[justify]Nous n'aimons pas les nègres chez nous, ni le métissage en général. Mais nous ?uvrons pour que chacun puisse vivre libre en son pays d'origine. Le rôle de la France est de lutter pour que la LOI de Dame Nature soit respectée. Nous le faisons au risque de nous voir détruit par l'engeance qui nous gouverne.
Le youtre aime à détruire cette harmonie issue de la sélection naturelle. Nous nous devons de la divulguer afin que chacun puisse se rendre compte de toute ignominie dont est capable cette secte satanique et ses affidés les franc-maçons comme étant la prédatrice la plus dangereuse pour toute l'humanité et la Terre entière.[/justify]
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dZP4s2_YeG0[/youtube][/center]
[large]Petite digression sur le sujet du juif sépharade, ne jamais oublier que youdi joue sur les deux tableaux.
L'autre le Laurent Gbagbo est tout aussi perverti[/large]
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Côte d'Ivoire : Tout s'explique ! Dominique Ouattara, femme fatale à la Côte d?Ivoire
[small]un remake de la grande Esther (pourim), si bien fêtée...[/small]
Les secrets de l?ascension des Ouattara enfin révélés !
[small]Jean-Charles Fadinga[/small]
Dominique Nouvian, d?origine juive sépharade, naît le 16 décembre 1953 à Constantine (Algérie), elle est de nationalité française et épouse, en 1973, un professeur au lycée technique d?Abidjan, très âgé, le Pr Folleroux.
Il est l?ami du ministre de l?enseignement professionnel et technique, Bamba Vamoussa (il a été ensuite ministre de l?éducation nationale de 1990 à 1993), avec lequel elle commence une relation forte, elle est son 2e bureau. Elle rentre alors en contact avec le gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Fadiga, dont elle est également le 2e bureau. Elle se partage simultanément entre les trois lits. Son ascension dans les circuits de pouvoir en est facilité et, dès 1979, elle crée AICI (société immobilière), structure qui gère le patrimoine présidentiel ivoirien, qu?elle détourne à son profit au fil des ans.
Par Fadiga, elle connaît ADO (Alassane Ouattara), dont elle devient la maîtresse. Il est à cette époque vice-gouverneur de la BCEAO à Dakar, pour le compte de la Haute Volta (Burkina Faso), poste qu?il occupe de janvier 1983 à octobre 1984. De novembre 1984 à octobre 1988 il est directeur Afrique du FMI à Washington. Après la mort de Fadiga (le 11 octobre 1988), il rentre en Côte d?Ivoire où, sur la pression insistante de Dominique, il est nommé gouverneur de l?institution bancaire pour la Côte d?Ivoire (octobre 1988 à décembre 1993).
Pendant ce temps, notre Dominique nationale part à la conquête de l?Europe en créant une agence AICI à Paris, dans le 16ème arrondissement. Cette agence, située avenue Victor Hugo, devient rapidement la vitrine de ce qui est devenu le Groupe AICI en Europe. La même année, elle est élue présidente d?honneur de la Chambre Syndicale des Agents Immobiliers de Côte d?Ivoire (CSDAIM). Suivent, en 1991, la création d?une agence à Cannes, et en 1993, un cabinet de gestion de Syndic de copropriétés à Paris qui gère plus de 200 immeubles parisiens.
Entretemps, le président Houphouët-Boigny, tombe sous l?influence de Dominique Ouattara (ses adversaires, déjà nombreux la surnomment « la putain dangereuse »). Il nomme ADO président du Comité interministériel de relance de l?économie ivoirienne (avril à novembre 1990).C?est alors, en octobre 1990, qu?elle épouse ADO. C'est déjà Nicolas Sarkozy qui célèbre leur mariage dans sa mairie de Neuilly ! Ensuite la « femme fatale » pousse le président Houphouët-Boigny, qui ne dispose déjà plus de toutes ses facultés, à nommer ADO premier ministre,fonction qu?il occupe du 7 novembre 1990 au 9 décembre 1993 . Elle obtient, du président Houphouët-Boigny, à l?arrivée d?ADO à la Primature, qu?il soit chargé de lancer le processus de privatisation des structures étatiques de l?économie ivoirienne.
ADO et son épouse lancent alors une gigantesque opération de prédation du patrimoine de la Côte d?Ivoire. Après la mort du président Houphouët-Boigny, ADO devient directeur général adjoint du FMI (1er juillet 1994 au 31 juillet 1999). Il en profite pour fonder à Washington,, le 10 Juin 1999, l?Institut International pour l?Afrique (IIA) à Washington.
Puis, le 1er août 1999, le RDR (Rassemblement Des Républicains), dont il prend la présidence. Dominique profite des fonctions internationales de son époux pour faire prospérer ses affaires. En 2001, une nouvelle agence AICI voit le jour au Gabon, à Libreville. En février 2006, AICI International s?installe à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Parallèlement à la poursuite de ses activités dans le domaine immobilier, Dominique Ouattara devient, en 1996, la patronne d?EJD Inc., société qui gère l?Institut Jacques Dessange basé à Washington. Celui-ci est aujourd?hui un des endroits les plus fréquentés de la capitale américaine.
Dominique Ouattara acquiert, en 1998, les franchises Jacques Dessange aux Etats-Unis. Elle devient alors la présidente de la compagnie French Beauty Services à Washington,regroupant toutes les franchises Jacques Dessange du pays : salons de coiffure, instituts de beauté, école de coiffure, distribution des produits Jacques Dessange. Le Groupe se développe et représente aujourd?hui un des actifs les plus prometteurs du groupe Jacques Dessange.
Le cumul des activités très rémunératrice d?ADO et l?empilement de « pompes à fric » de Dominique supposent des moyens de réintégration « légale » sur des comptes en banques des fortunes ainsi dégagées. Il faut donc couvrir cela sous une apparence inattaquable. C?est donc l?humanitaire qui devient la priorité. Tout d?abord, à partir 1980, elle effectue des missions « humanitaires » en Côte d`Ivoire. Les flux financiers prenant de l?ampleur, elle décide, en 1998, de créer la fondation Children of Africa[small](1)[/small]. Quoi de plus imparable ? Qui croirait que les enfants d?Afrique sont la couverture d?un gigantesque système de prédation et de transferts de fonds. Cosa Nostra en a rêvé, Dominique Ouattara l?a fait !
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[small]Campagne de vaccination contre la méningite
Visionner sur le site la vidéo : édi'fiente réalité
La fondation Children Of Africa en présence de la présidente fondatrice, Mme Dominique Ouattara, a organisé une campagne de vaccination à Odiénné.[/small]
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[center][large]Blanchiment d`argent
Le cas du couple Ado-Dominique Nouvian[/large][/center]
Le couple Ouattara
[small]Dossier réalisé par Safiatou Ouattara et Alain Pierre à Paris[/small]
[small]Article mis à jour le 01/09/2009.[/small]
En Occident, la tendance est à la lutte contre le blanchiment d'argent sale et les paradis fiscaux. Cela, pour moraliser le monde de la finance. En Côte d'Ivoire, il y a pourtant un candidat à l'élection présidentielle qui a des liens avec ces réseaux mafieux qui mettent souvent à mal, les économies de leurs pays. Ouattara se dit propriétaire d'une impressionnante fortune.
Comment l'a-t-il acquis ?
Le temps vous propose un document qui vous dit tout sur la fortune de ce couple qui veut, par tous les moyens, diriger la Côte d'Ivoire. Arrivé aux affaires après avoir battu au deuxième tour de l'élection présidentielle française, la candidate socialiste Ségolène Royal en mai 2008, Nicolas Sarkozy a hérité d'un grand nombre de dossiers chauds de son prédécesseur Jacques Chirac.
Au nombre de ces dossiers, figure en bonne place la crise ivoirienne qui a, ces 5 dernières années, rendu totalement exécrables les relations entre la Côte d'Ivoire et la France. Français en qui les opposants à Laurent Gbagbo voyaient en ''Chirac bis'' Le nouveau patron de l'exécutif. Afin de mieux connaitre les principaux acteurs politiques ivoiriens, une enquête est ouverte sur chacun d'eux.
En somme, une carte de visite complète de présidentiable ivoirien que les barbouzes français se chargent de confectionner à l'attention du ''grand patron''. A l'exercice, les petites notes blanches sur Ouattara sont les plus nombreuses. Les raisons ? Nul ne le sait car le rapport des agents est muet sur la question. Mais il ressort des investigations des services secrets de l'Elysée qu'Alassane Dramane, est totalement inconnu des fichiers du fisc français et ne détient en son nom propre, aucun bien immobilier.
On pourrait croire qu'il y a erreur sur la personne de M. Ouattara. Eh bien, non ! Il s'agit bel et bien du patron du Rdr et son état civil est ainsi établi dans le document top confidentiel des services de renseignements français dont nous avons obtenu copie : ''Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro (Côte d'Ivoire), de nationalité ivoirienne, titulaire d'une carte de séjour privilégiée valable 10 ans. Figure également sur le registre des diplomates accrédités auprès des autorités françaises, est marié avec madame Nouvian Dominique Claudine, veuve Folloroux, née le 16 décembre 1953 à Constantine (Algérie), de nationalité française.
De statut résident étranger, il fait élection de domicile à Paris, 140 avenue Victor Hugo- Paris 16e, dans un appartement propriété de son épouse. A Abidjan où il réside régulièrement, il demeure quartier Ambassade Cocody 01 BP 1206 Abidjan - Côte d'Ivoire.'' On ne peut s'empêcher de se demander comment une personnalité de la trempe de Ouattara, qui a résidé de longues années en France où il disposait de comptes en banque, peut-il être ''inconnu des services fiscaux français''.
Avec lui, son épouse Dominique Nouvian dont les contributions sont jugées nettement en deçà de ses avoirs tant en nature qu'en numéraire. Ayant trouvé cela suspect, les enquêteurs de l'Elysée ont suivi des pistes qui leur ont permis de mettre au grand jour les pratiques du couple Ouattara pour échapper au fisc français et s'enrichir de façon illicite. Les autres membres de la famille ne sont pas ignorés ; les activités et avoirs de chacun sont passés au peigne fin.
Le mythe sur les comptes de Ouattara
Avec étonnement, les renseignements se sont rendus à l'évidence que l'homme politique ivoirien n'est propriétaire d'aucun compte bancaire ni d'un quelconque bien, imposable, sur le territoire français. Ils découvrent, après un travail de longue haleine, qu'en 1993, alors qu'il était le tout puissant premier ministre d'Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara a ouvert un compte spécial dans une banque parisienne. Notamment, à la City Bank Paris.
Ce compte a fonctionné régulièrement jusqu'au 30 octobre 1999, date à laquelle le titulaire a décidé de sa fermeture et du transfert de tous les fonds qui y étaient logés, à la ''City Bank Génève''. A cette date, ce compte classé rouge selon le jargon bancaire, géré par le fondé de pouvoirs, était créditeur à sa fermeture d'environ 9,5 milliards Fcfa. Il était alimenté par des fonds en provenance soit des Caraïbes, soit des Antilles anglaises, les paradis fiscaux attitrés.
Mais aussi des dépôts au guichet. L'analyse des mouvements sur ce compte entre 1996 et 1999 montre que les fonds qui y logeaient ne restaient jamais plus de trois à quatre mois en place. Ils étaient transférés vers d'autres destinations, au gré des placements effectués par l'ancien gouverneur de la Bceao. Ce compte géré par un haut responsable de la City Bank Paris faisait l'objet d'une attention toute particulière et aucune information ne pouvait être livrée si ce n'est dans le cadre d'une enquête comme celle menée par les grandes oreilles françaises.
En réalité, la City Bank Paris, une fois le compte fermé, n'en conserve aucune archive. Tous les documents et informations y afférents sont transférés pour partie, à l'agence où le compte est nouvellement domicilié, c'est-à-dire à la City Bank Genève. C'est là qu'un service centralisé va se charger de leur traitement et leur conservation.
Selon les investigateurs, Ouattara n'a fait à ce jour, aucune vente de patrimoine et n'a aucun enregistrement à son nom aux services des hypothèques de Paris, du Var et des bouches du Rhône. La plupart des biens où l'on retrouve ses traces sont la propriété de son épouse Dominique Nouvian et son fils Loïc Folloroux, né le 16 avril 1975 à Buhl en ex-République fédérale d'Allemagne.
Dominique Nouvian Folloroux comme Ouattara
C'est en 1990 que Dominique Nouvian, officialise devant le maire de Paris, sa relation amoureuse avec le premier ministre de Côte d'Ivoire d'alors, Alassane Ouattara. Alors qu'elle résidait dans le pays depuis de longues années et avait même à charge la gestion des biens immobiliers de l'Etat ivoirien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle n'était donc pas une inconnue à Abidjan où elle s'est établie également Cocody Ambassades avant son mariage avec Ouattara.
Dans la capitale française, ''la blanche colombe'' habite avec son mari une résidence au 140, avenue Victor Hugo - Paris 16e. Son compte principal, de type spécial est repéré à la Société générale Paris, 29 BD Hausmann Paris 9e, n° 30003 0 3000 000 500 85 153/20, au nom de Nouvian Folloroux épouse Ouattara. Au moment de l'investigation qui remonte à quelque six mois, ce compte qui, selon toute vraisemblance, est la propriété du couple, était créditeur de plus de sept milliards de Fcfa.
Comme son époux, un compte où elle disposait de fonds énormes à la City Bank Paris, géré dans les mêmes conditions de confidentialité que celui de son époux, a été fermé. En même temps que celui-ci de Ouattara. Les fonds suivent le même trajet pour se retrouver dans la succursale de la City Bank de Genève. Pour échapper aux fiscs français. A sa fermeture, il contenait un peu plus de 4,2 milliards de francs Fcfa. Ainsi Dominique Ouattara, qui partage le rêve de son époux d'élire domicile un jour à la résidence présidentielle de Cocody, peut contribuer à forcer le destin à coups de billets de banque.
Tout en échappant à la dextérité des services de renseignements français qui ne manqueraient pas de lui demander des comptes concernant les flux financiers du compte en cas de décaissement de sommes faramineuses. La trouvaille est donc de taille et il fallait certainement être un économiste de la trempe de Ouattara pour faire tout ce montage. En outre, Mme Nouvian Folloroux Ouattara est propriétaire en nom propre de deux appartements de 126 m2 l'un et 142 m2 l'autre au 140, avenue Victor Hugo.
C'est l'un de ces appartements qu'elle occupe avec son époux quand la seconde est habitée par son fils Loic Folloroux. Ces biens immobiliers sont évalués à neuf cents millions de Fcfa , soit 48 millions pour le premier et 52 millions pour le second. Sous le nom de Dominique Nouvian, son nom de jeune fille, Mme Ouattara est également titulaire d'une propriété dans le Sud de la France, à Mougins (06) sur le front de mer au 598 chemin Pablo Picasso, référence cadastrale CD 26. Bâtie sur une superficie de 6.495 m2 avec piscine. Cette résidence qui est une propriété privée de Mme Ouattara est estimée à plus de 12 millions FF, soit 1,2 milliard de Fcfa; la taxe foncière à 28.306 FF (2 millions 830 mille 600 Fcfa) et la taxe d'habitation à 44.295FF ( 4 millions 429 mille 500 Fcfa).
C'est dans cette maison que réside le couple Ouattara et l'on ne peut savoir à ce jour si elle a été cédée ou non à l'ancien premier ministre. La vérité, c'est qu'il n'y a aucun document attestant qu'il en est le propriétaire. Toujours au titre des biens immobiliers, les renseignements français signalent une maison à Sanary sur mer, propriété des parents de Dominique Nouvian, qui revient à la famille Ouattara, d'une valeur estimée entre 2,5 et 3 millions, soit 250 à 300 millions de Cfa.
*Les affaires du couple
La seule entreprise de Madame Ouattara officiellement connue est l'Agence internationale de commercialisation immobilière (Aici.Sa) dont elle est le Pdg. Avec pour objet, selon ses statuts, la création et l'exploitation de tous les fonds de commerce d'agences immobilières, de négociation mobilière, immobilière et commerciale. Avec un capital de 5 millions FF, son siège est situé 124, avenue Victor Hugo Paris 16e. L'entreprise possède un compte bancaire à la Société générale également à l'avenue Victor Hugo.
Et en plus de ce compte, gros de plusieurs millions, et dont les opérations au moins à chiffres témoignent de la bonne santé de l'entreprise, Aici.Sa, qui a de nombreuses succursales à travers le monde, garde ses avoirs dans un compte secondaire logé à la banque Gallière, 38 rue Laffite, à Paris 9e. Cet autre compte est également créditeur de plusieurs millions. Le chiffre d'affaires de la société entre 1995 et 1998 montre bien qu'elle brasse des millions qui bénéficiait largement au trésor public français à travers les impôts sur le revenu et autres taxes à laquelle elle était soumise.
On note 3913 millions de FF (391,3 milliards de Fcfa) en 1995, 527,2 milliards de Fcfa en 1996, 539,1 milliards de Fcfa en 1997 et 692,0 milliards de Fcfa en 1998. Depuis 1999, date de l'ouverture de comptes bancaires à la City Bank Genève, les fonds générés à l'extérieur par Aici ne profitent plus à la France. Désormais, ils dorment dans les paradis fiscaux. Les actions de l'entreprise sont reparties entre trois entités qui ramènent unilatéralement à la famille Nouvian Folloroux Ouattara. La famille Folloroux se taille la part du lion avec plus de 50% des parts.
