You are not logged in.
Pages: 1
Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année lentrée de 50.000 personnes, qui seront à lorigine de la future augmentation de la population dorigine immigrée. Jai limpression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire.
Enoch Powell 20 avril 1968
Enoch Powell was right
VOSTFR
Alors quen 1968, le gouvernement travailliste sapprête à voter des lois contre la discrimination raciale, Enoch Powell, figure majeure du parti conservateur, premier ministrable potentiel, respecté de tous pour son intégrité, prononce sans consulter son parti un discours sur limmigration qui enflamme le pays. Ce discours du 20 avril 1968 marque un tournant dans lhistoire politique de la Grande-Bretagne.
A la suite de ses déclarations, Enoch Powell est exclus du Shadow Cabinet (les conservateurs sont alors dans lopposition). Une véritable fièvre sempare du pays et un élan populaire massif lui apporte son soutien. Powell reçoit 100.000 lettres dont seule une infime partie lui sont hostiles. Toutes réclament la fin de limmigration. Un mouvement anti-raciste nait en réaction et se manifeste avec une égale ardeur.
A la suite de remous importants et de lélection en 1970 de Edward Heath au poste de 1er ministre, la brillante carrière politique de Powell sachève. Tournant le dos à la volonté populaire, les gouvernements successifs sengagent dans une voie opposée à celle défendue par Powell : cest lavénement du multi-culturalisme qui, théorisé, devient la politique officielle de la Grande-Bretagne.
Nous en connaissons les résultat en 2008. Le documentaire fait le point sur quelques épisodes marquant des 40 dernières années et sur léchec cinglant du multi-culturalisme.
Mise en garde : le film est politiquement orienté de bien des façons et manipule assez subtilement le spectateur.
Ce film, qui dure à lorigine 1 heure, est présenté en version abrégée de 40 minutes . Nous avons retiré les commentaires bien-pensants pour ne garder que la trame historique Les coupes expliquent les ruptures sonores occasionnelles.
Enoch Powell - VOSTFR.zip (105.56 MB)
https://mega.co.nz/#!DYIEGKaD!EkG4O21W8 … evoJW60VIE
Un documentaire idéologiquement orienté
Un extrait du discours est répété plusieurs fois dans le documentaire [«Dans 20 ans, les noirs domineront les blancs dans ce pays»] . Cette phrase est présentée comme une déclaration de Powell lui-même. Il nen est rien : dans son discours, Powell raconte une anecdote et relate les paroles dun habitant de sa circonscription. Le discours se déroule donc ainsi : Powell : Jai rencontré un habitant qui, après mavoir parlé du temps, ma déclaré : «Si je pouvais, je quitterais le pays. Jai trois enfants, deux sont mariés. Mais je ne serai pas rassuré avant quils soient tous les trois installés à létranger. Dans 15 ou 20 ans, ici, les noirs domineront les blancs.» Le commentaire précise bien quil sagit dun récit mais, par effet de montage, la répétition entend clairement rendre Powell détestable en racisant son discours.
La parole est systématiquement donnée à des opposants politiques ou idéologiques, qui dénigrent Powell ou flétrissent ses positions. Nous avons en grande partie supprimé ces passages. Je lai détesté à lépoque, et je le déteste encore aujourdhui témoigne un député en vue. La parole est également donnée à une cohorte de sociologues, historiens, analystes, dont la majorité est dorigine pakistanaise, africaine, antillaise, etc Si limmense engouement populaire en faveur de Powell est bien souligné, rien nest dit par la suite de cette tendance de fond au sein de la population.
La musique est manipulatrice : La plupart des interventions de Powell sont soulignées dune musique soit angoissante, soit dramatique. On note dans la bande-son, outre Philip Glass, lutilisation de la bande originale du film Orange mécanique pour dramatiser davantage encore les positions dEnoch Powell. En revanche, lorsque laspect multi-ethnique de la GB est vanté, cest sur fond de musique joyeuse, évoquant la fête et la bonne humeur.
On note vers la fin un effort vers un peu plus dobjectivité. Tout en essayant de démontrer léchec des idées de Powell, en tentant de prouver quelles ont eues un effet inverse à celui escompté, le commentaire ne peut sempêcher de reconnaître le coté visionnaire du personnage : émeutes raciales, échec du multi-culturalisme, perte didentité, mécontentement populaire, attentats du 7 juillet, départ des anglais du pays etc Des réalités difficilement masquables.
http://www.youtube.com/watch?v=7wGtcloE0i8
http://www.youtube.com/watch?v=1mp36BEGRqc
http://www.youtube.com/watch?v=o2RvjcycPUw
http://www.youtube.com/watch?v=eHipbJl-81o
Last edited by DejuificatorII (09-08-2011 18:41:20)
Nous serons toujours là.
