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Lucieto Charles
Les coulisses de l'espionnage international
Sur Nice, tombait la nuit...
Mes chers Lecteurs,
Le progrès très marqué réalisé à Genève dans lorganisation de la paix ; les accords de Locarno ; le pacte Briand-Kellog, parviendront-ils à supprimer la guerre ?
Cest là ce que lavenir nous apprendra.
Quoi quil en soit, et les récentes affaires despionnage en sont une preuve formelle, certains États-majors, peu enclins sans doute à tenir pour bonnes et valables les assertions des pacifistes européens, préparent la guerre comme si elle devait éclater demain.
« La Guerre des cerveaux » continue, plus ardente que jamais.
Tapis dans lombre, espions et contre-espions sobservent et se livrent une bataille permanente, dont le public na pas la moindre idée.
Il y a quelques jours, la Sûreté générale, à laquelle on ne saurait trop rendre hommage, arrêtait des espions au service dune nation qui, hier encore, était notre alliée...
Cest pourquoi jai pensé quil ne serait peut-être pas inutile de révéler au grand public, ceci, afin de le mettre en garde, ce qui se passe dans les coulisses de lespionnage international. Mes livres, du moins, je lespère, lédifieront pleinement à cet égard.
Il y trouvera, en même temps quune documentation sure, des histoires amusantes parfois, passionnantes toujours, que, sans crainte aucune, il pourra placer entre les mains de ses enfants.
Ceux-ci, pour peu quils aient le goût de laction, y puiseront des leçons dénergie et de patriotisme.
Avec moi et en même temps que moi, ils voyageront dans les pays les plus divers ; ils en étudieront les murs et les coutumes ; ils apprendront leur histoire.
Comme Jules Verne, auquel je nai pas loutrecuidance de me comparer, car il demeure inégalable, je pense que la formule que doit adopter et faire triompher un auteur vraiment moderne, doit être la suivante : instruire en amusant.
Cest ce que je me suis efforcé de faire.
A vous, mes chers Lecteurs, de me dire si jy ai réussi .....
Ch. LUCIETO.
Ch. Lucieto est sa formidable documentation ...
N° 1. Un drame au War-Office
Lucieto_Charles_-_Un_drame_au_War-Office_N_1.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … ffice-N-12
http://www.balderexlibris.com/index.php … Office-N-1
http://www.histoireebook.com/index.php? … Office-N-1
En plein mystère.....
Encore quil fut à peine huit heures, déjà sanimait lartère élégante aux somptueux magasins quest Regent Street.
Vers James Nobody qui, levé à laube, sétait plongé depuis dans létude dun volumineux dossier, montaient, maintenant, imprécis et divers, les bruits de la rue.
Il sen montra importuné...
Dun geste brusque, il plaça dans lun des tiroirs de son bureau les documents quil venait de compulser et, après avoir allumé une cigarette, il se dirigea vers la fenêtre pour examiner létat du ciel.
On était en décembre. Comme à lordinaire, surtout à cette époque de lannée, Londres était plongée dans la brume, une brume intense, et une morne tristesse sépandait sur les êtres et les choses...
Ayant ouvert la fenêtre, le célèbre détective se pencha au dehors. Cest à peine sil put distinguer, se mouvant dans lobscurité latente, les gens qui, chaudement emmitouflés, se rendaient à leurs occupations ; évitant avec cette prestesse, cette habileté que, seule donne lhabitude, les véhicules de tous genres, lesquels, phares allumés et cornant à qui mieux mieux, passaient en trombe.
Fichu temps ! constata James Nobody qui, saisi par le froid, sempressa de refermer la fenêtre.
Pensif, il revint vers lâtre où rougeoyait un feu de bois et, lourdement, il se laissa tomber dans un fauteuil.
Après quoi, il sabsorba en lui-même... [...]
Toutes les recensions où rééditions numériques de Lenculus sont gratuites,
et ne peuvent faire lobjet daucun profit.
N° 2. Le Courrier du Tzar.
Lucieto_Charles_-_Le_courrier_du_Tzar_N_2.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … u-Tzar-N-2
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http://www.histoireebook.com/index.php? … u-Tzar-N-2
Où James Nobody
rappelle de vieux souvenirs.
Sur Nice, déjà, tombait la nuit...
Une nuit de juillet, langoureuse et parfumée, évocatrice de voluptés troublantes ; une nuit dun calme intense, souverain, contenant en son immensité, toute la poésie et, aussi, tout le rayonnement de ce pays de rêve.
Nonchalamment assis sous là pergola fleurie qui, face à la mer, domine la ville et le port, jobservais James Nobody, dont le masque énergique se détachait en vigueur sur les feuillages voisins, que teintait de vert sombre le crépuscule ambiant.
Sous le front-haut et large, lourd de pensées, quauréolait lor des cheveux, ses yeux fixés sur linfini de la mer regardaient sans voir.
A quoi pouvait donc bien songer cet homme extraordinaire qui, tout à la fois diplomate, soldat et policier, assumait, avec une maîtrise et un talent rarement égalés, la direction dune branche du service anglais de contre espionnage ?
A quelle spéculation pouvait-il bien se livrer et que sortirait-il de nouveau, dimprévu, de cette méditation ?
Au loin, une cloche tinta, à laquelle dautres répondirent. Des chiens aboyèrent...
