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Dysgénisme
William Shockley - Races QI et eugénisme
http://www.aldebaranvideo.tv/index.php? … -eugenisme
William Shockley - Race IQ and eugenics
http://www.aldebaranvideo.tv/index.php? … d-eugenics
William Shockley - Interview 1969
http://www.aldebaranvideo.tv/index.php? … rview-1969
William Shockley - Speaking at UCLA 6 2 1972
http://www.aldebaranvideo.tv/index.php? … A-6-2-1972
Voir aussi : Racialisme, eugénisme - Divers ouvrages
http://www.the-savoisien.com/blog/index … s-ouvrages
James Sayers - Can the White race survive ?
La némésis de linférieur
Lappauvrissement racial est le fléau de la civilisation. Cette maladie insidieuse, avec ses deux symptômes, lextermination des êtres supérieurs et la multiplication des inférieurs, a ravagé lhumanité comme un feu dévorant, réduisant les sociétés les plus fières à létat de ruine calcinée et sordide.
Comme nous avons déjà étudié le processus biologique qui perpétue à la fois les êtres supérieurs et les inférieurs en fonction de leur nature, nous pouvons maintenant examiner de manière pratique les types inférieurs.
Tout dabord, distinguons soigneusement entre deux aspects de linfériorité : linfériorité physique et linfériorité mentale. Cest linfériorité mentale qui est notre préoccupation principale. Physiquement, lespèce humaine semble être à la hauteur de toutes les exigences que lon peut avoir à son égard. Malgré les aspects délétères de la civilisation et malgré le fait que la médecine moderne et la philanthropie, par leur action combinée, maintiennent en vie des individus physiquement faibles, lhumanité ne semble pas menacée de décrépitude physique générale. Nous sommes les héritiers dune sélection physique qui remonte à lorigine même de la vie, il y a des dizaines, peut-être des centaines, de millions dannées et son influence bénéfique est si répandue et profonde que quelques millénaires de dérèglement partiel de son mécanisme nont produit que des effets superficiels.
Le cas de linfériorité mentale est complètement différent. Les traits dintelligence qui différencient lhomme des animaux ne sont apparus quil y a quelques centaines de milliers dannées et ne se sont vraiment développés que chez quelques races humaines (1). Du point de vue biologique, donc, lintelligence supérieure est un trait caractéristique très récent, qui est toujours relativement rare et qui peut se perdre facilement.
Il est flagrant que la supériorité mentale est beaucoup plus rare que la supériorité physique dans lespèce humaine. Les races sauvages et barbares actuelles dun niveau dintelligence moyenne manifestement faible, comme les noirs, sont physiquement vigoureuses et, en fait, possèdent une vitalité animale apparemment plus grande que celle des races plus intelligentes. Il en va de même pour les peuples intellectuellement décadents comme ceux de la Méditerranée, qui ont perdu les grandes capacités intellectuelles qui étaient les leurs dans lantiquité, sans pour autant décliner physiquement. En fin de compte, même parmi les populations actuelles les plus civilisées et avancées, il existe manifestement une grande disparité entre la supériorité physique et la supériorité mentale. Les tests dintelligence auxquels a été récemment soumise larmée américaine en sont un exemple frappant (2). Même si les 1700000 jeunes hommes qui ont été examinés étaient presque tous dexcellents spécimens du point de vue du développement physique, moins dun militaire sur vingt était vraiment doté dune intelligence supérieure. Il apparaît donc que la supériorité mentale est relativement rare, la plupart des hommes étant mentalement, soit médiocres, soit inférieurs.
Nous avons également vu que la vie civilisée a jusquici eu tendance à rendre la supériorité mentale de plus en plus rare et à accroître la proportion déléments médiocres et inférieurs. En effet, jusquaux découvertes biologiques récentes, on pensait quil sagissait là dun phénomène normal et non anormal. Nos ancêtres considéraient le dépérissement des couches supérieures de la société et la multiplication de ses couches inférieures comme naturel et inévitable. Prenons, par exemple, lattitude des Romains. La société romaine était divisée en six classes. La sixième classe sociale, la plus basse, composée de pauvres, de vagabonds et de dégénérés, était exempte de devoirs civiques, de service militaire et dimpôts. Etait-il interdit à cette classe davoir des enfants ? Pas du tout. Au contraire, elle était vivement encouragée à en faire. Cette lie de la population romaine était désignée sous le nom de « prolétaires », de « progéniteurs » (3) ! Autrement dit, un homme pouvait être dispensé de laccomplissement des devoirs civiques, exempté des obligations militaires et des impôts, mais être considéré non seulement comme capable de se reproduire, mais comme particulièrement apte à avoir des enfants, qui étaient considérés comme sa contribution à la société. Songeons ce que cette attitude implique en matière raciale ! Il nest pas étonnant que Rome se soit effondrée (4) ! Or, il ne faut pas oublier que ce fut lattitude de la plupart de nos grands-parents et que cest toujours lattitude de millions de personnes prétendument « instruites ». Là encore, on voit bien linfluence néfaste du passé, qui perpétue de vieilles erreurs et empêche la diffusion effective de nouvelles vérités.
Ce mélange de vieilles et de nouvelles forces est en réalité la principale cause de lacuité de nos problèmes sociaux et raciaux. Les influences traditionnelles qui sont à lorigine de laffaiblissement de la race sont plus actives que jamais, cest le moins que lon puisse dire. Dautre part, beaucoup de nouveaux facteurs, comme léducation pour tous, le niveau de vie élevé, la médecine préventive et le contrôle des naissances, qui pourraient tous contribuer puissamment à lamélioration de la race, ont jusquà présent surtout concouru à laffaiblissement racial, en accélérant à la fois la stérilisation sociale des individus supérieurs et la préservation des inférieurs.
Jamais peut-être les conditions sociales nont été si « dysgéniques », si destructives des valeurs raciales, quaujourdhui. « Dans les premiers temps de la société, lhomme interférait peu avec la sélection naturelle. Mais, au siècle dernier, le développement de lesprit philanthropique et les progrès de la médecine ont largement contribué à perturber le processus sélectif. A certains égards, la sélection dans le genre humain a presque cessé ; en fait, à bien des égards, elle sinverse, cest-à-dire quelle fait survivre linférieur plutôt que le supérieur. Autrefois, le criminel était sommairement exécuté, lenfant faible mourrait peu après la naissance faute de soins médicaux appropriés, les fous étaient traités de manière tellement brutale que, sils nétaient pas tués par leur traitement, ils étaient au moins considérés comme désespérément « incurables » et avaient peu de chance de devenir parents. Toutes ces mesures étaient dures, mais elles garantissaient dans une certaine mesure la pureté du plasma germinatif.
« Où en est-on aujourdhui ? Les incapables, les gaspilleurs, les handicapés physiques mentaux et moraux sont soigneusement préservés aux frais de lEtat. Le criminel est remis en liberté conditionnelle après quelques années de prison pour devenir père de famille. Le fou est autorisé à sortir « guéri » de lasile pour accomplir ses devoirs de citoyen. Lenfant débile est « éduqué » tant bien que mal, souvent au détriment de son frère normal ou de sa sur normale. Bref, les indésirables, à qui la main sanglante de la sélection naturelle aurait réglé leur compte en bas âge, sont maintenant soignés jusquà leur vieillesse » (5). Et, comme il a déjà été indiqué, des facteurs comme le contrôle des naissances, léducation et un niveau de vie élevé suppriment simultanément les éléments supérieurs à un rythme sans précédent.
Telle est la situation. Que faut-il faire ? Revenir aux méthodes sinistres de « sélection naturelle » ? Bien sûr que non. Aucune personne sensée ne pourrait préconiser une telle chose. Non seulement elle offenserait notre sens moral, mais elle obtiendrait des résultats bien inférieurs à ceux dautres méthodes damélioration de la race que la science a déjà découvertes et élaborées. Cest laspect encourageant de la situation. Quoique notre situation actuelle soit critique, nous ne devons pas perdre un temps précieux à échafauder des solutions théoriques. La science, particulièrement cette branche de la science connue sous le nom deugénisme ou damélioration de la race, nous montre une voie à la fois beaucoup plus efficace et infiniment plus humaine que les méthodes grossières et dommageables de la sélection naturelle, qui, si elle a éliminé la plupart des mauvais, nen a pas moins emporté beaucoup de bons éléments. La science, donc, nous offre un moyen déchapper aux périls imminents, non par un retour à la sélection naturelle, mais par le biais dune sélection sociale améliorée fondée sur la loi naturelle au lieu de lêtre, comme jusquici, sur lignorance et le hasard. La discussion détaillée du programme eugéniste sera repoussée au dernier chapitre de ce livre. En attendant, continuons notre examen de linfériorité humaine, pour mieux comprendre combien lapplication rapide de mesures eugénistes à la société est devenue impérative.
Linfériorité se voit le plus clairement dans ce que lon appelle les « classes déficientes » les débiles, les fous et certaines catégories de mal-formés et de malades. La plupart de ces « déficients » sont porteurs de tares héréditaires, autrement dit de tares qui sont transmises dans le plasma germinatif de génération en génération. Aucune ligne naturelle de démarcation ne sépare vraiment les « classes déficientes » du reste de la population. Ce terme est simplement utilisé pour les groupes de personnes qui présentent de telles insuffisances quils peuvent être classés comme tels. En plus de ces grands déficients, un grand nombre de personnes ne présentent que de petites tares, tandis que dautres encore ne révèlent absolument aucun défaut extérieur, cependant que leur plasma germinatif est affecté dune tare latente ou « récessive » qui peut se manifester chez leurs enfants, particulièrement si elles se marient avec des personnes affectées de la même tare.
La débilité (ou, comme on lappelle souvent, la « déficience ») est donc considérée comme un problème aussi complexe que grave. Les déficients sont plus ou moins incapables doccuper des postes utiles dans lordre social et ont tendance à senfoncer dans les profondeurs de la société, où ils forment ces éléments indigents, vagabonds et criminels qui représentent également un fardeau et une menace pour la société. La plupart des personnes qui nont pas étudié le problème de la déficience ne savent pas à quel point il est grave. Examinons ces « classes déficientes ».
Tout dabord, limbécile. Limbécillité est un état caractérisé par des traits tels que lintelligence bornée, le manque de sens moral, le manque de sang-froid, limpuissance, limprévoyance, etc. Elle est fortement héréditaire et, malheureusement, elle est souvent associée à la vigueur et à la vitalité, de sorte que les imbéciles se reproduisent toujours rapidement, sans égard pour les conséquences. Autrefois, le nombre des imbéciles était limité par le processus rigoureux de sélection naturelle, mais la charité moderne et la philanthropie les ont protégés et ont ainsi favorisé leur multiplication rapide. Les imbéciles deviennent aujourdhui un problème de plus en plus sérieux dans tous les pays civilisés. On estime quil y a au moins 300 000 personnes atteintes imbécillité aux États-Unis. Au cours des dernières décennies, il est certain quun grand nombre des cas les plus sérieux ont été isolés dans des institutions, où on les empêche évidemment de se reproduire ; mais, même aujourdhui, le nombre de ceux qui y sont isolés ne représente quenviron 10 ou 15 pour cent de ceux qui devraient incontestablement être placés en institution en attendant, le reste cause des ennuis sans fin à aux générations actuelle et future.
La rapidité avec laquelle les troupeaux dimbéciles se propagent et les dégâts quils causent sont illustrés de façon éclatante par de nombreuses études scientifiques (6). Ces études aboutissent aux mêmes conclusions en Europe et aux-Etats-Unis : les imbéciles sisolent en « clans », prolifèrent comme des croissances cancéreuses, perturbent la vie sociale, infectent le sang de communautés entières et vivent des efforts absurdes qui sont faits pour « améliorer leur sort », de la charité et dautres formes de services sociaux (7).
Un cas typique est celui de la famille Juke, qui fut examiné dabord en 1877, puis en 1915. Pour citer létude originale : « dun vagabond paresseux surnommé Juke, né dans lEtat de New York en 1720, dont les deux fils se marièrent à cinq surs dégénérées, sont issues six générations comptant environ 1200 personnes toutes plus ou moins oisives, méchantes, lubriques, indigentes, malades, stupides, folles et criminelles. Sur lensemble des sept générations, 300 sont morts en bas âge ; 310 ont été des mendiants, qui ont passé au total 2300 ans dans des hospices ; 440 ont été physiquement détruits par leur propre « cruauté maladive » ; plus de la moitié des femmes sont tombées dans la prostitution ; 130 ont été condamnés pour meurtre ; il y a eu 60 voleurs ; 7 meurtriers ; seuls 20 ont appris un métier, 10 dentre eux dans une prison dEtat, pour un coût de plus de 1250000 $ (8). En 1915, le clan en était à sa neuvième génération et avait considérablement aggravé son cas. Il comptait alors 2820 individus, dont la moitié était en vie. Vers 1880, les Juke avaient quitté leur région dorigine et sétaient éparpillés dans tout le pays, mais le changement denvironnement navait entraîné aucun changement significatif dans leur nature, car ils étaient toujours « aussi imbéciles, indolents, licencieux et malhonnêtes, même lorsquils nétaient pas handicapés par les connotations négatives de leur nom de famille et malgré le fait quils vivaient dans de meilleures conditions sociales » (9). Ils avaient alors coûté à lEtat environ 2500000 $. Comme le remarque le chercheur, tout ce mal aurait pu être évité, si lon avait empêché les premiers Juke de se reproduire. Dans létat actuel des choses, le cas des Juke saggrave même, car, en 1915, « des quelques 600 Juke imbéciles et épileptiques actuellement en vie, seuls trois sont dans des établissements de soins » (10).