Offline
La traduction complète du discours : « Des fleuves de sang »
Discours dEnoch Powell du 20 avril 1968
La fonction suprême de lhomme détat est de protéger la société de malheurs prévisibles. Il rencontre dans cette tâche des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. Lun dentre eux est quil est dévidence impossible de démontrer la réalité dun péril avant quil ne survienne : à chaque étape de la progression dun danger supposé, le doute et le débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire. Ces dangers sont en outre lobjet de bien peu dattention en comparaison des problèmes quotidiens, qui sont eux incontestables et pressants : doù lirrésistible tentation pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de lavenir. Par-dessus tout, nous avons également tendance à confondre la prédiction dun problème avec son origine, ou même avec le fauteur de trouble. Nous aimons à penser : « Si seulement personne nen parlait, sans doute rien de tout cela narriverait »
Cette habitude remonte peut-être à la croyance primitive que le mot et la chose, le nom et lobjet, sont identiques. Dans tous les cas, lévocation des périls à venir, graves mais évitables (si lon sattache à les résoudre), est la tâche la plus impopulaire de lhomme politique. La plus nécessaire aussi.
Les hommes politiques qui sy soustraient en connaissance de cause méritent et reçoivent dailleurs fréquemment les critiques de leurs successeurs. Il y a 1 à 2 semaines, je discutais dans ma circonscription avec un homme dune quarantaine dannées qui travaille dans lune de nos entreprises nationalisées. Après quelques mots sur la pluie et le beau temps, il me dit soudainement : « Si javais les moyens, je quitterais le pays. » Je lui fis quelques reproches, lui faisant remarquer que le gouvernement actuel ne durerait pas éternellement. Mais il ny prêta pas attention et poursuivit : « Jai trois enfants. Ils ont tous le bac [grammar school], deux dentre eux sont mariés et ont une famille. Mais je ne serai heureux que lorsque je les aurai tous vu partir à létranger. Dans ce pays, dans 15 à 20 ans, les noirs domineront les blancs. »
Jentends déjà les cris dorfraie. Comment puis-je dire une chose aussi horrible ? Comment puis-je jeter le trouble et déchaîner les passions en relatant une telle conversation ? Ma réponse est que je minterdis de ne pas le faire. Dans ma propre ville, au grand jour, un brave et honnête compatriote me dit à moi, son député, quil ne fera pas bon vivre dans son pays pour ses propres enfants. Je nai tout simplement pas le droit de hausser les épaules et de passer à autre chose. Ce que dit cet homme, des milliers, des centaines de milliers de gens le pensent et le disent. Peut-être pas dans tout le pays, mais partout où sopère la transformation radicale à laquelle nous assistons aujourdhui, et qui na aucun parallèle connu en 1000 ans dhistoire.
Sur la lancée actuelle, dans 15 ou 20 ans, il y aura en Grande-Bretagne, en comptant les descendants, 3,5 millions dimmigrés du Commonwealth. Ce chiffre nest pas de moi : cest lévaluation officielle donnée au Parlement par les bureaux de létat-civil. Il ny a pas de prévision officielle semblable pour lan 2000, mais le chiffre avoisinera les 5 à 7 millions, soit environ un dixième de la population, quasiment léquivalent de lagglomération londonienne. Cette population ne sera bien sûr pas uniformément répartie du nord au sud et dest en ouest. Dans toute lAngleterre, des régions entières, des villes, des quartiers, seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou dorigine immigrée.
Avec le temps, la proportion des descendants dimmigrés nés en Angleterre, et donc arrivés ici comme nous, augmentera rapidement. Dès 1985, ceux nés en Angleterre [par rapport à ceux nés à l'étranger] seront majoritaires. Cest cette situation qui demande dagir avec la plus extrême urgence, et de prendre des mesures qui, pour un homme polique, sont parmi les plus difficiles à prendre, car ces décisions délicates sont à considérer dans le présent, alors que les dangers à écarter, ou à minimiser, ne se présenteront quaux élus des générations futures.