Alassane Ouattara, selon les chiffres, ne détiendrait que 22% des parts de l'entreprise quand d'autres Loïc Folloroux a à son actif plus de 25%. Tout naturellement, on retrouve comme administrateurs de Aici.Sa, outre Dominique Ouattara, le Pdg, Mme Nouvian Véronique épouse Cornuel qui s'est remariée le 8 août 1992 avec M. Padovany Marcel Hubert, après avoir divorcé de son premier époux.
Sur la liste, figurent également les noms de Folloroux Loïc et d'Alassane Ouattara. En somme, une affaire familiale qui emploie une quinzaine de personnes mais brasse des fonds énormes. Surtout en vendant et rachetant par des circuits détournés des biens immobiliers de l'Etat ivoirien principalement dans la période où le chef de famille était aux affaires à Abidjan.
A travers notamment l'opération de privatisation qui devrait servir à renflouer les caisses de l'Etat, des biens immobiliers de l'Etat se retrouveront en grand nombre dans l'escarcelle de M. et Mme Ouattara par le biais de prête-noms et autres sociétés écrans.
Les entreprises écrans
Il faut noter également que Aici.Sa de Madame Ouattara est propriétaire à 100% de la Sarl Malesherbes Gestion, au capital de 1 million FF, soit 100 millions Fcfa, et dont le siège est situé à 3 rue Mérimée Paris 16e. Cette société spécialisée dans la gestion d'immeubles résidentiels emploie une vingtaine de personnes avec des chiffres d'affaires largement supérieurs à ceux de Aici.Sa sur la même période de 1995 à 1998. Respectivement, on a 652,8 milliards Fcfa en 1995 ; 726,3 en 1996 ; 709,5 en 1997 et 812,6 milliards Fcfa en 1998.
Madame Ouattara dont les biens se confondent ainsi à plusieurs niveaux avec ceux de son époux est aussi propriétaire de Radio Nostalgie Afrique dont le siège est basé 22, rue Boileau Paris 16e, avec un capital de 2.500.000 FF, soit 250 millions Fcfa. De cette entreprise dont Ahmed Bakayoko, actuel ministre des Nouvelles technologies de la communication sous la bannière du Rdr de Dramane Ouattara, est l'un des administrateurs, découle Radio Nostalgie Côte d'Ivoire. Notons que cette radio, dans sa volonté de défendre la cause de l'homme politique, a souvent eu maille à partir avec les population abidjanaises.
[right][small]Scoop : L'abus de carpe farcie bouffi les traits[/small][/right]
En outre, madame Ouattara est titulaire de franchises Jacques Dessanges, des espaces très fréquentés, aux Etats-Unis et particulièrement à New York. Ces quelques structures qui ont été repérées, exerçant dans les secteurs les plus divers et ayant un lien direct ou indirect avec les Ouattara, leur permettent de blanchir des fonds provenant de pratiques illicites. Dans le même but, Dominique Nouvian a eu la géniale idée de créer l'association ''Children of Africa'' dont le siège est à New York avec des bureaux à Paris, dans les locaux de Aici.Sa et à Abidjan.
Cette structure humanitaire est un maillon essentiel dans le procédé assez complexe pour faire circuler, loin de tout soupçon, l'argent sale. Fait remarquable, indique le document des renseignements généraux français, c'est Dramane Ouattara en personne qui est le représentant légal de ''Children of Africa'' en France. Et comme par hasard ( ?) le compte principal de l'Ong est logé à la City Bank de New York.
Dans l'impossibilité de trouver des éléments de réponse à certaines questions relatives aux ramifications entre Aici.Sa, Children of Africa et l'homme politique ivoirien, la Dgse aurait décidé de poursuivre les investigations dans ce sens. Afin de mettre au grand jour les pratiques par lesquelles des fonds devant alimenter les caisses de l'Etat français lui échappent, par le bien de l'Ong.
Un Israélien comme homme lige
Renseignés sur le fonctionnement des paradis fiscaux et judiciaires, dotés de systèmes très complexes qui ont pour but d'empêcher la localisation de fonds d'origine illicites, les agents des services secrets français ont passé au peigne fin les opérations menées sur les différents comptes dont l'existence a été révélée.
Mais aussi toutes les actions menées sur des comptes soupçonnés d'avoir un lien direct ou indirect avec les Ouattara. Ils ont fini par se rendre compte, souligne une source, que Ouattara s'est offert les services d'un Israélien rompu aux arcanes de la haute finance. Du nom de carpe Simon [small](1)[/small], ce proche du couple, expert comptable ou avocat de formation, largement rémunéré pour ses services, est le patron visible de l'empire financier frauduleux des Ouattara.
Toujours entre deux avions, il est soit en déplacement pour exécuter les ordres de son employeur et séjourne régulièrement à Abidjan, Genève, Tel Aviv (Israël), dans les îles Caraïbes, dans les îles anglaises et aux Etats-Unis. L'Elysée et Matignon en sont persuadés, Midale Simon est le gestionnaire des avoirs de Alassane Ouattara dans les paradis fiscaux. Très discrets, les renseignements de l'Hexagone notent que l'homme a le profil de l'emploi et joue bien son rôle en tant que prête, nom. Mais pendant combien de temps encore Ouattara pourra-t-il continuer de se cacher derrière ses sociétés écrans et autres prête-noms pour continuer de ne pas payer des impôts au fisc français ?
Trois mois avant le coup d'Etat de 1999
Néanmoins, des indices existent, qui permettent d'établir un lien entre la fermeture du compte de Ouattara en France, le transfert de ses fonds dans les paradis fiscaux où la confidentialité sur les mouvements financiers est très rigide, et les événements marquants de la Côte d'Ivoire post Houphouët-Boigny. En octobre 1999, la guerre ouverte entre les héritiers Bédié et Ouattara atteint son point culminant.
En effet, courant juillet 1995, l'ancien premier ministre décide de quitter son poste de directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi). Il annonce son retour en Côte d'Ivoire où il compte disputer à Henri Konan Bédié le fauteuil présidentiel qu'il n'avait pu accaparer par la force à la mort de Houphouët-Boigny. Il s'en suit un mandat d'arrêt lancé contre lui par le pouvoir en place, pour ''faux sur l'identité et usage de faux documents administratifs''. Ouattara qui avait certainement mûri son idée avant d'annoncer son départ du Fmi ne se laissera pas pour autant intimider, lançant à maintes reprises des menaces à peine voilées à celui qui est aujourd'hui son allié dans le cadre du Rhdp.
''Lorsque je déciderai de frapper ce pouvoir, il tombera'', ne cessait-il de répéter. Le 24 décembre 1999, c'est chose faite. Bédié est renversé par le général Guéi et Ouattara se fait présenter comme étant le nouveau président de la République de Côte d'Ivoire dans l'avion qui le ramène de Paris où il vivait en exil. Les mois qui suivent, les Ivoiriens finiront par se rendre à l'évidence qu'il était le véritable commanditaire de ''la révolution des ?illets'' version ivoirienne.
Le choix des paradis fiscaux pour loger ses avoirs en France dès octobre 1999, soit moins de trois mois avant l'entrée en scène du général Guéi et ses jeunes gens, n'était donc pas fortuit. Les renseignements généraux français qui avaient choisi jusque-là de fermer l'?il sur les activités des Ouattara indiquent même clairement dans leur rapport que ce sont ces fonds qui ont servi à fomenter le coup d'Etat. Et au- delà, la quasi-totalité des actes attentatoires à la sûreté de l'Etat, particulièrement le coup d'Etat manqué de septembre 2002 qui a engendré la rébellion. Avec le soutien de la France alors dirigée par Chirac qui vouait une haine viscérale à Laurent Gbagbo.
Enrichissement illicite !
Une manne, nous l'avons souligné, constituée parfois dans des conditions irrégulières et gardée dans les paradis fiscaux à travers le monde. Son passage à la tête du gouvernement entre 1990 et 1993 avait été déterminant pour l'ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) qui profitera de la maladie du président Houphouët-Boigny pour pomper les caisses de l'Etat.
Premier ministre et ministre de l'Economie et des Finances, les recettes des différentes régies financières, y compris le trésor public, convergeaient vers la Primature où le seul maitre à bord du navire Ivoire à cette époque, se servait à sa guise. Lui seul avait la maitrise du mécanisme mis en place pour la gestion de ces ressources. Une bonne partie de cet argent échappera totalement à l'Etat, transportée en Europe de façon régulière par l'ancien premier ministre.
Le prétexte était tout trouvé : l'hospitalisation du chef de l'Etat agonisant dans les hôpitaux français, puis en Suisse. Les fréquentes visites à son cheveu permettront, en tout cas, à Ouattara de disposer dans des comptes ouverts dans les banques européennes des centaines de milliards. Il avait pourtant été appelé à la rescousse par le vieux pour assainir les caisses de l'Etat.
Tous ces fonds ont été convoyés, nous le signifions, hors du pays et placés dans les paradis fiscaux. Avec les investigations menées par les renseignements français au sujet des Ouattara, on peut le dire, le voile se lève progressivement sur les origines des fonds dont Ouattara se sert pour mettre sans cesse à mal la sureté de l'Etat ivoirien depuis plus d'une décennie. Il se bat bec et ongles pour s'installer au palais présidentiel du Plateau. N'hésitant pas à combattre une rébellion qu'il a lui-même élevée contre la République.
Pourquoi maintenant ?
La célérité avec laquelle une enquête a été commanditée par le président français au sujet de Ouattara et son épouse soulève des interrogations. Surtout que Nicolas Sarkozy fut le témoin de mariage de Dramane Ouattara avec qui il a beaucoup d'amis en commun. A son arrivée à l'Elysée, le président du Rdr et le Rhdp avaient jubilé, voyant en Sarko celui qui viendrait parachever l'?uvre de Chirac.
Tout est parti du fait que l'opposant politique échappe aux fichiers des services des impôts de la France dont il se targue d'être un allié. C'est donc pour avoir le c?ur net sur cette question, au moment où les élections approchent à grands pas en Côte d'Ivoire, que le président français instruit les services de renseignements français. Une tâche qui ne sera pas au-dessus des moyens des services secrets français qui avaient déjà mené pareille investigation sur Ouattara, du temps de la transition militaire du général Guéi Robert.
Le dossier avait été déposé en son temps sur la table de Jacques Chirac qui avait préféré le mettre dans le fond de son tiroir. Il est remis au goût du jour. Avec de nouvelles annotations qui tiennent compte de la réalité du moment. Et dont le contenu est clair sur le clair- obscur qui entoure les relations que Ouattara entretient avec la France. Sous le prétexte des visites donc au Bélier de Yamoussoukro dont l'état de santé préoccupait la nation tout entière, Ouattara fera sortir du pays des fonds énormes. Sans avoir à rendre compte à qui que ce soit.
Chaque semaine, il prenait la destination de l'Europe où il planquera son butin dans les paradis fiscaux. Des personnes qui ont participé à ces opérations de transferts de fonds et que nous avons pu rencontrer dans le cadre de nos investigations sont convaincues que ce sont des centaines de milliards qui ont été ainsi emportés entre 1993 et 1994. Le général Abdoulaye Coulibaly, (né à Adjamé, originaire de Banfora, Burkina, et non de Korhogo, contrairement à un autre Général Coulibaly de Korhogo, issu de la famille Gbon) qui était le pilote d'Houphouët-Boigny, à en croire ces témoins des faits dont certains travaillaient à Codival, est bien placé pour dire la destination de ces fonds.
Décembre 1993, Houphouët- Boigny décède ... mais Ouattara peut désormais jouir de la manne importante dont il dispose, logée dans les banques suisses, dans la principauté de Monaco, au Luxembourg... Avec la dévaluation, les montants emportés deviennent deux fois plus importants. Du simple au double.
Dans sa tentative de faire main basse sur le pouvoir par tous les moyens, y compris les coups d'Etat, il n'hésitera pas à s'en servir". "En dehors des fonds emportés des caisses de l'Etat, qui ont permis à Alassane Ouattara d'ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux, Ouattara dispose de biens immobiliers et autres à travers le monde. Des biens acquis pour la plupart avec l'argent volé dans les caisses de l'Etat.
Avec le concours de Mme Dominique Nouvian Folleroux, la patronne de l'Agence internationale de la commercialisation immobilière (Aici) qui deviendra plus tard son épouse, de nombreuses réalisations du patrimoine de l'Etat passeront aux mains de Ouattara. Contre un franc symbolique ou moyennant des sommes en deçà de la valeur des biens ainsi frauduleusement acquis". Exemple : leur appartement du boulevard Suchet à Paris appartenait à Houphouët. "Hors de la Côte d'Ivoire, il faut dire que le leader du Rdr a acheté à des millions de dollars en Haiti une vaste plantation de canne à sucre. Cela, sur conseil de son parrain, feu Grégoire Yacé Philippe.
Aussi possède-t-il des bateaux commerciaux qu'il s'est offerts après son départ de la primature, qui lui rapportent énormément. Au Burkina Faso, il détient une cimenterie rachetée et qui n'est pas le seul bien à son actif dans ce pays. Mais c'est au pays d'El Hadj Oumar Bongo que se concentrent la plupart de ses biens. Un parc maritime et des biens de natures diverses à son nom sont dans ce pays de l'Afrique centrale où l'ex-chef de l'Etat Omar Bongo qui se présentait comme son parrain lui faisait de nombreuses faveurs.
Par ailleurs, le fonctionnaire international qui a des liens solides dans le milieu de la haute finance depuis Dakar, se livre au blanchiment d'argent. Ayant une parfaite maitrise des flux financiers à travers le monde, l'ancien premier ministre se sert de structures écrans pour se livrer à des activités pour le moins répréhensibles. Ainsi, derrière les actions de haute portée humanitaire dont l'Ong Children's of Africa, qui est une propriété de son épouse peut se vanter, circule de l'argent sale.
Le circuit que suit ce réseau est tellement complexe et bien pensé qu'il serait impossible à n'importe quel spécialiste de la lutte contre le blanchiment d'argent d'épingler l'Ong. De nombreuses sociétés exerçant dans les secteurs les plus divers, donc beaucoup d'affaires et de sous, se cachent en tout cas derrière le choix des Ouattara de s'adonner à une activité humanitaire. Outre Children's of Africa, il y a Jacques Desange. Et une autre structure comme l'International institute for Africa (Iia) basée à Washington, avec délusion entre Ouattara et cette société. Elle a été mise sur pied depuis son passage à la Primature et a pour mission essentielle de financer de façon subtile les activités subversives du leader politique et de faire du lobbying à son profit dans certains cercles.
Mais bien entendu, cette structure de droit américain tire ses revenus du recyclage de l'argent sale en provenance de pays sous embargo. A l'image du Liberia et de la Sierra Leone où la vente de diamant et d'or a été longtemps interdite par le conseil de sécurité de l'Onu. Au pays où il a vécu de longues années en tant qu'étudiant puis directeur général adjoint du Fmi, il a pu intégrer les réseaux mafieux de vente d'armes et c'est par des sociétés écran telles l'International institute for Africa (Iia) qu'il a armé sans discontinuer les auteurs des coups d'Etat à répétition qui déboucheront sur une rébellion après un énième échec en septembre 2002." Le président du Rdr dispose de plusieurs comptes dans les paradis fiscaux et des pays comme la France et les Etats-Unis où il a des intérêts.
En Suisse et à Luxembourg particulièrement, on dénombre au total six comptes où s'effectuent des opérations de diverses natures. Selon qu'il s'agisse d'une activité lucrative ou d'une autre se rapportant à ses activités politiques ou subversives. Dans ce dernier cas, c'est l'International institute for Africa (Iia) qui est actionnée. Cette structure qui est sa propriété comme nous l'avons déjà indiqué plus haut, détient un compte à la Dexia Banque internationale à Luxembourg sise à 69 rue d'Esch, L-2953 Luxembourg. ''Dexia Banque internationale à Luxembourg est une banque à vocation résolument européenne. Le compte de Alassane Dramane Ouattara dans cette banque date de juillet 1999.
Et le fait qu'il porte le nom de la société de droit américain ne doit pas étonné car il s'agit d'une société écran. Le vrai propriétaire du compte est bel et bien Alassane Ouattara comme ont pu le confirmer des hauts cadres de l'établissement bancaire qui ont réquis l'anonymat pour des raisons de confidentialité. A en juger par sa date de création, on se rend bien compte que c'est au moment où il démissionnait de son poste de directeur général adjoint du Fmi. Il annonça dans la même période son désir de rentrer en Côte d'Ivoire pour y prendre part à la vie politique. Surtout, il envisageait de se présenter à la présidentielle. Quelques mois après, soit en décembre 1999, alors qu'il venait de dire publiquement qu'il allait attenter à la sureté de l'Etat, une banale mutinerie emportera le pouvoir Bédié".