La famille « Kallikak » (11), du New Jersey, illustre bien à quel point la supériorité et la dégénérescence sont de la même manière rigidement déterminées par lhérédité. Durant la Guerre dIndépendance, un certain Martin « Kallikak », jeune soldat de bonne race, eut une relation illicite avec une servante imbécile dont il eut un fils. Quelques années plus tard, Martin épousa une femme de bonne famille qui lui donna plusieurs enfants légitimes. Voici ce qui arriva : les enfants légitimes que Martin avait eus avec la femme de bonne race firent du chemin et fondèrent une des familles les plus distinguées du New Jersey. « Dans cette famille et ses branches collatérales, nous ne trouvons que de bons citoyens. Il y a des docteurs, des avocats, des juges, des éducateurs, des commerçants, des fermiers, bref, des citoyens respectables, des hommes et des femmes de marque dans tous les domaines de la vie sociale. Ils ont essaimé aux États-Unis et jouent un rôle de premier plan dans leurs communautés, partout où ils sont allés
dans cette famille, il ny a eu aucun imbécile ; aucun enfant illégitime ; aucune femme immorale ; elle ne compte quun seul débauché (12). Les descendants de la femme imbécile se distinguent nettement de cette branche de la famille. On a retrouvé trace de 480 dentre eux. Voici ce quil en est : 143 imbéciles avérés, 36 enfants illégitimes, 33 dépravés (surtout des prostituées), 24 alcooliques notoires, 3 épileptiques, 82 morts en bas âge, 3 criminels, 8 tenanciers de maison close. Deux familles ont beau avoir la même filiation paternelle, vivre sur le même sol, dans la même atmosphère et plus ou moins dans le même environnement, « lune porte les stigmates de la bâtardise à chaque génération et lautre en est dénuée » (13).
On pourrait multiplier presque indéfiniment les exemples de généalogies déprimantes comme celles-ci. Et, notons-le bien, elles ne représentent que des dommages directs et visibles. Les dommages indirects et moins visibles causés par limbécillité, quoique plus difficiles à déterminer, sont beaucoup plus répandus et sont incontestablement encore plus graves, comme nous allons le montrer à présent. Mais, avant dexaminer ce point, étudions certaines des autres classes profondément déficientes.
Le fou, bien quil diffère nettement de limbécile, constitue un problème encore plus grave à bien des égards. Naturellement, la « folie « est un terme qui recouvre toutes sortes détats mentaux anormaux, dont certains sont passagers, tandis que dautres, quoique incurables, ne sont pas génétiques et, donc, nont aucune signification raciale. Mais de nombreuses formes de folie sont incontestablement héréditaires (14) et les dommages causés par ces souches corrompues, lorsquils se propagent dans toute la race et infectent les souches saines, sont tout simplement incalculables.
À la différence de limbécillité, la folie est souvent associée à des qualités vraiment supérieures, (15) qui peuvent rendre les individus qui en sont atteints extrêmement dangereux pour la société. Les imbéciles nont jamais renversé un Etat. Eléments essentiellement négatifs, ils peuvent faire sombrer une civilisation dans la décadence, mais ils ne sont pas assez intelligents pour la bouleverser. Dautre part, les fous peuvent être profondément dynamiques et faire un mauvais usage de leurs pouvoirs à des fins de destruction. Nous verrons sous peu que de nombreux apôtres de la violence anarchique et de la protestation furieuse furent des déséquilibrés. Naturellement, ces personnes sont rarement « folles » dans le sens technique d« internables ». Elles représentent simplement un des aspects de cette vaste « frange » de laliénation mentale qui est largement répandue dans la grande masse de la population. On déplore cependant de nombreux cas graves dinternement. Aux États-Unis, par exemple, plus de 200 000 personnes sont internées et il est bien connu que, en plus de ceux qui sont dans des institutions, il y a une multitude dautres individus tout aussi atteints de démence qui sont sous la garde de leurs proches ou en liberté.
Les épileptiques forment une autre catégorie de grands déficients. Lépilepsie est certainement héréditaire, car elle est probablement due, comme limbécillité et la folie héréditaire, à certains facteurs qui provoquent un développement anormal dans le plasma germinatif. Comme la folie, elle est souvent associée à des qualités mentales supérieures, mais elle est encore plus souvent associée à limbécillité et ses victimes ont tendance à être dangereusement antisociales ; lépilepsie est fréquemment liée aux pires actes de violence. La multiplication des épileptiques dans les souches saines est incontestablement désastreuse, car elle cause de graves dangers sociaux et des dégâts raciaux déplorables.
A ces causes exceptionnelles de dégénérescence viennent sajouter certaines autres formes de déficience qui, même si elles ne sont pas très graves individuellement, représentent dans lensemble un lourd fardeau pour la société et une charge pour la race. On peut classer parmi celles-ci la surdité congénitale et la cécité, certains types de difformité et certaines maladies héréditaires comme la chorée de Huntington. Toutes ces tares, étant héréditaires, infligent des dégâts répétés de génération en génération et ont tendance à se développer dans les souches saines.
Ainsi se termine notre étude déprimante sur les « classes déficientes ». Dans tous les pays civilisés, le nombre total de leurs membres est énorme et, dans les conditions sociales actuelles, il augmente rapidement. Aux États-Unis, par exemple, on estime à 1 000 000 le nombre total de personnes manifestement atteintes imbécillité, de folie ou dépilepsie. Et, comme indiqué plus haut, même ce total alarmant représente simplement les personnes souffrant des formes les plus extrêmes des tares qui se répandent dans la grande masse de la population. Lampleur de cette contamination est révélée par plusieurs études de chercheurs indépendants compétents qui considèrent tous que plus de 30 pour cent de toute la population des Etats-Unis est affectée dune certaine forme de tare mentale (16). Assurément, la tare est en grande partie latente dans le plasma germinatif et na aucun effet sur les porteurs. Pourtant, les tares existent et peuvent apparaître chez leurs enfants, particulièrement sils se marient avec des personnes affectées dune tare héréditaire semblable.
Et, même si nous ne prenons pas en compte les déficiences purement latentes, le problème posé par ceux qui souffrent réellement de formes moins aiguës de déficience que celles précédemment décrites est dune gravité pratiquement incalculable pour la société et la race. Il ne fait aucun doute que linefficacité, la stupidité, le paupérisme, le crime et les autres formes de conduite antisociale sont dues en grande partie (peut-être même essentiellement) à la dégénérescence atavique. Les enquêtes scientifiques minutieuses conduites dans de nombreux pays sur les pauvres, les clochards, les criminels, les prostituées, les alcooliques chroniques, les drogués, etc., ont toutes révélé quun fort pourcentage dentre eux présente une insuffisance mentale (17). Lorsque nous ajoutons à ces ratés les innombrables bons à rien, des journaliers « inemployables » aux « excentriques » qui gaspillent ou pervertissent leurs talents, nous commençons à nous rendre compte de laction vraiment terrible de la dégénérescence atavique, qui, génération après génération, infecte et corrompt de bonnes souches, impose des coûts plus lourds et menace lavenir de la civilisation.
Car la dégénérescence menace réellement la civilisation. La présence dimmenses hordes dinférieurs congénitaux incapables, mécontents et indisciplinés menace lordre social de désintégration et de désorganisation (18).
Le biologiste Humphrey décrit bien les périls de la situation. « Ainsi, écrit-il, larmée des médiocres croit dans tous les pays civilisés, et par addition à mesure que de nouvelles incompétences se révèlent et par sa propre multiplication rapide ; et cest à ce niveau que le précipité humain de toutes les influences dégénérative à luvre dans la civilisation finit par se déposer. Cest déjà une menace de grande ampleur, mais, en Amérique, nous réussissons fort bien à cacher létendue et la rapidité de son développement par des uvres caritatives rassurantes. Et la plupart dentre nous préfèrent rester aveugles à la proportion croissante de matériau humain médiocre. Lhomme sintéresse essentiellement à lénergie, à la force, à la réussite. Il tourne le dos à ceux qui échouent, jusquau jour où, à son grand déplaisir, la force du nombre les met en vue.
« Lorsque lon examine les derniers jours de lEmpire romain et que lon découvre les nombreux divertissements publics qui y étaient organisés pour amuser et contrôler les hordes dasociaux qui sy étaient dangereusement accumulés, la question se pose de savoir dans combien de temps nos propres masses asociales deviendront indociles (19) Une chose est certaine : nos méthodes plus humanitaires nous rapprochent de ce jour funeste à un rythme plus rapide. Et lattachement que nous nous targuons de montrer à notre pays nest pas un remède à lincompétence mentale. Les registres de police de nos villes montrent que les criminels qui sortent brusquement de nulle part au moindre relâchement du contrôle policier sont nés pour la plupart aux Etats-Unis et quil y a très peu dillettrés parmi eux ; pourtant, leurs instincts animaux reprennent le dessus aussi spontanément que chez des arriérés russes.
« Il est ridicule dentretenir lillusion que plus de démocratie et plus déducation transformeront les mal-nés en bons citoyens. La démocratie na jamais été conçue pour des dégénérés (20) et une nation qui laisse se reproduire des individus qui doivent continuellement être réprimés nest pas disposée à étendre les libertés démocratiques. Il est inévitable que les clivages entre les classes saccentuent en réaction au nombre croissant de bâtards, comme dans toutes les cultures précédentes. Quelque éloigné que soit le cataclysme, ce vers quoi notre race va est le chaos social ou la dictature.
« En attendant, nous provoquons lagitation sociale en promouvant des idées confuses dégalité. La démocratie, telle que nous lidéalisons assez librement de nos jours, est une représentation exagérée du bonheur terrestre ; elle incite les sots à espérer un nivellement impossible des êtres humains. Tout ce que nous pouvons raisonnablement espérer réaliser est une juste égalisation des chances ; mais chaque étape qui est franchie pour atteindre ce but révèle plus distinctement ces inégalités héréditaires fondamentales quaucune action sur le milieu ne peut réduire. Les plus mécontents sont ceux qui sont le moins capables de saisir une opportunité quand on leur en offre une » (21).
A cet égard, nous ne devons jamais oublier que ce sont les « grands » déficients qui sont les plus dangereux pour lordre social. Cest le « petit génie », lhomme dont la marque fatale pervertit les talents, qui le plus souvent excite et mène la foule. Les doctrines révolutionnaires sociales égalitaristes de notre époque, comme le syndicalisme, lanarchisme et le bolchevisme, superficiellement séduisantes, mais fondamentalement fausses et destructrices, sont essentiellement le produit dune pensée détraquée de cerveaux dérangés. Le sociologue Nordau analyse bien les énormes dommages que causent ces personnes et ces doctrines non seulement en réveillant les éléments dégénérés, mais aussi en égarant un grand nombre de gens du peuple qui sont biologiquement normaux, mais dont lintelligence nest pas assez élevée pour les protéger contre des sophismes habiles parés dappels remplis de ferveur.
Nordau écrit : « outre les formes extrêmes de dégénérescence, il en existe de plus bénignes, plus ou moins inapparentes, impossibles à diagnostiquer au premier abord. Celles-ci sont cependant les plus dangereuses pour la communauté, parce que leur influence destructrice ne se fait sentir que progressivement ; nous ne nous en méfions pas ; en effet, dans de nombreux cas, nous ne les reconnaissons pas comme la cause réelle des maux quelles font apparaître maux dont personne ne peut douter de la grande importance. »
« Un détraqué ou un imbécile, poussé par une haine viscérale, érige son état subjectif en un système fondé sur le pessimisme, en Weltschmertz en spleen. Un autre, chez qui un égoïsme sans amour domine toute la pensée et tous les sentiments, de sorte que tout le monde extérieur lui semble hostile, organise ses instincts antisociaux en anarchisme. Un troisième, qui souffre dinsensibilité morale, de sorte quaucun lien de sympathie ne lunit à ses semblables ou à tout autre être vivant et qui est habité par une vanité confinant à la mégalomanie, prêche une doctrine du surhomme, qui ne sait pas ce quest lestime et la compassion et nest soumis à aucun principe moral, mais « vit sa vie » sans tenir compte des autres. Quand ces imbéciles, comme cest souvent le cas, sexpriment avec emphase quand leur imagination, non contenue par la logique ou lintelligence, leur fournit des idées étranges, sensationnelles et des associations et des images surprenantes leurs écrits font une forte impression sur les lecteurs crédules et exercent aisément une influence décisive sur la pensée dans les cercles cultivés de leur époque.