Lorsquun pays est confronté à un tel danger, la première question qui se pose est celle-ci : « Comment réduire lampleur du phénomène ? » Puisquon ne peut entièrement léviter, peut-on le limiter, sachant quil sagit essentiellement dun problème numérique ? Car en effet, larrivée déléments étrangers dans un pays, ou au sein dune population, a des conséquences radicalement différentes selon que la proportion est de 1% ou 10%.
La réponse à cette simple question est dune égale simplicité : il faut stopper, totalement ou presque, les flux dimmigration entrants et encourager au maximum les flux sortants. Ces deux propositions font partie de la plate-forme officielle du Parti Conservateur.
Il est à peine concevable quen ce moment même, rien quà Wolverhampton, entre 20 et 30 enfants immigrés supplémentaires arrivent chaque semaine de létranger, soit 15 à 20 familles supplémentaires dans 10 ou 20 ans. « Quand les Dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou » dit le dicton, et assurément nous devons être fous, littéralement fous à lier, en tant que nation, pour permettre chaque année larrivée denviron 50 000 personnes à charge et qui plus tard accroîtront la population dorigine immigrée.
Jai limpression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire. Nous sommes devenus fous au point de permettre à des célibataires dimmigrer ici dans le but de fonder une famille avec des conjoints ou des fiancés quils nont jamais vus. Ne croyez pas que cet afflux de population diminuera de lui-même. Bien au contraire. Même au rythme actuel de 5 000 admissions par an et par quota, ce chiffre est suffisant pour faire croître le nombre de personnes à charge de 25 000 par an, et à linfini, sans compter limmense réservoir des liens familiaux existant avec le pays dorigine et tout cela sans parler de limmigration clandestine.
Dans de telles circonstances, la seule mesure adaptée est de réduire, toutes affaires cessantes, le rythme de limmigration jusquà des chiffres négligeables, et de prendre sans délai les mesures législatives et administratives qui simposent.
Jen viens maintenant au retour au pays. Si toute immigration cessait demain, la croissance de la population immigrée ou dorigine immigrée serait substantiellement réduite, mais limportance numérique de ces populations ne modifierait pas les fondamentaux du danger qui nous préoccupe. Et cet aspect du problème ne peut être traité que lorsquune proportion importante des populations immigrées est encore composée de personnes arrivées récemment, durant les 10 dernières années. Doù lurgence de mettre en uvre dès aujourdhui ce second volet de la politique du Parti conservateur : encourager la ré-émigration. Personne nest en mesure destimer le nombre de ceux qui, moyennant une aide généreuse, choisiraient soit de retourner dans leur pays dorigine, soit daller dans dautres pays désireux de recevoir main duvre et savoir-faire. Personne ne le sait, car jusquà présent, aucune politique de cet ordre na été mise en uvre. Tout ce que je puis dire, cest quactuellement encore, des immigrés de ma circonscription viennent me voir de temps à autre pour me demander de bénéficier dune aide au retour. Si une telle politique était adoptée et mise en place, avec la détermination que justifie la gravité de la situation, les flux sortants pourraient sensiblement modifier les perspectives davenir.
Le troisième volet de la politique du Parti Conservateur est légalité de tous devant la loi : lautorité publique ne pratique aucune discrimination et ne fait aucune différence entre les citoyens. Ainsi que M. Heath [leader du parti conservateur] la souligné, nous ne voulons pas de citoyens de première ou de seconde «classe». Mais cela ne doit pas signifier pour autant quun immigré ou ses descendants doivent disposer dun statut privilégié ou spécifique, ou quun citoyen ne soit pas en droit de discriminer qui bon lui semble dans ses affaires privées, ou quon lui dicte par la loi ses choix ou son comportement.
Il ny a pas plus fausse appréciation de la réalité que celle entretenue par les bruyants défenseurs des lois dites « contre les discriminations ». Que ce soit nos grandes plumes, toutes issues du même moule, parfois des mêmes journaux qui, jour après jour dans les années 30, ont tenté daveugler le pays face au péril croissant quil nous a fallu affronter par la suite. Ou que ce soit nos évêques calfeutrés dans leurs palais à savourer des mets délicats, la tête dissimulée sous les draps. Ces gens-là sont dans lerreur, dans lerreur la plus absolue, la plus complète. Le sentiment de discrimination, de dépossession, de haine et dinquiétude, ce ne sont pas les immigrés qui le ressentent, mais bien ceux qui les accueillent et doivent continuer à le faire. Cest pourquoi voter une telle loi au Parlement, cest risquer de mettre le feu aux poudres. Le mieux que lon puisse dire aux tenants et aux défenseurs de cette loi, cest quils ne savent pas ce quils font.