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(1) - Tu es lu mon ami
ouvrer les yeux
par vr le Jeudi - 23/12/10 00:38
[small]Signaler au modérateur
http://webcache.googleusercontent.com/s ... =firefox-a[/small]
sil vous plait ne parler pas sans savoir car la verite est loin detre se que vous croyer meme vous ivoirien qui poster des mr babgo est un dictateur je pense que vous ne connaisser meme pas la definition d un dictateur alors laisser mr bagbo tranquille et les francais qui sont labas ne risque rien alors arreter votre cinoche vous saver il ya de grand MANIPULATEUR dans se MONDE moi je suis ivoirien et si je peux i aller en janvier je partirais sans hesitation car les probleme sont regler,on sait tous qui a diviser le nord et le sud,en 2004 on sait tous se qui sait passer aussi,et maintenant les election je n'en parle meme pas il y a des mort c vrai,mais depuis 1998 et qui en parle
alors please stop les commantaires sur je sait tous je vous conseille juste de faire UNE RECHERCHE SUR INTERNET SUR la femme de OUATARA qui se NOMME DOMINIQUE NOUVIAN FOLLOROUX et aussi sur mr MIDALE SIMON,vous n'ete pas ivoirien vous ne connaisser pas mr ouatara nous on a tres peur de lui j'esper etre lu
Laurent Gbagbo, ADO Alassane Dominique Ouattara ou juive
Moderator: Le Tocard
[large]Man?uvres françaises[/large]
Comment Sarközy veut installer son ami A. D. Ouattara
fratmat avec Ferro et M. Bally Auteur de cet article : F. M. Bally
A lire les documents PDF suivant :
http://www.megaupload.com/?d=G71CDXVR et http://www.megaupload.com/?d=KAKK8CUP
[small]Des fuites, des fuites, oui mes des fuites sérieuses. Tant que nous aurons des étrangers au papier franzais dans notre armée cela se produira...
A qui pouvons nous faire confiance ? Militaires ouvrez donc vos yeux et en votre conscience comprenez le sens de notre combat au service de notre France devenue province.
Nous n'oublions pas que ce misérable Gbagbo a fait tué 9 de nos soldats à Bouaké et cela avec l'aide de qui déjà ?
Seriez-vous donc devenus les marionnettes de ce pseudo état spoliateur des terres de Palestine ?[/small]
__________________________
[justify]Les pressions internationales qui se multiplient et se radicalisent pour faire plier l?échine au Président ivoirien ont une seule explication : Alassane Ouattara, comme le dénonçait le candidat Laurent Gbagbo durant la campagne électorale, est « le masque » ou « le candidat de l?étranger ». Une note confidentielle classée « Secret défense » de l?état-major des Armées françaises révèle le pot aux roses.[/justify]
[justify]En effet, par une fiche d?orientation n°45821/EMA/CPCO/CD/2010 en date du 1er octobre 2010 dont le rédacteur est le général de brigade Castres Didier et adressée au général de brigade Autran Francis, commandant des troupes françaises de l?opération Licorne à Abidjan (Comanfor/Abidjan), l?état-major des Armées français précise clairement que « Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains est le candidat de l?Elysée ». « Candidat de l?Elysée », c?est-à-dire candidat de Nicolas Sarkozy et candidat de la France.
De ce fait, en soutenant, le 3 octobre dernier au cours de sa visite en Côte d?Ivoire, « avec force (que) la France n?a pas de candidat ni de favori » pour la présidentielle, Claude Guéant, Secrétaire général de l?Elysée et bras droit de Nicolas Sarkozy, entendait endormir Laurent Gbagbo qui disait que depuis que Sarkozy est à la tête de l?Etat français, il dormait sur ses deux oreilles et cacher aux Ivoiriens le plan de déstabilisation des institutions républicaines arrêté quarante-huit heures avant son arrivée en terre ivoirienne, « par les autorités politiques françaises au plus haut niveau ».
Mais personne n?est dupe. Le président du Rdr est un vieil ami du Chef de l?Etat français ; une amitié que les deux hommes partagent avec plusieurs industriels et hommes d?affaires français dont Bolloré et Bouygues. Le mariage du divorcé Alassane Ouattara et de la veuve Dominique Nouvian Folleroux que le maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy, a célébré en octobre 1990, traduit bien que ces liens vont au-delà d?une amitié banale.
Pour réussir cette autre version de l?opération « Barracuda » sur la Côte d?Ivoire à l?effet d?installer, à la David Dako (en République centrafricaine), « le candidat de l?Elysée », une opération militaire spécifique dont la coordination a été confiée au Comanfor a été planifiée par le Centre de planification et de conduite des opérations (Cpco, « centre nerveux de la chaîne de commandement en amont ») : le Kahia 2.
Elle avait une mission géostratégique principale : neutraliser les principaux sites institutionnels. Dans ce cadre, « les résidences officielles et non officielles des présidents des institutions, les principaux bâtiments civils et militaires présentant un intérêt avéré seront préalablement localisés par le système Helios ». L?objectif visé est sans ambiguïté : « Obtenir un changement d?interlocuteur au sommet de l?Etat ivoirien » pour « garantir par effet induit le maintien du leadership français dans la région ». En clair, chasser Laurent Gbagbo du pouvoir et le remplacer par une potiche, Alassane Ouattara, le « candidat de l?Elysée ».
« Cette opération spéciale et clandestine a une haute valeur stratégique pour les plus hautes autorités politiques françaises et leurs alliés civils et militaires ivoiriens discrètement impliqués dans le dispositif opérationnel qui ?uvrent à l?avènement, au soir du 31 octobre (2010, premier tour de la présidentielle), d?un nouvel ordre politique dans ce pays où les intérêts économiques et militaires doivent être maintenus et renforcés », recommande la fiche d?orientation. Comme au bon vieux temps de la Françafrique. Jacques est mort, vive Foccart et adieu la rupture envisagée par Sarkozy à sa prise de fonction pour de nouvelles relations entre la France et l?Afrique.
Pour préparer cette opération Kahia 2 prévue pour 48 heures avec un effectif réduit de 30 commandos du Commandement des opérations spéciales (Cos) dont l?ancien chef était le général, un exercice de franchissement amphibie sur les bords de la lagune Ebrié, à proximité de l?ancien camp du 43e Bima, à Port-Bouet, a été effectué le 30 septembre dernier, pour « valider les savoir-faire tactiques des équipages du peloton d?éclairage et d?investigation qui seront déployés ».
En outre, sous le commandement du général Hogard, des exercices militaires se sont étendus sur six mois avant la projection sur le théâtre ivoirien des opérations des commandos du Cos, des éléments du 13e Rdp et des nageurs du commando Hubert prépositionné à Lomé.
Ce schéma a été contrarié par le second tour. Le plan B est donc entré en action. Le général Emmanuel Beth, ancien patron de la Licorne nommé ambassadeur de France au Burkina Faso, est donc à la manette. C?est une barbouze. Selon de nombreuses sources, il cornaquerait un commando d?une douzaine de mercenaires avec du matériel sophistiqué pour attenter à la vie des autorités légales ivoiriennes.
Car Laurent Gbagbo apparaît comme un os, un dur à cuir. Sur le plan politique, il donne le tournis à la France qui ne veut pas lâcher prise. C?est pourquoi l?ancienne métropole fait feu de tout bois. Et comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle piétine tout sur son passage au mépris notamment de la souveraineté, des institutions et procédures réglementaires pour parvenir à ses fins.
En refusant le jeu politique et le cadre institutionnel ivoirien, en s?imposant contre le droit qui n?a pas été violé par Gbagbo, l?Hexagone se sert de l?Onu et des autres institutions internationales qu?elle manipule à sa guise pour réaliser le coup d?Etat électoral dont l?objectif reste le même : installer le « candidat de l?Elysée » au sommet de l?Etat. De gré ou de force. Ceci entraînant cela, Youssouf Bakayoko a récité la dictée, Barack Obama, mené en bateau, met en première ligne son gouvernement qui examine la possibilité d?augmenter le nombre des Casques bleus pour dire à Laurent Gbagbo « qu?il doit quitter le pouvoir », Choi et l?Onuci ont outrepassé leur mission, la Bceao, l?institut d?émission de l?Uemoa, est emportée par la politique politicienne et le monde est à l?envers dans la crise post-électorale ivoirienne. Car, ne l?oublions pas, la raison du plus fort est toujours la meilleure, dans ce monde-jungle.[/justify]
Comment Sarközy veut installer son ami A. D. Ouattara
fratmat avec Ferro et M. Bally Auteur de cet article : F. M. Bally
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A qui pouvons nous faire confiance ? Militaires ouvrez donc vos yeux et en votre conscience comprenez le sens de notre combat au service de notre France devenue province.
Nous n'oublions pas que ce misérable Gbagbo a fait tué 9 de nos soldats à Bouaké et cela avec l'aide de qui déjà ?
Seriez-vous donc devenus les marionnettes de ce pseudo état spoliateur des terres de Palestine ?[/small]
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[justify]Les pressions internationales qui se multiplient et se radicalisent pour faire plier l?échine au Président ivoirien ont une seule explication : Alassane Ouattara, comme le dénonçait le candidat Laurent Gbagbo durant la campagne électorale, est « le masque » ou « le candidat de l?étranger ». Une note confidentielle classée « Secret défense » de l?état-major des Armées françaises révèle le pot aux roses.[/justify]
[justify]En effet, par une fiche d?orientation n°45821/EMA/CPCO/CD/2010 en date du 1er octobre 2010 dont le rédacteur est le général de brigade Castres Didier et adressée au général de brigade Autran Francis, commandant des troupes françaises de l?opération Licorne à Abidjan (Comanfor/Abidjan), l?état-major des Armées français précise clairement que « Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains est le candidat de l?Elysée ». « Candidat de l?Elysée », c?est-à-dire candidat de Nicolas Sarkozy et candidat de la France.
De ce fait, en soutenant, le 3 octobre dernier au cours de sa visite en Côte d?Ivoire, « avec force (que) la France n?a pas de candidat ni de favori » pour la présidentielle, Claude Guéant, Secrétaire général de l?Elysée et bras droit de Nicolas Sarkozy, entendait endormir Laurent Gbagbo qui disait que depuis que Sarkozy est à la tête de l?Etat français, il dormait sur ses deux oreilles et cacher aux Ivoiriens le plan de déstabilisation des institutions républicaines arrêté quarante-huit heures avant son arrivée en terre ivoirienne, « par les autorités politiques françaises au plus haut niveau ».
Mais personne n?est dupe. Le président du Rdr est un vieil ami du Chef de l?Etat français ; une amitié que les deux hommes partagent avec plusieurs industriels et hommes d?affaires français dont Bolloré et Bouygues. Le mariage du divorcé Alassane Ouattara et de la veuve Dominique Nouvian Folleroux que le maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy, a célébré en octobre 1990, traduit bien que ces liens vont au-delà d?une amitié banale.
Pour réussir cette autre version de l?opération « Barracuda » sur la Côte d?Ivoire à l?effet d?installer, à la David Dako (en République centrafricaine), « le candidat de l?Elysée », une opération militaire spécifique dont la coordination a été confiée au Comanfor a été planifiée par le Centre de planification et de conduite des opérations (Cpco, « centre nerveux de la chaîne de commandement en amont ») : le Kahia 2.
Elle avait une mission géostratégique principale : neutraliser les principaux sites institutionnels. Dans ce cadre, « les résidences officielles et non officielles des présidents des institutions, les principaux bâtiments civils et militaires présentant un intérêt avéré seront préalablement localisés par le système Helios ». L?objectif visé est sans ambiguïté : « Obtenir un changement d?interlocuteur au sommet de l?Etat ivoirien » pour « garantir par effet induit le maintien du leadership français dans la région ». En clair, chasser Laurent Gbagbo du pouvoir et le remplacer par une potiche, Alassane Ouattara, le « candidat de l?Elysée ».
« Cette opération spéciale et clandestine a une haute valeur stratégique pour les plus hautes autorités politiques françaises et leurs alliés civils et militaires ivoiriens discrètement impliqués dans le dispositif opérationnel qui ?uvrent à l?avènement, au soir du 31 octobre (2010, premier tour de la présidentielle), d?un nouvel ordre politique dans ce pays où les intérêts économiques et militaires doivent être maintenus et renforcés », recommande la fiche d?orientation. Comme au bon vieux temps de la Françafrique. Jacques est mort, vive Foccart et adieu la rupture envisagée par Sarkozy à sa prise de fonction pour de nouvelles relations entre la France et l?Afrique.
Pour préparer cette opération Kahia 2 prévue pour 48 heures avec un effectif réduit de 30 commandos du Commandement des opérations spéciales (Cos) dont l?ancien chef était le général, un exercice de franchissement amphibie sur les bords de la lagune Ebrié, à proximité de l?ancien camp du 43e Bima, à Port-Bouet, a été effectué le 30 septembre dernier, pour « valider les savoir-faire tactiques des équipages du peloton d?éclairage et d?investigation qui seront déployés ».
En outre, sous le commandement du général Hogard, des exercices militaires se sont étendus sur six mois avant la projection sur le théâtre ivoirien des opérations des commandos du Cos, des éléments du 13e Rdp et des nageurs du commando Hubert prépositionné à Lomé.
Ce schéma a été contrarié par le second tour. Le plan B est donc entré en action. Le général Emmanuel Beth, ancien patron de la Licorne nommé ambassadeur de France au Burkina Faso, est donc à la manette. C?est une barbouze. Selon de nombreuses sources, il cornaquerait un commando d?une douzaine de mercenaires avec du matériel sophistiqué pour attenter à la vie des autorités légales ivoiriennes.
Car Laurent Gbagbo apparaît comme un os, un dur à cuir. Sur le plan politique, il donne le tournis à la France qui ne veut pas lâcher prise. C?est pourquoi l?ancienne métropole fait feu de tout bois. Et comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle piétine tout sur son passage au mépris notamment de la souveraineté, des institutions et procédures réglementaires pour parvenir à ses fins.
En refusant le jeu politique et le cadre institutionnel ivoirien, en s?imposant contre le droit qui n?a pas été violé par Gbagbo, l?Hexagone se sert de l?Onu et des autres institutions internationales qu?elle manipule à sa guise pour réaliser le coup d?Etat électoral dont l?objectif reste le même : installer le « candidat de l?Elysée » au sommet de l?Etat. De gré ou de force. Ceci entraînant cela, Youssouf Bakayoko a récité la dictée, Barack Obama, mené en bateau, met en première ligne son gouvernement qui examine la possibilité d?augmenter le nombre des Casques bleus pour dire à Laurent Gbagbo « qu?il doit quitter le pouvoir », Choi et l?Onuci ont outrepassé leur mission, la Bceao, l?institut d?émission de l?Uemoa, est emportée par la politique politicienne et le monde est à l?envers dans la crise post-électorale ivoirienne. Car, ne l?oublions pas, la raison du plus fort est toujours la meilleure, dans ce monde-jungle.[/justify]
[large]Ivoirité[/large]
[small]Raymond Tenlair - 6 janvier 2011[/small]
[small]http://www.gud-info.fr/?p=385[/small]
[justify]La crise en Côte d'Ivoire a fait couler beaucoup de salive et d?encre dans les milieux « natios » ces dernières années. Cela est du, notamment , à la profusion de Français ayant séjourné en Côte d'Ivoire, y compris dans nos milieux - à titre civil ou militaire - et qui connaissent l?environnement local mieux que le reste de l?Afrique, mais aussi à une dimension religieuse (les rebelles du nord étant des « musulmans-manipulés-par-les-Américains ») et facho-communautaire (car un certain nombre d?anciens camarades se sont retrouvés à faire le coup de feu avec les troupes de Gbagbo en 2002).
Quelques clarifications s?imposent : tout d?abord, si certains d?entre nous ont choisi de sévir les armes à la main sur le continent africain, ça n?était pas pour des raisons idéologiques, mais financières et « sportives ». Il n ?y a pas de noblesse ni de filiation idéologique dans le fait d?aller se faire trouer la paillasse pour Gbagbo, mais à une époque, ça permettait de vivre correctement, au soleil, avec des potes, des flingues et du baroud. Rien à voir avec la politique, donc.[/justify]
[left]Vous savez où je vais me le mettre celui là ?[/left]
[justify]Gbagbo, ensuite. C?est un agitateur professionnel, l?homme des Russes sur place, sans talent mais politiquement bien formé. Il a essayé de perturber un régime qui fonctionnait plutôt bien (celui d?Houphouët-Boigny) dans les années 1970-80, pour des motivations géopolitiques qui n?avaient rien à voir avec le bien-être du peuple ivoirien. Une fois la guerre froide finie, il a vu son heure de gloire arriver, et s?est reposé sur le tribalisme ambiant après la mort d?Houphouët (Gbagbo est un Bete, 15% des Ivoiriens, une ethnie chrétienne de petits fonctionnaires coloniaux, occasionnellement de flics, embourgeoisée mais sans tradition guerrière).
En France, Gbagbo avait gardé des contacts dans les cercles PS ex-mitterrandiens (il a reçu la visite de Guy Labertit, son correspondant français, dans les deux semaines qui ont suivi le début des hostilités en 2002, puis de manière régulière jusqu?à ce que Madame Gbagbo dégage Labertit comme un malpropre en 2005). Cependant, les plus proches soutiens de Gbagbo, - y compris politiques et militaires - étaient liés aux églises protestantes US, via sa femme et surtout son conseiller en sécurité, le pasteur Moise Kore. Kore a assuré indéfectiblement le contact avec des cercles maffieux divers et variés, notamment des barbouzes israéliennes reconverties dans le commerce des armes, qui lui ont assuré la puissance de feu dont il avait besoin. La brouille avec les américains n?est intervenue qu?après l?élection d?Obama.[/justify]
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dcal3flhhEI[/youtube][/center]
[justify]Gbagbo, frustré par la destruction de son aviation en 2005 par « Licorne », suite à un raid-surprise ayant fait plusieurs morts français, s?en était beaucoup pris à la France : son actuel « ministre » Ble-Goude appelait à tuer « chacun son Français » dans les rues d?Abidjan, tandis que des liens discrets avec le régime rwandais de Kagame (très anti-français, à cause de l?accusation d?avoir soutenu le régime Hutu génocidaire) ont abouti à cette époque à la présence d?agents Rwandais à Abidjan, avec pour ordre de mission de saboter la présence économique française sur place.
