil », ? que sir Harold Stewart loge en ce lieu ?
La Voix, ? encore que l?attitude de James Nobody ne pût donner lieu à aucune suspicion, ? s?était faite âpre et mordante, et le ton s?était légèrement haussé.
Bien qu?il ait parfaitement perçu ces nuances, James Nobody ne s?en émut point.
Il se gardait trop bien lui-même, pour se montrer surpris que d?autres, et, en particulier, l?homme auquel il venait rendre visite, en fissent autant.
Mais comme il était venu là, non pour subir un interrogatoire, mais pour travailler utilement, il ne crut pas devoir répondre aux deux questions que son interlocuteur lui avait ainsi posées...
? S?il le juge utile, répondit-il d?une voix ferme, sir Harold Stewart vous mettra lui-même au courant de ces détails, lesquels, vous pouvez « m?en croire, n?ont rien qui vous puisse émouvoir. Pour l?instant, ce que je vous demande, c?est de prévenir le colonel que « quelqu?un » demande à lui parler. ...[/justify]
[center]
[large]Hommage à tous ceux de l'ombre,
qui offrirent leur vie en sacrifice pour leur Patrie.[/large][/center]
[center][youtube]
http://www.youtube.com/watch?v=M0d4qM7gCH8[/youtube][/center]
[right][small]
Chant médiéval des Templiers. Époque des croisades.[/small][/right]
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[center][large]
N° 10. ? Les vengeurs d?Isis[/large].[/center]
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[justify]
Où, une fois de plus, James Nobody reçoit pour mission d?expliquer l?inexplicable...
Tout ce qui est parvenu jusqu?à nous concernant la civilisation égyptienne, alors que les Pharaons avaient fait de Thèbes leur résidence favorite, ne peut qu?ajouter au prestige considérable dont jouissent encore auprès des égyptologues et des touristes, les ruines splendides de cette cité, jadis si belle et si florissante.
Admirablement située dans cette plaine si fertile qu?est la vallée du Nil, Thèbes, ? la ville aux cent portes, témoigne de sa puissance passée, non seulement par le nombre et la richesse des ruines monumentales de ses palais et de ses temples, mais aussi, ? et surtout, ? par la multitude et la variété des nécropoles qui, par milliers, s?étendent sur les deux rives du fleuve sacré.
De tout temps, les archéologues s?efforcèrent d?arracher leurs secrets à ces ruines, vestiges d?un passé à jamais aboli, mais qui n?en demeure pas moins grandiose, et de pénétrer les mystères enfouis dans ces temples.
Mais, s?ils firent des découvertes importantes, s?ils mirent à jour des sarcophages, des meubles, des objets d?une énorme valeur artistique et d?une richesse invraisemblable, si, patiemment, ils reconstituèrent l?histoire fabuleuse de cette ville unique au monde, chaque jour que Dieu fait, leurs successeurs s?aperçoivent, stupéfaits, que, loin de tout connaître, ils ont tout à apprendre...
S?il est exact, en effet, que la pioche du fellah a fait surgir de terre des ruines et des monuments ensevelis sous le sable depuis des siècles, il est non moins exact que, sous le limon du Nil et sous le calcaire éblouissant de blancheur des hypogées, demeurent, inviolés, des palais, des temples et des tombeaux.
Et cela est si vrai que, à l?époque où se produisit le drame que nous entreprenons de conter, c?est-à-dire, au mois de juin de l?an de grâce 1925, on découvrit à Médamoud, à neuf kilomètres à peine de Karnak, ? alors qu?on ne s?attendait à trouver là qu?un simple reposoir identique à ceux dont est parsemée la plaine avoisinante, ? un temple ptolémaïque de toute beauté.
Plus grand, s?il se peut, et mieux conservé que celui édifié à Denderah, au dieu « Hathor », ce temple, dont la largeur est de quarante-quatre mètres et la longueur de cent mètres environ, offre différentes particularités qui, toutes, sont d?un intérêt puissant.
Entouré d?un mur d?enceinte qu?ornent des sculptures et des hiéroglyphes parmi lesquels certains remontent à l?an 2000 avant Jésus-Christ, il est construit sur un plan tout « à fait différent de ceux connus jusqu?ici et, alors que, selon toute apparence, il était consacré à Isis, la « déesse des morts », ses annexes étaient dédiées, par contre, à Montou, le dieu thébain de la guerre, dont, jusqu?alors, on ignorait à peu près tout.
En effet, le mur ?d?enceinte porte des bas-reliefs admirablement conservés, lesquels représentent deux ou trois cents personnages symboliques, figurant les chefs et les rois vaincus par l?Egypte et venant faire à ce dieu les offrandes rituelles.