Rien nest plus trompeur que de comparer la situation de limmigré du Commonwealth [ancien empire britannique] qui arrive en Grande-Bretagne avec celle du noir américain. Les noirs, qui étaient déjà présents avant que les Etats-Unis ne deviennent une nation, ont dabord été des esclaves, au vrai sens du terme. Le droit de vote, et dautres, leurs ont été accordés seulement par la suite, droits quils ne sont parvenus à exercer que peu à peu, et encore incomplètement. Limmigré du Commonwealth lui, est arrivé en Grande-Bretagne comme citoyen à part entière, dans un pays qui ne pratique pas la discrimination, un pays où il obtient immédiatement les mêmes droits que tout le monde, du droit de vote à la gratuité des soins de la Sécurité sociale. Les difficultés rencontrées par les immigrés ne proviennent ni des lois, ni de la politique du gouvernement ou de ladministration, mais de leur situation personnelle, et des événements fortuits qui font, et feront toujours, que le destin et lexpérience dun homme ne sont pas ceux dun autre.
Mais alors quarriver en Grande-Bretagne signifie pour le migrant accéder à des privilèges et à des équipements ardemment recherchés, limpact sur la population autochtone du pays est bien différent. Pour des raisons quils ne comprennent pas, en application de décisions prises à leur insu, pour lesquelles ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays.
Leurs femmes ne trouvent pas de lits dhôpital pour accoucher, leurs enfants nobtiennent pas de places à lécole, leurs foyers, leurs voisins, sont devenus méconnaissables, leurs projets et perspectives davenir sont défaits. Sur leurs lieux de travail, les employeurs hésitent à appliquer au travailleur immigré les mêmes critères de discipline et de compétence quau Britannique de souche. Ils commençent à entendre, au fil du temps, des voix chaque jour plus nombreuses qui leur disent quils sont désormais indésirables.
Et ils apprennent aujourdhui quun privilège à sens unique va être voté au Parlement. Quune loi qui ne peut, ni nest destinée à les protéger ni à répondre à leurs doléances, va être promulguée. Une loi qui donnera à létranger, au mécontent, à lagent provocateur, le pouvoir de les clouer au pilori pour des choix dordre privé.
Parmi les centaines de lettres que jai reçues après mêtre exprimé sur ce sujet il y a 2 ou 3 mois, jai remarqué une nouveauté frappante, et je la trouve de très mauvaise augure. Les députés ont lhabitude de recevoir des lettres anonymes, mais ce qui me surprend et minquiète, cest la forte proportion de gens ordinaires, honnêtes, avisés, qui mécrivent une lettre souvent sensée, bien écrite, mais qui préfèrent taire leur adresse. Car ils craignent de se compromettre ou dapprouver par écrit les opinions que jai exprimées. Ils craignent des poursuites ou des représailles si cela se savait. Ce sentiment dêtre une minorité persécutée, sentiment qui progresse parmi la population anglaise dans les régions touchées du pays, est quelque chose dà peine imaginable pour ceux qui nen ont pas fait directement lexpérience. Et je vais donner loccasion à lune de ces personnes de parler à ma place :
« Il y a 8 ans, dans une rue paisible de Wolverhampton, une maison a été vendue à un noir. Aujourdhui, il ne reste plus dans cette rue quune femme blanche, une retraitée, et voici son histoire : cette femme a perdu son mari et ses deux fils, morts à la Guerre. Elle a transformé sa maison de 7 pièces, son seul bien, en chambres à louer. Elle y a mis toute son énergie et elle a bien réussi, remboursant son emprunt et commençant à épargner pour ses vieux jours. Puis des immigrés sont venus sinstaller. Avec une appréhension croissante, elle a vu les maisons se faire racheter les unes après les autres. La rue, autrefois paisible, est devenue bruyante et chaotique. A regret, elle a vu ses locataires blancs partir un à un.