Donc, Gbagbo, un guerrier ? Non. En 2002, il a échappé de justesse à la débâcle, grâce à une dilapidation de l?argent public pour acheter des armes et louer de troupes, mais militairement, la supériorité, le courage et le savoir-faire étaient au nord (toutes les ex-troupes d?élite des FANCI étaient musulmanes et nordistes).
Gbagbo, un révolutionnaire, un anti-sioniste, un héros du Tiers-monde anti-colonialiste ? Non, juste un marxiste déçu reconverti dans le tribalisme maffieux, qui fricote avec les mafias Israélo-diamantaires et les fondamentalistes protestants US.
Nos milieux ont payé leur tribu à des causes incertaines ; en 1991, on croyait que les Croates étaient des héros ; cinq ans plus tard, ils vendaient leurs vrais héros de guerre au TPI, et on s?est tous retrouvés à éprouver de la sympathie pour les Serbes au moment de l?agression de l?OTAN au Kosovo? Sachant cela, ça me semblerait déplacé et douloureux qu?un seul camarade puisse passer ne serait-ce qu?une heure en GAV (garde à vue) à cause de Gbagbo?[/justify]
[small]Raymond Tenlair - 6 janvier 2011[/small]
[small]http://www.gud-info.fr/?p=385[/small]
[justify]La crise en Côte d'Ivoire a fait couler beaucoup de salive et d?encre dans les milieux « natios » ces dernières années. Cela est du, notamment , à la profusion de Français ayant séjourné en Côte d'Ivoire, y compris dans nos milieux - à titre civil ou militaire - et qui connaissent l?environnement local mieux que le reste de l?Afrique, mais aussi à une dimension religieuse (les rebelles du nord étant des « musulmans-manipulés-par-les-Américains ») et facho-communautaire (car un certain nombre d?anciens camarades se sont retrouvés à faire le coup de feu avec les troupes de Gbagbo en 2002).
Quelques clarifications s?imposent : tout d?abord, si certains d?entre nous ont choisi de sévir les armes à la main sur le continent africain, ça n?était pas pour des raisons idéologiques, mais financières et « sportives ». Il n ?y a pas de noblesse ni de filiation idéologique dans le fait d?aller se faire trouer la paillasse pour Gbagbo, mais à une époque, ça permettait de vivre correctement, au soleil, avec des potes, des flingues et du baroud. Rien à voir avec la politique, donc.[/justify]
[left]Vous savez où je vais me le mettre celui là ?[/left]
[justify]Gbagbo, ensuite. C?est un agitateur professionnel, l?homme des Russes sur place, sans talent mais politiquement bien formé. Il a essayé de perturber un régime qui fonctionnait plutôt bien (celui d?Houphouët-Boigny) dans les années 1970-80, pour des motivations géopolitiques qui n?avaient rien à voir avec le bien-être du peuple ivoirien. Une fois la guerre froide finie, il a vu son heure de gloire arriver, et s?est reposé sur le tribalisme ambiant après la mort d?Houphouët (Gbagbo est un Bete, 15% des Ivoiriens, une ethnie chrétienne de petits fonctionnaires coloniaux, occasionnellement de flics, embourgeoisée mais sans tradition guerrière).
En France, Gbagbo avait gardé des contacts dans les cercles PS ex-mitterrandiens (il a reçu la visite de Guy Labertit, son correspondant français, dans les deux semaines qui ont suivi le début des hostilités en 2002, puis de manière régulière jusqu?à ce que Madame Gbagbo dégage Labertit comme un malpropre en 2005). Cependant, les plus proches soutiens de Gbagbo, - y compris politiques et militaires - étaient liés aux églises protestantes US, via sa femme et surtout son conseiller en sécurité, le pasteur Moise Kore. Kore a assuré indéfectiblement le contact avec des cercles maffieux divers et variés, notamment des barbouzes israéliennes reconverties dans le commerce des armes, qui lui ont assuré la puissance de feu dont il avait besoin. La brouille avec les américains n?est intervenue qu?après l?élection d?Obama.[/justify]
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dcal3flhhEI[/youtube][/center]
[justify]Gbagbo, frustré par la destruction de son aviation en 2005 par « Licorne », suite à un raid-surprise ayant fait plusieurs morts français, s?en était beaucoup pris à la France : son actuel « ministre » Ble-Goude appelait à tuer « chacun son Français » dans les rues d?Abidjan, tandis que des liens discrets avec le régime rwandais de Kagame (très anti-français, à cause de l?accusation d?avoir soutenu le régime Hutu génocidaire) ont abouti à cette époque à la présence d?agents Rwandais à Abidjan, avec pour ordre de mission de saboter la présence économique française sur place.
Donc, Gbagbo, un guerrier ? Non. En 2002, il a échappé de justesse à la débâcle, grâce à une dilapidation de l?argent public pour acheter des armes et louer de troupes, mais militairement, la supériorité, le courage et le savoir-faire étaient au nord (toutes les ex-troupes d?élite des FANCI étaient musulmanes et nordistes).
Gbagbo, un révolutionnaire, un anti-sioniste, un héros du Tiers-monde anti-colonialiste ? Non, juste un marxiste déçu reconverti dans le tribalisme maffieux, qui fricote avec les mafias Israélo-diamantaires et les fondamentalistes protestants US.
Nos milieux ont payé leur tribu à des causes incertaines ; en 1991, on croyait que les Croates étaient des héros ; cinq ans plus tard, ils vendaient leurs vrais héros de guerre au TPI, et on s?est tous retrouvés à éprouver de la sympathie pour les Serbes au moment de l?agression de l?OTAN au Kosovo? Sachant cela, ça me semblerait déplacé et douloureux qu?un seul camarade puisse passer ne serait-ce qu?une heure en GAV (garde à vue) à cause de Gbagbo?[/justify]
Last edited by MimilleLaBordille on Wed Jan 12, 2011 1:12 am, edited 1 time in total.
[large]Côte d'Ivoire[/large] - Les liens familiaux de Ouattara avec les grands spéculateurs du cacao 2002-2010
[small]Gri-Gri Photo - dr Texte - Gnim Atakpama[/small]
[center]____________________[/center]
[justify]Visage rond, chemises roses, yeux bleus, Anthony Ward, 51 ans, grand amateur des pistes de ski alpines, est considéré comme l?un des meilleurs traders de sa génération.[/justify]
[justify]Au début des années 2000, alors que tous les analystes se montrent optimistes sur l?avenir de la Côte d?Ivoire après l?accession de Laurent Gbagbo au pouvoir, le fondateur de la société londonienne Armarajo est persuadé que le marché du cacao va se trouver en déficit?et se met à stocker dans des entrepôts européens des dizaines de milliers de tonnes de fèves. Deux ans plus tard, une rébellion éclate. Ward a 400 000 tonnes de cacao entre les mains. Il ne reste qu?à attendre le moment où les cours seront élevés pour les revendre et empocher un bonus considérable. Acquérant ainsi son surnom de « chocolate fingers ».
Huit ans plus tard, rebelote. Anthony Ward renouvelle son exploit. Quatre mois avant les élections ivoiriennes de 2010, tablant sur les difficultés politiques futures du pays, il achète d?un seul coup 240 000 tonnes de cacao qu?il revendra... la semaine dernière? juste avant l?offensive des forces rebelles du candidat malheureux à la présidentielle Alassane Ouattara contre le président Laurent Gbagbo. Le prix du cacao venait d?atteindre son plus haut sommet depuis 32 ans.
De quelle bonne fée dispose donc ce fils de militaire sans diplôme, converti dans le négoce international pour prévoir avec autant de justesse les évènements politiques en Côte d?Ivoire ?
Détail, son beau-père n?est autre qu?un certain... Ouattara, champion de la communauté euro-nord américaine ! Celui-là même qui a déclenché les deux guerres sans lesquelles le prix du cacao n?aurait aussi augmenté. Curieusement, on retrouve un autre proche du président de la communauté internationale à la tête de la direction Afrique d?Armajaro, un certain Loïc Folloroux, le fils de Dominique Nouvian, la deuxième épouse de?Ouattara ! Le monde est petit ![/justify]
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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6FHa1EmKXtE[/youtube]
[small]Gri-Gri Photo - dr Texte - Gnim Atakpama[/small]
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[justify]Visage rond, chemises roses, yeux bleus, Anthony Ward, 51 ans, grand amateur des pistes de ski alpines, est considéré comme l?un des meilleurs traders de sa génération.[/justify]
[justify]Au début des années 2000, alors que tous les analystes se montrent optimistes sur l?avenir de la Côte d?Ivoire après l?accession de Laurent Gbagbo au pouvoir, le fondateur de la société londonienne Armarajo est persuadé que le marché du cacao va se trouver en déficit?et se met à stocker dans des entrepôts européens des dizaines de milliers de tonnes de fèves. Deux ans plus tard, une rébellion éclate. Ward a 400 000 tonnes de cacao entre les mains. Il ne reste qu?à attendre le moment où les cours seront élevés pour les revendre et empocher un bonus considérable. Acquérant ainsi son surnom de « chocolate fingers ».
Huit ans plus tard, rebelote. Anthony Ward renouvelle son exploit. Quatre mois avant les élections ivoiriennes de 2010, tablant sur les difficultés politiques futures du pays, il achète d?un seul coup 240 000 tonnes de cacao qu?il revendra... la semaine dernière? juste avant l?offensive des forces rebelles du candidat malheureux à la présidentielle Alassane Ouattara contre le président Laurent Gbagbo. Le prix du cacao venait d?atteindre son plus haut sommet depuis 32 ans.
De quelle bonne fée dispose donc ce fils de militaire sans diplôme, converti dans le négoce international pour prévoir avec autant de justesse les évènements politiques en Côte d?Ivoire ?
Détail, son beau-père n?est autre qu?un certain... Ouattara, champion de la communauté euro-nord américaine ! Celui-là même qui a déclenché les deux guerres sans lesquelles le prix du cacao n?aurait aussi augmenté. Curieusement, on retrouve un autre proche du président de la communauté internationale à la tête de la direction Afrique d?Armajaro, un certain Loïc Folloroux, le fils de Dominique Nouvian, la deuxième épouse de?Ouattara ! Le monde est petit ![/justify]
[---]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6FHa1EmKXtE[/youtube]
[large]Nous y revoila.[/large] Dire que ces gugus sont possédés par leurs démons. J'ai la triste impression qu'il y a eu sacrifice de sang humain ou animal sur cette pierre d'un autel bien particulier - quoique cela n'a guère d'importance chez ces gens là. Ne somme nous pas considérés comme des animaux à visage humain ? Et si l'huile rance et puante trouvée dans cette cache avait pour origine de l'extrait d'akum ?
Pourim ou la fête des sorts, que voilà des dates respectées, que voilà du beau linge mis à l'index à cause du "Touche pas au grisbi !". Notre bon président lumière éclairé de notre défaite va lui et sa joli famille subir des attaques des meilleurs féticheurs du coin. Sa jolie femme risque d'avoir un grave problème prochainement. J'espère qu'il n'a pas laissé traîné une rognure d'ongle ou un cheveu ou un vieux calebard souillé avec quelques poils pubiens. L'on va assister à une vague de mort rapide dans le mitan. Cela va être la fête, on va saigner, maudire. Va y avoir de la bonne souffrance et de la terreur, de la bonne nourriture pour ces malades mentaux soumis à leurs démons.
Au fait on nous dit pas ce que l'on a trouvé dans le bloc de béton ? Et si ... Mais chut !!!...
J'espère que le nouvel exorcisme mis en place par ceux de la Rome conciliaire sera à la hauteur.
On ne peut résister au bÔoo message de la prêtresse en chef du pays en passe de devenir un nouveau eldorado du tiers monde :
"La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton a estimé lundi que l'arrestation du président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo était un signal adressé aux dictateurs et tyrans du monde entier.
"Ils ne pourront pas mépriser la voix de leur propre peuple lors d'élections libres et équitables", a déclaré Mme Clinton. "Il y aura des conséquences pour ceux qui s'accrochent au pouvoir".
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril 2011 dans sa résidence d'Abidjan où il s'était retranché avec son épouse Simone et quelques fidèles. Il a ensuite été emmené à l'hôtel du Golf, celui-là même où il avait assiégé pendant quatre mois Alassane Ouattara, le président élu reconnu par la communauté internationale."
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[large]Découverte à la Présidence de la République[/large]
Des objets de culte juif enfouis sous un bloc de béton
[small]Publié le 2011-04-19 Ousmane Diallo à Yamoussoukro
source: Nord Sud Quotidien[/small]
A lire aussi l'ouvrage sur La magie noire chez les noirs de Pierre Fontaine.
http://the-savoisien.com/wawa-conspi/viewtopic.php?id=119
Un bloc de béton de 1,70m x 1,70m x 2,30m hauteur. Sous la base et au centre, un chandelier doré à 7 branches (la ménorah, emblème de l?état d?Israël et comme l?étoile de David, un symbole de l?identité juive) posé sur un socle circulaire. A côté, une écharpe blanche finement brodée et un drapeau d?Israël. Enfin, une bouteille contenant de l?huile d?onction, utilisée par les Juifs pour consacrer. Voilà, selon un témoin du déterrement (la presse a été poliment éconduite), ce que les gourous de l?ex-président de la République ont enfoui dans l?arrière cour de la présidence et du bâtiment communément appelé RCE (résidence des chefs d?Etat étrangers) où Laurent Gbagbo séjournait lors de ses passages à Yamoussoukro. Une semaine au cours de laquelle une cohorte de pasteurs, bien gardés par des militaires de la Garde républicaine, a procédé à des séances de prières. Selon la même source présente sur les lieux, la forte odeur émanant de l?huile (sainte ?) a fait croire un moment à la présence d?un corps en putréfaction comme à Abidjan où des ossements ont été découverts sous plusieurs monuments érigés ça et là par Laurent Gbagbo. Ce qui, heureusement, n?était pas le cas. Car le bloc de béton a été enlevé et brisé en présence de plusieurs autorités dont Nanan Augustin Boigny N?Dri III sans qu?on y découvre quoi que ce soit de macabre. Alors qu?en ville, la rumeur publique avait fait croire que 7 albinos dans des linceuls blancs avaient été enterrés vivants par les pasteurs venus prier au palais, du 21 au 25 février 2O11. Cette semaine-là, tous les travailleurs de la présidence de la République exerçant dans cette zone avaient été mis en congé par l?intendance du palais. Les plus curieux avaient constaté dans le jardin un trou très profond à côté duquel trônaient un tas de sable, du gravier et au moins une tonne de ciment. Seuls les mystique au fait de l?ésotérisme chrétien (?) pourraient expliquer le sens profond de cette découverte étonnante.
Selon un prêtre catholique, «La ménorah est le chandelier (ou candélabre) à sept branches des Hébreux, dont la construction fut prescrite en Exode 31 à 40 pour devenir un des outils du Tabernacle et plus tard du Temple de Jérusalem. Ce mot « Menorah » provient du préfixe «Mé» indiquant la provenance d?une chose, associé à la racine hébraïque ??Norah ou ??Nourah??, de ??Nour?? ou ??Nor (flamme/lumière)) au féminin. Ménorah signifie donc «de la Flamme», «qui provient de la Flamme» ; cette flamme, selon la Kabbale, n?est autre que la Schékhinah ou présence de Dieu.» Toutefois, il ne s?explique pas que cet objet de culte qui date du temps de Moïse se retrouve sous un bloc de béton enfoui à plus de 2 mètres sous le sol, encore moins la présence du drapeau de l?Etat d?Israël.
«Il ne fait aucun doute que ce que nous avons vu au palais avait un rapport avec le pouvoir de Laurent Gbagbo. J?en suis convaincu parce que quelques minutes après que nous ayons enlevé le bloc de béton et mis à jour ces objets, on nous a annoncé l?arrestation de l?ancien président », se convainc un chef coutumier.
[---]
[large]La Ménorah du Temple installée au Kotel[/large]
Dans l?esprit des Maccabéens, qui purifièrent le Temple et rallumèrent la Ménorah, cet ustencile sacré en or ? exposé auparavant dans le Cardo ? a été rapprochée de sa véritable destination, le sanctuaire du Temple.
La Ménorah, ?uvre de l?artiste Haïm Odem et d?une équipe d?experts, se trouvait depuis sept ans dans l?ancien Cardo, quartier juif de la Vieille Ville de Jérusalem et emplacement d'une rue commerçante importante à l?époque de l?occupation romaine du pays d?Israël.