A elle seule,. la porte monumentale de ce temple constitue une merveille. Construite en granit rose poli avec soin, elle s?ouvre au centre d?une colonnade d?ordre papyriforme, laquelle fait le tour de l?édifice, et est ornée de deux élégantes statuettes, l?une, d?Osiris, en serpentine ; l?autre, d?Amman, en calcaire doré.
Un peu en avant de cette porte se trouve une statue colonale de Sésostris III, qui régnait à l?époque où fut édifié le temple.
Dégagées avec soin du limon sous lequel les avait ensevelies le Nil, les chambres intérieures du temple et le sanctuaire lui-même se révélèrent d?une richesse inouïe et livrèrent leurs secrets.
C?est ainsi que fut connue la théurgie de Montou, dieu sanguinaire s?il en fut jamais, et qui n?a d?égale au monde que celle inventée par les Germains pour déifier ce Teutobochus que vainquit, près d?Aix, Marius, en l?an 102, et qui demeure le type le plus représentatif de la « race élue »...[/justify]
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[center][large]
_____________[/large][/center]
[large]Voici la preuve, que l'autre, locataire d'un théâtre, celui "de la main d'or",
appartenant à ceux qu'il dénigre et vilipende outrageusement, n'a rien inventé
et comme le bon rabbin des bois berheim, ne fait que plagier...
Alors, qu'on le laisse tranquille.
Qu'ils puissent, enfin, se gaver d'argent grâce à la publicité.
Que ses
bons amis lui font ! ...[/large]
[large]Nofret, épouse du pharaon Sésostris II[/large]
Egypte Moyen Empire,
vers 1890 av. J. C.
Statue de la reine Nofret : Basse-Egypte, Tanis ; Diorite ; Moyen Empire, XII dynastie, Sésostris II ;
Le Caire.
[---]
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[center][large]
N° 11. ? Un Drame au Quartier général du Kaiser[/large].[/center]
[right]
[small]En bas, par trois fois, un gong sonna...[/small][/right]
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Une singulière épidémie...
En bas, par trois fois, un gong sonna...
Sourd et grave, son appel se répercuta du haut en bas ?de l?immense édifice à travers les appartements, les bureaux, les salles de service et le hall qu?encombraient plantons et cyclistes et parvint enfin jusqu?au colonel comte von Opner, lequel occupait, auprès de Sa Majesté l?Empereur et Roi, les hautes fonctions de chef du Service des Renseignements; ce service que les agents secrets britanniques avaient baptisé le : K. P. T. S. ...
Von Opner qui, plongé dans l?étude d?un volumineux dossier bourré de documents, de plans, de cartes et de photographies, s?efforçait d?en extraire les éléments d?un rapport que, tout à l?heure, il soumettrait à son Auguste maître, jeta sa plume d?un air las, contempla son ouvrage et, tout en hochant tristement la tête, murmura :
« Décidément! Plus j?étudie cette affaire, moins je la comprends. Et, si je ne savais la chose impossible, je serais tenté de croire que cet être infernal possède à la fois le don d?ubiquité et le don de double vue...
« Je veux que le diable m?emporte si j?ai la moindre idée du procédé qu?il emploie pour s?introduire ici, au nez et à la barbe de mes meilleurs agents, y glaner les renseignements qu?il convoite, et semer parmi nous l?épouvante et la mort!
« Ah! Il est terriblement fort le bougre! Et je donnerais gros à qui s?emparerait de lui!
« Mais, autant vaudrait essayer de saisir le fluide...
« Gustav Reichsler, qui est bien le plus habile et le mieux doué de mes agents, m?affirme qu?il ne saurait s?agir que de James Nobody...
« Comment cela pourrait-il être, alors que de Berlin on me signale sa présence là-bas et que Ludendorff m?affirme qu?il ne saurait imputer à d?autres que lui, la disparition du dossier contenant son « Plan directeur »?
« Il est impossible qu?il puisse opérer le même jour, et, pour ainsi dire, à la même heure, à Berlin, à Lille et ici?
« La raison s?insurge et n?admet pas qu?un être quelconque puisse se trouver et agir en plusieurs lieux à la fois et les faits, par contre, semblent démontrer qu?il en est vraiment ainsi...
« Pour ma part, je renonce à comprendre...
« Mais, si jamais cet être malfaisant me tombe sous la coupe, je me réserve de lui montrer de quel bois je me chauffe... »
Ayant dit, von Opner se leva, s?étira et, décrochant son casque de la patère où il était suspendu, il s?en coiffa.
Après quoi, complaisamment, il se mira dans la glace.
Il avait fort grand air ainsi, le colonel comte von Opner, et son casque où, les ailes largement étendues, rutilait l?Aigle impérial, donnait à son visage que barrait une moustache blonde, un air martial à souhaits...