Le lendemain du jour où son dernier locataire est parti, elle a été réveillée à 7 heures du matin par deux hommes noirs qui, disaient-ils, voulaient utiliser son téléphone pour appeler leur employeur. Elle a refusé, comme elle aurait refusé à nimporte qui à cette heure matinale. Elle a alors été injuriée. Sans la chaîne qui bloquait sa porte, elle a craint dêtre agressée. Depuis, des familles dimmigrés ont essayé de lui louer des chambres, mais elle a toujours refusé. Ses petites économies se sont épuisées, et après avoir payé ses impôts, il ne lui reste que 2 livres par semaine. Elle a demandé une réduction dimpôts et a été reçue par une jeune femme qui, voyant quelle possédait une maison de 7 pièces, lui a conseillé den louer une partie. Quand elle a répondu que les seuls locataires qui se présentaient étaient noirs, la jeune employée lui a répondu : « Les préjugés raciaux ne vous mèneront nulle part dans ce pays. » Elle est rentrée chez elle.
Le téléphone est son seul lien avec lextérieur. Sa famille paye la facture, et laide autant quelle peut. Des immigrés lui ont proposé dacheter sa maison, pour un prix que les acheteurs potentiels pourraient récupérer en la louant en quelques semaines, ou du moins en quelques mois. Elle a désormais peur de sortir. Ses fenêtres sont cassées. Elle trouve des excréments dans sa boîte aux lettres. Quand elle sort faire ses courses, elle est suivie par de charmants petits noirs, très souriants. Ils ne parlent pas un mot danglais, mais il existe un mot quils connaissent très bien : « Raciste ! » scandent-ils derrière elle. Lorsque cette nouvelle loi sur les relations interraciales sera votée, cette femme est convaincue quelle ira en prison. A-t-elle tort ? Je commence moi aussi à me poser la question
Lautre dangereuse chimère de ceux qui sont aveugles aux réalités peut se résumer au mot « intégration ». Être intégré, cest ne pas se distinguer, à tous points de vue, des autres membres dune population. Et de tout temps, des différences physiques évidentes, particulièrement la couleur de peau, ont rendu lintégration difficile, bien que possible avec le temps. Parmi les immigrés du Commonwealth venus sinstaller ici depuis 15 ans, il existe des dizaines de milliers de personnes qui souhaitent sintégrer, et tous leurs efforts tendent vers cet objectif. Mais penser quun tel désir est présent chez une vaste majorité dimmigrés ou chez leurs descendants est une idée extravagante, et dangereuse de surcroît.
Nous sommes arrivés à un tournant. Jusquà présent, la situation et les différences sociales ont rendu lidée même dintégration inaccessible : cette intégration, la plupart des immigrés ne lont jamais ni conçue ni souhaitée. Leur nombre et leur concentration ont fait que la pression vers lintégration qui sapplique dhabitude aux petites minorités, na pas fonctionné. Nous assistons aujourdhui au développement de forces qui sopposent directement à lintégration, à lapparition de droits acquis qui maintiennent et accentuent les différences raciales et religieuses, dans le but dexercer une domination, dabord sur les autres migrants et ensuite sur le reste de la population. Cette ombre, au départ à peine visible, obscurcit le ciel rapidement. Et on la perçoit désormais à Wolverhampton. Elle donne des signes dexpansion rapide. Les mots que je vais citer ne sont pas les miens, je les reprends tels quels de la presse locale du 17 février [1968], ils sont dun député travailliste, ministre du gouvernement actuel : « Il faut déplorer la campagne menée par la communauté Sikh pour conserver des coutumes inadéquates. Ils travaillent en Grande-Bretagne, dans la fonction publique qui plus est. Ces personnes doivent accepter les conditions liées à leur emploi. Réclamer des droits particuliers pour leur communauté (ou devrait-on parler de rites ?) mène à un dangereux clivage au sein de la société. Ce communautarisme est un chancre : quil soit revendiqué par un camp ou par un autre, il faut le condamner sévèrement. » Il faut remercier John Stonehouse pour sa lucidité et pour avoir eu le courage dévoquer ce sujet.
Le projet de Loi sur les Relations Raciales constitue le terreau idéal pour que ces dangereux éléments de discorde prospèrent. Car voilà bien le moyen de montrer aux communautés dimmigrants comment sorganiser et soutenir leurs membres, comment faire campagne contre leurs concitoyens, comment intimider et dominer les autres grâce aux moyens juridiques que les ignorants et les mal-informés leur ont fournis.