Plus près de nous, dans une villa voisine, quelquun se mit à jouer cette uvre admirable de réalisme et de sensibilité quest l« Intermezzo » de Moussorgsky...
Maintenant, jévoquais le passé prestigieux de James Nobody ; passé fait de calme et dagitation se succédant par périodes, mais tout entier consacré à la défense des plus nobles causes, et que, jamais, ne domina le goût de laventure...
Quelle soirée exquise, fit-il, soudain et que nous voici loin, cher ami, des vaines agitations de la rue et des mesquins calculs des politiciens...
Jeus un sourire que dut capter le grand détective ; car, il reprit aussitôt :
Vous pensez, sans doute, que cest leur faire beaucoup dhonneur que dévoquer ces grotesques ? Je suis assez de cet avis, car, nul mieux que moi, ne sait à quel point certains dentre eux peuvent être malfaisants. [...]
N° 3. Au pays de lépouvante.
Lucieto_Charles_-_Au_pays_de_l_epouvante_N_3.pdf
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Une étrange disparition...
La nouvelle de la disparition de M. Lionel Walpool, le talentueux rédacteur du Daily Magazine, éclata comme un coup de foudre, et cela dautant plus que, dès labord, elle sentoura du plus angoissant des mystères...
Les faits, somme toute, permettaient toutes les suppositions, même les pires, et se pouvaient résumer ainsi :
Convoqué la veille au soir par sir Horace Londsale, son directeur, lequel lui avait demandé de rectifier lun des alinéas de son article quotidien, Lionel Walpool sy était énergiquement refusé et, après une discussion à laquelle avaient assisté la plupart de ses camarades de la rédaction, était parti en faisant claquer les portes.
Dix minutes plus tard, par express, il avait envoyé sa démission.
Depuis, on était sans nouvelles de lui.
La chose était dautant plus grave que, étant donné lhomme, il ne pouvait sagir dun suicide et encore moins dune fugue.
Marié à une femme charmante qui ladorait et à laquelle il rendait son affection au centuple, père de deux beaux bébés quil aimait à la folie, Lionel Walpool était un mari et un père irréprochables.
Ne vivant que pour les siens, auxquels, par son travail, il assurait une large aisance, il se gardait bien de faire quoi que ce fut qui pût les chagriner ; ce qui avait permis a un sien ami de dire de lui, non sans malice dailleurs, quil navait même pas les défauts de ses qualités ; ce qui, tout bien considéré, était un hommage.
Les policiers chargés de lenquête le comprirent si bien que, dès le début, résolument, ils écartèrent lhypothèse de la fugue.
Quant à celle du suicide, ils ne lenvisagèrent même pas.
Ceût été du dernier grotesque.
Il nen demeurait pas moins que toutes les recherches entreprises pour retrouver le disparu étaient restées vaines.
Cest alors que, en désespoir de cause, sir Horace Londsale, lequel navait jamais pris au sérieux la démission de son éminent collaborateur, mais qui se reprochait amèrement la discussion qui avait précédé sa disparition, demanda à James Nobody de vouloir bien soccuper de cette affaire.
Le grand détective qui, à lépoque où se déroula le drame dont jentreprends de raconter les terrifiantes péripéties, se trouvait précisément à Londres, accepta dautant plus volontiers de se charger de la mission qui lui était ainsi confiée que, sans connaître de vue Lionel Walpool, il ne len admirait pas moins.
Ce dernier, en effet, était lun des premiers, parmi les journalistes anglais, à sêtre aperçu, des effets néfastes quallait produire la reconnaissance officielle du Gouvernement des Soviets par la Grande-Bretagne, et, en des articles remarquablement documentés, il sétait élevé avec énergie, parfois même avec violence, contre ce quil appelait : un crime contre la nation.
Quoi quil eût pu dire, écrire ou faire ; le « crime » avait été commis et, à son grand désespoir, un jour était venu sinstaller à Londres un ambassadeur des Soviets, le « camarade » Rosengolz, quaccompagnait une tourbe de tchékistes et despions à la solde du Gouvernement de Moscou.
Leur action néfaste ne tarda pas à se manifester et, ainsi que lavait laissé prévoir Lionel Walpool, bientôt, le « Nationality Minority Movement », réorganisé sur la base des cellules, trouva à « Soviet-House » lappui et les fonds qui lui permirent dintensifier son odieuse propagande.
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Hommage aux victimes de la chienlit aux ordres des hébraïques
http://www.youtube.com/watch?v=9vmfMx6G … cQ&index=2
Chur Orthodoxe russe, chant russe Sacré - '' Conseiller éternelle'' par Pavel Chesnokov
N° 4. La louve du cap Spartiventi.
Mission en Chine
Lucieto_Charles_-_La_louve_du_Cap_Spartiventi_N_4.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … venti-N-42
http://www.balderexlibris.com/index.php … iventi-N-4
http://www.histoireebook.com/index.php? … iventi-N-4
Où James Nobody est prié dintervenir.
Ce qui devait inéluctablement se produire se produisit...
Les meilleurs agents de la brigade de police politique, Dieu sait, cependant, sil en était dhabiles, ayant fait preuve, en cette affaire, dune rare incompétence, il fallut bien que Sir Harold Kilney, ministre des Colonies, demandât à James Nobody de bien vouloir létudier à son tour.