Le 2e jour de la fête de Hanoucca 5768, la Ménorah a été déplacée d?environ 400 mètres en direction du Mont du Temple, qui abritait et abritera le Saint Temple. L?opération a été réalisée grâce à une grue électronique capable de monter des escaliers. Elle a été suivie par de nombreuses personnes, dont bien évidemment le rabbin du Kotel, le Rav Rabinovitch, et le directeur de l?Institut du Temple, Yéhouda Glick. Le nouvel emplacement temporaire de la Ménorah est maintenant la place située près des escaliers de Rabbi Yéhouda Halevy, qui mènent du quartier Juif à l?esplanade du Mur occidental et au Mont du Temple. De cet endroit, la Ménorah dominera sa destination finale, le sanctuaire du futur Troisième Temple.
« J?espère que ce n?est que provisoire et que nous pourrons peut-être un jour la transférer à l?endroit auquel elle est destinée, car elle a été construite selon les loi et elle est 100 % cashère pour être utilisée dans le Temple » a affirmé Yéhouda Glick.
Ce dernier a souligné le fait qu?il était absurde que partout dans le monde on allume des Hanoukiot et que c?est justement au seul endroit où selon les commandements de la Torah on doit allumer la Ménorah qu?il est impossible de le faire.
Hanouccat HaMénorah, une cérémonie d?inauguration aura lieu à Rosh Hodesh Tevet (le premier jour du mois juif de Tévet), le 7e jour de la fête de Hanouca, à savoir le 12 décembre. Des rabbins et plusieurs personnalités participeront à l?évènement.
La Ménorah a été placée dans une boîte de protection en verre transparent blindé, montée sur un trépied fait de briques. « Le but est que quiconque se rend du quartier juif à l?esplanade du Kotel puisse voir la Ménorah s?élevant de ses quatre mètres avec en arrière-plan le Mont du Temple, » a indiqué M Glick. Située à cet endroit, la Ménorah aura également l?avantage de cacher la mosquée du Dôme, a ajouté un employé de l?Institut du Temple.
La Ménorah pèse une demi tonne et est faite d?environ 45 kg d?or 24 carats. Sa valeur est évaluée à quelque 3 millions de dollars. La Ménorah a été fabriquée sur la base de recherches réalisées pendant des années par les chercheurs de l?Institut du Temple. Ces recherches se fondent, entre autres, sur des sources de Hazal (nos Sages de mémoire bénie), le Rambam, la description de Flavius Josèphe et des dessins de chandeliers de l?époque du Second Temple retrouvés dans des fouilles archéologiques. C?est grâce à la générosité de Vadim Rabinovitch, un leader de la communauté juive d?Ukraine, que la Ménorah a pu être faite et qu?elle est visible pour tout le public malgré les risques qu?une telle exposition présente.
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BsiWD27LPBo[/youtube][/center]
Se rendre à la 3'50 pour ne pas avoir la prêche hystérique... ou 5'35 sur la ménorah ...
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=18JBa4bk-mY[/youtube][/center]
Pourim ou la fête des sorts, que voilà des dates respectées, que voilà du beau linge mis à l'index à cause du "Touche pas au grisbi !". Notre bon président lumière éclairé de notre défaite va lui et sa joli famille subir des attaques des meilleurs féticheurs du coin. Sa jolie femme risque d'avoir un grave problème prochainement. J'espère qu'il n'a pas laissé traîné une rognure d'ongle ou un cheveu ou un vieux calebard souillé avec quelques poils pubiens. L'on va assister à une vague de mort rapide dans le mitan. Cela va être la fête, on va saigner, maudire. Va y avoir de la bonne souffrance et de la terreur, de la bonne nourriture pour ces malades mentaux soumis à leurs démons.
Au fait on nous dit pas ce que l'on a trouvé dans le bloc de béton ? Et si ... Mais chut !!!...
J'espère que le nouvel exorcisme mis en place par ceux de la Rome conciliaire sera à la hauteur.
On ne peut résister au bÔoo message de la prêtresse en chef du pays en passe de devenir un nouveau eldorado du tiers monde :
"La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton a estimé lundi que l'arrestation du président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo était un signal adressé aux dictateurs et tyrans du monde entier.
"Ils ne pourront pas mépriser la voix de leur propre peuple lors d'élections libres et équitables", a déclaré Mme Clinton. "Il y aura des conséquences pour ceux qui s'accrochent au pouvoir".
Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril 2011 dans sa résidence d'Abidjan où il s'était retranché avec son épouse Simone et quelques fidèles. Il a ensuite été emmené à l'hôtel du Golf, celui-là même où il avait assiégé pendant quatre mois Alassane Ouattara, le président élu reconnu par la communauté internationale."
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[large]Découverte à la Présidence de la République[/large]
Des objets de culte juif enfouis sous un bloc de béton
[small]Publié le 2011-04-19 Ousmane Diallo à Yamoussoukro
source: Nord Sud Quotidien[/small]
A lire aussi l'ouvrage sur La magie noire chez les noirs de Pierre Fontaine.
http://the-savoisien.com/wawa-conspi/viewtopic.php?id=119
Un bloc de béton de 1,70m x 1,70m x 2,30m hauteur. Sous la base et au centre, un chandelier doré à 7 branches (la ménorah, emblème de l?état d?Israël et comme l?étoile de David, un symbole de l?identité juive) posé sur un socle circulaire. A côté, une écharpe blanche finement brodée et un drapeau d?Israël. Enfin, une bouteille contenant de l?huile d?onction, utilisée par les Juifs pour consacrer. Voilà, selon un témoin du déterrement (la presse a été poliment éconduite), ce que les gourous de l?ex-président de la République ont enfoui dans l?arrière cour de la présidence et du bâtiment communément appelé RCE (résidence des chefs d?Etat étrangers) où Laurent Gbagbo séjournait lors de ses passages à Yamoussoukro. Une semaine au cours de laquelle une cohorte de pasteurs, bien gardés par des militaires de la Garde républicaine, a procédé à des séances de prières. Selon la même source présente sur les lieux, la forte odeur émanant de l?huile (sainte ?) a fait croire un moment à la présence d?un corps en putréfaction comme à Abidjan où des ossements ont été découverts sous plusieurs monuments érigés ça et là par Laurent Gbagbo. Ce qui, heureusement, n?était pas le cas. Car le bloc de béton a été enlevé et brisé en présence de plusieurs autorités dont Nanan Augustin Boigny N?Dri III sans qu?on y découvre quoi que ce soit de macabre. Alors qu?en ville, la rumeur publique avait fait croire que 7 albinos dans des linceuls blancs avaient été enterrés vivants par les pasteurs venus prier au palais, du 21 au 25 février 2O11. Cette semaine-là, tous les travailleurs de la présidence de la République exerçant dans cette zone avaient été mis en congé par l?intendance du palais. Les plus curieux avaient constaté dans le jardin un trou très profond à côté duquel trônaient un tas de sable, du gravier et au moins une tonne de ciment. Seuls les mystique au fait de l?ésotérisme chrétien (?) pourraient expliquer le sens profond de cette découverte étonnante.
Selon un prêtre catholique, «La ménorah est le chandelier (ou candélabre) à sept branches des Hébreux, dont la construction fut prescrite en Exode 31 à 40 pour devenir un des outils du Tabernacle et plus tard du Temple de Jérusalem. Ce mot « Menorah » provient du préfixe «Mé» indiquant la provenance d?une chose, associé à la racine hébraïque ??Norah ou ??Nourah??, de ??Nour?? ou ??Nor (flamme/lumière)) au féminin. Ménorah signifie donc «de la Flamme», «qui provient de la Flamme» ; cette flamme, selon la Kabbale, n?est autre que la Schékhinah ou présence de Dieu.» Toutefois, il ne s?explique pas que cet objet de culte qui date du temps de Moïse se retrouve sous un bloc de béton enfoui à plus de 2 mètres sous le sol, encore moins la présence du drapeau de l?Etat d?Israël.
«Il ne fait aucun doute que ce que nous avons vu au palais avait un rapport avec le pouvoir de Laurent Gbagbo. J?en suis convaincu parce que quelques minutes après que nous ayons enlevé le bloc de béton et mis à jour ces objets, on nous a annoncé l?arrestation de l?ancien président », se convainc un chef coutumier.
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[large]La Ménorah du Temple installée au Kotel[/large]
Dans l?esprit des Maccabéens, qui purifièrent le Temple et rallumèrent la Ménorah, cet ustencile sacré en or ? exposé auparavant dans le Cardo ? a été rapprochée de sa véritable destination, le sanctuaire du Temple.
La Ménorah, ?uvre de l?artiste Haïm Odem et d?une équipe d?experts, se trouvait depuis sept ans dans l?ancien Cardo, quartier juif de la Vieille Ville de Jérusalem et emplacement d'une rue commerçante importante à l?époque de l?occupation romaine du pays d?Israël.
Le 2e jour de la fête de Hanoucca 5768, la Ménorah a été déplacée d?environ 400 mètres en direction du Mont du Temple, qui abritait et abritera le Saint Temple. L?opération a été réalisée grâce à une grue électronique capable de monter des escaliers. Elle a été suivie par de nombreuses personnes, dont bien évidemment le rabbin du Kotel, le Rav Rabinovitch, et le directeur de l?Institut du Temple, Yéhouda Glick. Le nouvel emplacement temporaire de la Ménorah est maintenant la place située près des escaliers de Rabbi Yéhouda Halevy, qui mènent du quartier Juif à l?esplanade du Mur occidental et au Mont du Temple. De cet endroit, la Ménorah dominera sa destination finale, le sanctuaire du futur Troisième Temple.
« J?espère que ce n?est que provisoire et que nous pourrons peut-être un jour la transférer à l?endroit auquel elle est destinée, car elle a été construite selon les loi et elle est 100 % cashère pour être utilisée dans le Temple » a affirmé Yéhouda Glick.
Ce dernier a souligné le fait qu?il était absurde que partout dans le monde on allume des Hanoukiot et que c?est justement au seul endroit où selon les commandements de la Torah on doit allumer la Ménorah qu?il est impossible de le faire.
Hanouccat HaMénorah, une cérémonie d?inauguration aura lieu à Rosh Hodesh Tevet (le premier jour du mois juif de Tévet), le 7e jour de la fête de Hanouca, à savoir le 12 décembre. Des rabbins et plusieurs personnalités participeront à l?évènement.
La Ménorah a été placée dans une boîte de protection en verre transparent blindé, montée sur un trépied fait de briques. « Le but est que quiconque se rend du quartier juif à l?esplanade du Kotel puisse voir la Ménorah s?élevant de ses quatre mètres avec en arrière-plan le Mont du Temple, » a indiqué M Glick. Située à cet endroit, la Ménorah aura également l?avantage de cacher la mosquée du Dôme, a ajouté un employé de l?Institut du Temple.
La Ménorah pèse une demi tonne et est faite d?environ 45 kg d?or 24 carats. Sa valeur est évaluée à quelque 3 millions de dollars. La Ménorah a été fabriquée sur la base de recherches réalisées pendant des années par les chercheurs de l?Institut du Temple. Ces recherches se fondent, entre autres, sur des sources de Hazal (nos Sages de mémoire bénie), le Rambam, la description de Flavius Josèphe et des dessins de chandeliers de l?époque du Second Temple retrouvés dans des fouilles archéologiques. C?est grâce à la générosité de Vadim Rabinovitch, un leader de la communauté juive d?Ukraine, que la Ménorah a pu être faite et qu?elle est visible pour tout le public malgré les risques qu?une telle exposition présente.
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BsiWD27LPBo[/youtube][/center]
Se rendre à la 3'50 pour ne pas avoir la prêche hystérique... ou 5'35 sur la ménorah ...
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=18JBa4bk-mY[/youtube][/center]
[center][large]Les aveux de Sarkozy : « On a sorti Gbagbo, on a installé Ouattara »[/large][/center]
[right][small]par Robert Krassault - Notre Voie - 15/12/2014 (Source : http://presse.ivorian.net/informations/?p=15552)[/small][/right]
« Il y a eu une improvisation sur le Mali et la Centrafrique. Je ne dis pas qu?il ne fallait pas intervenir, mais je n?ai toujours pas compris ce qu?on allait y faire. Le Mali, c?est du désert, des montagnes et des grottes. Quand je vois le soin que j?ai mis à intervenir en Côte d?Ivoire? On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien». Nicolas Sarkozy a fait cet aveu de taille lors des nombreux rendez-vous secrets qu?il a eus pendant sa retraite politique de deux ans et demi avec Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel pour chroniquer le quinquennat de François Hollande. Des confidences que les deux journalistes français ont consignées dans un livre paru, en novembre 2014, aux éditions Flammarion, sous le titre : « Ça reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy ». Et qui dévoile, selon l?éditeur, «un Sarkozy brut de décoffrage, sans le filtre de la communication que les Français détectent et abhorrent».
[center]Les vérités d?un aveu[/center]
Nicolas Sarkozy avoue avoir installé Alassane Ouattara en renversant le président Laurent Gbagbo, déclaré élu à l?issue de l?élection présidentielle de novembre 2010, et investi comme tel par le Conseil constitutionnel, l?unique juge des élections en Côte d?Ivoire. Gbagbo a été «sorti» pour qu?Alassane Ouattara soit «installé» comme l?affirme Nicolas Sarkozy, à la page 39 du livre.
La première vérité, c?est qu?il s?agit d?un aveu pur et simple de coup d?Etat. La deuxième vérité dévoilée par cet aveu, c?est que Sarkozy reconnaît l?implication de la France dans le drame ivoirien qui a coûté la vie à des milliers d?enfants, de femmes et d?hommes. La troisième vérité, c?est la raison économique qui a motivé, comme l?indique Nicolas Sarkozy, la barbarie de l?armée française en Côte d?Ivoire. Notre pays étant pour la France, une vache à lait. Dès lors, toutes ses ressources naturelles énormes doivent être contrôlées par la France.
Toutes ces vérités contredisent clairement ce que Nicolas Sarkozy avait toujours brandi comme argument au début de son offensive contre le président Gbagbo dans une affaire de contentieux électoral. A savoir que c?était pour « le respect du choix des Ivoiriens exprimé dans les urnes».
Le choix des Ivoiriens n?était pas Ouattara. Gbagbo qui en était sûr avait demandé le recomptage des voix sous la supervision de la communauté internationale pour voir où se trouvait la vérité. Mais cette démarche démocratique et pacifique avait été catégoriquement récusée par Sarkozy qui a usé de la violence militaire pour installer son poulain, Alassane Ouattara, à la tête de la Côte d?Ivoire.
[center][large]Merci "Poteau de boue" sarkozy[/large][/center]
[small]Des troupes ont perpétré le plus grave massacre de l?histoire contemporaine de la Côte d?Ivoire dans le quartier Carrefour à Duékoué. Un massacre aux motivations purement ethniques, comme le prouvent les cartes d?identité collectées et jetées à proximité des charniers. Amadé Ouérémi, le chef de milice burkinabé accusé d?avoir dirigé ce massacre, n?a été ni inculpé ni même désarmé. Il continue de semer la terreur dans la région. Imaginons un seul instant qu?il s?agissait d?un mercenaire à la solde de Laurent Gbagbo durant sa présidence. Qu?aurait écrit la presse hexagonale ?[/small]
[center][large]_________
C'est la fête[/large][/center]
[small]Mme Carla Bruni Sarkozy a reçu à 17h le jeudi 26 janvier dans les appartements privés du Palais de l?Elysée, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d?Ivoire. Invité surprise à l?accueil, le Président Français, Nicolas Sarkozy. Accolades et poignées de mains chaleureuses. Pendant environ une heure, loin des caméras et des photographes, les deux First ladies ont échangé sur des sujets d?intérêt commun notamment leur engagement dans l?humanitaire.[/small]
[right][small]Source : Le service de communication[/small][/right]
[right][small]par Robert Krassault - Notre Voie - 15/12/2014 (Source : http://presse.ivorian.net/informations/?p=15552)[/small][/right]
« Il y a eu une improvisation sur le Mali et la Centrafrique. Je ne dis pas qu?il ne fallait pas intervenir, mais je n?ai toujours pas compris ce qu?on allait y faire. Le Mali, c?est du désert, des montagnes et des grottes. Quand je vois le soin que j?ai mis à intervenir en Côte d?Ivoire? On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien». Nicolas Sarkozy a fait cet aveu de taille lors des nombreux rendez-vous secrets qu?il a eus pendant sa retraite politique de deux ans et demi avec Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel pour chroniquer le quinquennat de François Hollande. Des confidences que les deux journalistes français ont consignées dans un livre paru, en novembre 2014, aux éditions Flammarion, sous le titre : « Ça reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy ». Et qui dévoile, selon l?éditeur, «un Sarkozy brut de décoffrage, sans le filtre de la communication que les Français détectent et abhorrent».
[center]Les vérités d?un aveu[/center]
Nicolas Sarkozy avoue avoir installé Alassane Ouattara en renversant le président Laurent Gbagbo, déclaré élu à l?issue de l?élection présidentielle de novembre 2010, et investi comme tel par le Conseil constitutionnel, l?unique juge des élections en Côte d?Ivoire. Gbagbo a été «sorti» pour qu?Alassane Ouattara soit «installé» comme l?affirme Nicolas Sarkozy, à la page 39 du livre.
La première vérité, c?est qu?il s?agit d?un aveu pur et simple de coup d?Etat. La deuxième vérité dévoilée par cet aveu, c?est que Sarkozy reconnaît l?implication de la France dans le drame ivoirien qui a coûté la vie à des milliers d?enfants, de femmes et d?hommes. La troisième vérité, c?est la raison économique qui a motivé, comme l?indique Nicolas Sarkozy, la barbarie de l?armée française en Côte d?Ivoire. Notre pays étant pour la France, une vache à lait. Dès lors, toutes ses ressources naturelles énormes doivent être contrôlées par la France.