Je contemple lavenir et je suis rempli deffroi. Comme les Romains, je vois confusément « le Tibre écumant de sang ». Ce phénomène tragique et insoluble, nous lobservons déjà avec horreur outre-Atlantique, mais alors que là-bas il est intimement lié à lhistoire de lAmérique, il sinstalle chez nous par notre propre volonté, par notre négligence. Il est déjà là. Numériquement parlant, il aura atteint les proportions américaines bien avant la fin du siècle. Seule une action résolue et immédiate peut encore lempêcher. Je ne sais si la volonté populaire exigera ou obtiendra de telles mesures. Mais ce que je sais, cest que se taire devant cette situation serait une trahison majeure.
Le texte complet en anglais :
Like the Roman, I see the River Tiber foaming with much blood
The supreme function of statesmanship is to provide against preventable evils. In seeking to do so, it encounters obstacles which are deeply rooted in human nature. One is that by the very order of things such evils are not demonstrable until they have occurred: at each stage in their onset there is room for doubt and for dispute whether they be real or imaginary. By the same token, they attract little attention in comparison with current troubles, which are both indisputable and pressing: whence the besetting temptation of all politics to concern itself with the immediate present at the expense of the future. Above all, people are disposed to mistake predicting troubles for causing troubles and even for desiring troubles: If only, they love to think, if only people wouldnt talk about it, it probably wouldnt happen.
Perhaps this habit goes back to the primitive belief that the word and the thing, the name and the object, are identical. At all events, the discussion of future grave but, with effort now, avoidable evils is the most unpopular and at the same time the most necessary occupation for the politician.
Those who knowingly shirk it deserve, and not infrequently receive, the curses of those who come after. A week or two ago I fell into conversation with a constituent, a middle-aged, quite ordinary working man employed in one of our nationalised industries. After a sentence or two about the weather, he suddenly said: If I had the money to go, I wouldnt stay in this country. I made some deprecatory reply to the effect that even this government wouldnt last for ever; but he took no notice, and continued: I have three children, all of them been through grammar school and two of them married now, with family. I shant be satisfied till I have seen them all settled overseas. In this country in 15 or 20 years time the black man will have the whip hand over the white man.
I can already hear the chorus of execration. How dare I say such a horrible thing? How dare I stir up trouble and inflame feelings by repeating such a conversation? The answer is that I do not have the right not to do so. Here is a decent, ordinary fellow Englishman, who in broad daylight in my own town says to me, his Member of Parliament, that his country will not be worth living in for his children. I simply do not have the right to shrug my shoulders and think about something else. What he is saying, thousands and hundreds of thousands are saying and thinking not throughout Great Britain, perhaps, but in the areas that are already undergoing the total transformation to which there is no parallel in a thousand years of English history. In 15 or 20 years, on present trends, there will be in this country three and a half million Commonwealth immigrants and their descendants. That is not my figure. That is the official figure given to parliament by the spokesman of the Registrar Generals Office. There is no comparable official figure for the year 2000, but it must be in the region of five to seven million, approximately one-tenth of the whole population, and approaching that of Greater London. Of course, it will not be evenly distributed from Margate to Aberystwyth and from Penzance to Aberdeen. Whole areas, towns and parts of towns across England will be occupied by sections of the immigrant and immigrant-descended population.
As time goes on, the proportion of this total who are immigrant descendants, those born in England, who arrived here by exactly the same route as the rest of us, will rapidly increase. Already by 1985 the native-born would constitute the majority. It is this fact which creates the extreme urgency of action now, of just that kind of action which is hardest for politicians to take, action where the difficulties lie in the present but the evils to be prevented or minimised lie several parliaments ahead.
The natural and rational first question with a nation confronted by such a prospect is to ask: How can its dimensions he reduced? Granted it be not wholly preventable, can it be limited, bearing in mind that numbers are of the essence: the significance and consequences of an alien element introduced into a country or population are profoundly different according to whether that element is 1 per cent or 10 per cent. The answers to the simple and rational question are equally simple and rational: by stopping, or virtually stopping, further inflow, and by promoting the maximum outflow. Both answers are part of the official policy of the Conservative Party.
