[large]Voici le compte rendu impartial d'un vrai journaliste.[/large]
http://guionnet.wordpress.com/2010/06/19/siflard-juif/
Merci Aigle Noir
L?opération Saucisson et pinard a obtenu un demi-succès vendredi 18 juin sur les Champs-Élysées, près de la place de l?Étoile. Date symbolique et lieu tout aussi symbolique, car le rassemblement se déroula sur le trottoir d?en face du drugstore juif de l?avenue. Plusieurs centaines de personnes écoutèrent les trois intervenants. Seule Christine Tasin ne se référa pas à la Résistance, supposée rassembler tous les Français. Fabrice Robert fit du zèle. Il dit voir dans l?islamophobie un prolongement de l?action du Conseil national de la Résistance. Oh ! Robert fait de la politique. Il a étudié l?histoire et n?emploie pas le mot islamophobie.
Or, selon Oussama Ben Laden, les concepteurs des attentats du 11 septembre 2001 avaient pour objectif d?accroître l?opposition entre chrétien et musulman. Ben Laden ne parlait pas des athées et des agnostiques, qui comptent pour du beurre, mais qui étaient représentés dans la manifestation. Ni bien sûr des païens, car le musulman n?est pas païen. Dans le cas de Ben Laden cela se comprend aisément, car il est difficile d?être païen dans le désert. Seul le bédouin peut l?être. Bref, la manifestation Saucisson et pinard fut tolérée après avoir été déportée, car elle s?inscrit dans le cadre de cette politique islamophobique et crétinophobique.
En douterait-on ? Il suffit d?écouter le long laïus de Pierre Cassen, troisième et dernier orateur. Cassen vante « l?esprit de la Résistance », mais de façon moins ostensible que Robert, car il voit en De Gaulle un ennemi d?Israël. Invité des Bney Brith à la mairie du seizième arrondissement de Paris le 27 avril 2010, ses prénom et nom sont typiquement juifs. Cela ne signifie pas que Cassen le soit, mais les Fils d?Union (ou d?Alliance) invitent uniquement des gens dont ils savent que l?action peut leur être profitable.
À un moment, après que Cassen eut critiqué la prise de position de Daniel Cohn-Bendit dans l?affaire suisse des minarets, une poignée d?hurluberlus scanda : « Nous sommes tous des juifs allemands ! » Cassen se tourna vers eux et sourit. C?est à se demander s?ils avaient tout ou rien compris. Une des ficelles du juif consiste à critiquer un autre juif. Ce qui attire l?attention sur lui, procédé destiné à ce que le plus grand nombre possible de participants à la polémique fassent partie du clan.
Le saucisson de cochon juif n?existe pas, objectera-t-on, mais le juif en mange parfois, pas seulement le néologue. Il y a 23 ans, une juivesse a provoqué Aigle Noir ; elle dit au bel oiseau : « Tu vois, moi aussi je mange du porc ! » Elle joignit le geste à la parole en avalant un bout de jambon. Aigle s?aperçut alors, comme dans de nombreuses autres occasions, que la juive est beaucoup plus diplomate que le juif. Pour la bonne raison qu?elle n?est pas coupée (la juive est en outre nettement plus hostile au sacrifice du nouveau-né que son compagnon).
La laïcité fut évoquée au cours du rassemblement ; hélas ! seulement dans ses grandes lignes maçonniques. Or la Veuve est surtout cathophobe et faussement laïque. Si la manifestation avait été vraiment laïque, comme telle était en partie sa vocation, elle aurait dû dénoncer les sarrazinades en général, puisque le statut de la femme dans le judaïsme et dans l?islam est comparable. La femme y est portion congrue, même si le musulman est là encore plus grossier et plus bête que le juif. La femme n?est en tout cas pas moitié dans leurs deux législations, contrairement à ce qu?elle fut dans les traditions païennes aryennes et touraniennes.
Les gens qui douteraient du bien-fondé de ce qui est dit sont invités à lire ce qu?écrit la Ligue de défense juive en ce jour shabbat (c?est comme ça qu?on dit en hébreu, yom shabbat). Dans un premier temps, la LDJ semble avoir pris le parti de Robert, mais elle s?est ravisée. Elle soutient toutefois Bloc identitaire et tape sur le bougnoul à coups de verbe. Elle donne grand place à Cassen, fondateur de Riposte laïque en 2007.
20 juin, 16 heures. La presse résume souvent le discours de Cassen par sa dénonciation du « fascisme politico-religieux » musulman. Cassen se dit antifasciste, mais ce mot ne veut pas dire grand chose. Il rappelle seulement l?attirance des fascistes pour les faisceaux, formés par les armes des ligueurs ou par les militants eux-mêmes. Quant à politico-religieux, cette notion va de soi pour le musulman comme pour le juif. Pour eux la politique est religion, et vice-versa. Tous deux méprisent l?histoire qui, elle, est laïque. Ils sont obsédés par le poil, qu?ils haïssent tantôt, ainsi que la nudité, qu?ils adorent tantôt quand ils se font pousser la barbe. Bref, l?antifascisme de Cassen sonne bien à l?oreille du Fils d?Union.
Vient ensuite la question de savoir à quoi correspond maintenant le fascisme politico-religieux musulman en France. La réponse a été donnée samedi 19 juin, à 19 heures 32, à Limoges, quand des antijuifs musulmans du groupe Sirât Alizza investirent un magasin Mac Donald?s au motif qu?un des dirigeants du groupe serait sioniste. L?action des importuns dura quatre minutes, elle ne fut pas violente. « Voilà manifestation du fascisme politico-religieux musulman », dira peut-être Cassen. Il oubliera alors que le calife déclara la guerre sainte (djihad) quand la Turquie entra en guerre en 1914, et que cela n?a pas empêché de nombreux musulmans, de plusieurs races, de se révolter contre l?empire Ottoman dans les années qui suivirent. Certes, avec le soutien de la perfide Albion, mais il n?empêche.
Cela dit, il est difficile d?attaquer sur tous les fronts en même temps. Le Grand Orient de France, qui serait derrière une association précédemment animée par Cassen, selon l?Express, la terrible Albion, les Jeunes-Turcs, les collaborateurs de tout poil, les Bney Brith, etc. Tâche « surhumaine », qui devrait incomber à l?historien, mais le fascisme politico-religieux s?y oppose.
18 heures 30. Le site vient d?envoyer commentaire de félicitation à Christine Tasin, qui était « la plus belle et la meilleure ». Curieusement, elle met du temps à le publier. L?Issisois remarque qu?elle sait écrire français, ce qui est rare de nos jours. Christine fait toutefois une faute. Elle n?a pas compris qu?on frappe sa victime à coups de drapeau algérien au singulier, pas au pluriel, car le frappeur n?utilise généralement qu?un seul drapeau. Elle ignore aussi la ponctuation française. Elle emploie les guillemets anglais, comme Fofo, quelle horreur ! Affaire à suivre.