« Bien entendu, les personnes équilibrées ne deviennent pas des disciples de ces cultes morbides. Mais les prêches de ces détraqués favorisent le développement de dispositions similaires chez dautres personnes et servent à polariser, dans leur propre sens, des tendances encore incertaines et à donner à des milliers dindividus le courage de penser et dagir dune manière ouverte, impudente, vantarde, conformément à des convictions que, sans ces théoriciens bruyants et enjôleurs, ils auraient trouvées absurdes ou infâmes, quils auraient dissimulées avec honte ou qui seraient en tout cas restées des monstres connus deux seuls et emprisonnés dans les tréfonds de leur conscience. »
« Ainsi, les enseignements dimbéciles dégénérés font naître des conditions qui, contrairement aux cas de folie et de crime, ne peuvent pas être évaluées de façon précise, mais peuvent néanmoins être définies par leurs effets politiques et sociaux. Nous observons en plus en plus un affaiblissement général de la moralité, une absence croissante de logique dans la pensée et dans laction, une irritabilité morbide et une indécision dans lopinion publique, un relâchement du caractère. Les délits sont traités avec une indulgence frivole ou sentimentale qui encourage les fripons en tout genre. Les gens perdent tout sentiment dindignation morale et shabituent à lenvisager avec mépris comme quelque chose de banal, rétrograde, inélégant et stupide. Des actes qui auraient autrefois mis pour toujours un homme au ban de la vie publique ne sont plus un obstacle à sa carrière, de telle sorte que des personnalités louches et corrompues peuvent accéder à des postes de responsabilité, parfois prendre le contrôle des affaires publiques. Le bon sens est de plus en plus rarement et de moins en moins convenablement apprécié, de plus en plus sous-estimé. Personne nest choqué par les propositions, les mesures et les modes les plus absurdes et la folie règne dans la législation, ladministration, dans la politique intérieure comme dans la politique extérieure. Tous les démagogues trouvent un public, tous les imbéciles rassemblent des adeptes, tous les événements ont un retentissement démesuré, suscitent un enthousiasme ridicule, répandent une consternation morbide, déclenchent des manifestations violentes dans un sens ou lautre et des procédures officielles qui sont à tout le moins inutiles, souvent déplorables et dangereuses. Chacun saccroche à ses « droits » et se révolte contre toute limitation de ses désirs arbitraires, de par la loi ou la coutume. Chacun essaye déchapper à la contrainte de la discipline et de se débarrasser du fardeau du devoir (22) ».
Telle est laction destructrice de la dégénérescence, qui sétend comme un cancer et menace de ronger la société jusquà la moelle. Contre ces assauts de linfériorité ; contre les légions intelligemment menées des dégénérés et des arriérés ; où la civilisation peut-elle chercher ses champions ? Uniquement dans les rangs clairsemés de ceux qui sont racialement supérieurs ces lignées « A » et « B » dont, en Amérique par exemple, nous savons quelles constituent aujourdhui à peine 13 % de la population ? Cest cette « ligne rouge » de sang riche, pur, qui nous sépare de la barbarie ou du chaos. Cest là notre seul espoir. Ne nous laissons pas abuser par les parlotes sur le « gouvernement », l« éducation », la « démocratie » : nos lois, nos constitutions, nos livres sacrés eux-mêmes, sont, en dernière analyse, de simples barrières de papier, qui ne tiendront quaussi longtemps que se trouveront derrière elles des hommes et des femmes qui ont lintelligence de les comprendre et la force dâme de les maintenir.
Cependant, non seulement cest là une maigre planche de salut pour la civilisation, mais elle samenuise à une vitesse qui épouvante ceux qui sont pleinement conscients des faits. Nous avons déjà affirmé que jamais peut-être dans lhistoire humaine les conditions sociales nont été aussi destructrices des valeurs raciales quaujourdhui, tant à cause de lélimination des lignées supérieures quà cause de la multiplication des inférieures.
Il est une erreur dangereuse que nous devons nous ôter de la tête : lerreur de juger des populations humaines daprès ce que nous voyons parmi les variétés sauvages de plantes et danimaux.
Parmi ces dernières nous observons une stabilité marquée du type et nous sommes portés à conclure que, pour lhomme comme pour les autres formes de vie, « lévolution est un processus lent » dans lequel quelques générations ne pèsent pas lourd et donc que nous navons pas besoin de nous inquiéter excessivement des mesures damélioration de la race parce que nous avons « amplement le temps ».
Cest là une périlleuse illusion ! et une preuve de plus de la confusion de notre pensée et de al superficialité de notre connaissance des lois de vie. Une réflexion un peu plus intelligente nous montrerait la dissemblance profonde des deux cas. Les animaux et les plantes (lorsquils nont pas été « domestiqués » par lhomme) vivent dans l« état de nature », où ils sont soumis à laction pratiquement invariable de la « sélection naturelle ». Leur plasma germinatif est de qualité variable comme le plasma germinatif humain (ainsi que lont établi de façon concluante des éleveurs compétents comme Luther Burbank) ; mais, dans un cas comme dans lautre, la sélection naturelle nélimine quune série limitée de caractéristiques, afin que la race ne se modifie pas ; tandis que lhomme civilisé, qui vit dans des conditions quil a créées lui-même, remplace la sélection naturelle par diverses sélections sociales qui produisent des modifications très profondes et rapides.
Il y a un point que nous devons garder à lesprit : la rapidité avec laquelle les qualités dune espèce peuvent être altérées par une modification de la sélection biologique. Il est littéralement étonnant dobserver comment lhumanité gaspille depuis si longtemps son énergie en tentant vainement de changer les individus existants, au lieu de changer la race en déterminant quels sont les individus existants qui devraient se reproduire et quels sont ceux qui ne devraient pas se reproduire (23). Bien sûr, les changements raciaux dus à la sélection sociale existaient avant que lhomme ne les découvre ; ils existent de toute éternité. Le problème est que, au lieu de porter lhumanité vers les sommets, comme ils auraient pu le faire, sils avaient été intelligemment orientés, ils ont été aléatoires et ont généralement causé la décadence et la ruine.
La rapidité ahurissante avec laquelle une souche particulière peut, soit se développer, soit être éliminée dans une population donnée peut être précisément déterminée par la comparaison de son taux daccroissement avec celui de reste de la population. Et le facteur déterminant dans ce taux daccroissement est ce que lon appelle le « taux différentiel de fécondité ». On sait depuis longtemps que les populations qui se reproduisent librement ont tendance à saccroître extrêmement vite. Mais ce qui vaut pour une population dans son ensemble sapplique également à chacun de ses éléments constitutifs. Ainsi, dans nimporte quelle population donnée, les éléments qui se reproduisent le plus rapidement domineront le caractère moyen de la nation et le feront à un rythme toujours croissant. Prenons comme exemple un taux différentiel de fécondité relativement peu élevé pour montrer comment des différences à peine perceptibles dune année à lautre peuvent transformer entièrement le paysage racial en quelques générations. Soit deux souches formées chacune de 1000 individus, dont lune est juste en-dessous du seuil de reproduction, tandis que lautre croit au même rythme que la population anglaise qui est loin davoir un taux de fécondité élevé. Un an après, la première souche ne comptera plus que 996 individus ; un siècle plus tard, elle sera tombée à 687 individus et, au bout de deux siècles, elle nen totalisera que 492. A linverse, la deuxième souche en comptera 1013 un an plus tard, 3600 un siècle plus tard et environ 13 000 deux siècles plus tard. Autrement dit, au bout de cent ans (après trois ou quatre générations) la souche la plus prolifique serait six fois plus nombreuse et, au bout deux siècles, trente fois plus nombreuse que la moins prolifique. En supposant que la souche la moins prolifique avait de grandes aptitudes, tandis que la souche la plus prolifique était médiocre ou inférieure, on peut mesurer lappauvrissement de la race et le recul de la civilisation.
Cet exemple a été simplifié exprès en combinant dautres facteurs comme les taux différentiels de mortalité et de mariage, qui devraient être considérés séparément dans lévaluation des taux relatifs daccroissement des différents groupes ou lignées. Mais il donne vraiment une idée assez précise de la différence moyenne actuelle de fécondité nette entre les éléments très supérieurs et les éléments médiocres dans les principales nations du monde civilisé, tout en minimisant énormément la fécondité des éléments distinctement inférieurs. Ce qui est effrayant, cest que, dans presque tous les pays civilisés, le taux de natalité des éléments supérieurs a baissé rapidement au cours des cinquante dernières années et que, aujourdhui, malgré un taux de mortalité en forte baisse, leur nombre est stationnaire, ou même diminue; tandis que les autres éléments augmentent proportionnellement à leur médiocrité et à leur infériorité. Ces faits ont été démontrés par une multitude de recherches scientifiques conduites dans toute lEurope et aux Etats-Unis (24).
Nous pouvons déterminer avec précision le seuil de reproduction dun groupe en observant son taux de mortalité et son taux de mariage et en évaluant ensuite le nombre moyen des enfants légitimes. En ce qui concerne le monde civilisé dans son ensemble, il a été établi quil faudrait environ quatre enfants par mariage pour quune souche se reproduise. Dans certains pays comme lAustralie et la Nouvelle-Zélande et dans certains des groupes de haute qualité, où les taux de mortalité sont très bas, une moyenne de trois enfants par mariage peut suffire pour quune lignée se reproduise, mais cela semble être le strict minimum.
Compte tenu de ce niveau minimal de fécondité, que constatons-nous en réalité ? Nous constatons quen Europe (à lexclusion des pays très arriérés) les éléments supérieurs de la population ont en moyenne de deux à quatre enfants par mariage ; que les éléments médiocres ont en moyenne de quatre à six enfants par mariage ; que les éléments inférieurs, dans leur ensemble, ont en moyenne de six à sept enfants et demi par mariage, tandis que les éléments les plus inférieurs, comme les journaliers, les pauvres et les déficients, considérés séparément, ont en moyenne de sept à huit enfants (les naissances illégitimes incluses, bien sûr). Les taux différentiels de fécondité dans les différents quartiers des grandes villes européennes sont typiques. Quelques années avant la dernière guerre, le sociologue français Bertillon a constaté quà Paris et à Berlin les naissances dans les quartiers pauvres étaient au moins trois fois plus nombreuses que les naissances dans les meilleurs quartiers résidentiels, tandis quà Londres et à Vienne elles étaient environ deux fois et demie plus nombreuses.
Les conditions ne sont pas meilleures aux États-Unis quen Europe à certains égards, elles semblent être plutôt pires. En dehors du Sud et de certaines régions de lOuest, les vieilles souches américaines ne se reproduisent pas, les taux de naissance des immigrants originaires de lEurope de lOuest et du Nord baissent rapidement, tandis que les taux de naissance des immigrants originaire de lEurope de lEst et du Sud restent élevés, même sils sont en très légère diminution. Les catégories intellectuelles américaines sont beaucoup moins fertiles que les catégories européennes semblables. Le nombre moyen denfants par diplômé marié des principales universités américaines comme Harvard et Yale est environ de deux, tandis quil est environ dun et demi dans les principales universités féminines. En outre, les taux de mariage des étudiants et des étudiantes sont si faibles que, si lon considère à la fois les diplômés mariés et les diplômés célibataires, la moyenne statistique est environ dun enfant et demi par étudiant et de moins dun enfant par étudiante. Le professeur Cattell a examiné la taille des familles de 440 scientifiques américains, ne choisissant que les cas dans lesquels lâge des parents indiquait que la famille était complète. Malgré un taux de mortalité très faible, le taux de natalité était tellement plus faible que, comme il le remarque lui-même, « il est évident que les familles ne se perpétuent pas. Les scientifiques de moins de cinquante ans, dont 261 ont une famille complète, ont en moyenne 1.88 enfant, dont environ 12 pour cent meurent avant lâge du mariage. Nous ne savons pas combien dentre eux se marieront, mais seulement environ 75 pour cent des diplômés dHarvard et de Yale se marient ; seulement 50 pour cent des diplômées duniversités féminines se marient. Un scientifique a en moyenne 0.7 fils adulte. Si trois-quarts de ses fils et petits-fils se marient et que leurs familles continuent à être de la même taille, 1000 scientifiques auront environ 350 petits-fils pour transmettre par mariage leurs noms et leurs traits héréditaires. Lextermination du lignage matrilinéaire sera encore plus rapide » (25). Ces chiffres contrastent fortement avec les taux de naissance élevés dans les quartiers populaires des grandes villes de lAmérique. À New York, par exemple, le taux de naissance dans lEast Side est plus de quatre fois celui du taux de naissance dans les quartiers résidentiels. Au sujet des conditions semblables qui règnent à Pittsburgh, où le taux de naissance dans les quartiers les plus pauvres est trois fois plus élevé que celui des meilleurs quartiers résidentiels, Popence et Johnson remarquent : « La signification de ces chiffres par rapport à la sélection naturelle est évidente. A Pittsburgh, comme cest probablement le cas pour toutes les grandes villes des pays civilisés, cest la lie qui se reproduit. Moins une classe est intelligente, plus elle contribue à la reproduction. En tenant compte du fait que lintelligence est héritée et que les chiens ne font pas des chats, il ny a pas de quoi se réjouir de la qualité de la population de Pittsburgh dans quelques générations. » (26).
En outre, il ne faut pas oublier que ces taux différentiels de fécondité posent à lAmérique des problèmes encore plus complexes que ceux quils posent à lEurope ; parce que, tandis quen Europe ils entraînent surtout des changements dans lintelligence de groupe, en Amérique ils signifient aussi des changements de race avec tout ce que cela implique de modifications des tempéraments, des idéaux et des institutions nationaux fondamentaux. Et cest précisément ce qui a lieu dans de nombreuses régions de lAmérique. La Nouvelle-Angleterre, par exemple, autrefois pépinière de la « race » ambitieuse et intelligente des Yankees, qui se pressa par millions dans lOuest, ne cesse de perdre son caractère de région anglo-saxonne. Dans le Massachusetts, le taux de fécondité des femmes nées à létranger est deux fois et demie plus élevé que le taux de fécondité des indigènes ; dans le New Hampshire, deux fois ; dans le Rhode Island, une fois et demie les groupes étrangers les plus prolifiques étant les Polonais, les Juifs, les Russes juifs, les Russes-Polonais, les Italiens du Sud et les Canadiens français. Ce que ceci peut signifier dans quelques générations est indiqué par un calcul du biologiste Davenport, qui a déclaré que, aux taux de reproduction actuels, 1000 diplômés dHarvard daujourdhui nauraient que cinquante descendants dans deux siècles, tandis que 1000 Roumains de Boston, au rythme où ils se reproduisent actuellement, auraient 100000 descendants dans le même espace de temps.