Encore que nayant plus aucune attache officielle avec les services secrets britanniques dont, au cours de la guerre, il avait été lun des meilleurs agents, le grand détective nen répondit pas moins avec empressement à lappel du haut dignitaire, et, toutes affaires cessantes, se mit à son entière disposition.
Les faits, somme toute, étaient dune simplicité extrême et se pouvaient ainsi énoncer :
Toutes et quantes fois quun navire de commerce britannique quittait Hong-Kong pour apporter à Shang-Haï les armes et les munitions quy attendaient les représentants du maréchal Tchang‑Tso‑Liu, alors en lutte contre larmée rouge formée et subventionnée par Moscou, oncques nen entendait plus jamais parler.
Cest ainsi que, en moins dun mois, sept splendides cargos, récemment sortis des chantiers de la Clyde et qui, soit comme navires auxiliaires, soit comme transports de troupes comptaient parmi les plus belles unités de lescadre de réserve que commandait, dans les mers de Chine, le vice-amiral Wood : le « Héros des Falklands », étaient partis qui nétaient pas rentrés,
Lenquête immédiatement entreprise pour les retrouver nayant rien « donné », le mystère qui entourait leur disparition demeurait entier.
Tant et si bien que laffolement consécutif à cette affaire qui, tout dabord sétait manifesté à Shang-Haï, avait gagné Hong-Kong, puis Londres et, sétendant de proche en proche, semparait des esprits les plus pondérés, les obnubilait et bouleversait ainsi toutes les classes de la société britannique.
Bien que, en effet, les finances du Royaume-Uni fussent prospères et les équipages des « Royal Marine » pléthoriques, ce nest pas sans angoisse que le peuple anglais, un des plus ombrageux qui soient, voyait ainsi sécouler par cette plaie sécrète son or et son sang.
Prompt à sémouvoir, parce que fier à juste titre de son passé millénaire, il comprenait mal ce nouveau désastre qui, venant sajouter aux révoltes incessantes quil avait dû réprimer en Irlande, en Égypte, aux Indes et en Chine, lui laissait pressentir que, atteint dans ses uvres vives, il lui faudrait combattre pour ne pas mourir...
Combattre ? Sans doute !
Mais, combattre qui ?
On ne se bat pas contre le fluide ?
On ne le saisit pas !
Or, cétait de cela quil sagissait, puisque, tel le fluide, lauteur de ces méfaits savérait insaisissable. (...)
N° 5. La momie sanglante.
Mission en Egypte
Lucieto_Charles_-_La_momie_sanglante_N_5.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … glante-N-5
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Où James Nobody est chargé dune importante mission.
Jamais ce génial détective quest mon vieil ami James Nobody, neut à résoudre une affaire plus étrange, plus compliquée et, pour tout dire, plus mystérieuse que celle qui, dans les annales judiciaires britanniques, porte le titre sensationnel que voici : LAffaire de la Momie sanglante.
Jamais non plus, il ne risqua sa vie avec une telle désinvolture et, si cette fois encore, le succès vint couronner ses efforts, il ne dut ce résultat quaux éminentes qualités et à linvraisemblable « cran », qui font de lui, le plus grand policier qui soit actuellement au monde.
LAffaire de la Momie sanglante !
Quel est celui de nos contemporains qui ne se souvienne de lémoi prodigieux quelle suscita dans les masses britanniques, dont la nervosité dabord, la colère ensuite, se traduisirent par des manifestations à ce point houleuses, que la police et la troupe eurent toutes les peines du monde à les réprimer.
Spectacle sans précédent en Angleterre, que celui de cette plèbe déchaînée qui, tel un mascaret aux vagues tumultueuses, vint déferler jusque sur les marches de Parliament-House et tenta dimposer ses volontés à lélite.
Sans doute y eût-elle réussi si, en face delle, lui tenant tête, ne se fût trouvé ce grand homme dÉtat, ce diplomate hors de pair, quest M. Stanley Carwin, premier ministre de Sa Majesté Britannique.
Ses adversaires eux-mêmes ont reconnu depuis que, depuis lincomparable prestige dont il jouissait auprès du public, sans lascendant quil sut prendre sur la foule qui, hurlante et trépidante, assiégea, cinq heures durant, Downing-Street, cette redoutable éventualité queût été une guerre entre lAngleterre et lÉgypte, neût pu être évitée.
Souvenez-vous !
Certain soir du mois de novembre, en lan 1924, dans Londres, comme une traînée de poudre, se répandit la nouvelle de lassassinat au Caire, du général sir Reginald Stakeston, sirdar de larmée dÉgypte.
Assailli par une bande de jeunes fanatiques, il était tombé sous leurs coups. Venant après les troubles incessants fomentés par les disciples de Bassoul pacha, chef du Wald, succédant à dautres assassinats du même genre, ce nouvel attentat fut considéré par lensemble du peuple anglais, comme un intolérable défi.
Cest précisément parce que ce défi ne fut pas immédiatement relevé que lopinion sémut et manifesta de façon aussi véhémente sa colère et son indignation.
Déduisant du fait que les auteurs des précédents attentats, soit quon nait pas pu les découvrir, soit quon ait cru devoir user de clémence à leur égard, étaient demeurés impunis, il crut, en toute bonne foi, que la mort du Sirdar ne serait pas vengée.