It almost passes belief that at this moment 20 or 30 additional immigrant children are arriving from overseas in Wolverhampton alone every week and that means 15 or 20 additional families a decade or two hence. Those whom the gods wish to destroy, they first make mad. We must be mad, literally mad, as a nation to be permitting the annual inflow of some 50,000 dependants, who are for the most part the material of the future growth of the immigrant-descended population. It is like watching a nation busily engaged in heaping up its own funeral pyre. So insane are we that we actually permit unmarried persons to immigrate for the purpose of founding a family with spouses and fiances whom they have never seen. Let no one suppose that the flow of dependants will automatically tail off. On the contrary, even at the present admission rate of only 5,000 a year by voucher, there is sufficient for a further 25,000 dependants per annum ad infinitum, without taking into account the huge reservoir of existing relations in this country and I am making no allowance at all for fraudulent entry. In these circumstances nothing will suffice but that the total inflow for settlement should be reduced at once to negligible proportions, and that the necessary legislative and administrative measures be taken without delay.
I turn to re-emigration. If all immigration ended tomorrow, the rate of growth of the immigrant and immigrant-descended population would be substantially reduced, but the prospective size of this element in the population would still leave the basic character of the national danger unaffected. This can only be tackled while a considerable proportion of the total still comprises persons who entered this country during the last ten years or so. Hence the urgency of implementing now the second element of the Conservative Partys policy: the encouragement of re-emigration. Nobody can make an estimate of the numbers which, with generous assistance, would choose either to return to their countries of origin or to go to other countries anxious to receive the manpower and the skills they represent. Nobody knows, because no such policy has yet been attempted. I can only say that, even at present, immigrants in my own constituency from time to time come to me, asking if I can find them assistance to return home. If such a policy were adopted and pursued with the determination which the gravity of the alternative justifies, the resultant outflow could appreciably alter the prospects.
The third element of the Conservative Partys policy is that all who are in this country as citizens should be equal before the law and that there shall be no discrimination or difference made between them by public authority. As Mr Heath has put it we will have no first-class citizens and second-class citizens . This does not mean that the immigrant and his descendent should be elevated into a privileged or special class or that the citizen should be denied his right to discriminate in the management of his own affairs between one fellow-citizen and another or that he should be subjected to imposition as to his reasons and motive for behaving in one lawful manner rather than another.
There could be no grosser misconception of the realities than is entertained by those who vociferously demand legislation as they call it against discrimination, whether they be leader writers of the same kidney and sometimes on the same news papers which year after year in the 1930s tried to blind this country to the rising peril which confronted it, or archbishops who live in palaces, faring delicately with the bedclothes pulled right up over their heads. They have got it exactly and diametrically wrong. The discrimination and the deprivation, the sense of alarm and of resentment, lies not with the immigrant population but with those among whom they have come and are still coming. This is why to enact legislation of the kind before parliament at this moment is to risk throwing a match on to gunpowder. The kindest thing that can be said about those who propose and support it is that they know not what they do.
Nothing is more misleading than comparison between the Commonwealth immigrant in Britain and the American negro. The negro population of the United States, which was already in existence before the United States became a nation, started literally as slaves and were later given the franchise and other rights of citizenship, to the exercise of which they have only gradually and still incompletely come. The Commonwealth immigrant came to Britain as a full citizen, to a country which knew no discrimination between one citizen and another, and he entered instantly into the possession of the rights of every citizen, from the vote to free treatment under the National Health Service. Whatever drawbacks attended the immigrants arose not from the law or from public policy or from administration, but from those personal circumstances and accidents which cause, and always will cause, the fortunes and experience of one man to be different from anothers.
But while, to the immigrant, entry to this country was admission to privileges and opportunities eagerly sought, the impact upon the existing population was very different. For reasons which they could not comprehend, and in pursuance of a decision by default, on which they were never consulted, they found themselves made strangers in their own country.
They found their wives unable to obtain hospital beds in childbirth, their children unable to obtain school places, their homes and neighbourhoods changed beyond recognition, their plans and prospects for the future defeated; at work they found that employers hesitated to apply to the immigrant worker the standards of discipline and competence required of the native-born worker; they began to hear, as time went by, more and more voices which told them that they were now the unwanted. They now learn that a one way privilege is to be established by act of parliament; a law which cannot, and is not intended to, operate to protect them or redress their grievances is to be enacted to give the stranger, the disgruntled and the agent-provocateur the power to pillory them for their private actions.