Pour revenir à un aspect plus général du problème, il est clair que, tant en Europe quen Amérique, la qualité de la population se dégrade, car les groupes les plus intelligents et les plus doués diminuent dune manière relative ou absolue. Ceci ne constitue rien de moins quune menace mortelle pour la civilisation comme pour la race. Examinons comment les experts psychologiques qui ont mis au point les tests dintelligence auxquels a été soumise larmée américaine ont caractérisé les catégories dintelligence supérieures. Les hommes de catégorie A ont été décrits comme étant « capables de réussir leurs études universitaires » ; les hommes de catégories B comme étant « capables de faire des études universitaires » ; les hommes de catégorie C comme étant « rarement capables de finir leurs études secondaires » et, sur la base des évaluations de larmée, presque 75 pour cent de toute la population actuelle des États-Unis nentre même pas dans la catégorie C !
Puisquil est probable que la population américaine (à lexception de ses groupes dimmigrants originaires du sud et de lest de lEurope et de ses noirs) atteint en moyenne un niveau dintelligence plus ou moins aussi élevé que les peuples dEurope du Nord, il nest pas difficile de prévoir que, si lintelligence continue à se retirer de la race au rythme actuel, la civilisation ou sombrera, ou seffondrera brutalement faute dhommes supérieurement intelligents. Les conséquences fatales dun manque quasi total de cerveaux sont bien décrites par le Professeur McDougall aux lignes suivantes : « La civilisation de lAmérique dépend de votre capacité à continuer à produire des hommes de catégorie A et de catégorie B en grand nombres. Et, actuellement, les hommes de catégorie A sont 4 pour cent, les hommes de catégorie B 9 pour cent et, comme lindique la partie inférieure de la courbe, ce sont surtout les hommes de catégorie C qui se reproduisent. Les hommes de catégorie A et les hommes B, les diplômés de lenseignement supérieur, ne font pas assez denfants, tandis que la population saccroît énormément. A ce rythme, dans quelques générations, les hommes de catégorie A et même les hommes de catégorie B ne seront-ils pas devenus aussi rares que les éléphants blancs, ne représentant plus quune simple fraction de 1 pour cent ? Cest plus que probable.
« Actuellement, lensemble de la courbe a tendance à sinfléchir dans le mauvais sens. Et cela vaut probablement aussi pour les qualités morales, ainsi que pour la stature intellectuelle. Si le temps vient où vos hommes de catégorie A et B ne sont plus que 1 pour cent, ou même moins, de la population que deviendra votre civilisation ?
« Permettez-moi de présenter mes arguments plus concrètement, par rapport à lun des grands métiers essentiels, dont jai une certaine connaissance pour lavoir exercé, à savoir la profession médicale. Il y a deux cent ou cent ans, les connaissances à acquérir par létudiant en médecine, avant dexercer sa profession, formaient un ensemble relativement petit de règles empiriques. Le progrès de la civilisation a énormément multiplié ces connaissances et lexistence même de nos sociétés civilisées dépend de lapplication continue et efficace de ce vaste corps de lart médical et de la science. Lacquisition et lapplication judicieuse de cette masse de connaissances exigent infiniment plus defforts de celui qui se veut praticien que ne le faisait la maîtrise de lensemble des règles de nos ancêtres. Par conséquent, la durée du programme détudes prescrit pour nos étudiants en médecine doit être constamment allongée ; elle est maintenant de six ans.
« Les étudiants qui suivent ce long et rigoureux cursus sont déjà un corps choisi. Ils ont réussi leurs études secondaires. Il est légitime de penser que la grande majorité dentre eux appartient au groupe A ou B, ou au moins au groupe C +, dans léchelle dintelligence qui avait été établie pour larmée.
« Quelle est, je vous le demande, la proportion dentre eux qui sest montrée capable dassimiler le vaste corpus de connaissances médicales et de lappliquer intelligemment et efficacement ? Si jose généraliser à partir de ma propre expérience, je dirais quune proportion très considérable, même de ceux qui ont réussi leurs examens, ne parviennent pas à les assimiler efficacement. La masse de connaissances médicales modernes est trop vaste pour leur capacité dassimilation, sa complexité trop grande pour leur pouvoir de compréhension. Pourtant, la science médicale continue à se développer et à se complexifier et la communauté en est de plus en plus intimement dépendante.
« Dans cette profession, qui est de plus en plus exigeante sur les qualités intellectuelles et morales de ses membres (27), le besoin dhommes de catégorie A et B augmente régulièrement et la réserve diminue régulièrement à chaque génération.
« Et ce qui vaut pour cette profession semble valoir pour toutes les grandes professions et toutes les grandes vocations. Notre civilisation, en raison de sa complexité croissante, est de plus en plus exigeante sur les qualités de ses porteurs. Les qualités de ces porteurs diminuent ou se détériorent au lieu de saméliorer (28) ».
Les grands aspects du problème sont savamment posés par Whetham qui écrit : « Quand nous examinons le taux de natalité que connaît actuellement notre structure sociale, nous nous apercevons que les groupes dans lesquels il est le plus élevé sont ceux qui, comme les imbéciles et les fous, sont dépourvus de personnalité intelligente, ou, comme la plupart des ouvriers sans emploi et des journaliers, semblent être, soit sans idéaux, soit sans moyen de les exprimer. Dans tous les groupes sociaux qui se sont jusquici distingués par leur cohésion, leur industrie, leurs bonnes capacités physiques et mentales, leurs facultés dorganisation et dadministration, le taux de natalité nest plus assez élevé pour que la nation conserve ces qualités. Les grands hommes sont rares ; la personnalité du groupe est de plus en plus indistincte et la personnalité de la race, gage de succès dans le passé, est donc sur le déclin, tandis que les forces du chaos sont une fois de plus à luvre parmi nous, prêtes à se déchaîner et à détruire la civilisation, quand les types supérieurs ne seront plus en nombre suffisant pour les guider, les contrôler ou les soumettre (29) ».
La rapidité sans précédent de notre appauvrissement racial semble due, comme déjà dit, à de nombreuses causes, certaines anciennes et dautres nouvelles. Nous avons vu que la complexité étouffante des grandes civilisations a toujours eu tendance à éliminer les souches supérieures en détournant leur énergie des fins raciales vers des fins individuelles ou sociales, ce qui a pour effet une augmentation du célibat, du mariage tardif et une baisse de la fécondité. La plupart des phénomènes qui sont à lorigine de ces phénomènes racialement destructeurs peuvent être regroupés en deux catégories : le coût élevé de la vie et le coût de la grande vie. Ces deux expressions générales recouvrent une multitude de facteurs spéciaux tels que la hausse des prix, le niveau de vie élevé, le goût du luxe, la rivalité sociale, linefficacité du gouvernement, une fiscalité élevée et (le dernier et non le moindre) la pression de masses de plus en plus nombreuses dindividus ignobles, incompétents, qui sont autant de grains de sable dans les rouages sociaux et qui, par les secours, les soins, léducation, la surveillance policière, etc., quils nécessitent, consomment une partie toujours plus grande de la richesse et de lénergie nationale.
Or, tous ces facteurs variés, quelle que soit leur nature, ont ceci en commun : ils ont tendance à faire des enfants un fardeau de plus en plus lourd pour lindividu supérieur, aussi nécessaires que ces enfants puissent être à la civilisation et à la race. Le fait est que, dans les conditions actuelles, relativement peu de gens de qualité peuvent se permettre délever et déduquer correctement de grandes familles denfants. Cest la raison fondamentale de la forte baisse des taux de natalité des classes supérieures et moyennes de tous les pays civilisés au cours du dernier demi-siècle. Bien sûr, la chute a été accélérée par la découverte simultanée de plusieurs méthodes de contraception qui sont regroupées sous lexpression de « contrôle des naissances ». Cependant, ce ne sont pas tant les nouvelles méthodes que les fortes pressions économiques et sociales qui ont été exercées pour quelles soient employées qui expliquent la rapidité de la baisse du taux de fécondité. Dans les conditions de la vie moderne, une baisse prononcée du taux de natalité était inévitable. Pour ne citer que lune des nombreuses raisons, les progrès de la science médicale ont considérablement réduit le taux de mortalité et ont ainsi rendu possible une énorme augmentation nette de la population. Si les nations occidentales navaient pas agi pour faire baisser le taux de natalité, elles auraient été encombrées par des masses humaines à faible revenu comme celles de lAsie.
Pour échapper à ce sort, les éléments les plus intelligents et clairvoyants dans tous les pays civilisés ont rapidement commencé à recourir aux nouvelles méthodes de contraception et à limiter la taille de leur famille de cette manière. Cela a soulevé un tollé général (en grande partie pour des raisons religieuses) et, dans la plupart des pays (30), la diffusion dinformations sur la contraception a été rendue illégale. Cette mesure a été extrêmement stupide et désastreuse. Les nations clairvoyantes auraient dû se rendre compte que, avec lapparition de nouveaux facteurs sociaux tels que la baisse du taux de mortalité, lélévation du coût de la vie et lamélioration du niveau de vie, un faible taux de natalité était tout simplement inévitable ; que les peuples civilisés ne pouvaient pas se reproduire et ne se reproduiraient pas comme des animaux, comme ils lavaient fait autrefois, lorsque la vie nétait pas chère, que le niveau de vie était faible et quun taux de natalité élevé était compensé par les ravages incontrôlés de la mort.
Mais, la réduction du taux de natalité étant inévitable, il restait à savoir comment et par qui il devait être réduit. Devait-il lêtre par des méthodes traditionnelles comme le célibat (tempéré par les relations sexuelles illicites et la prostitution), le recul de lâge du mariage, linfanticide et lavortement (31) ; ou par les nouvelles méthodes de contraception ? Encore une fois : devait-on réduire le taux de natalité de toutes les sections de la population ou seulement celui des classes les plus intelligentes ? Malheureusement pour la race, ce fut la dernière solution qui prévalut. Au lieu de donner des informations sur la contraception aux masses et donc datténuer autant que possible les maux dun taux différentiel de natalité néfaste pour la race, la société réussit à maintenir les masses dans lignorance et à faire en sorte que leur taux de fécondité reste élevé, mais ne réussit pas à protéger de la propagande contraceptive les plus intelligents, qui pratiquèrent de plus en plus le contrôle des naissances et firent moins denfants.
Ici, un grand instrument potentiel damélioration de la race a été perverti en un agent de la décadence de la race. Avec une soumission aveugle aux chiffres bruts et avec un mépris total de la qualité, la société a délibérément favorisé les éléments inférieurs au détriment des supérieurs. Les résultats sont ceux que nous avons déjà examinés dans notre étude des taux différentiels de natalité daujourdhui.
Ainsi se termine notre étude sur les facteurs généraux de lappauvrissement de la race. Avant de conclure, cependant, il faut noter un facteur particulier des plus déplorables la Grande Guerre. La Grande Guerre a été incontestablement la catastrophe la plus terrible qui soit jamais arrivée à lhumanité. Les pertes raciales ont certainement été aussi importantes que les pertes matérielles. Non seulement la guerre elle-même a détruit dinestimables valeurs raciales, mais ses conséquences savèrent à peine moins défavorables à la race. Les mauvaises conditions sociales et le coût terriblement élevé de la vie continuent à réduire les taux de natalité de toutes les classes, sauf celui des éléments les plus irréfléchis et insouciants, dont laugmentation est plus une malédiction quune bénédiction.