Le communiqué que, dès la première heure, fit le Gouvernement à la Presse et dans lequel il nétait question daucune sanction, le confirme dans cette idée.
Inde iræ
Cétait bien mal connaître M. Stanley Carwin que daffecter de croire quil ne sévirait pas en loccurrence
Entièrement dévoué aux intérêts quil avait pour mission de défendre, ayant une conception très haute du devoir, comprenant, en outre, que le prestige de lAngleterre sortirait grandement diminué de laffaire, si lauteur de ce crime abominable et, éventuellement, ses complices, échappaient à un châtiment quils avaient cent fois mérité, il avait convoqué durgence James Nobody à Downing-Street.
Après lui avoir communiqué les rapports et les renseignements quil venait de recevoir du Caire, il lui avait exposé en toute sincérité, sans rien lui dissimuler de la gravité de la situation, les raisons apparentes ou cachées qui motivaient cette tension si nuisible aux bonnes relations quauraient dû entretenir les deux peuples. (...)
N° 6. Les compagnons du désespoir.
Au cur des sociétés secrètes allemandes
Lucieto_Charles_-_Les_compagnons_du_desespoir_N_6.pdf
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Où James Nobody entre en scène.
En toute autre circonstance, le colonel Arthur Bromley, chef de l « Intelligence Service » à larmée britannique doccupation en territoire rhénan, se fût peut-être indigné quon eût chargé un autre que lui de lenquête relative au mystérieux assassinat de Paul Schmidt, mais la notoriété de James Nobody était telle, et sa réputation dinfaillibilité si bien établie, quil ne put que sincliner quand on lui notifia cette décision. Queût-il pu faire ou dire, dailleurs ? Encore quon ne pût rien leur reprocher car, comme dhabitude, ils avaient fait tout leur devoir, ses agents ne sétaient-ils pas montres dune insuffisance lamentable en cette affaire ? Et lui-même, si habile pourtant, navait-il pas été contraint de déclarer au général sir Lewis Stanley, son chef direct, que, à moins dun miracle, jamais il ne découvrirait lauteur de cet assassinat, tellement ce dernier avait agi avec adresse. Or, de lavis de tous, et cela, dans lintérêt même des troupes doccupation, il était impossible quun tel crime demeurât impuni. Pacifiste notoire, affilié au parti social-démocrate, dont il était lun des militants les plus en vue, Paul Schmidt faisait partie de cette infime minorité de citoyens allemands qui, considérant le militarisme comme une plaie et la guerre comme une calamité, avait juré dabolir ces deux fléaux. Fidèle à son serment, il saisissait avec empressement toutes les occasions qui soffraient à lui de proclamer la haine que lui inspiraient les tenants du super-nationalisme que sont les « Compagnons du Désespoir » et qui, comme Hitler, Seldte et Düsterberg, nont dautre idée en tête que dobtenir par une nouvelle guerre, labolition pure et simple du traité de Versailles, Cest dire que les sociétés secrètes qui pullulent en Allemagne, navaient pas dadversaire plus acharné ni plus déterminé que lui. Cest en vain que, inquiètes à juste titre, certaines personnalités du corps britannique doccupation avec lesquelles il était en relations directes et constantes, lui avaient recommandé la prudence. Il navait tenu aucun compte de leurs conseils et, soutenu par une foi ardente animée dun courage indomptable, il avait poursuivi à travers le pays, la campagne entreprise, par lui contre les dirigeants du Stahlhelm, quil tenait pour personnellement responsables de lintoxication des cerveaux en Allemagne. II fit mieux encore... Daccord en cela avec son ami Obietzkv, rédacteur en chef de la Welt-Montag, il avait dénoncé les crimes commis par la Reichswehr noire, établi la connivence qui existait entre cette dernière et la Sainte-Vehme, et démontré que, non seulement lÉtat-major allemand ne les ignorait pas, mais quils avaient été ordonnés par lui. Sommé de fournir des précisions à cet égard, il avait accusé le lieutenant Schultz dêtre linstigateur de ces crimes, tant et si bien que, traduit devant les tribunaux, ce dernier avait été condamné et la peine de mort. Comme bien on pense, cette affaire eut un retentissement considérable car le lieutenant Schultz nétait pas seulement lun des leaders les plus en vue des « Compagnons du Désespoir » et du parti nationaliste, il était aussi le commandant en chef de la Reichswehr noire, et à ce titre, servait sous les ordres immédiats du général Groeber, ministre de la Reichswehr. Or, bien que nayant nullement à intervenir dans les affaires intérieures de lAllemagne non occupée, lÉtat-major britannique ne sen émut pas moins de certaines révélations faites à loccasion de ce procès par Paul Schmidt. ...
N° 7. Les mystères de la Sainte-Vehme.
Au cur des sociétés secrètes allemandes suite et fin
Lucieto_Charles_-_Les_mysteres_de_la_Sainte-Vehme_N_7.pdf
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Où James Nobody arrête lespion allemand Karl Staubing.
Dans le fascicule qui précède et qui a pour titre : « Les Compagnons du Désespoir », nous avons vu que James Nobody, en lutte contre la Sainte-Vehme, avait réussi à repérer et à arrêter, grâce aux révélations que lui fit la Danoise Frida Stenauer, le redoutable espion allemand quétait Karl Staubing.