Mais pourquoi blêmit-il, soudain?
Pourquoi ses doigts qui, déjà, lissaient sa moustache afin de lui donner le pli qu?affectionnait le Kaiser, se crispèrent-ils tout à coup?
Et, surtout, pourquoi ses yeux, d?un gris d?acier, reflétèrent-ils ainsi une peur qui confinait à l?épouvante?
C?est que, voyez-vous, sur sa lèvre inférieure que, déjà, déparait une imperceptible tumeur à un rouge violacé, une seconde tumeur venait d?apparaître...
Puis, sur sa lèvre supérieure, à droite, il en aperçut une troisième que, jusqu?ici, avait dissimulé la moustache..., cette moustache dont il était si fier...
il se pencha, et regarda de plus près...
Alors, il devint livide...
Serait-il donc atteint, lui aussi, de ce mal étrange, mystérieux, dont le processus déroutait la science médicale, et auquel avaient succombé les uns après les autres, les conseillers et tes amis du Kaiser ?
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[center]
_____________[/center]
[large]La chienlit, aux ordres de mamon, nous rappelle pour ce centenaire du déclenchement du plus grand génocide des peuples européens, qu'elle est toujours maitresse, de nos vies, en nos pays soumis à leur puissance financière.[/large]
[center][youtube]
http://www.youtube.com/watch?v=S7QKIs4sA_E[/youtube][/center]
[---][---]
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[center][large]
N° 12. ? Le secret du Fellah[/large].[/center]
[right]
[small]A la bonne heure !
Je commençais à m'ennuyer sérieusement.
Ce n'est pas une vie que de ne rien faire.[/small][/right]
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Où James Nobody est chargé à une bien singulière mission.
Soucieux, les sourcils froncés et les traits crispés par la colère, le Maréchal Lord Addendy, Haut Commissaire du Gouvernement britannique en Égypte, jeta un long coup à ?il sur cette île de verdure qu'est Ismaïlia et qui, à mi-chemin de Port-Saïd et de Suez, aux confins imprécis de la Civilisation et de la Barbarie, semble lancer au désert, dont les sables calcinés houlent à l'horizon, un perpétuel défi.
Ici, en effet, tout scintille et tout resplendit. Là, tout n'est que silence et que mort...
Tapie au milieu de ses palmiers et de ses fleurs, qu'arrose à profusion, après avoir traversé le pays de Gessen, de biblique mémoire, l'eau du Nil, Ismaïlia, capitale de cette région si spéciale qu'on appelle le « Canal », abrite tout un monde à ingénieurs, de contremaitres et à ouvriers, dont' la seule raison à être est à entretenir et à exploiter la grande et magnifique voie à eau, qui raccourcit de moitié le trajet entre l'Europe et l'Asie.
De tout temps, les hommes avaient rêvé de faire communiquer entre elles ces deux mers que sont la Méditerranée et l'Océan Indien, mais, tant que n'intervint pas ce grand Français qu'était Charles de Lesseps, cette idée demeura à l'état de projet.
En effet, l'Égyptien Néko, qui vivait 600 ans avant Jésus-Christ, tenta le premier de réaliser le canal Nil?Mer Rouge. Puis, en 1671, ce fut au tour de Leibnitz à intervenir. Chacun connaît le projet qu'il soumit à Louis XIV, et qui comportait le percement de l'isthme de Suez.
Enfin, vint Bonaparte, qui confia à l'ingénieur Lepère le soin de relier les deux mers. Mais Lepère se trompa à ce point dans ses calculs, qu'il fallut renoncer à les réaliser.
C'est en 1854 seulement que, après dix-huit ans à études sur le terrain, Charles de Lesseps présentait au Khédive un plan rationnel qui fut adopté deux ans plus tard.
Ainsi que le dit René Vaulande dans l'admirable série à articles qu'il vient de consacrer à l'Égypte, dans le Journal, « ce coup de pioche dans l'isthme allait avoir un retentissement politique immédiat.
« De tout son pouvoir, Lord Palmerston s'opposa à l'ouverture de cette voie qui allait dévier le sens traditionnel des courants commerciaux et stratégiques, et poser, sous un jour tout nouveau, la question méditerranéenne.
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http://www.youtube.com/watch?v=vjiUh326BhI[/youtube][/center]
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http://www.youtube.com/watch?v=OPOdwB010rw#t=162[/youtube][/center]
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[small]Adolf Hitler, premier discours comme chef du Reich[/small][/right]
Le douzième fascicule voit se clore cette série.
Nous espérons que ces documents rares et devenus introuvables vous ont plu. Les informations qu'ils contiennent, sont de premier ordre à qui sait lire le langage hermétique.