Toutes ces vérités contredisent clairement ce que Nicolas Sarkozy avait toujours brandi comme argument au début de son offensive contre le président Gbagbo dans une affaire de contentieux électoral. A savoir que c?était pour « le respect du choix des Ivoiriens exprimé dans les urnes».
Le choix des Ivoiriens n?était pas Ouattara. Gbagbo qui en était sûr avait demandé le recomptage des voix sous la supervision de la communauté internationale pour voir où se trouvait la vérité. Mais cette démarche démocratique et pacifique avait été catégoriquement récusée par Sarkozy qui a usé de la violence militaire pour installer son poulain, Alassane Ouattara, à la tête de la Côte d?Ivoire.
[center][large]Merci "Poteau de boue" sarkozy[/large][/center]
[small]Des troupes ont perpétré le plus grave massacre de l?histoire contemporaine de la Côte d?Ivoire dans le quartier Carrefour à Duékoué. Un massacre aux motivations purement ethniques, comme le prouvent les cartes d?identité collectées et jetées à proximité des charniers. Amadé Ouérémi, le chef de milice burkinabé accusé d?avoir dirigé ce massacre, n?a été ni inculpé ni même désarmé. Il continue de semer la terreur dans la région. Imaginons un seul instant qu?il s?agissait d?un mercenaire à la solde de Laurent Gbagbo durant sa présidence. Qu?aurait écrit la presse hexagonale ?[/small]
[center][large]_________
C'est la fête[/large][/center]
[small]Mme Carla Bruni Sarkozy a reçu à 17h le jeudi 26 janvier dans les appartements privés du Palais de l?Elysée, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d?Ivoire. Invité surprise à l?accueil, le Président Français, Nicolas Sarkozy. Accolades et poignées de mains chaleureuses. Pendant environ une heure, loin des caméras et des photographes, les deux First ladies ont échangé sur des sujets d?intérêt commun notamment leur engagement dans l?humanitaire.[/small]
[right][small]Source : Le service de communication[/small][/right]
[large]Ouattara amasse une fortune de 27 milliards de dollars US en 4 ans de pouvoir ![/large]
[small]Mireille Kouamé - http://cameroonvoice.com/news/article-news-19539.html[/small]
La fortune du chef de l'Etat Alassane Ouattara serait de 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) selon une source proche des services secrets français en collaboration avec des experts de la haute finance internationale proches de la Maison Blanche.
La fortune du chef de l'Etat Alassane Ouattara serait de 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) selon une source proche des services secrets français en collaboration avec des experts de la haute finance internationale proches de la Maison Blanche.
Il aurait amassé cette fortune astronomique en seulement quatre ans à la tête de la Côte d'Ivoire.
Cette information ferait déjà grincer des dents à l'Élysée et à la Maison Blanche.
Cette information est encore à prendre avec beaucoup de précaution même si elle émane d'une source extrêmement crédible.
La fortune de Ouattara serait déposée dans trois banques américaines et serait sous très haute surveillance sur instruction de l'Elysée, selon nos sources.
Une enquête aurait même été ouverte à ce sujet.
Déjà la DGSE dans son dernier rapport estampillé secret défense et référencé publié sur le site Ivoirbusiness.net., faisait état de pillage massif des ressources de l'Etat et de recours à la double comptabilité pour masquer le pillage des deniers publics par la présidence ivoirienne
« ?La présidence ivoirienne a recours à des RMBA qui sont des comptes bancaires non publiés qu'elle a ouverts directement à Euroclear et ne nécessitant pas l'existence d'une convention d'ouverture entre le client et la chambre. Elle a également eu recours à un CD qui est un ensemble composé de 2 comptes. Le premier dit non publié (NP), est logé à l'intérieur de la chambre. Le second à été ouvert dans la même période dans les livres d'une banque commerciale, la Hambros Bank &Trust de jersey au nom d'une troisième main. Il s'agit d'un compte secret à numéro qui reconnait Euroclear comme seule et unique bénéficiaire des montants virés à partir d'un compte appartenant au PPU ouvert par la présidence ivoirienne dans cette même banque commerciale au sein de laquelle plusieurs intérêts financiers ivoiriens se croisent? ».
Si cette information qui évalue la fortune de Ouattara 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) était confirmée, il s'agirait du plus grand pillage des ressources d'un état par un chef d'Etat en juste quatre ans de pouvoir.
Ce serait également la preuve que le détournement massif de deniers publics sous Ouattara est érigé en programme de gouvernement.
Nous y reviendrons.
[---]
[large]La DGSE accuse Ouattara de transferts illicites de fonds, de blanchiment d?argent, et de détournement de plusieurs milliards de FCFA des PPTE?[/large]
Source: Aujourd?hui / N°933
188,5 milliards de francs cfa remboursés au gouvernement ivoirien dans le cadre de l?initiative ppte ont atterrit sur le compte suisse du gendre d?Alassane Ouattara en février 2014 après avoir transité par un circuit opaque. L?antenne marocaine de la DGSE qui soupçonne le chef de l?Etat ivoirien lui-même a également démontré des relations d?affaires pas toujours propres entre le chef de l?état ivoirien et son homologue royal. Des documents ultra confidentiels mettent également en lumière le fait que c?est sous l?administration Gbagbo que le trésor public ivoirien a viré quelque 5,2 milliards dans un compte HSBC Bank Genève logé à Paris Opéra pour assurer le payement de factures pour des marchés fictifs d'infrastructures urbaines.
Alassane OUATTARA, avec Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
Alors qu?il n?était même pas encore président de la république et n?avait aucune responsabilité au niveau de l?état, Alassane Dramane Ouattara avait réussi, en 2006, déjà, à faire virer sur le compte parisien du trésor public ivoirien logé dans la succursale française de la banque suisse HSBC Private Bank Genève située dans la rue Paris-Opéra sous le numéro 300568900000012395678, quelque 7,9 millions d?euros, soit 5,2 milliards, grâce à l?entregent du directeur général du trésor public de l?époque qui n?était autre que Charles Koffi Diby lui-même et dont on imagine amplement la reconduction dans les mêmes fonctions lorsque Ouattara arriva au pouvoir en 2011, dans des conditions que j?épargne au lecteur. En tout cas, c?est ce que disent les derniers documents de la DGSE dont le journal « Aujourd?hui » a obtenu copie. Sur l?échelle du scandale, ce n?est d?ailleurs pas la plus grande révélation de ce document qui montre également que 188,5 milliards de francs, soit 2,9 milliards d?euros, représentant les crédits remboursés au gouvernement ivoirien par le gouvernement français, dans le cadre du contrat désendettement développement (C2D) qui fait lui-même suite à l?obtention de l?initiative ppte, et sont destinés aux financements de divers projets, ont suivi un circuit opaque pour se retrouver sur le compte de Benedict Senger gendre du président ivoirien réfugié derrière le code BUA. Ce compte est répertorié sous un numéro identique à celui du secrétaire particulier du roi du Maroc Mohammed VI avec qui Alassane Ouattara entretient un réseau d?affaires depuis qu?il était dans l?opposition. C?est d?ailleurs au nom de ce lien relativement ancien que le ministre de l?économie de Laurent Gbagbo a financé des factures fictives endossées par le roi. Ces sommes n?ont pas été encaissées par le roi lui-même, puisque selon son entourage, Mohammed VI a accepté cette magouille pour venir en aide à la famille Ouattara qui avait besoin de cet argent. « Le chef d?antenne, au cours de ses recherches, a procédé à des manipulations qui lui ont permis d'atteindre l'entourage M. El-Majidi discrètement interrogé au sujet du compte suisse du roi, en souhaitant savoir s?il était toujours actif. Son entourage, notamment son secrétaire particulier avec lequel, le chef est en bonne intelligence a, en effet, confirmé [l?ensemble de ces renseignements, qui] relèvent du plus strict secret bancaire et de la vie privée de Sa Majesté le roi, dès lors qu?il s?agit d?éléments relevant de la sphère patrimoniale privée de ce dernier. Avant d?ajouter : En tout état de cause, que cette ouverture de compte bancaire en Suisse s?est faite pour apporter un soutien à la famille du président Ouattara avec qui, sa majesté le Roi entretient d'excellents rapports d'affaires », assure la DGSE dont la hiérarchie estime « qu?entre l?automne 2013 et le 31 mars 2014, période couverte par les listings que le chef d'antenne de Rabat a pu consulter, le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7, 9 millions d?euros. Montant correspondant au transfert opéré à partir du compte parisien du trésor public ivoirien ». Les liens d?affaires entre Alassane Dramane Ouattara et le roi du Maroc sont d?ailleurs nombreux et permettent de comprendre les raisons pour lesquelles le souverain chériffe est déjà venu à Abidjan à deux reprises dans le cadre des visites d?état. Mais le document de la DGSE permet aussi de comprendre pourquoi le gouvernement ivoirien a réservé au roi les côtes sablonneuses de Port-bouët et Gonzagville débarrassées de ses habitations précaires dans une violence inouïe. Le souverain chérifien doit en effet y construire des logements parce qu?il détient une holding de construction de logements, la SNI, qui pèse des milliards. Grâce à Group Invest et Mamadi Diané qui est l?un de ses conseillers spéciaux de Ouattara, le chef de l?état ivoirien est devenu l'un des principaux actionnaires ayant financé l?offre publique de rachat de la SNI. Dès lors, sa participation qui était insignifiante avant l?offre de 2010, est aujourd?hui de 13%. Les renseignements collectés au cours de ces recherches révèlent par ailleurs qu'une offre publique de rachat de l?omnium nord africain retranchée de la SNI en 2010 a en outre permis au clan Ouattara de prendre le contrôle de quelques éléments sur cette structure qui était, avant sa dissolution en 2010, le premier groupe industriel et financier privé marocain investissant dans les mines, l'agroalimentaire, la grande distribution et les services financiers. Lorsque le souverain chérifien s?est débarrassé de l?ONA, 50% de son capital a été alors détenu par quatre sociétés immatriculées au Panama et créées par des membres du clan Ouattara associés à certains membres de la famille de Mohammed VI »... La holding royal compte également en son sein une société qui se nomme Group Invest où « la famille Ouattara possède des participations camouflées grâce à des prête-noms », accuse la DGSE. En plus de Group Invest, la SAR Invest contrôlée à 99,9% par le clan présidentiel ivoirien, élargit la palette des liens d?affaires que Ouattara et le roi ont construits depuis de nombreuses années. Et si les fins limiers français recommandent à leur pays de fermer les yeux sur les gaffes du roi en raison du soutien qu?il représente pour la France dans la lutte contre le terrorisme, en revanche pour le chef de l?état ivoirien, la DGSE appelle à la mise en place d?une opération spécifique destinée à mettre fin au recyclage des fonds illicites en provenance d?Afrique. « En revanche, s'agissant de l'implication directe et avérée du clan Ouattara dans ce processus de transferts opaques de fonds publics destinés au programme de développement de la Côte d'Ivoire, il est urgent de mettre en chantier une opération spécifique avec le concours soutenu dans la lutte contre le blanchiment et le recyclages de fonds illicites en provenance d'Afrique, des autorités des différents états de l'Union Européenne qui ont fait ratifier par leur parlement respectif cette disposition réglementaire qui rentrera en vigueur en janvier 2017 », prévient le document.
SEVERINE BLE
[large]CI-DESSOUS LE RAPPORT DE LA DGSE[/large]
1°) LE CONTEXTE
Suite à des renseignements de sources humaines, faisant état de soupçons avérés de transferts illicites de fonds massifs en provenance d?Afrique subsaharienne, ayant transité par le Royaume du Maroc, pour ensuite être réceptionnés par la HSBC Private Bank de Genève en toute opacité, le service a instruit le chef d'antenne de Rabat, conformément à la 4e directive de Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, lancée le 5 février 2013 et votée en commission du Parlement européen le 27 janvier 2015, d'entreprendre des recherches ciblées afin de mettre à jour la nature réelle de ces transferts avec leurs conséquences éventuelles pour la sécurité économique et politique des états de l'Union Européenne.
2°) LE DEBAT
Le compte-rendu du chef d'antenne met effectivement au jour un certain nombre d'intérêts croisés existants entre la famille royale et celle du Président Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire. Ces intérêts de la famille Royale et des membres du clan Ouattara sont logés au sein de la SNI et portés par trois grands ensembles. Il s?agit d?abord de Copropar, une coquille vide qui, jusqu?en 2013, ne comptait aucun salarié et que le service a vraiment découvert en 2014, lors d?un méga chamboulement capitalistique qui avait complètement métamorphosé l?architecture du groupe. Copropar est devenu la holding de tête contrôlant la SNI, qui elle-même a pris le contrôle de l?ONA à partir de cette date. Les données obtenues à partir de sources diverses et concordantes au sein de cette structure, permettent d?en savoir plus sur l'origine partielle des fonds ayant alimenté ces comptes. 2, 9 Milliards d'euros, remboursés au gouvernement ivoirien dans le cadre du contrat Désendettement Développement (C2D) pour le financement de projets co-décidés par la France et la Côte d'Ivoire ont pu suivre un circuit opaque pour se retrouver sur un compte bancaire à la HSBC Private Bank de Genève au nom Benedict Senger gendre du président ivoirien réfugié derrière le code BUA tout comme la famille royale et répertorié dans les livres de la banque sous un numéro identique à celui du secrétaire particulier du roi Mohammed VI. Les renseignements collectés au cours de ces recherches, révèlent qu'une offre publique de rachat de l?ONA retranchée de la SNI en 2010 a permis au clan Ouattara de prendre le contrôle de quelques éléments sur cette structure. Près de 50% de son capital est détenu par quatre sociétés immatriculées au Panama. Il pourrait s'agir de : Providence Holding, Unihold Holding, Yano Participation et Star Finance. « Il s?agit de sociétés créées par des membres du clan Ouattara associés à certains membres de la famille de Mohammed VI »... Plus de 9% du capital est quant à lui détenu par Ergis, l?ancienne Siger héritée de Hassan II qui a changé de dénomination en 2002. La nouvelle Siger, qui appartient exclusivement à Mohammed VI, détient plus de 41% du capital de Copropar créé conjointement avec le chef d'état ivoirien Alassane Ouattara (toujours selon les notes de renseignement de 2014), mais aussi une participation directe dans la SNI. La holding royal compte également, en son sein, une structure qui se nomme Group Invest dans la quelle la famille Ouattara possède des participations camouflées grâce à des prête-noms. Celle-ci a été également révélée lors des opérations de 2014. Et selon les données rendues publiques par le CDVM, il s?agirait d?une société contrôlée à 99,9% par une autre entité qui s?appelle SAR Invest qui a également partie liée avec le clan présidentiel ivoirien. Officiellement, cette structure appartiendrait exclusivement son à Altesse Royale. Des témoignages tous aussi divers et concordants font , en revanche, état de ce que Alassane Ouattara a pu mettre Group Invest à profit à travers un de ses conseillers spéciaux Mamadi Diané pour devenir l'un des principaux initiateurs qui ont mis la main à la poche lors de l?OPR, offre publique de rachat, sur la SNI. Alors que sa participation était insignifiante avant l?offre de 2010, la part du capital détenu aujourd?hui est de 13%. Mais si cette structure s?est renforcée dans le tour de table, après les opérations de radiation et de fusion, d?autres sociétés en revanche ont vu leur part se diluer. RMA Watanya par exemple, propriété de Othman Benjelloun devenu persona non grata depuis sa tentative avortée en 1999 de prendre le contrôle de la SNI (ancienne version), a vu ses parts diminuées à 3%, alors qu?il devait détenir 9% dans la nouvelle entité née de l?absorption. La compagnie avait, comme d?autres institutionnels, vendu une partie de ses titres lors des OPR. Le clan Ouattara porté par la famille royale marocaine comptait parmi les clients de HSBC Private Bank. En effet, selon les documents confidentiels obtenus par Le journal le Monde, un compte bancaire au nom de « Sa Majesté le roi Mohammed VI », codétenu avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi, a été ouvert le 11 octobre 2006 chez HSBC Private Bank à Genève et a régulièrement reçu d'importants flux financiers provenant du compte parisien N° 30056 89000 0001 2395 678 HSBC Paris-Opéra appartenant au trésor public ivoirien en guise de payement de factures pour des marchés fictifs d'infrastructures urbaines. Cette fois encore, l'?identité royale se réfugiait derrière un code interne (BUP, pour « business partner ») répertorié dans les livres de la banque de la HSBC Private bank Genève : 5090190103. Entre l?automne 2013 et le 31 mars 2014, période couverte par les listings que le chef d'antenne de Rabat a pu consulter, le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7, 9 millions d?euros. Montant correspondant au transfert opéré à partir du compte parisien du trésor public ivoirien. Or, il est en principe illégal, pour des Marocains résidant au Maroc, de détenir un compte bancaire à l?étranger. Seul l?Office des changes conserve le pouvoir d?accorder des dérogations à titre exceptionnel. Cette administration chargée de réguler la circulation des devises accorde régulièrement des amnisties en échange du rapatriement des fonds marocains placés à l?étranger ? la dernière campagne sous le sceau du « patriotisme économique » vient tout juste de s?achever sur un rapatriement record de 2,2 milliards d?euros.