La chose vaut dautant plus dêtre contée que, jamais, le grand détective ne manuvra avec autant dhabileté quen loccurrence.
Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que Karl Staubing sétait juré de semparer, coûte que coûte, de James Nobody.
Or, cest lui qui fut pris...
Voici comment :
Quand Frida Stenauer leut quitté, James Nobody, quavaient quelque peu éberlué ses déclarations relatives à Karl Staubing, se demanda, non sans perplexité, si la jeune femme nétait pas un cc agent double », cest-à-dire si elle ne « travaillait » pas simultanément pour son compte personnel à lui et pour le compte du policier allemand.
Mais, Frida Stenauer lui avait rendu de tels services depuis son arrivée à Cologne, elle lui avait donné tant de preuves de dévouement, quil se refusa à la considérer comme telle.
Dailleurs, il avait soigneusement « épluché » son passé, et il avait acquis la preuve que tout ce quelle lui avait révélé concernant sa famille et lorigine danoise de celle-ci, était lexpression même de la vérité.
Et puis, sa condamnation ne plaidait-elle pas en sa faveur ? Pourquoi les Allemands se seraient-ils passés de ses services, si elle ne les avait point trahis ?
Comment, dautre part, Frida Stenauer aurait-elle déjà pu oublier son long séjour en prison et les cruels sévices quelle y avait subis ?
Et, en tout état de cause, ne lui avait-elle pas spontanément avoué quelle était entrée en rapport avec Karl Staubing, le prévenant même que ce dernier avait formé le projet de semparer de lui ?
Était-ce là le fait dune espionne à gages ? Poser la question, cétait la résoudre.
Aussi, sans plus soccuper de Frida Stenauer que ce dernier geste innocentait à ses yeux, se mit-il à préparer lexpédition quil projetait pour le soir.
Pensant à Karl Staubing, il murmura :
Nous verrons bien quel sera celui dentre nous qui semparera de lautre...
N° 8. La Fin tragique dun Espion.
Lucieto_Charles_-_La_fin_tragique_d_un_espion_N_8.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … espion-N-8
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Où James Nobody sacrifie son intérêt particulier à lintérêt général.
Quand après avoir échangé les salutations dusage avec le directeur du pénitencier de Penton-Hill, James Nobody lui remit en même temps que ses pouvoirs, une lettre autographe du ministre de lIntérieur, le haut fonctionnaire, dès quil eut lu la lettre et vérifié les pouvoirs, manifesta la surprise la plus vive.
Mais, avant même quil ait pu formuler une objection, allant droit au but, James Nobody lui déclara :
Pour des raisons quil ne mest pas permis de vous exposer, car elles constituent un secret dÉtat, il importe que, jusquà ce quait abouti lenquête dont je suis chargé, je demeure en contact permanent avec le convict Israël Youdevitch, lequel, si je ne mabuse, figure à votre répertoire-matricule sous le N° 13.450-D. 6.
Le directeur ayant hoché la tête de façon affirmative, James Nobody poursuivit :
Encore que ma demande puisse vous paraître émaner dun individu ne jouissant pas de la plénitude de ses facultés mentales, je ne vous en prie pas moins de mincarcérer purement et simplement, et de maffecter ensuite à la 6e Division, laquelle, si jen crois les renseignements qui mont été fournis par Mr Edward Caning, directeur des services pénitentiaires au Home-Office, groupe les « incorrigibles » détenus dans cet établissement.
Dun nouveau signe de tête, le directeur reconnut lexactitude du fait.
Légèrement impatienté par le mutisme observé par le haut fonctionnaire, mutisme dû, sans aucun doute, à létrangeté de la démarche quil effectuait auprès de lui, James Nobody ajouta :
Toutefois, il faut quil soit bien entendu entre nous, et jinsiste sur ce point, auquel jattache la plus grande importance, quaucun de vos gardiens, y compris le gardien-chef, ne devra savoir qui je suis exactement et que, de même que les autres détenus, je serai mis au régime du « droit commun ». Autrement dit, je tiens essentiellement à ne bénéficier daucun régime de faveur, le succès de ma mission étant à ce prix.
Cette fois, le directeur ne put dissimuler sa stupéfaction...
Vous me demandez de faire limpossible ! sexclama-t-il, vivement ému.
Puis-je savoir pourquoi ? demanda, très calme, James Nobody.
Le haut fonctionnaire leva les bras au ciel...
Pourquoi ? sexclama-t-il. Mais parce que le régime auquel sont soumis, ici, les détenus, et, a fortiori, les « incorrigibles », est dune rigueur et dune sévérité telles, que, très certainement, vous ne pourrez le supporter.
James Nobody le regarda, légèrement interloqué.....
Dois-je comprendre, demanda-t-il, que le règlement que vous appliquez céans, est moins... indulgent quailleurs ?
Le directeur haussa les épaules.....
Vous nêtes pas sans savoir, répondit-il, que Penton-Hill est une « Maison de force » et non une « Maison de correction » et que, en conséquence, les détenus qui sy trouvent sont, ou des convicts ou des réclusionnaires. ...
N° 9. Leffroyable drame de Malhem.
Lucieto_Charles_-_L_effroyable_drame_de_Malhem_N_9.pdf
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Où James Nobody que chacun croyait mort et enterré, démontre quil nen est rien...