Pour ne considérer que lune des nombreuses causes qui font que le taux de natalité des éléments supérieurs de la population reste faible, prenons le fardeau écrasant de la fiscalité dans toute lEurope, qui empêche en particulier les classes moyennes et supérieures de saccroître. Le Sunday Review de Londres la très clairement expliqué dans un éditorial : « A un homme dont le salaire annuel est de 2000£ le collecteur dimpôts prend 600£. Les 1400 restants, en raison de la dépréciation de largent, ont un pouvoir dachat à peu près égal à celui quavaient 700£ en 1913. Aucun jeune homme nenvisagera de se marier avec moins de 2000£ par an, du moins sil appartient aux classes moyennes ou supérieures. En règle générale, un homme parti de rien ne peut arriver à un salaire annuel de 2000£ quaprès avoir passé lâge de se marier. Ainsi, lespèce sera perpétuée presque exclusivement par la classe des ouvriers, dintelligence moyenne. »
Dans la même veine, le Times de Londres décrit dans les termes suivants ce quil appelle « La mort des classes moyennes » : « Le fait est que, avec le coût actuel de la vie, la fiscalité actuelle, le prix actuel des maisons, il est impossible de fonder une « famille » dans le sens quavait autrefois ce terme, à moins de vouloir connaître, non pas simplement linconfort, mais la privation et, par conséquent, de voir sa santé se détériorer. Il vaut donc bien mieux élever un enfant en bonne santé et lui fournir une éducation acceptable que de tenter délever trois enfants sans pouvoir les nourrir correctement et sans espoir dêtre en mesure de leur offrir une formation professionnelle. Mais le mal est loin de sarrêter là. Il est notoire que les mariages, les mariages de la classe moyenne en particulier, sont actuellement reportés en raison des difficultés de logement et de nourriture et il ne fait aucun doute que beaucoup dhommes évitent le mariage en raison de la considérable contrainte financière quil impose. Le monde est dhumeur joyeuse, les attraits de la vie familiale avec un salaire à peine suffisant pour deux ne sont pas nombreux. Célibataire, un homme peut se faire plaisir, préserver sa liberté daction et se permettre de samuser avec ses amis. Il nest pas prêt à travailler dur, à avoir une vie frugale, peu de plaisirs et beaucoup dangoisses. »
Bien que la guerre nait pas touché lAmérique aussi durement que lEurope, les effets désastreux quelle a eus sur la race sont évidents ici aussi. Un éditorial récent du New York Times décrit ainsi non seulement certains des effets de la guerre, mais aussi certains des conséquences de la philanthropie à courte vue qui pénalise la personne économe et digne en dorlotant les assistés et les imprévoyants. « La déclaration du Commissaire à la santé Copeland selon laquelle le taux de natalité des Américains est en baisse par rapport à celui de lélément étranger dans notre population ne contient rien de nouveau, si ce nest la remarque que la guerre a accéléré la baisse. Cela fait longtemps quil est évident que lon ne pouvait pas ne pas en arriver là. Une grande majorité des étrangers sont des salariés, dont les revenus ont fortement augmenté, petit à petit, du même pas que le coût de la vie. Les Américains de parents américains (32) sont pour la plupart des travailleurs intellectuels, dont les salaires nont guère augmenté. Il en est résulté une forte baisse de leur niveau de vie, qui ne pouvait pas ne pas faire baisser leur taux de natalité, déjà faible. Pendant la guerre, le commissaire aux institutions caritatives, Bird S. Coler, a indiqué que, pour la première fois dans lhistoire de son Commissariat, des gens instruits qui avaient été jusque-là des membres autonomes et dignes de la classe moyenne lui avaient amené leurs enfants et lui avaient déclaré quils ne pouvaient plus ni les nourrir, ni les habiller.
« Les statistiques du docteur Copeland sur la mortalité infantile aboutissent aux mêmes conclusions. Parmi les nourrissons nés de mères américaines, le taux est de 90 pour 1000 contre 79 pour les mères françaises, 75 pour les bohèmes, 69 pour les austro-hongroises, 64 pour les russes, 58 pour les suédoises et 43 pour les écossaises. Le docteur Copeland attribue cette différence au fait que les mères américaines sont moins enclines à utiliser les centres sanitaires pour nourrissons que met à leur disposition son ministère. Les mères nées à létranger sont « habituées à dépendre de ceux-ci et dautres organismes gouvernementaux ». Cest la mort dans lâme que, comme les parents de la classe moyenne qui ont amené leurs enfants au Commissaire aux institutions caritatives, les Américains sollicitent laide publique pour leur famille. En attendant, ces Américains, par leurs impôts, contribuent en grande partie à financer les nombreuses « agences gouvernementales » qui aident louvrier immigré et sa famille. Pendant la guerre, Henry Fairfield Osborn a protesté contre cette injustice au motif quelle rendait la vie impossible aux Américains éduqués, dont le foyer est le bastion de nos traditions nationales.
« Les statistiques démographiques montrent à quel point la situation est devenue grave. En 1910, il y avait à New York 921 318 Américains dorigine, 1 820 141 Américains de descendance étrangère ou mixte et 1 927 703 de personnes nées à létranger. Les chiffres complets pour 1920 ne sont pas encore disponibles, mais le docteur Copeland confirme que la proportion de ceux dont les traditions sont dorigine étrangère est en augmentation rapide. Sa déclaration se termine par une exhortation contre le contrôle des naissances, dont lesprit est admirable, mais dont la logique nest pas claire. Ce quil a en tête, évidemment, nest pas un contrôle des naissances, mais une augmentation des naissances chez les Américains issus de lancienne immigration. Cest là, comme il semble le croire, une simple question morale, mais sa déclaration montre que cette question morale est étroitement liée aux conditions économiques modernes. Celles-ci ont sans doute été accentuées par la guerre, mais elles couvaient depuis de nombreuses décennies et continuent dexercer leur influence avec une force croissante. »
Nous sommes là au cur du problème. La guerre, aussi terrible quelle a été, na fait quaccélérer un appauvrissement racial qui se préparait depuis longtemps ; que détruire la planche de salut de la civilisation, qui nétait déjà pas peu mince et communiquer une énergie encore plus féroce aux forces montantes de la barbarie et du chaos que nous allons maintenant examiner directement.
Lothrop Stoddard, The Revolt Against Civilization : The Menace of the Under Man, Charles Scribners Sons, 1922, traduction de laméricain par B. K.
Theodore Lothrop Stoddard
http://www.the-savoisien.com/blog/index … p-Stoddard
The revolt against civilization
http://www.balderexlibris.com/index.php … vilization
elementsdeducationraciale.wordpress.com
https://elementsdeducationraciale.wordp … linferieur
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(1) Lauteur était partisan de la théorie évolutionniste. [Note du Traducteur]
(2) Pour de plus amples informations sur ces tests, voir D. Westen, Psychologie: pensée, cerveau et culture, p. 433-434 disponible à http://books.google.fr. [Note du Traducteur]
(3) Plus exactement, « proletarius » signifiait « qui ne compte dans lEtat que par ses enfants ». Sa définition était donc restrictive. [Note du Traducteur]
(4) La situation que décrit ici lauteur est celle de la Rome impériale, cosmopolite et plus ou moins christianisée. Dans la Rome préchrétienne, les enfants chétifs ou atteints de malformation congénitales étaient exposés sur la voie publique ; voir M. Gazzo, Lexposition des enfants à Rome de lépoque archaïque à la fin de lempire. La Loi des Douze Tables, rédigée de 451 à 449 avant J.-C., prescrit « Que soit tué lenfant atteint dune difformité manifeste ». « Lexposition des enfants nouveau-nés paraissait tellement normale et habituelle aux Latins quils sétonnaient que certains étrangers », dont les Juifs, « ne la pratiquent pas » (Andreau, J., Descat, R., Esclave en Grèce et à Rome, p. 50). Dans la sphère grecque, Aristote recommande « quune loi défende délever aucun enfant difforme. Mais, dans les cas daccroissement excessif des naissances (comme le niveau des murs soppose à lexposition de tout nouveau-né), une limite numérique doit dès lors être fixée à la procréation, et si des couples deviennent féconds au-delà de la limite légale, lavortement sera pratiqué avant que vie et sensibilité surviennent dans lembryon ». [Note du Traducteur]
(5) Popence, P. B., Johnson, R. H. p. 148-9.
(6) La question, que ne semble jamais se poser lauteur, se pose, absolument fondamentale pour la compréhension de la crise du monde moderne, de savoir quelle est exactement la nature de ceux qui, non seulement laissent se reproduire limbécile sous ses formes les plus monstrueuses et grotesques, mais sefforcent par tous les moyens de stimuler autant que possible sa prolifération : peut-on penser que, pour ce qui est des vulgaires exécutants, cest-à-dire des politicards aux ordres de la haute finance internationale, ils ne soient pas eux-mêmes atteints, quils soient blancs de peau ou de race de couleur, dune forme ou dune autre dimbécillité ? Quant à ceux qui conçoivent et commandent : dindividus qui sont dotés au plus haut point de cette faculté que lauteur met sur un piédestal et dont il considère quelle est en quelque sorte la bouée de sauvetage de la civilisation : lintelligence. Nous y reviendrons.
Pour linstant, nous nous contenterons de faire remarquer que lauteur a cependant bien vu la différence à laquelle nous faisons allusion ici, lorsquil fait observer que « Les imbéciles nont jamais renversé un Etat. Eléments essentiellement négatifs, ils peuvent faire sombrer une civilisation dans la décadence, mais ils ne sont pas assez intelligents pour la bouleverser. » [Note du Traducteur]
(7) Voir Holmes, J. O. W., p. 27-40 ; Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 159-161.
(8) Cité par Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 159.
(9) Ibid., p. 159-160.
(10) Ibid.
(11) Ce nest évidemment pas le vrai nom de la famille. Il sagit dun pseudonyme scientifique composé des mots grecs « kalos » (« bon ») » et « kakos » (« méchant »). Bref, cest la famille « bonne et méchante », en référence au caractère très divergent de ses deux branches.
(12) Holmes, J. O. W., p. 31
(13) Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 160.
(14) Pour une discussion des formes de la folie, voir Holmes, J. O. W., p. 27-72 ; Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 157-160 ; 176-183.
(15) Lidée extraordinaire que le génie était une forme de la folie était autrefois très répandue. Une enquête scientifique approfondie a clairement réfuté cette idée. Dune part, les études statistiques détaillées de personnalités éminentes ont montré quil y a moins de cas de folie chez eux que dans la population en général. Bien sûr, un nombre considérable dhommes éminents ont incontestablement été atteints de troubles psychiques. Mais ce ne sont pas ces troubles qui les ont rendus éminents ; au contraire, ils ont été des handicaps. Une tare a été introduite à un moment donné dans une lignée dancêtres qui constituait jusque-là une souche saine, supérieure et a produit cette combinaison disharmonique de qualités.
(16) Telle est lopinion de quelques-uns des membres du Bureau des Archives eugénistes, le premier centre de recherche scientifique américain sur ces problèmes. Les psychiatres de renom Rosanoff et Orr estiment que plus de 31 pour cent des personnes apparemment normales sont atteintes de troubles psychiques.
(17) Pour des résumés de certaines de ces recherches, européennes comme américaines, voir Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 157-160 ; 176-183 ; Holmes, J. O. W., p. 73-97.
(18) Du point de vue traditionnel, ce que lauteur qualifie d« ordre social » nétait en réalité, dans lEurope « bourgeoise » comme aux Etats-Unis, où le bourgeois allait sencanaillant et la canaille sembourgeoisant, quun chaos social, dans la mesure où, pour citer R. Guénon, sans endosser les critiques quil faisait à l« Occident » sans se rendre compte que les influences qui ont contribué à produire cette monstruosité sont tout sauf dorigine « occidentale », plus « personne ne se [trouvait] plus à la place qui lui convient normalement en raison de sa nature propre. Dès lors que laccession à des fonctions quelconques nest plus soumise à aucune règle légitime, il en résulte inévitablement que chacun se trouvera amené à faire nimporte quoi, et souvent ce pour quoi il est le moins qualifié ; le rôle quil jouera dans la société sera déterminé, non pas par le hasard, qui nexiste pas en réalité, mais par ce qui peut donner lillusion du hasard, cest-à-dire par lenchevêtrement de toutes sortes de circonstances accidentelles ; ce qui y interviendra le moins, ce sera précisément le seul facteur qui devrait compter en pareil cas, nous voulons dire les différences de nature qui existent entre les hommes. La cause de tout ce désordre, cest la négation de ces différences elles-mêmes, entraînant celle de toute hiérarchie sociale ». Il conviendrait donc de dire que la présence dimmenses hordes dinférieurs congénitaux incapables, mécontents et indisciplinés menace de désorganiser totalement et de désintégrer complètement ce quil reste dordre social. [Note du Traducteur]
(19) Entre-temps, les pseudo-élites ont trouvé un moyen de les rendre dociles en substituant la « fabrication du consentement » à la coercition.
Lexpression (« manufacturing consent ») est de lintellectuel juif et co-fondateur du Council of Foreign Relations Walter Lippmann. « Il sagit dune stratégie indirecte de pression comportementale visant à désamorcer en amont toute résistance au changement et aux troubles quil provoque par le camouflage de toute intention stratégique contre laquelle résister, de sorte que le pilotage conscient du groupe reste inconscient à ce dernier, imperceptible et attribué à une évolution naturelle des sociétés dont personne nest responsable. « There Is No Alternative ! », comme le martelait Margaret Thatcher. Dissimuler toute trace de volonté dans le processus de changement est primordial pour faire accepter les chocs en provoquant le moins de réaction possible, hormis peut-être de la nostalgie et des propos dépités sur la décadence et la nature humaine qui serait mauvaise. Fatalisme, résignation, soumission et passivité sont escomptés. Il est impératif que le sujet piloté soit le moins conscient de lexistence du pilotage et du pilote, de sorte quil ne puisse même pas lui venir lidée de simmiscer dans le mécanisme pour y jouer un rôle actif. À cette fin, il paraît nécessaire de rendre impossible au sujet piloté daccéder à une vision densemble du système dans lequel il se trouve, une vision globale de surplomb, générale et systémique, qui lui permettrait de remonter aux causes premières de la situation. Cette opération de brouillage, qui nest rien dautre quun piratage du système de perception et danalyse du sujet, consistera à spécialiser ses capacités de raisonnement et à les fragmenter sur des tâches particulières, de sorte à orienter leur focalisation dans un sens qui reste inoffensif pour le pouvoir » (Comité Invisible, Max Millo, Gouverner par le chaos, p. 31-32 ; http://www.histoireebook.com/index.php? … -le-chaos).