Dans un tel contexte, la révélation d?un compte ouvert en Suisse au nom du roi est politiquement sensible ? même si le montant de près de 8 millions d?euros qui y figure semble modeste, en regard d?une fortune personnelle du monarque estimée à 1,8 milliard d?euros. La révélation d?un compte ouvert en Suisse est sensible en période de campagne de « patriotisme économique » Le chef d?antenne au cours de ses recherches a procédé à des manipulations qui lui ont permis d'atteindre l'entourage M. El-Majidi discrètement interrogé au sujet du compte suisse du roi, en souhaitant savoir s?il était toujours actif. Son entourage, notamment son secrétaire particulier avec lequel le chef est en bonne intelligence a en effet confirmé [l?ensemble de ces renseignements, qui] relèvent du plus strict secret bancaire et de la vie privée de Sa Majesté le roi, dès lors qu?il s?agit d?éléments relevant de la sphère patrimoniale privée de ce dernier. Avant d?ajouter : En tout état de cause, que cette ouverture de compte bancaire en Suisse s?est faite pour apporter un soutien à la famille du président Ouattara avec qui, sa majesté le Roi entretient d'excellents rapports d'affaires, mais aussi dans le strict respect de la réglementation en vigueur au Maroc. Le cas spécifique de la famille royale Le prince Moulay Rachid et la princesse Lalla Meryem, respectivement frère cadet et s?ur aînée de Mohammed VI, figuraient également dans la liste des clients de HSBC PB à Genève, sans indication des montants de leurs avoirs. Les manipulations effectuées par le service n'ont pas permis à ce jour de mettre en lumière les montants réels qui ont été déposés sur ces comptes et leurs origines. Les personnes ressources contactées dans le cadre des recherches ont envoyé les mêmes éléments de réponse que pour le roi. La famille régnante, outre ses nombreuses terres et résidences, tire l?essentiel de sa fortune de la Société nationale d?investissement (SNI), le plus important groupe privé du pays. Selon nos estimations, Mohammed VI aurait perçu près de 8,7 millions d?euros en dividendes de la SNI à l?été 2006. Or, en octobre, en plus des fonds provenant du clan présidentiel ivoirien qui ont été recyclés par le canal de ce compte codé, c?est à peu près la même somme qui a été déposée sur le compte ouvert à Genève. La SNI (ex-ONA-SNI, ex-ONA) avait été héritée de Hassan II à la mort de ce dernier, en 1999. A la fin de sa vie, le monarque n?en détenait que 13 %. Depuis, le contrôle royal s?est raffermi et le groupe s?est étendu. C?est aujourd?hui un empire qui détient des parts, le plus souvent majoritaires, dans trente-quatre compagnies ? certaines multinationales ? réparties dans une quinzaine de secteurs économiques majeurs (banque, énergie, métallurgie, mines, téléphonie, immobilier, hôtellerie, distribution?). Ce conglomérat, qui pesait 6,4 milliards d?euros en 2013 (soit à lui tout seul, 7 % du PIB marocain), est aujourd?hui détenu à près de 60 % par la famille royale, à travers différentes holdings personnelles. Si la structure et les chiffres de la SNI sont connus au Maroc, ceux des holdings royales « de tête » ont toujours été un mystère, à peine effleuré à l?occasion d?une opération boursière en 2014. Grâce à des documents qu?il a pu consulter en marge des listings HSBC, Le service peut au stade actuel de ses recherches confirmer l'existence d'un vaste réseau de transferts illicites de capitaux publics, notamment ivoiriens ayant atterrit dans les livres de HSBC Private Bank Genève en violation des dispositions réglementaires de l'Union Européenne desquelles le canton de Genève et la Confédération Helvétique ne se préoccupent aucunement. Les holdings Ergis et Siger (deux anagrammes de regis, le mot latin pour roi), coiffant la SNI, appartiennent au monarque lui-même, même si celui-ci ne l?a jamais précisé officiellement. Reste que les HC dont le service dispose au sein du palais l?admettent eux-mêmes : Le fait que Sa Majesté le roi dispose d?un patrimoine privé et de participations actionnariales dans un certain nombre de sociétés, au travers d?une société holding, demeure un sujet sensible doit absolument rester dissimulé à cause de ses nombreuses ramifications extérieures qui impliquent des chefs d?états amis de la région. En plus de leurs parts dans la SNI, Siger et Ergis détiennent de solides intérêts dans l?agroalimentaire et les cosmétiques, l?hôtellerie, l?électricité, l?ameublement, mais aussi des secteurs surprenants comme la chasse au gibier, la verrerie, et l?entretien des sols. Au total, plus d?une vingtaine d?entreprises dont plusieurs, lourdement capitalisées. Chacun des frères et s?urs de Mohammed VI dispose également de sa propre holding : Providence holding pour le prince Moulay Rachid, et Unihold, Yano Participation et Star Finance pour, respectivement, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna. 3°) Le Positionnement du service Ce dossier, même s'il présente un intérêt particulier au plan politique et économique ne devrait pas, pour ce qui est de la famille Royale du Maroc, ne devra pas nous amener à perdre de vue que la France et le Maroc viennent de franchir un pas décisif vers le rétablissement de leur coopération judiciaire, près d'un an après sa suspension décidée par Rabat sur fond de vives tensions politico-militaires. Cela ouvre la voie à une reprise du partenariat sécuritaire de deux pays engagés dans la lutte anti djihadiste. Cette reprise annoncée, du dialogue résulte d?abord de la volonté des deux chefs d?état. François Hollande et Mohammed VI se sont parlé au téléphone en début de semaine dernière, sans que cela fasse l?objet de communiqué, pour apaiser les tensions. Quelques jours plus tôt, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, avait annulé sa visite à Paris pour rencontrer Laurent Fabius, sans en donner la raison. En fait, le Palais n?avait pas apprécié les derniers propos de Christiane Taubira lors des obsèques du dessinateur Tignous assassiné au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier. La ministre française de la Justice y avait affirmé qu?il était plus prudent de ne pas vouloir représenter le roi en caricature dans son pays. La Garde des Sceaux et à son homologue marocain, Mustapha Ramid, se sont rencontrés sur instruction du Président de la République et du Roi Mohammed VI pour trouver une issue à la querelle judiciaire alors que les premières visites techniques de magistrats n?avaient pas abouti, la partie française invoquant le principe d?indépendance des juges d?instruction et la signature de conventions internationales. Après trois réunions de travail, les deux ministres sont parvenus à un texte amendant la convention d'entraide judiciaire qui sera prochainement soumis aux deux parlements. Cela va faciliter le travail des deux justices puisque plus de 60 000 Français vivent dans le royaume et 1,3 million de Marocains résident en France. Nombre de ces ressortissants sont des binationaux. L'affaire Hammouchi a montré que notre accord de coopération judiciaire avait des failles, l'accord d?entraide judiciaire prévoit des dispositions comme les demandes d?information et les commissions rogatoires. Or à aucun moment les magistrats de liaison français et marocain n?ont été avisés par le juge français qui, avec beaucoup de zèle, a décidé de convoquer le patron du contre espionnage marocain à la suite d?une plainte déposée par un franco-marocain déjà jugé et condamné au Maroc. A Rabat, cet épisode judiciaire a été vécu comme une « gifle » en donnant l?impression que la justice française primait. D?où la demande de remise à plat de la convention. Pour éviter pareille mésaventure à l?avenir, le nouveau texte introduit plus de subsidiarité en empêchant l'application d'un principe trop large (intrusif et unilatéral) du principe de compétence universelle qui est déjà encadré en France. Les juges français pourront continuer à poursuivre des Marocains en France, et vice versa, mais certains actes juridiques devront êtres assortis d?une demande d?information ou d?une commission rogatoire passant par le canal de la coopération. Pour sceller cette reprise de l?entraide judiciaire, le magistrat de liaison marocain est arrivé en début de semaine à Paris. Cela ouvre aussi la voie à la reprise d?une relation normale dans les autres champs de coopération même si le partenariat économique et culturel n?a pas été affecté. A la suite de la dernière vague d?attentats en France, les responsables de droite (Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Bernard Squarcini) ont appelé à la reprise de la coopération en matière de sécurité et de renseignement. C'est un des piliers de nos relations depuis feu Hassan II, le Maroc ayant régulièrement soutenu les actions militaires françaises en Afrique. « La France ne pouvait pas accuser le patron du contre espionnage marocain, un allié très fidèle, et lui demander de coopérer avec vous, justifie le haut responsable marocain. Cet accord jette toutefois les bases d?une reprise des échanges. Les attentats de Charlie Hebdo ont fait comprendre aux deux pays la nécessité de tourner la page ». Le Palais marocain propose aussi ses services pour faciliter le dialogue interreligieux, la lutte contre le terrorisme et la dé radicalisation. Au Maroc où le roi est le Commandeur des croyants, la formation des imams est encadrée et les mosquées surveillées. Ce qui a jusqu?à présent permis d'endiguer, même si le pays a subi plusieurs attentats depuis 2003, la menace terroriste. Paris et Rabat ont beaucoup de choses à partager puisque quelque 1500 Marocains et 1000 Français, parmi lesquels des binationaux, combattent auprès de groupes djihadistes en Syrie et en Irak. En revanche, s'agissant de l'implication directe et avérée du clan Ouattara dans ce processus de transferts opaques de fonds publics destinés au programme de développement de la Côte d'Ivoire, il est urgent de mettre en chantier une opération spécifique avec le concours soutenu dans la lutte contre le blanchiment et le recyclages de fonds illicites en provenance d'Afrique, des autorités des différents états de l'Union Européenne qui ont fait ratifier par leur parlement respectif cette disposition réglementaire qui rentrera en vigueur en janvier 2017.
Source: Aujourd?hui / N°933
[small]Mireille Kouamé - http://cameroonvoice.com/news/article-news-19539.html[/small]
La fortune du chef de l'Etat Alassane Ouattara serait de 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) selon une source proche des services secrets français en collaboration avec des experts de la haute finance internationale proches de la Maison Blanche.
La fortune du chef de l'Etat Alassane Ouattara serait de 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) selon une source proche des services secrets français en collaboration avec des experts de la haute finance internationale proches de la Maison Blanche.
Il aurait amassé cette fortune astronomique en seulement quatre ans à la tête de la Côte d'Ivoire.
Cette information ferait déjà grincer des dents à l'Élysée et à la Maison Blanche.
Cette information est encore à prendre avec beaucoup de précaution même si elle émane d'une source extrêmement crédible.
La fortune de Ouattara serait déposée dans trois banques américaines et serait sous très haute surveillance sur instruction de l'Elysée, selon nos sources.
Une enquête aurait même été ouverte à ce sujet.
Déjà la DGSE dans son dernier rapport estampillé secret défense et référencé publié sur le site Ivoirbusiness.net., faisait état de pillage massif des ressources de l'Etat et de recours à la double comptabilité pour masquer le pillage des deniers publics par la présidence ivoirienne
« ?La présidence ivoirienne a recours à des RMBA qui sont des comptes bancaires non publiés qu'elle a ouverts directement à Euroclear et ne nécessitant pas l'existence d'une convention d'ouverture entre le client et la chambre. Elle a également eu recours à un CD qui est un ensemble composé de 2 comptes. Le premier dit non publié (NP), est logé à l'intérieur de la chambre. Le second à été ouvert dans la même période dans les livres d'une banque commerciale, la Hambros Bank &Trust de jersey au nom d'une troisième main. Il s'agit d'un compte secret à numéro qui reconnait Euroclear comme seule et unique bénéficiaire des montants virés à partir d'un compte appartenant au PPU ouvert par la présidence ivoirienne dans cette même banque commerciale au sein de laquelle plusieurs intérêts financiers ivoiriens se croisent? ».
Si cette information qui évalue la fortune de Ouattara 27 milliards de dollars américains (27.000.000.000 US $) était confirmée, il s'agirait du plus grand pillage des ressources d'un état par un chef d'Etat en juste quatre ans de pouvoir.
Ce serait également la preuve que le détournement massif de deniers publics sous Ouattara est érigé en programme de gouvernement.
Nous y reviendrons.
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[large]La DGSE accuse Ouattara de transferts illicites de fonds, de blanchiment d?argent, et de détournement de plusieurs milliards de FCFA des PPTE?[/large]
Source: Aujourd?hui / N°933
188,5 milliards de francs cfa remboursés au gouvernement ivoirien dans le cadre de l?initiative ppte ont atterrit sur le compte suisse du gendre d?Alassane Ouattara en février 2014 après avoir transité par un circuit opaque. L?antenne marocaine de la DGSE qui soupçonne le chef de l?Etat ivoirien lui-même a également démontré des relations d?affaires pas toujours propres entre le chef de l?état ivoirien et son homologue royal. Des documents ultra confidentiels mettent également en lumière le fait que c?est sous l?administration Gbagbo que le trésor public ivoirien a viré quelque 5,2 milliards dans un compte HSBC Bank Genève logé à Paris Opéra pour assurer le payement de factures pour des marchés fictifs d'infrastructures urbaines.
Alassane OUATTARA, avec Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
Alors qu?il n?était même pas encore président de la république et n?avait aucune responsabilité au niveau de l?état, Alassane Dramane Ouattara avait réussi, en 2006, déjà, à faire virer sur le compte parisien du trésor public ivoirien logé dans la succursale française de la banque suisse HSBC Private Bank Genève située dans la rue Paris-Opéra sous le numéro 300568900000012395678, quelque 7,9 millions d?euros, soit 5,2 milliards, grâce à l?entregent du directeur général du trésor public de l?époque qui n?était autre que Charles Koffi Diby lui-même et dont on imagine amplement la reconduction dans les mêmes fonctions lorsque Ouattara arriva au pouvoir en 2011, dans des conditions que j?épargne au lecteur. En tout cas, c?est ce que disent les derniers documents de la DGSE dont le journal « Aujourd?hui » a obtenu copie. Sur l?échelle du scandale, ce n?est d?ailleurs pas la plus grande révélation de ce document qui montre également que 188,5 milliards de francs, soit 2,9 milliards d?euros, représentant les crédits remboursés au gouvernement ivoirien par le gouvernement français, dans le cadre du contrat désendettement développement (C2D) qui fait lui-même suite à l?obtention de l?initiative ppte, et sont destinés aux financements de divers projets, ont suivi un circuit opaque pour se retrouver sur le compte de Benedict Senger gendre du président ivoirien réfugié derrière le code BUA. Ce compte est répertorié sous un numéro identique à celui du secrétaire particulier du roi du Maroc Mohammed VI avec qui Alassane Ouattara entretient un réseau d?affaires depuis qu?il était dans l?opposition. C?est d?ailleurs au nom de ce lien relativement ancien que le ministre de l?économie de Laurent Gbagbo a financé des factures fictives endossées par le roi. Ces sommes n?ont pas été encaissées par le roi lui-même, puisque selon son entourage, Mohammed VI a accepté cette magouille pour venir en aide à la famille Ouattara qui avait besoin de cet argent. « Le chef d?antenne, au cours de ses recherches, a procédé à des manipulations qui lui ont permis d'atteindre l'entourage M. El-Majidi discrètement interrogé au sujet du compte suisse du roi, en souhaitant savoir s?il était toujours actif. Son entourage, notamment son secrétaire particulier avec lequel, le chef est en bonne intelligence a, en effet, confirmé [l?ensemble de ces renseignements, qui] relèvent du plus strict secret bancaire et de la vie privée de Sa Majesté le roi, dès lors qu?il s?agit d?éléments relevant de la sphère patrimoniale privée de ce dernier. Avant d?ajouter : En tout état de cause, que cette ouverture de compte bancaire en Suisse s?est faite pour apporter un soutien à la famille du président Ouattara avec qui, sa majesté le Roi entretient d'excellents rapports d'affaires », assure la DGSE dont la hiérarchie estime « qu?entre l?automne 2013 et le 31 mars 2014, période couverte par les listings que le chef d'antenne de Rabat a pu consulter, le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7, 9 millions d?euros. Montant correspondant au transfert opéré à partir du compte parisien du trésor public ivoirien ». Les liens d?affaires entre Alassane Dramane Ouattara et le roi du Maroc sont d?ailleurs nombreux et permettent de comprendre les raisons pour lesquelles le souverain chériffe est déjà venu à Abidjan à deux reprises dans le cadre des visites d?état. Mais le document de la DGSE permet aussi de comprendre pourquoi le gouvernement ivoirien a réservé au roi les côtes sablonneuses de Port-bouët et Gonzagville débarrassées de ses habitations précaires dans une violence inouïe. Le souverain chérifien doit en effet y construire des logements parce qu?il détient une holding de construction de logements, la SNI, qui pèse des milliards. Grâce à Group Invest et Mamadi Diané qui est l?un de ses conseillers spéciaux de Ouattara, le chef de l?état ivoirien est devenu l'un des principaux actionnaires ayant financé l?offre publique de rachat de la SNI. Dès lors, sa participation qui était insignifiante avant l?offre de 2010, est aujourd?hui de 13%. Les renseignements collectés au cours de ces recherches révèlent par ailleurs qu'une offre publique de rachat de l?omnium nord africain retranchée de la SNI en 2010 a en outre permis au clan Ouattara de prendre le contrôle de quelques éléments sur cette structure qui était, avant sa dissolution en 2010, le premier groupe industriel et financier privé marocain investissant dans les mines, l'agroalimentaire, la grande distribution et les services financiers. Lorsque le souverain chérifien s?est débarrassé de l?ONA, 50% de son capital a été alors détenu par quatre sociétés immatriculées au Panama et créées par des membres du clan Ouattara associés à certains membres de la famille de Mohammed VI »... La holding royal compte également en son sein une société qui se nomme Group Invest où « la famille Ouattara possède des participations camouflées grâce à des prête-noms », accuse la DGSE. En plus de Group Invest, la SAR Invest contrôlée à 99,9% par le clan présidentiel ivoirien, élargit la palette des liens d?affaires que Ouattara et le roi ont construits depuis de nombreuses années. Et si les fins limiers français recommandent à leur pays de fermer les yeux sur les gaffes du roi en raison du soutien qu?il représente pour la France dans la lutte contre le terrorisme, en revanche pour le chef de l?état ivoirien, la DGSE appelle à la mise en place d?une opération spécifique destinée à mettre fin au recyclage des fonds illicites en provenance d?Afrique. « En revanche, s'agissant de l'implication directe et avérée du clan Ouattara dans ce processus de transferts opaques de fonds publics destinés au programme de développement de la Côte d'Ivoire, il est urgent de mettre en chantier une opération spécifique avec le concours soutenu dans la lutte contre le blanchiment et le recyclages de fonds illicites en provenance d'Afrique, des autorités des différents états de l'Union Européenne qui ont fait ratifier par leur parlement respectif cette disposition réglementaire qui rentrera en vigueur en janvier 2017 », prévient le document.