Après avoir traversé une vaste place plantée dormes séculaires, James Nobody sengagea dans la rue Saint-Bertin que, flegmatiques et lents, arpentaient par groupes de deux, sanglés dans leur uniforme kaki et linsigne au bras, des agents de la Military Police :
Rasant les murs, comme sils eussent été en fraude, de rares « Tommies » passaient qui, après avoir jeté un coup dil anxieux du côté des policemen, se hâtaient de disparaître dans lun ou lautre des cantonnements voisins.
Soudain, retentit la sonnerie du « couvre-feu »...
Obéissant à linjonction que leur transmettait ainsi à travers lespace un clairon aux notes stridentes, les Audomarois sempressèrent de clore portes et contrevents, non sans avoir, au préalable, examiné dun air angoissé le ciel où, prêts à repousser toute incursion aérienne, ronronnaient les avions de la défense.
Çà et là, dans les rues adjacentes, des patrouilles circulaient qui, non contentes de faire le vide sur leur passage, expulsaient sans aménité aucune des cafés et des estaminets, où ils sétaient réfugiés, les derniers consommateurs de la journée...
Cest ainsi que, en ce mois doctobre de lan 1918, Saint-Omer, place de guerre et capitale de larmée britannique en campagne, se gardait ainsi que lavait prescrit Sir Douglas Haig ferme et bien !
Bientôt James Nobody arriva devant ce monument à la façade austère et vétuste quest le collège des Jésuites, lequel date du XVIe siècle et, après avoir présenté au factionnaire son « laissez-passer », délibérément, il entra...
Sous le porche, à droite, là où, autrefois, souvrait, accueillant et frais, le parloir, se trouvait, aujourdhui, un corps de garde à la porte duquel veillait un planton.
Dès quil aperçut James Nobody, ce dernier se dirigea vers lui et, courtoisement, en un français, légèrement teinté daccent britannique, lui demanda :
Que désirez-vous, Monsieur ?
Je voudrais parler, et cela, le plus tôt possible, au colonel Sir Harold Stewart, répondit en anglais le grand détective.
Le planton tressaillit imperceptiblement...
Puis, sans même tenter de dissimuler sa surprise, il poursuivit :
Dussiez-vous me juger incorrect, il est de mon devoir de vous demander, Monsieur, comment ce nom est parvenu à votre connaissance, et surtout, de quelle manière vous avez appris, vous ; un « civil », que sir Harold Stewart loge en ce lieu ?
La Voix, encore que lattitude de James Nobody ne pût donner lieu à aucune suspicion, sétait faite âpre et mordante, et le ton sétait légèrement haussé.
Bien quil ait parfaitement perçu ces nuances, James Nobody ne sen émut point.
Il se gardait trop bien lui-même, pour se montrer surpris que dautres, et, en particulier, lhomme auquel il venait rendre visite, en fissent autant.
Mais comme il était venu là, non pour subir un interrogatoire, mais pour travailler utilement, il ne crut pas devoir répondre aux deux questions que son interlocuteur lui avait ainsi posées...
Sil le juge utile, répondit-il dune voix ferme, sir Harold Stewart vous mettra lui-même au courant de ces détails, lesquels, vous pouvez « men croire, nont rien qui vous puisse émouvoir. Pour linstant, ce que je vous demande, cest de prévenir le colonel que « quelquun » demande à lui parler. ...
Hommage à tous ceux de l'ombre,
qui offrirent leur vie en sacrifice pour leur Patrie.
http://www.youtube.com/watch?v=M0d4qM7gCH8
Chant médiéval des Templiers. Époque des croisades.
N° 10. Les vengeurs dIsis.
Lucieto_Charles_-_Les_vengeur_d_Isis_N_10.pdf
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http://www.histoireebook.com/index.php? … -Isis-N-10
Où, une fois de plus, James Nobody reçoit pour mission dexpliquer linexplicable...
Tout ce qui est parvenu jusquà nous concernant la civilisation égyptienne, alors que les Pharaons avaient fait de Thèbes leur résidence favorite, ne peut quajouter au prestige considérable dont jouissent encore auprès des égyptologues et des touristes, les ruines splendides de cette cité, jadis si belle et si florissante.
Admirablement située dans cette plaine si fertile quest la vallée du Nil, Thèbes, la ville aux cent portes, témoigne de sa puissance passée, non seulement par le nombre et la richesse des ruines monumentales de ses palais et de ses temples, mais aussi, et surtout, par la multitude et la variété des nécropoles qui, par milliers, sétendent sur les deux rives du fleuve sacré.
De tout temps, les archéologues sefforcèrent darracher leurs secrets à ces ruines, vestiges dun passé à jamais aboli, mais qui nen demeure pas moins grandiose, et de pénétrer les mystères enfouis dans ces temples.
Mais, sils firent des découvertes importantes, sils mirent à jour des sarcophages, des meubles, des objets dune énorme valeur artistique et dune richesse invraisemblable, si, patiemment, ils reconstituèrent lhistoire fabuleuse de cette ville unique au monde, chaque jour que Dieu fait, leurs successeurs saperçoivent, stupéfaits, que, loin de tout connaître, ils ont tout à apprendre...