In the hundreds upon hundreds of letters I received when I last spoke on this subject two or three months ago, there was one striking feature which was largely new and which I find ominous. All Members of Parliament are used to the typical anonymous correspondent; but what surprised and alarmed me was the high proportion of ordinary, decent, sensible people, writing a rational and often well-educated letter, who believed that they had to omit their address because it was dangerous to have committed themselves to paper to a Member of Parliament agreeing with the views I had expressed, and that they would risk penalties or reprisals if they were known to have done so. The sense of being a persecuted minority which is growing among ordinary English people in the areas of the country which are affected is something that those without direct experience can hardly imagine. I am going to allow just one of those hundreds of people to speak for me:
Eight years ago in a respectable street in Wolverhampton a house was sold to a negro. Now only one white (a woman old-age pensioner) lives there. This is her story. She lost her husband and both her sons in the war. So she turned her seven-roomed house, her only asset, into a boarding house. She worked hard and did well, paid off her mortgage and began to put something by for her old age. Then the immigrants moved in. With growing fear, she saw one house after another taken over. The quiet street became a place of noise and confusion Regretfully, her white tenants moved out.
The day after the last one left, she was awakened at 7am by two negroes who wanted to use her phone to contact their employer. When she refused, as she would have refused any stranger at such an hour, she was abused and feared she would have been attacked but for the chain on her door. Immigrant families have tried to rent rooms in her house, but she always refused. Her little store of money went, and after paying rates, she has less than 2 per week. She went to apply for a rate reduction and was seen by a young girl,.who on hearing she had a seven-roomed house, suggested she should let part of it. When she said the only people she could get were negroes, the girl said, Racial prejudice wont get you anywhere in this country. So she went home.
The telephone is her lifeline. Her family pay the bill, and help her out as best they can. Immigrants have offered to buy her house at a price which the prospective landlord would be able to recover from his tenants in weeks, or at most a few months. She is becoming afraid to go out. Windows are broken. She finds excreta pushed through her letter box. When she goes to the shops, she is followed by children, charming, wide-grinning piccaninnies. They cannot speak English, but one word they know. Racialist, they chant. When the new Race Relations Bill is passed, this woman is convinced she will go to prison. And is she so wrong? I begin to wonder
The other dangerous delusion from which those who are wilfully or otherwise blind to realities suffer, is summed up in the word integration. To be integrated into a population means to become for all practical purposes indistinguishable from its other members. Now, at all times, where there are marked physical differences, especially of colour, integration is difficult though, over a period, not impossible. There are among the Commonwealth immigrants who have come to live here in the last 15 years many thousands whose wish and purpose is to be integrated and whose every thought and endeavour is bent in that direction. But to imagine that such a thing enters the heads of a great and growing majority of immigrants and their descendants is a ludicrous misconception, and a dangerous one.
We are on the verge here of a change. Hitherto it has been force of circumstance and of background which has rendered the very idea of integration inaccessible to the greater part of the immigrant population that they never conceived or intended such a thing, and that their numbers and physical concentration meant the pressures towards integration which normally bear upon any small minority did not operate. Now we are seeing the growth of positive forces acting against integration, of vested interests in the preservation and sharpening of racial and religious differences, with a view to the exercise of actual domination, first over fellow-immigrants and then over the rest of the population. The cloud no bigger than a mans hand, that can so rapidly overcast the sky, has been visible recently in Wolverhampton and has shown signs of spreading quickly. The words I am about to use, verbatim as they appeared in the local press on 17 February, are not mine, but those of a Labour Member of Parliament who is a minister in the present government The Sikh communities campaign to maintain customs inappropriate in Britain is much to be regretted. Working in Britain, particularly in the public services, they should be prepared to accept the terms and conditions of their employment. To claim special communal rights (or should they say rites?) leads to a dangerous fragmentation within society. This communalism is a canker; whether practised by one colour or another it is to be strongly condemned. All credit to John Stonehouse for having had the insight to perceive that, and the courage to say it.
For these dangerous and divisive elements the legislation proposed in the Race Relations Bill is the very pabulum they need to flourish. Here is the means of showing that the immigrator communities can organise to consolidate their members, to agitate and campaign against their fellow citizens, and to overawe and dominate the rest with the legal weapons which the ignorant and the ill-informed have provided. As I look ahead, I am filled with foreboding; like the Roman, I seem to see the River Tiber foaming with much blood. That tragic and intractable phenomenon which we watch with horror on the other side of the Atlantic but which there is interwoven with the history and existence of the States itself, is coming upon us here by our own volition and our own neglect. Indeed, it has all but come. In numerical terms, it will be of American proportions long before the end of the century. Only resolute and urgent action will avert it even now. Whether there will be the public will to demand and obtain that action, I do not know. All I know is that to see, and not to speak, would be the great betrayal.
Nous serons toujours là.
Offline
Pages: 1