You are not logged in.
Le père DUCHESNE
Quest-ce que le tiers exclus ? Les preuves du complot de la « pensée unique ».
Duchesne (le Père) (2.47 MB)
Journal publié à Paris de 1790 à 1794 par Hébert.
Dans un langage où la gauloiserie le disputait à la violence démagogique,
il exprimait les aspirations des sans-culottes.
Il fut en 1793-1794 le principal organe de la presse révolutionnaire.
http://www.youtube.com/watch?v=Em6oFWePg2s
Une uvre monumentale de 524 pages nous est offert par son auteur.
(Note de Nenki : J'ai découvert ce manuscrit il y a quelques jours et j'avoue que ce père Duchesne possède un p'tit quelque chose d'accrochant dans ses écrits qui chatouille le coeur des penseurs libres et des rebelles du système prédatoriel du profit, de la compétition et de la croissance excessive des biens et services aux nantis sélectionnés qui tournent les humains les uns contre les autres. Pourquoi un livre de cette trempe n'est-il pas sur les tablettes des librairies? Parce que le Système des prédateurs ne veut pas qu'il voit le jour. C'est une grande joie et un grand honneur d'avoir été choisi par l'auteur pour être le premier à le diffuser au monde entier.
Extrait :
La stratégie de la désinformation.
Lune des principales techniques utilisées par les deux castes qui ont la mainmise sur notre société est celle de la diversion, du rideau de fumée
Elle consiste à noyer le public sous un incessant déluge dinformations aussi futiles quinsignifiantes dans le but de lempêcher de se poser les vraies questions, celle de lexistence de la démocratie comme celle du partage de la richesse de tous. Ce brouillard que lon vaporise repose sur deux éléments dinégale importance. Lanecdote occupe la place essentielle. Cest par exemple le radio trottoir destiné à cantonner le mouvement social au « ras-le-bol des grèves » comme ce peut être linterview de la famille DURATON qui fait ses préparatifs pour partir manifester avec les alter-mondialistes à DAVOS.
Puis, subrepticement, entre deux « sujets », seront glissées quelques « affirmations-incantations », innocemment, ça et là, comme autant de portes closes sur le tabernacle inaccessible des vrais problèmes : « La vie démocratique du pays
», « La personnalité préférée des français
», « Lopinion largement majoritaire
»
La meilleure illustration de lemploi de ces techniques est sans nul doute le journal télévisé qui, à une époque où plus personne ne lit de journaux, devient source unique dinformation. Il suffit de prêter un peu attention à la construction de ce passage obligé quotidien pour comprendre et mettre à nu les mécanismes mis en uvre. Cette succession, sans queue ni tête, de petites séquences nayant quun lien ténu avec lévénement, à un rythme échevelé, crée ce « tournis salutaire » destiné à empêcher les gens de penser, les laissant la cervelle vide, incapables de percevoir la réalité environnante, celle de la désespérance qui croît et de la révolte quon étouffe. Et ce ne sont pas les tendances paranoïdes du père DUCHESNE qui imposent cette analyse, mais la psychologie et les spécialistes des neurosciences qui nous révèlent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée. Cest dailleurs ce qui est enseigné à tous les étudiants, y compris dans les écoles de journalisme, c'est-à-dire très exactement le contraire du « vingt heures ».
Mais la force de ce système, qui est pourtant entièrement fondé sur la censure, cest encore labsence de censeurs. Cest bien la logique économique de la société de laccaparement, caractérisé par la paupérisation générale en dehors du cercle restreint des prédateurs, qui permet son maintien et son renforcement continuel. La prétendue « loi de laudience », déclinaison dans le domaine des médias de la fameuse « loi du marché », va obliger les chaînes à renoncer à financer un vrai travail de reportage ou denquête, basé sur la seule collecte des faits, pour leur préférer le reality-show ou le recensement des apparentes réflexions de linnocent du village, bien moins coûteux. Dans son remarquable ouvrage « Les nouveaux chiens de garde », le journaliste et enseignant Serge HALIMI a brillamment décrit cette formidable manipulation des esprits : « Les médias français se proclament "contre-pouvoir". Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques
.Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique ».
La manipulation de lopinion ne se limite pas aux journaux télévisés mais marque toute diffusion dinformations dans le pays. Ainsi les tenants de la « pensée unique » singénient maintenant à investir ce formidable espace de liberté quest internet et il suffit, pour sen convaincre, de se référer aux « pages daccueil » des différents providers, confondantes de bêtise, vouées presque exclusivement à la glorification des « stars » ce qui a particulièrement le don dagacer le père DUCHESNE qui crie à ses frères du Peuple : « La star cest vous ! Votre vie vaut cent mille fois plus que leurs milliards ! ». Cest bien, en premier lieu, de ce carcan oppresseur de la machine à rendre stupide quil convient de se libérer ! La propagande est insidieuse, elle sinfiltre partout et, comme un Alzheimer non génétique, elle annihile toute capacité de penser dans le but de forger des robots dociles bien peu prompts à se révolter. Les techniques utilisées sont parfaitement connues, elles ont notamment été mises en évidence, dès 1928, par Edward Louis BERNAYS (1891-1995), auteur précisément de « Propaganda : Comment manipuler lopinion en démocratie », en sappuyant sur les thèses de Gustave LE BON (1841-1931) et Wilfred TROTTER (1872-1939), sur la psychologie des foules et aussi sur la psychanalyse de son oncle, Sigmund FREUD (1856-1939). Ces procédés reposent bien sur une manipulation volontaire et les premières lignes de louvrage-clé de cet auteur sont, à cet égard, éclairantes : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. Nous sommes pour une large part gouvernés par des hommes dont nous ignorons tout, qui modèlent nos esprits, forgent nos goûts, nous soufflent nos idées. C'est là une conséquence logique de l'organisation de notre société démocratique. ».
Last edited by MimilleLaBordille (14-09-2010 18:39:40)