Sil est exact, en effet, que la pioche du fellah a fait surgir de terre des ruines et des monuments ensevelis sous le sable depuis des siècles, il est non moins exact que, sous le limon du Nil et sous le calcaire éblouissant de blancheur des hypogées, demeurent, inviolés, des palais, des temples et des tombeaux.
Et cela est si vrai que, à lépoque où se produisit le drame que nous entreprenons de conter, cest-à-dire, au mois de juin de lan de grâce 1925, on découvrit à Médamoud, à neuf kilomètres à peine de Karnak, alors quon ne sattendait à trouver là quun simple reposoir identique à ceux dont est parsemée la plaine avoisinante, un temple ptolémaïque de toute beauté.
Plus grand, sil se peut, et mieux conservé que celui édifié à Denderah, au dieu « Hathor », ce temple, dont la largeur est de quarante-quatre mètres et la longueur de cent mètres environ, offre différentes particularités qui, toutes, sont dun intérêt puissant.
Entouré dun mur denceinte quornent des sculptures et des hiéroglyphes parmi lesquels certains remontent à lan 2000 avant Jésus-Christ, il est construit sur un plan tout « à fait différent de ceux connus jusquici et, alors que, selon toute apparence, il était consacré à Isis, la « déesse des morts », ses annexes étaient dédiées, par contre, à Montou, le dieu thébain de la guerre, dont, jusqualors, on ignorait à peu près tout.
En effet, le mur denceinte porte des bas-reliefs admirablement conservés, lesquels représentent deux ou trois cents personnages symboliques, figurant les chefs et les rois vaincus par lEgypte et venant faire à ce dieu les offrandes rituelles.
A elle seule,. la porte monumentale de ce temple constitue une merveille. Construite en granit rose poli avec soin, elle souvre au centre dune colonnade dordre papyriforme, laquelle fait le tour de lédifice, et est ornée de deux élégantes statuettes, lune, dOsiris, en serpentine ; lautre, dAmman, en calcaire doré.
Un peu en avant de cette porte se trouve une statue colonale de Sésostris III, qui régnait à lépoque où fut édifié le temple.
Dégagées avec soin du limon sous lequel les avait ensevelies le Nil, les chambres intérieures du temple et le sanctuaire lui-même se révélèrent dune richesse inouïe et livrèrent leurs secrets.
Cest ainsi que fut connue la théurgie de Montou, dieu sanguinaire sil en fut jamais, et qui na dégale au monde que celle inventée par les Germains pour déifier ce Teutobochus que vainquit, près dAix, Marius, en lan 102, et qui demeure le type le plus représentatif de la « race élue »...
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Voici la preuve, que l'autre, locataire d'un théâtre, celui "de la main d'or",
appartenant à ceux qu'il dénigre et vilipende outrageusement, n'a rien inventé
et comme le bon rabbin des bois berheim, ne fait que plagier...
Alors, qu'on le laisse tranquille.
Qu'ils puissent, enfin, se gaver d'argent grâce à la publicité.
Que ses bons amis lui font ! ...
Nofret, épouse du pharaon Sésostris II
Egypte Moyen Empire,
vers 1890 av. J. C.
Statue de la reine Nofret : Basse-Egypte, Tanis ; Diorite ; Moyen Empire, XII dynastie, Sésostris II ;
Le Caire.
N° 11. Un Drame au Quartier général du Kaiser.
En bas, par trois fois, un gong sonna...
Lucieto_Charles_-_Un_drame_au_quartier_general_du_Kaiser_N_11.pdf
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … aiser-N-11
http://www.balderexlibris.com/index.php … aiser-N-11
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Une singulière épidémie...
En bas, par trois fois, un gong sonna...
Sourd et grave, son appel se répercuta du haut en bas de limmense édifice à travers les appartements, les bureaux, les salles de service et le hall quencombraient plantons et cyclistes et parvint enfin jusquau colonel comte von Opner, lequel occupait, auprès de Sa Majesté lEmpereur et Roi, les hautes fonctions de chef du Service des Renseignements; ce service que les agents secrets britanniques avaient baptisé le : K. P. T. S. ...
Von Opner qui, plongé dans létude dun volumineux dossier bourré de documents, de plans, de cartes et de photographies, sefforçait den extraire les éléments dun rapport que, tout à lheure, il soumettrait à son Auguste maître, jeta sa plume dun air las, contempla son ouvrage et, tout en hochant tristement la tête, murmura :
« Décidément! Plus jétudie cette affaire, moins je la comprends. Et, si je ne savais la chose impossible, je serais tenté de croire que cet être infernal possède à la fois le don dubiquité et le don de double vue...
« Je veux que le diable memporte si jai la moindre idée du procédé quil emploie pour sintroduire ici, au nez et à la barbe de mes meilleurs agents, y glaner les renseignements quil convoite, et semer parmi nous lépouvante et la mort!
« Ah! Il est terriblement fort le bougre! Et je donnerais gros à qui semparerait de lui!
« Mais, autant vaudrait essayer de saisir le fluide...
« Gustav Reichsler, qui est bien le plus habile et le mieux doué de mes agents, maffirme quil ne saurait sagir que de James Nobody...
« Comment cela pourrait-il être, alors que de Berlin on me signale sa présence là-bas et que Ludendorff maffirme quil ne saurait imputer à dautres que lui, la disparition du dossier contenant son « Plan directeur »?