SEVERINE BLE
[large]CI-DESSOUS LE RAPPORT DE LA DGSE[/large]
1°) LE CONTEXTE
Suite à des renseignements de sources humaines, faisant état de soupçons avérés de transferts illicites de fonds massifs en provenance d?Afrique subsaharienne, ayant transité par le Royaume du Maroc, pour ensuite être réceptionnés par la HSBC Private Bank de Genève en toute opacité, le service a instruit le chef d'antenne de Rabat, conformément à la 4e directive de Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, lancée le 5 février 2013 et votée en commission du Parlement européen le 27 janvier 2015, d'entreprendre des recherches ciblées afin de mettre à jour la nature réelle de ces transferts avec leurs conséquences éventuelles pour la sécurité économique et politique des états de l'Union Européenne.
2°) LE DEBAT
Le compte-rendu du chef d'antenne met effectivement au jour un certain nombre d'intérêts croisés existants entre la famille royale et celle du Président Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire. Ces intérêts de la famille Royale et des membres du clan Ouattara sont logés au sein de la SNI et portés par trois grands ensembles. Il s?agit d?abord de Copropar, une coquille vide qui, jusqu?en 2013, ne comptait aucun salarié et que le service a vraiment découvert en 2014, lors d?un méga chamboulement capitalistique qui avait complètement métamorphosé l?architecture du groupe. Copropar est devenu la holding de tête contrôlant la SNI, qui elle-même a pris le contrôle de l?ONA à partir de cette date. Les données obtenues à partir de sources diverses et concordantes au sein de cette structure, permettent d?en savoir plus sur l'origine partielle des fonds ayant alimenté ces comptes. 2, 9 Milliards d'euros, remboursés au gouvernement ivoirien dans le cadre du contrat Désendettement Développement (C2D) pour le financement de projets co-décidés par la France et la Côte d'Ivoire ont pu suivre un circuit opaque pour se retrouver sur un compte bancaire à la HSBC Private Bank de Genève au nom Benedict Senger gendre du président ivoirien réfugié derrière le code BUA tout comme la famille royale et répertorié dans les livres de la banque sous un numéro identique à celui du secrétaire particulier du roi Mohammed VI. Les renseignements collectés au cours de ces recherches, révèlent qu'une offre publique de rachat de l?ONA retranchée de la SNI en 2010 a permis au clan Ouattara de prendre le contrôle de quelques éléments sur cette structure. Près de 50% de son capital est détenu par quatre sociétés immatriculées au Panama. Il pourrait s'agir de : Providence Holding, Unihold Holding, Yano Participation et Star Finance. « Il s?agit de sociétés créées par des membres du clan Ouattara associés à certains membres de la famille de Mohammed VI »... Plus de 9% du capital est quant à lui détenu par Ergis, l?ancienne Siger héritée de Hassan II qui a changé de dénomination en 2002. La nouvelle Siger, qui appartient exclusivement à Mohammed VI, détient plus de 41% du capital de Copropar créé conjointement avec le chef d'état ivoirien Alassane Ouattara (toujours selon les notes de renseignement de 2014), mais aussi une participation directe dans la SNI. La holding royal compte également, en son sein, une structure qui se nomme Group Invest dans la quelle la famille Ouattara possède des participations camouflées grâce à des prête-noms. Celle-ci a été également révélée lors des opérations de 2014. Et selon les données rendues publiques par le CDVM, il s?agirait d?une société contrôlée à 99,9% par une autre entité qui s?appelle SAR Invest qui a également partie liée avec le clan présidentiel ivoirien. Officiellement, cette structure appartiendrait exclusivement son à Altesse Royale. Des témoignages tous aussi divers et concordants font , en revanche, état de ce que Alassane Ouattara a pu mettre Group Invest à profit à travers un de ses conseillers spéciaux Mamadi Diané pour devenir l'un des principaux initiateurs qui ont mis la main à la poche lors de l?OPR, offre publique de rachat, sur la SNI. Alors que sa participation était insignifiante avant l?offre de 2010, la part du capital détenu aujourd?hui est de 13%. Mais si cette structure s?est renforcée dans le tour de table, après les opérations de radiation et de fusion, d?autres sociétés en revanche ont vu leur part se diluer. RMA Watanya par exemple, propriété de Othman Benjelloun devenu persona non grata depuis sa tentative avortée en 1999 de prendre le contrôle de la SNI (ancienne version), a vu ses parts diminuées à 3%, alors qu?il devait détenir 9% dans la nouvelle entité née de l?absorption. La compagnie avait, comme d?autres institutionnels, vendu une partie de ses titres lors des OPR. Le clan Ouattara porté par la famille royale marocaine comptait parmi les clients de HSBC Private Bank. En effet, selon les documents confidentiels obtenus par Le journal le Monde, un compte bancaire au nom de « Sa Majesté le roi Mohammed VI », codétenu avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi, a été ouvert le 11 octobre 2006 chez HSBC Private Bank à Genève et a régulièrement reçu d'importants flux financiers provenant du compte parisien N° 30056 89000 0001 2395 678 HSBC Paris-Opéra appartenant au trésor public ivoirien en guise de payement de factures pour des marchés fictifs d'infrastructures urbaines. Cette fois encore, l'?identité royale se réfugiait derrière un code interne (BUP, pour « business partner ») répertorié dans les livres de la banque de la HSBC Private bank Genève : 5090190103. Entre l?automne 2013 et le 31 mars 2014, période couverte par les listings que le chef d'antenne de Rabat a pu consulter, le montant maximal enregistré sur ce compte était de 7, 9 millions d?euros. Montant correspondant au transfert opéré à partir du compte parisien du trésor public ivoirien. Or, il est en principe illégal, pour des Marocains résidant au Maroc, de détenir un compte bancaire à l?étranger. Seul l?Office des changes conserve le pouvoir d?accorder des dérogations à titre exceptionnel. Cette administration chargée de réguler la circulation des devises accorde régulièrement des amnisties en échange du rapatriement des fonds marocains placés à l?étranger ? la dernière campagne sous le sceau du « patriotisme économique » vient tout juste de s?achever sur un rapatriement record de 2,2 milliards d?euros.
Dans un tel contexte, la révélation d?un compte ouvert en Suisse au nom du roi est politiquement sensible ? même si le montant de près de 8 millions d?euros qui y figure semble modeste, en regard d?une fortune personnelle du monarque estimée à 1,8 milliard d?euros. La révélation d?un compte ouvert en Suisse est sensible en période de campagne de « patriotisme économique » Le chef d?antenne au cours de ses recherches a procédé à des manipulations qui lui ont permis d'atteindre l'entourage M. El-Majidi discrètement interrogé au sujet du compte suisse du roi, en souhaitant savoir s?il était toujours actif. Son entourage, notamment son secrétaire particulier avec lequel le chef est en bonne intelligence a en effet confirmé [l?ensemble de ces renseignements, qui] relèvent du plus strict secret bancaire et de la vie privée de Sa Majesté le roi, dès lors qu?il s?agit d?éléments relevant de la sphère patrimoniale privée de ce dernier. Avant d?ajouter : En tout état de cause, que cette ouverture de compte bancaire en Suisse s?est faite pour apporter un soutien à la famille du président Ouattara avec qui, sa majesté le Roi entretient d'excellents rapports d'affaires, mais aussi dans le strict respect de la réglementation en vigueur au Maroc. Le cas spécifique de la famille royale Le prince Moulay Rachid et la princesse Lalla Meryem, respectivement frère cadet et s?ur aînée de Mohammed VI, figuraient également dans la liste des clients de HSBC PB à Genève, sans indication des montants de leurs avoirs. Les manipulations effectuées par le service n'ont pas permis à ce jour de mettre en lumière les montants réels qui ont été déposés sur ces comptes et leurs origines. Les personnes ressources contactées dans le cadre des recherches ont envoyé les mêmes éléments de réponse que pour le roi. La famille régnante, outre ses nombreuses terres et résidences, tire l?essentiel de sa fortune de la Société nationale d?investissement (SNI), le plus important groupe privé du pays. Selon nos estimations, Mohammed VI aurait perçu près de 8,7 millions d?euros en dividendes de la SNI à l?été 2006. Or, en octobre, en plus des fonds provenant du clan présidentiel ivoirien qui ont été recyclés par le canal de ce compte codé, c?est à peu près la même somme qui a été déposée sur le compte ouvert à Genève. La SNI (ex-ONA-SNI, ex-ONA) avait été héritée de Hassan II à la mort de ce dernier, en 1999. A la fin de sa vie, le monarque n?en détenait que 13 %. Depuis, le contrôle royal s?est raffermi et le groupe s?est étendu. C?est aujourd?hui un empire qui détient des parts, le plus souvent majoritaires, dans trente-quatre compagnies ? certaines multinationales ? réparties dans une quinzaine de secteurs économiques majeurs (banque, énergie, métallurgie, mines, téléphonie, immobilier, hôtellerie, distribution?). Ce conglomérat, qui pesait 6,4 milliards d?euros en 2013 (soit à lui tout seul, 7 % du PIB marocain), est aujourd?hui détenu à près de 60 % par la famille royale, à travers différentes holdings personnelles. Si la structure et les chiffres de la SNI sont connus au Maroc, ceux des holdings royales « de tête » ont toujours été un mystère, à peine effleuré à l?occasion d?une opération boursière en 2014. Grâce à des documents qu?il a pu consulter en marge des listings HSBC, Le service peut au stade actuel de ses recherches confirmer l'existence d'un vaste réseau de transferts illicites de capitaux publics, notamment ivoiriens ayant atterrit dans les livres de HSBC Private Bank Genève en violation des dispositions réglementaires de l'Union Européenne desquelles le canton de Genève et la Confédération Helvétique ne se préoccupent aucunement. Les holdings Ergis et Siger (deux anagrammes de regis, le mot latin pour roi), coiffant la SNI, appartiennent au monarque lui-même, même si celui-ci ne l?a jamais précisé officiellement. Reste que les HC dont le service dispose au sein du palais l?admettent eux-mêmes : Le fait que Sa Majesté le roi dispose d?un patrimoine privé et de participations actionnariales dans un certain nombre de sociétés, au travers d?une société holding, demeure un sujet sensible doit absolument rester dissimulé à cause de ses nombreuses ramifications extérieures qui impliquent des chefs d?états amis de la région. En plus de leurs parts dans la SNI, Siger et Ergis détiennent de solides intérêts dans l?agroalimentaire et les cosmétiques, l?hôtellerie, l?électricité, l?ameublement, mais aussi des secteurs surprenants comme la chasse au gibier, la verrerie, et l?entretien des sols. Au total, plus d?une vingtaine d?entreprises dont plusieurs, lourdement capitalisées. Chacun des frères et s?urs de Mohammed VI dispose également de sa propre holding : Providence holding pour le prince Moulay Rachid, et Unihold, Yano Participation et Star Finance pour, respectivement, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna. 3°) Le Positionnement du service Ce dossier, même s'il présente un intérêt particulier au plan politique et économique ne devrait pas, pour ce qui est de la famille Royale du Maroc, ne devra pas nous amener à perdre de vue que la France et le Maroc viennent de franchir un pas décisif vers le rétablissement de leur coopération judiciaire, près d'un an après sa suspension décidée par Rabat sur fond de vives tensions politico-militaires. Cela ouvre la voie à une reprise du partenariat sécuritaire de deux pays engagés dans la lutte anti djihadiste. Cette reprise annoncée, du dialogue résulte d?abord de la volonté des deux chefs d?état. François Hollande et Mohammed VI se sont parlé au téléphone en début de semaine dernière, sans que cela fasse l?objet de communiqué, pour apaiser les tensions. Quelques jours plus tôt, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, avait annulé sa visite à Paris pour rencontrer Laurent Fabius, sans en donner la raison. En fait, le Palais n?avait pas apprécié les derniers propos de Christiane Taubira lors des obsèques du dessinateur Tignous assassiné au siège de Charlie Hebdo le 7 janvier. La ministre française de la Justice y avait affirmé qu?il était plus prudent de ne pas vouloir représenter le roi en caricature dans son pays. La Garde des Sceaux et à son homologue marocain, Mustapha Ramid, se sont rencontrés sur instruction du Président de la République et du Roi Mohammed VI pour trouver une issue à la querelle judiciaire alors que les premières visites techniques de magistrats n?avaient pas abouti, la partie française invoquant le principe d?indépendance des juges d?instruction et la signature de conventions internationales. Après trois réunions de travail, les deux ministres sont parvenus à un texte amendant la convention d'entraide judiciaire qui sera prochainement soumis aux deux parlements. Cela va faciliter le travail des deux justices puisque plus de 60 000 Français vivent dans le royaume et 1,3 million de Marocains résident en France. Nombre de ces ressortissants sont des binationaux. L'affaire Hammouchi a montré que notre accord de coopération judiciaire avait des failles, l'accord d?entraide judiciaire prévoit des dispositions comme les demandes d?information et les commissions rogatoires. Or à aucun moment les magistrats de liaison français et marocain n?ont été avisés par le juge français qui, avec beaucoup de zèle, a décidé de convoquer le patron du contre espionnage marocain à la suite d?une plainte déposée par un franco-marocain déjà jugé et condamné au Maroc. A Rabat, cet épisode judiciaire a été vécu comme une « gifle » en donnant l?impression que la justice française primait. D?où la demande de remise à plat de la convention. Pour éviter pareille mésaventure à l?avenir, le nouveau texte introduit plus de subsidiarité en empêchant l'application d'un principe trop large (intrusif et unilatéral) du principe de compétence universelle qui est déjà encadré en France. Les juges français pourront continuer à poursuivre des Marocains en France, et vice versa, mais certains actes juridiques devront êtres assortis d?une demande d?information ou d?une commission rogatoire passant par le canal de la coopération. Pour sceller cette reprise de l?entraide judiciaire, le magistrat de liaison marocain est arrivé en début de semaine à Paris. Cela ouvre aussi la voie à la reprise d?une relation normale dans les autres champs de coopération même si le partenariat économique et culturel n?a pas été affecté. A la suite de la dernière vague d?attentats en France, les responsables de droite (Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Bernard Squarcini) ont appelé à la reprise de la coopération en matière de sécurité et de renseignement. C'est un des piliers de nos relations depuis feu Hassan II, le Maroc ayant régulièrement soutenu les actions militaires françaises en Afrique. « La France ne pouvait pas accuser le patron du contre espionnage marocain, un allié très fidèle, et lui demander de coopérer avec vous, justifie le haut responsable marocain. Cet accord jette toutefois les bases d?une reprise des échanges. Les attentats de Charlie Hebdo ont fait comprendre aux deux pays la nécessité de tourner la page ». Le Palais marocain propose aussi ses services pour faciliter le dialogue interreligieux, la lutte contre le terrorisme et la dé radicalisation. Au Maroc où le roi est le Commandeur des croyants, la formation des imams est encadrée et les mosquées surveillées. Ce qui a jusqu?à présent permis d'endiguer, même si le pays a subi plusieurs attentats depuis 2003, la menace terroriste. Paris et Rabat ont beaucoup de choses à partager puisque quelque 1500 Marocains et 1000 Français, parmi lesquels des binationaux, combattent auprès de groupes djihadistes en Syrie et en Irak. En revanche, s'agissant de l'implication directe et avérée du clan Ouattara dans ce processus de transferts opaques de fonds publics destinés au programme de développement de la Côte d'Ivoire, il est urgent de mettre en chantier une opération spécifique avec le concours soutenu dans la lutte contre le blanchiment et le recyclages de fonds illicites en provenance d'Afrique, des autorités des différents états de l'Union Européenne qui ont fait ratifier par leur parlement respectif cette disposition réglementaire qui rentrera en vigueur en janvier 2017.
Source: Aujourd?hui / N°933
Se soumettre pour obtenir - « Tout homme dévoué à son pays doit payer à sa patrie son tribut de patriotisme : en lui disant tout ce qu'il croit, en sa conscience, être la vérité ». (Sully).