Ajoutons quune des premières conditions pour assurer lefficacité de cette technique dingénierie sociale a été, au dix-neuvième siècle, la création artificielle des foules, des masses, au milieu desquelles lindividu a tendance à ne pas être plus conscient quun hypnotisé ; cet état de suggestibilité a été précisément décrit par G. le Bon. Le Juif Edward Bernays, lun des pères des « relations publiques » et lun des pionniers du « marketing », sappuya sur le concept dinconscient de son oncle S. Freud pour mettre au point des techniques de manipulation de lopinion publique. « La manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions organisées des masses, déclare-t-il dans Propagande, est un élément important dune société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la vraie force dirigeante du pays ». [Note du Traducteur]
(20) Historiquement, cependant, dans les pays « occidentaux », la prolifération des dégénérés est contemporaine de létablissement de la démocratie. Il est vrai que, si « les dégénérés coûtent cher à la société », ils rapportent beaucoup dargent, au travers des « services » du « fast-food » au « SMS » quils leur « offrent » dans le cadre du « tittainment », aux quelques « 500 » satrapes qui, dans les coulisses, sont aux commandes du bateau ivre de la démocratie.
Depuis le début des années 2000, le bruit court sur la « toile » que la pseudo-élite aurait préparé un plan de réduction de l« humanité » à quelques cinq cent millions dindividu les handicapés seraient particulièrement visés ; des tas de papiers, des tas de vidéos en parlent avec un sensationnalisme consommé et, dans un style non moins apocalyptique et sur un ton solennel, les « résistants au Nouvel Ordre Mondial », particulièrement ceux qui ont des dons prophétiques, sen font automatiquement lécho les handicapés seraient particulièrement visés.
De 2000 à 2014, la population mondiale est passée de 6 à plus de 7 milliards, à cause du taux de natalité très élevé des races de couleur, qui représentent actuellement plus de 80% de la population mondiale et dont la proportion ne cesse de saccroître. Quant aux handicapés, les dépenses publiques faites pour eux sont en augmentation croissante dans tous les pays « occidentaux ». [Note du Traducteur]
(21) Humphrey, S. K., p. 77-80.
(22) Nordau, M., « The Degeneration of Classes and Peoples », Hibbert Journal, juillet 1912.
(23) En effet, comme le souligne J. Evola, «
en démographie, on ne peut pas se limiter au critère purement quantitatif (faire naître le plus grand nombre denfants possible), car il convient de considérer aussi la qualité et, par conséquent, de se demander quel type denfants une nation prolifique doit vouloir. Multiplier simplement et arbitrairement le nombre sans connaître létat racial global dune nation peut favoriser une invasion des éléments de la race la moins désirable, alors même que, en raison de circonstances diverses, ceux-ci sont les plus prolifiques, au détriment de la race supérieure, mais moins nombreuse ». [Note du Traducteur]
(24) Pour bon nombre de ces recherches, qui contiennent des reproductions de tableaux statistiques et dautres données, voir Holmes, J. O. W. p. 118-180, 231-234 ; Popence, P. B., Johnson, R. H., p. 135-146, 256-272 ; Whetham, p. 59-73 ; McDougall, p. 154-168.
(25) Nous avons déjà vu que lintelligence est pour lauteur lune des valeurs suprêmes, sinon la valeur suprême. Ici, il apparaît clairement que lauteur considère que les éléments supérieurs dune nation et, au-delà, dune race, sont ses scientifiques et ses intellectuels ; plus bas, il apparaîtra tout aussi clairement quil mesure le niveau dintelligence dun individu au nombre de ses diplômes.
Pour les eugénistes états-uniens de la fin du dix-neuvième siècle, la valeur par excellence était lintelligence et, plus précisément, lintelligence abstraite. Comme la plupart dentre eux étaient issus dune famille puritaine, il nest pas illégitime de se demander sil existe un lien de cause à effet entre leur éducation puritaine et leur penchant pour cette faculté (voir White, J., Intelligence, Destiny and Education: The Ideological Roots of Intelligence, p. 3).
Le concept dintelligence apparaît dans les écrits de nombreux philosophes présocratiques, dans lesquels il a trois sens : une entité divine, absolue ; un don divin aux hommes ; la faculté du « sophos », le sage, lexpert, le savant (le « sophistés » est « celui qui sefforce de tromper par des raisonnements captieux »). Tout laisse à penser que, dès 300 avant notre ère, lintelligence était associée, au choix, au céleste, au divin, au rationnel, à linconnu, à labstrait et à la dépendance de lhomme à légard dune déité absente, rationnelle et abstraite. « En assimilant lintelligence à une déité aux formes parfaites, les philosophes « grecs » jetèrent les fondements de lautorité de la science et des méthodes de systématisation abstraites ». Lintelligence divine, « entité à laquelle les philosophes prêtaient une immensité céleste, transcendait le monde héraclitéen des formes instables et de la connaissance impossible et rendait possible lacquisition de la certitude par les mathématiques
La formalisation de méthodes de connaissance abstraites donna lieu à une nouvelle épistémologie, qui assurait que la connaissance pouvait être précise, exacte et vraie. Ce nest pas par hasard quIsaac Newton, comme Augustin avant lui, admirait la façon dont lintelligence divine du Créateur avait créé de mystérieuses lois de gravité et dinertie illuminées par la flamme de la certitude mathématique et de la mécanique classique. Les théories néo-platoniciennes dAugustin, comme le rationalisme mathématique du dix-septième siècle, contiennent virtuellement lhypothèse que les mathématiques fournissent la meilleure illustration de lintelligence, qui permet datteindre la vérité divine » (Privateer, P. M. Inventing Intelligence, p. 23-24). Le Dieu dAugustin, dans la plus pure tradition de lAncien Testament (voir Deut. 25, 13-15 ; uvres de Philon dAlexandrie, p. 205), est un « dieu légaliste qui pèse et mesure les actes, les pensées et les intentions comme un être humain, un créancier qui entend se faire rembourser une dette considérable
» (Duquesne, J., le Dieu de Jésus, p. 123), tellement rationnel que lon se demande si, dans la religion judéo-chrétienne, cest lhomme qui est fait à limage de Dieu ou Dieu qui est fait à limage de lhomme.
Quatorze siècles, si lon doit en croire la chronologie officielle, séparent les deux hommes, au cours desquels les philosophes, les théologiens et les ecclésiastiques tirèrent profit de la vue selon laquelle Dieu est intelligence, pour asseoir le pouvoir de lEglise ; et lon sexplique mal, compte tenu des prémisses augustiniennes, comment il se fait quil ait fallu tant de siècles pour préparer les esprits à lavènement de l« humanisme ». Les « humanistes » remplacent lautorité transcendantale et idéologique attribuée à lintelligence divine par une intelligence « éclairée » dérivée de la faculté strictement humaine de raisonner. Et la raison, on le sait, deviendra plus tard Déesse.
Comme le fait remarquer R. Guénon, de tous les sens quavait le mot latin ratio, on nen a gardé quun seul, celui de « calcul ». Lobsession du « calcul » en arriva à un tel point quon se mit en tête de mesurer lintelligence, cest-à-dire de mesurer la faculté de calculer. Ainsi, un titre fut créé, semble-t-il au XIIe siècle, dans le cadre de cette fabrique de savants, de scientifiques et de juristes quétait déjà lUniversité, alors sous la tutelle de lEglise, pour attester les connaissances et les aptitudes de quelquun : le diplôme : « lennemi de la culture » (P. Valéry) ; puis, au XVIe siècle, les Jésuites introduisirent des marques dappréciation : les « prix » ; et, au début du XIXe siècle, les notes apparurent. Enfin, quelques décennies plus tard, après léchec du Mental Test de Mc Keen Cattell et du facteur G. de Charles Spearman, deux scientifiques bardés de diplômes à la suite dune scolarité marquée par de nombreux prix et de très bonnes notes, Alfred Binet et Théodore Simon, chargés par le gouvernement français de trouver une méthode de détection des élèves « en difficulté » dans les petites classes (du moins, cétait là lexplication officielle de cette mission), mirent au point, non pas le premier test de quantification de lintelligence, mais le premier test de quantification de lintelligence (lÉchelle métrique de lintelligence) utilisable. Par qui fut-il considéré comme utilisable ? Par dautres chercheurs, des chercheurs chargés de lévaluation des tests dintelligence. Dautres chercheurs encore viendraient qui, eux, seraient chargés de lévaluation des évaluations des tests dintelligence, de lévaluation de lévaluation des évaluations des tests dintelligence, pour qui furent dailleurs créée une kyrielle de compagnies savantes, dinstituts, de fondations, de centres de recherches, etc., dans lesquels seraient « casés » les rejetons de la pseudo-élite qui ne réussiraient pas à entrer dans la magistrature, le marketing, le management, la finance, lart ou le show-business, ainsi quune poignée de fils et filles douvriers aux dents longues, à des postes tous aussi essentiels les uns que les autres à la construction dune grande ruche humaine.
Pour en revenir au début du XXe siècle, le Juif Wilhelm Stern, sinspirant des travaux du duo susmentionné, mit les bouchées doubles et pondit une série de tests censés déterminer un « quotient intellectuel ».
Tout peser (lat. « pondero » ; doù ponderatio », « pesage », « pesée », « poids »), tout mesurer (R. Guénon indique quil est possible de rattacher « materia » à « metiri » (« mesurer) ajoutons que ce dernier, en raison de son supin (« mensum est »), peut être rattaché à « mens » (lesprit dans le sens de mental, pensée), qui a la même racine que « menses » (« mois ») et qui se retrouve en français dans « mois », « menstruation », en anglais dans « moon » (« lune »), mind (« esprit », « intellect », « intelligence », etc.), measurement (« mensuration », « mesure », etc.) et, selon certains, « man » (« homme ») , en allemand dans Mond (« lune »), meinen (« penser »), etc.; tout peser, tout mesurer, mentalement et pratiquement, telle est, en dernière analyse, la finalité de la science, la manie des scientifiques, qui, en cela, ne font que se conformer au « plan divin », puisque Dieu a « disposé toutes choses en mesure, nombre et poids » (Sagesse, XI, 20).
Que les « diplômés dHarvard et de Yale » et Cie cessent de se reproduire et séteignent ne serait pas une mauvaise chose pour la race loin de là ; rien nindique cependant que ce soit le cas ; depuis le début du XXe siècle, les « diplômés dHarvard et de Yale », universités, qui, comme tous les établissements denseignement supérieur qui se respectent, attirent la lie de l« humanité », pour la former, par exemple, aux postes clés auxquels son intelligence supérieure lappelle dans des commissions chargées du calibrage de la banane ou dans des officines spécialisées dans le baguage du pouillard, nont cessé de proliférer.
LUniversité, du « moyen-âge » au XIXe et à la fin du XXe siècle, de la France à la Russie et à lAllemagne, a toujours été un foyer dagitation sociale et culturelle, mais aussi un laboratoire de doctrines subversives. Depuis la fin des années 1980. « Ecoles nationales (sic) », « Ecoles supérieures », « Ecoles des hautes études » et autres « Instituts », publics ou privés, à la pointe desquels se trouve tout ce qui est pudiquement appelé « Ecole de commerce », « Ecole de management, « Ecole de marketing », semblent avoir pris le relais, pour ce qui est de la subversion.
Du point de vue racial, il nest pas inintéressant de noter que luniversité pourrait avoir son origine dans une institution arabe appelée jamiʻa (Farid, S., From Jamiʻah to University : Multiculturalism and ChristianMuslim Dialogue, Current Sociology 54). Les jami ont été fondées à la fin du Xe siècle en Egypte pour enseigner la jurisprudence, la grammaire, la philosophie, lastronomie et la logique. En tout cas, les premières institutions denseignement supérieur délivrant des diplômes sont nées dans le monde arabe. Justement, il semblerait que de nombreux concepts et de nombreux termes, tels que celui de diplôme et celui de doctorat, aient également une origine arabe (Makdisi, G., Scholasticism and Humanism in Classical Islam and the Christian West, Journal of the American Oriental Society (American Oriental Society), avriljuin 1989 http://deenlink.com/books/ScholasticismHumanism.pdf). Ce qui est certain est que, grand admirateur des philosophes arabes, Frédéric II, qui avait pu entrer en contact avec les musulmans à la faveur des croisades et qui ensuite « adopta le costume oriental et de nombreuses coutumes et murs arabes », fonda une université à Naples, lune des toutes premières institutions de ce type en Europe, où, comme dans lensemble de la Sicile, linfluence juive était forte, « dans le but dintroduire la science arabe dans le monde occidental » (De Lacy OLeary, Arabic Thought and Its Place in History, p. 280-1). Cest dans les universités, au cours du XIIIe siècle, que les connaissances « gréco »-arabes furent intégrées de façon permanente à la théologie, à la culture et à la science latine ». Al-Rodhan, N. R. F., The Role of the Arab-Islamic World in the Rise of the West, p. 176. [Note du Traducteur]
(26) Popence, P. B., Johnson, R. H., op. cit., p. 139.