« Il est impossible quil puisse opérer le même jour, et, pour ainsi dire, à la même heure, à Berlin, à Lille et ici?
« La raison sinsurge et nadmet pas quun être quelconque puisse se trouver et agir en plusieurs lieux à la fois et les faits, par contre, semblent démontrer quil en est vraiment ainsi...
« Pour ma part, je renonce à comprendre...
« Mais, si jamais cet être malfaisant me tombe sous la coupe, je me réserve de lui montrer de quel bois je me chauffe... »
Ayant dit, von Opner se leva, sétira et, décrochant son casque de la patère où il était suspendu, il sen coiffa.
Après quoi, complaisamment, il se mira dans la glace.
Il avait fort grand air ainsi, le colonel comte von Opner, et son casque où, les ailes largement étendues, rutilait lAigle impérial, donnait à son visage que barrait une moustache blonde, un air martial à souhaits...
Mais pourquoi blêmit-il, soudain?
Pourquoi ses doigts qui, déjà, lissaient sa moustache afin de lui donner le pli quaffectionnait le Kaiser, se crispèrent-ils tout à coup?
Et, surtout, pourquoi ses yeux, dun gris dacier, reflétèrent-ils ainsi une peur qui confinait à lépouvante?
Cest que, voyez-vous, sur sa lèvre inférieure que, déjà, déparait une imperceptible tumeur à un rouge violacé, une seconde tumeur venait dapparaître...
Puis, sur sa lèvre supérieure, à droite, il en aperçut une troisième que, jusquici, avait dissimulé la moustache..., cette moustache dont il était si fier...
il se pencha, et regarda de plus près...
Alors, il devint livide...
Serait-il donc atteint, lui aussi, de ce mal étrange, mystérieux, dont le processus déroutait la science médicale, et auquel avaient succombé les uns après les autres, les conseillers et tes amis du Kaiser ?
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La chienlit, aux ordres de mamon, nous rappelle pour ce centenaire du déclenchement du plus grand génocide des peuples européens, qu'elle est toujours maitresse, de nos vies, en nos pays soumis à leur puissance financière.
http://www.youtube.com/watch?v=S7QKIs4sA_E
N° 12. Le secret du Fellah.
A la bonne heure !
Je commençais à m'ennuyer sérieusement.
Ce n'est pas une vie que de ne rien faire.
Lucieto_Charles_-_Le_secret_du_Fellah_N_12.pdf
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Où James Nobody est chargé à une bien singulière mission.
Soucieux, les sourcils froncés et les traits crispés par la colère, le Maréchal Lord Addendy, Haut Commissaire du Gouvernement britannique en Égypte, jeta un long coup à il sur cette île de verdure qu'est Ismaïlia et qui, à mi-chemin de Port-Saïd et de Suez, aux confins imprécis de la Civilisation et de la Barbarie, semble lancer au désert, dont les sables calcinés houlent à l'horizon, un perpétuel défi.
Ici, en effet, tout scintille et tout resplendit. Là, tout n'est que silence et que mort...
Tapie au milieu de ses palmiers et de ses fleurs, qu'arrose à profusion, après avoir traversé le pays de Gessen, de biblique mémoire, l'eau du Nil, Ismaïlia, capitale de cette région si spéciale qu'on appelle le « Canal », abrite tout un monde à ingénieurs, de contremaitres et à ouvriers, dont' la seule raison à être est à entretenir et à exploiter la grande et magnifique voie à eau, qui raccourcit de moitié le trajet entre l'Europe et l'Asie.
De tout temps, les hommes avaient rêvé de faire communiquer entre elles ces deux mers que sont la Méditerranée et l'Océan Indien, mais, tant que n'intervint pas ce grand Français qu'était Charles de Lesseps, cette idée demeura à l'état de projet.
En effet, l'Égyptien Néko, qui vivait 600 ans avant Jésus-Christ, tenta le premier de réaliser le canal NilMer Rouge. Puis, en 1671, ce fut au tour de Leibnitz à intervenir. Chacun connaît le projet qu'il soumit à Louis XIV, et qui comportait le percement de l'isthme de Suez.
Enfin, vint Bonaparte, qui confia à l'ingénieur Lepère le soin de relier les deux mers. Mais Lepère se trompa à ce point dans ses calculs, qu'il fallut renoncer à les réaliser.
C'est en 1854 seulement que, après dix-huit ans à études sur le terrain, Charles de Lesseps présentait au Khédive un plan rationnel qui fut adopté deux ans plus tard.
Ainsi que le dit René Vaulande dans l'admirable série à articles qu'il vient de consacrer à l'Égypte, dans le Journal, « ce coup de pioche dans l'isthme allait avoir un retentissement politique immédiat.
« De tout son pouvoir, Lord Palmerston s'opposa à l'ouverture de cette voie qui allait dévier le sens traditionnel des courants commerciaux et stratégiques, et poser, sous un jour tout nouveau, la question méditerranéenne.
http://www.youtube.com/watch?v=vjiUh326BhI
http://www.youtube.com/watch?v=OPOdwB010rw#t=162
Adolf Hitler, premier discours comme chef du Reich
Le douzième fascicule voit se clore cette série.
Nous espérons que ces documents rares et devenus introuvables vous ont plu. Les informations qu'ils contiennent, sont de premier ordre à qui sait lire le langage hermétique.