(27) Il vaut la peine de citer ici un extrait du fameux serment dHippocrate : « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je mabstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on men demande, ni ne prendrai linitiative dune pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et jexercerai mon art dans linnocence et la pureté. » « Je ne remettrai à personne du poison » est dautant plus savoureux quil ny a pas si longtemps que tout médecin était regardé comme « un assassin potentiel » (L. Marcou, Staline, vie privée) non seulement en Russie, mais dans lensemble des pays européens. Asaph le Juif (VII avant J.-C.) faisait jurer à ses élèves « de ne pas causer la mort par ladministration des jus de racines vénéneuses et de ne pas faire connaître à tout le monde les plantes toxiques et de ne pas les donner à nimporte qui. » Le code déontologique des médecins na cessé de troubler. Galien déclara quil ny avait « pas grande différence à Rome entre les voleurs et les médecins » (in Puschmann, T., Geschichte des Medicinischen Unterrichts von den Altesten Zeiten bis zus Gegenwart, Leipzig: 1894, p. 124). Paracelse ((1493-1541) déclara que « les médecins vêtus décarlate, dun chapeau et de fourrure de menu-vair se sont ligués avec les apothicaires pour profiter de lignorance » (Pagel, W., Paracelsus, 2e éd, revue). Nicholas Culpeper (1616-1664) décrivit les docteurs comme « des marchands de médecine ignorants et avaricieux ». Peut-être encore plus que les médecins, cependant, ce qui pose problème, cest ce que lon appelle « médicaments », dont on sait quils ont pour effet de faire disparaître les symptômes dune affection pour en causer une autre par leurs « effets secondaires » et rendre ainsi ceux qui en prennent malades à vie, à la grande satisfaction de lindustrie pharmaceutique et de ses actionnaires.
Du point de vue racial, il est à souligner que les dizaines de millions de blancs européens qui sont dépendants des « médicaments » doivent une fière chandelle aux Arabes, car la chimie et lalchimie arabe ont joué un rôle prépondérant dans la pharmacie à partir du haut-« moyen-âge ». Dès le IXe siècle, le chimiste et alchimiste Muhammad ibn Zakariya Razi (Rhazes) (865-915) préconise lutilisation des composés chimiques à des fins médicales ; il invente la pommade de carbonate de plomb ; il décrit « un chlorure de mercure employé à lextérieur contre la gale, plusieurs préparations de cuivre et darsenic, un onguent à base de mercure, lorpiment (zerendj asjar), le réalgar (ahmar ou chôkh), les sulfates de cuivre et de fer (mazadzab, zakh ou chahiréh), le salpêtre (rourec), le borax (tenker)
» (Gazette médicale de Paris, Volume 40, Numéros 1 à 52, p. 223). Abu al-Qasim al-Zahrawi (Abulcasis) (936-1013) fut le premier à préparer des médicaments par sublimation et par distillation. La médecine arabe fut introduite en Europe au milieu du XIe siècle par un certain Constantin, un personnage dorigine orientale et mystérieuse. Avec lextension que les croisades donnèrent au commerce, les médicaments du Moyen-Orient affluèrent en abondance en Europe, où lusage des médicaments traditionnels tomba en désuétude (Histoire de la médecine depuis son origine jusquau 19e siècle, Volume 2, p. 579. [Note du Traducteur]
(28) McDougall, W., p. 163-168.
(29) Whetham, C. D., p. 72.
(30) Dans certaines nations éclairées, notamment lAustralie, la Hollande et la Nouvelle-Zélande, les méthodes contraceptives ont été accueillies favorablement et des informations sur le contrôle des naissances ont été données à toutes les classes. Les résultats ont été excellents sur le plan social et racial ; en particulier, le taux différentiel de natalité a baissé et les brusques changements de groupe social ont ainsi pu être évités.
(31) Lavortement doit être soigneusement distingué de la contraception. Les méthodes contraceptives ont été découvertes récemment ; lavortement est pratiqué depuis des temps très anciens. Certains des peuples les plus primitifs, comme les noirs australiens et les Bushmen dAfrique du Sud, sont des spécialistes de lavortement.
(32) Nous traduisons ainsi « natives of native parentage », sachant que, par « native American », lauteur entend les personnes de race blanche nées aux Etats-Unis et non, ainsi que lexpression est généralement admise en français, les « Indiens dAmérique ». [Note du Traducteur]
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Le dysgénisme
Le dysgénisme (du grec dys signifiant "mauvais" et gênnan "engendrer") constitue sans aucun doute la pire menace pesant sur la civilisation européenne. Par "dysgénisme" on entend le déclin génétique d'un peuple au cours des générations du fait de l'accumulation de mutations négatives. Plus spécifiquement le terme est utilisé pour signifier l'affaiblissement intellectuel et biologique d'une population. Mais pourquoi parler de dysgénisme alors que jamais dans l'histoire de l'humanité notre civilisation ne fut aussi riche sur le plan économique, ni avancée sur le plan scientifique que de nos jours ?
En réalité, le confort et la technologie modernes ne nous renseignent nullement sur l'état futur de notre société, ils ne peuvent que nous donner un aperçu de ce qui été accompli par les dernières générations, une sorte de photographie du passé proche. Pour connaître l'évolution et le futur de notre culture, il nous faut observer comment la sélection naturelle a opéré sur nos populations durant les derniers millénaires et si les forces à l'oeuvre par le passé sont toujours d'actualité au XXIe siècle.
L'équation est implacable: dans la nature, vous ne pouvez pas avoir plus de descendants que de ressources dont vous disposez. Chez les Européens, l'économiste Gregory Clark a observé que dès le Moyen-Age le taux de fertilité des individus était relié à leurs revenus. Dit autrement, les plus riches avaient systématiquement plus de descendants que les plus pauvres. Ce raisonnement est tout à fait logique: plus d'argent permet de nourrir plus de bouches. Les études démographiques ont montré qu'avant le XIXe siècle, alors que les plus pauvres des Anglais avaient seulement 4 enfants par femme, les plus fortunés en avaient près du double !
Compte tenu du fort taux de mortalité infantile de l'époque, les plus pauvres des Britanniques étaient juste sous le taux de renouvellement des générations cependant que les plus riches voyaient leurs descendants occuper à chaque génération une part croissante de la population.
Toujours selon Clark, sous l'effet de cette donne démographique favorable, les descendants de la partie de la population la plus riche et la plus éduquée ont donc descendu l'échelle sociale jusqu'à occuper la quasi-totalité des strates de la société vers la fin du XVIIIe siècle. Les fils de grands propriétaires devinrent des petits propriétaires, les petits propriétaires des laboureurs. Les valeurs des classes marchandes de l'époque (aptitude au raisonnement, travail acharné, gratification à long terme, valorisation de l'éducation, inventivité) ont donc, par cascade démographique infusé le capital génétique de l'Angleterre. Lorsque Napoléon traitait l'Angleterre de "nations de boutiquiers", il était loin de se douter que cette appellation recoupait en effet une réalité très tangible.
A la suite de l'Angleterre, le même phénomène s'est produit dans les autres pays d'Europe à des vitesses différentes et avec des fortunes diverses, ainsi qu'en Extrême-Orient bien plus tard, donnant naissance aux révolutions industrielles nationales. Ainsi, grâce à une sélection naturelle qui a favorisé sur le long terme les descendants des individus les plus travailleurs et les plus intelligents, l'ensemble des sociétés occidentales a pu sortir du fameux piège de Malthus pour construire des sociétés d'une puissance et d'une richesse inégalées par le passé, innovant plus vite qu'elle croissaient en démographie. Le cercle vertueux du développement avait eu raison de siècles de relative stagnation technologique.
Cependant, depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux scientifiques ont observé une inversion de la tendance décrite ci dessus: les strates les plus pauvres et les moins éduquées ont des taux de natalité très supérieurs à ceux mesurés dans les strates riches et éduquées. Le professeur Richard Lynn a observé que les criminels par exemple, malgré leurs fréquents et longs séjours en prison ont deux fois plus d'enfants que la population générale ! Les causes sont diverses pour expliquer la surnatalité des couches les plus basses de la société: instauration des soins de santé universels, aides sociales aux strates défavorisées, abolition de la peine de mort pour les criminels, utilisation moins stricte de la contraception chez les personnes peu éduquées. Du côté de la faible natalité des classes aisées, on peut penser au coût croissant des hautes études nécessitant d'investir dans la "qualité" plutôt que dans la "quantité" et à une faible religiosité. Quelles que soient les causes, les faits sont là: à chaque génération, les descendants des classes les plus pauvres et les moins éduquées occupent une place croissante dans le pool de la population occidentale, et cela sans même tenir compte de l'effet cumulatif de l'immigration en provenance du Tiers-Monde.
Les manifestations de cette contamination de la société par l'underclass sont chaque jour plus visibles: effondrement du niveau d'alphabétisation des jeunes générations par rapport à leurs aînées, diminution du nombre moyen de mots de vocabulaire, résurgence des maladies sexuellement transmissibles liées à la promiscuité sexuelle, augmentation du taux de délinquance, des grossesses d'adolescentes et des naissances hors mariage. Toutes ces caractéristiques, classiquement associées à l'underclass ont désormais pénétré chez les classes moyennes. Même certains aspects culturels anodins comme la réduction drastique de la durée des plans dans les films et clips vidéos ou le langage sms suggèrent une adaptation aux goûts d'une population de moins en moins capable de réflexion et de pensée élaborée.
Une étude récente a d'ailleurs démontré que le quotient intellectuel (QI) des adolescents à chuté de 2 points en trente ans, ce qui est absolument considérable. Pour illustrer cela, il suffit de dire qu'une baisse de 3 points de QI dans une population fait augmenter le nombre de bénéficiaires du bien-être social de 7 %, les naissances hors-mariage de 8 %, le taux d'emprisonnement de 12 %, le nombre de ceux qui arrêtent leurs études au lycée de 15 % ! Autre exemple, plus cru : une diminution de 5 points de QI dans une population de QI de 100 double la proportion d'attardés mentaux (QI<70)>130). En bref, la diminution du QI affaiblit terriblement la population qui en est victime et la rend incapable d'innover. Si la tendance actuelle (baisse de 2 points de QI tous les 30 ans) se maintient on peut estimer que le QI des populations occidentales s'effondrera dans trois siècles au niveau de celui des chasseurs-cueilleurs d'Australie. L'espèce humaine, ou en tout cas la population européenne, est sur la bonne voie pour, à moyen terme, regrimper dans l'arbre qu'elle a descendu il y a quelques millions d'années.
Il semble que le dysgénisme se développe parce qu'il n'existe plus de mécanisme permettant aux individus intelligents, travailleurs et honnêtes d'avoir un meilleur succès reproducteur que les individus stupides, fainéants et délinquants. Tout du moins, ces mécanismes sont moins efficaces que par le passé. Plus besoin donc de travailler dur pour fonder une famille puisque c'est l'ensemble de la société, via les aides sociales, qui entretient la natalité de la très prolifique underclass ainsi que son bien-être, via des soins de santé toujours plus perfectionnés et dispendieux.
Certains ont imaginé un futur apocalyptique dans lequel une civilisation extrêmement avancée se serait autodétruite par son hybris et son arrogance technologique, comme une explosion en plein vol. De mon côté, je penche plutôt vers une implosion, une lente érosion de la civilisation, presque indolore, au cours de laquelle nos descendants dégénérés s'extasieront devant les "chefs-d'oeuvre" contemporains de la télé-réalité, comme nous devant la chapelle Sixtine.
declinisme.blogspot.com
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Les méfaits de linstruction publique (I)
De lexistence des programmes, qui est un fait, et de lexistence de la Démocratie, qui est une prétention (réservons le mot didéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° dingurgiter la même quantité de « matière » ; 2° den rendre compte de la même façon, dans le même temps.
Contentons-nous de remarquer que ce principe est à la base du système ; qui repose donc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine. Lhistoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épaisseur, mais il faut reconnaître que jamais on navait songé à leur donner une extension universelle et un caractère obligatoire.
Lécole exige donc que les meilleurs ralentissent et que les plus faibles se forcent. Elle ne convient donc quaux médiocres, dont elle assure le triomphe.
Lécole sattaque impitoyablement aux natures dexception, et les réduit avec acharnement à son commun dénominateur.
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) Juxtaposez trente enfants sur les bancs dune salle décole, vous naurez rien qui ressemble en quoi que ce soit à aucun état social existant. Ce qui est vrai, cest que le fait, absolument nouveau dans lHistoire, que lon oblige les enfants à vivre ensemble dès lâge de cinq ans, favorise le développement de leurs penchants les plus « communs » : jalousie, vanité, panurgisme, concurrence sournoise, admiration des forts en gueule, tout cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme et parlementarisme.
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Linstruction publique et la Démocratie sont surs siamoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont crû et embelli dun même mouvement. Morigéner lune cest faire pleurer lautre. Ecouter ce que dit lune, cest savoir ce que lautre pense. Elles ne mourront quensemble. Il ny aura quune oraison. Laïque.
Jentends quon ne me conteste pas cette thèse. Elle est glorifiée dans tous les banquets officiels par des orateurs émus et il y aurait une insigne hypocrisie à feindre de ne plus la reconnaître, une fois dissipée la fumée des civets, des cigares et des idéologies enivrées.
Dailleurs, cette idée que jai lhonneur de partager avec mes adversaires se trouve correspondre à des faits patents et simples; il serait vraiment dommage de priver ces Messieurs dune aubaine pour eux si rare.
Un fait simple, par exemple, cest que la Démocratie sans linstruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui expliquer un certain nombre de vérités tellement évidentes que cela nirait pas sans quelque indécence. Et dabord, il faut pouvoir lire, écrire et compter pour suivre la campagne électorale, voter et truquer légalement les votes. Ensuite il faut de lhistoire, et de linstruction civique, pour quon sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès lenfance pour façonner des contribuables inoffensifs. Enfin il faut un nombre considérable de leçons, et le plus longtemps possible, pour quon nait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde.
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La Démocratie, par le moyen de linstruction publique, limite lhomme au citoyen. Il sagit donc de dépasser le citoyen, de retrouver lhomme tout entier. Je distingue dans cette opération deux temps : dabord critiquer ce qui est par la comparaison avec ce qui fut ou ce qui devrait être ; ensuite, préparer le terrain pour les jeux nouveaux que lhumanité de demain ne peut manquer de sinventer. Je ne puis mempêcher de voir une intention providentielle dans cet amour de la destruction et de lanarchie de ce temps ont inspiré à beaucoup dentre nous encore que peu lavouent. Car détruire, déblayer, et faire des signes dans le vide à des hasards gros de dangers, cest peut-être à quoi notre génération devra limiter lefficacité de ses efforts.
Critiquer le présent au nom du passé ne signifie pas que lon désire un retour au passé. Mais la considération de régimes anciens peut nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humain. Par exemple, est-ce un progrès que davoir remplacé les hiérarchies de tradition, avec tout le vaste arrière-fond de poésie et de grandeur que ce mot comporte quelles quen soient dailleurs les réalisations par des hiérarchies rond-de-cuiresques dont lorigine est un pis-aller, dont la méthode est le tirage au flanc lucratif, dont lesprit est la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sordides et de cette matière rarement « hygiénique » et qui définit notre âge : la paperasse ?
Réponse ? Petits étourdis. Réponse non, cest un recul.
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Linstruction publique est la forme la plus commune de la peste rationaliste qui sévit dans le monde depuis le XVIIIe (depuis les dernières pestes noires.) Si vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouverez bien vite quelle repose sur des postulats rationalistes. En vérité, démocratie et rationalisme ne sont que deux aspects, lun politique, lautre intellectuel, dune même mentalité. Elle sest développée au XVIIIe dans laristocratie qui ny voyait quun jeu. Durant tout le XIXe elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme et la sentimentalité.
Ce rationalisme-là triomphe non seulement dans les principes démocratiques, et dans ceux de lEcole, mais encore dans toute la conduite moderne de la vie. Cest notre américanisme et cest notre sécheresse sentimentale. Et cest le grand empêchement intérieur dont souffre notre imagination créatrice ; cest lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose que des utopies. Il sagit donc en premier lieu de le démasquer et de le pourchasser dans toutes les démarches de notre vie. Mais cette première tâche constitue un programme si riche quil est superflu den formuler une seconde. Laissons ce soin, à des générations plus libres dimaginer, bénéficiant de notre colère jacobine et de cette formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins.
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Jaurais voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV ce quil concevait à la place de la royauté absolue. Il eut fallu certes une imagination prodigieuse au dit sujet pour se représenter même très vaguement notre actuelle civilisation. Et même Diderot, même Rousseau, à la veille de la Révolution, soupçonnaient-ils que la république quils appelaient serait livrée cent ans plus tard à peine à la folie démocratique, cette danse de St Guy politique dont rien de leur temps ne pouvait offrir la moindre préfiguration ?
Denis de Rougemont, Les Méfaits de lInstruction publique, Lausanne, Editions des Lettres de Lausanne, 1929
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Les méfaits de linstruction publique (II)
Disons-le : lenseignement a pour objectif réel, le diplôme.
Je nhésite jamais à le déclarer, le diplôme est lennemi mortel de la culture. Plus les diplômes ont pris dimportance dans la vie, (et cette importance na fait que croitre à cause des circonstances économiques), plus le rendement de lenseignement a été faible. Plus le contrôle sest exercé, sest multiplié, plus les résultats ont été mauvais.
Mauvais par ses effets sur lesprit public et sur lesprit tout court. Mauvais parce quil crée des espoirs, des illusions de droits acquis. Mauvais par tous les stratagèmes et subterfuges quil suggère ; les recommandations, les préparations stratégiques, et, en somme, lemploi de tous expédients pour franchir le seuil redoutable. Cest là, il faut lavouer, une étrange et détestable initiation à la vie intellectuelle et civique.
Dailleurs, si je me fonde sur la seule expérience et si je regarde les effets du contrôle en général, je constate que le contrôle, en toute matière, aboutit à vicier laction, à la pervertir
Je vous lai déjà dit : dès quune action est soumise à un contrôle, le but profond de celui qui agit nest plus laction même, mais il conçoit dabord la prévision du contrôle, la mise en échec des moyens de contrôle. Le contrôle des études nest quun cas particulier et une démonstration éclatante de cette observation très générale.
Le diplôme fondamental, chez nous, cest le baccalauréat. Il a conduit à orienter les études sur un programme strictement défini et en considération dépreuves qui, avant tout, représentent, pour les examinateurs, les professeurs et les parents, une perte totale, radicale et non compensée, de temps et de travail. Du jour où vos créez un diplôme, un contrôle bien défini, vous voyez aussitôt sorganiser en regard tout un dispositif non moins précis que votre programme, qui a pour but unique de conquérir ce diplôme par tous moyens. Le but de lenseignement nétant plus la formation de lesprit, mais lacquisition du diplôme, cest le minimum exigible qui devient lobjet des études. Il ne sagit plus dapprendre le latin ou le grec, ou la géométrie. Il sagit demprunter, et non plus dacquérir, demprunter ce quil faut pour passer le baccalauréat.
Ce nest pas tout. Le diplôme donne à la société un fantôme de garantie, et aux diplômés des fantômes de droit. Le diplômé passe officiellement pour savoir : il garde toute sa vie ce brevet dune science momentanée et purement expédiente. Dautre part, ce diplômé au nom de la loi est porté à croire quon lui doit quelque chose. Jamais convention plus néfaste à tout le monde, à lÉtat et aux individus, (et, en particulier, à la culture), na été instituée. Cest en considération du diplôme, par exemple, que lon a vu se substituer à la lecture des auteurs lusage des résumés, des manuels, des comprimés de science extravagants, les recueils de questions et de réponses toutes faites, extraits et autres abominations. Il en résulte que plus rien dans cette culture adultérée ne peut aider ni convenir à la vie dun esprit qui se développe.
Paul Valéry, Variété III, Paris, Gallimard, 1936, p. 275.
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Les méfaits de linstruction publique (III)
La civilisation dun peuple repose sur un petit nombre didées fondamentales. De ces idées dérivent ses institutions, sa littérature et ses arts. Très lentes à se former, elles sont très lentes aussi à disparaître. Devenues depuis longtemps des erreurs évidentes pour les esprits instruits, elles restent pour les foules des vérités indiscutables et poursuivent leur uvre dans les masses profondes des nations. Sil est difficile dimposer une idée nouvelle, il ne lest pas moins de détruire une idée ancienne. Lhumanité sest toujours cramponnée désespérément aux idées mortes et aux dieux morts.
Il y a un siècle et demi à peine que des philosophes, fort ignorants dailleurs de lhistoire primitive de lhomme, des variations de sa constitution mentale et des lois de lhérédité, ont lancé dans le monde lidée de légalité des individus et des races.
Très séduisante pour les foules, cette idée finit par se fixer solidement dans leur esprit et porta bientôt ses fruits. Elle a ébranlé les hases des vieilles sociétés, engendré la plus formidable des révolutions, et jeté le monde occidental dans une série de convulsions violentes dont le terme est impossible à prévoir.
Sans doute, certaines des inégalités qui séparent les individus et les races étaient trop apparentes pour pouvoir être sérieusement contestées ; mais on se persuada aisément que ces inégalités nétaient que les conséquences des différences déducation, que tous les hommes naissent également intelligents et bons, et que les institutions seules avaient pu les pervertir. Le remède était dès lors très simple : refaire les institutions et donner à tous les hommes une instruction identique. Cest ainsi que les institutions et linstruction ont fini par devenir les grandes panacées des démocraties modernes, le moyen de remédier à des inégalités choquantes pour les immortels principes qui sont les dernières divinités daujourdhui.
Certes, une science plus avancée a prouvé la vanité des théories égalitaires et montré que labîme mental, créé par le passé entre les individus et les races, ne pourrait être comblé que par des accumulations héréditaires fort lentes. La psychologie moderne, à côté des dures leçons de lexpérience, a montré que les institutions et léducation qui conviennent à certains individus et à certains peuples sont fort nuisibles à dautres, Mais il nest pas au pouvoir des philosophes danéantir les idées lancées dans le monde, le jour où ils reconnaissent quelles sont erronées. Comme le fleuve débordé quaucune digue ne saurait contenir, lidée poursuit sa course dévastatrice, et rien nen ralentit le cours.
Cette notion chimérique de légalité des hommes qui a bouleversé le monde, suscité en Europe une révolution gigantesque, lancé lAmérique dans la sanglante guerre de sécession et conduit toutes les colonies française à un état de lamentable décadence, il nest pas un psychologue, pas un voyageur, pas un homme dÉtat un peu instruit, qui ne sache combien elle est erronée ; et pourtant il en est bien peu qui ose la combattre.
Loin dailleurs dêtre entrée dans une phase de déclin, lidée égalitaire continue à grandir encore. Cest en son nom que le socialisme, qui semble devoir asservir bientôt la plupart des peuples de lOccident, prétend assurer leur bonheur. Cest en son nom que la femme moderne, oubliant les différences mentales profondes qui la séparent de lhomme, réclame les mêmes droits, la même instruction que lui et finira, si elle triomphe, par faire de lEuropéen un nomade sans foyer ni famille.
Des bouleversements politiques et sociaux que les principes égalitaires ont engendrés, de ceux beaucoup plus graves quils sont destinés à engendrer encore, les peuples ne se soucient guère, et la vie politique des hommes dÉtat est aujourdhui trop courte pour quils sen soucient davantage. Lopinion publique est dailleurs devenue maîtresse souveraine, et il serait impossible de ne pas la suivre.
Limportance sociale dune idée na dautre mesure réelle que la puissance quelle exerce sur les âmes. Le degré de vérité ou derreur quelle comporte ne saurait avoir dintérêt quau point de vue philosophique. Quand une idée vraie ou fausse est passée chez les foules à létat de sentiment, toutes les conséquences qui en découlent doivent être successivement subies.
Cest donc au moyen de linstruction et des institutions que le rêve égalitaire moderne tente de saccomplir. Cest grâce à elles que, réformant les injustes lois de la nature, nous essayons de couler dans le même moule les cerveaux des nègres de la Martinique, de la Guadeloupe et du Sénégal, ceux des Arabes de lAlgérie et enfin ceux des Asiatiques. Cest là sans doute une bien irréalisable chimère, mais lexpérience seule peut montrer le danger des chimères. La raison ne saurait transformer les convictions des hommes.
Gustave Le Bon, Lois psychologiques de lévolution des peuples, 2e édition revue, Paris, Félix Alcan, éditeur, 1895, p. 10-12.
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … es-peuples
Les luttes séculaires des races ont surtout pour origine lincompatibilité de leurs caractères. Il est impossible de rien comprendre à lhistoire si lon na pas toujours présent à lesprit que des races différentes ne sauraient ni sentir, ni penser, ni agir de la même façon, ni par conséquent se comprendre. Sans doute les peuples divers ont dans leurs langues des mots communs quils croient synonymes, mais ces mots communs éveillent des sensations, des idées, des modes de penser tout à fait dissemblables chez ceux qui les entendent. Il faut avoir vécu avec des peuples dont la constitution mentale diffère sensiblement de la nôtre, même en ne choisissant parmi eux que les individus parlant notre langue et ayant reçu notre éducation, pour concevoir la profondeur de labîme qui sépare la pensée des divers peuples. On peut, sans de lointains voyages, sen faire quelque idée en constatant la grande séparation mentale qui existe entre lhomme civilisé et la femme, alors même que celle-ci est très instruite. Ils peuvent avoir des intérêts communs, des sentiments communs, mais jamais des enchaînements de pensées semblables. Ils se parleraient pendant des siècles sans sentendre parce quils sont construits sur des types trop différents pour pouvoir être impressionnés de la même façon par les choses extérieures. La différence de leur logique suffirait à elle seule pour créer entre eux un infranchissable abîme.
Cet abîme entre la constitution mentale des diverses races nous explique pourquoi les peuples supérieurs nont jamais pu réussit à faire accepter leur civilisation par des peuples inférieurs. Lidée si générale encore que linstruction puisse réaliser une telle tâche est une des plus funestes illusions que les théoriciens de la raison pure aient jamais enfantée. Sans doute, linstruction permet, grâce à la mémoire que possèdent les êtres les plus inférieurs et qui nest nullement le privilège de lhomme, de donner à un individu placé assez bas dans léchelle humaine, lensemble des notions que possède un Européen. On fait aisément un bachelier ou un avocat dun nègre ou dun Japonais ; mais on ne lui donne quun simple vernis tout à fait superficiel, sans action sur sa constitution mentale. Ce que nulle instruction ne peut lui donner, parce que lhérédité seule les crée, ce sont les formes de la pensée, la logique, et surtout le caractère des Occidentaux. Ce nègre ou ce Japonais accumulera tous les diplômes possibles sans arriver jamais au niveau dun Européen ordinaire. En dix ans, on lui donnera aisément linstruction dun Anglais bien élevé. Pour en faire un véritable Anglais, cest-à-dire un homme agissant comme un Anglais dans les diverses circonstances de la vie où il sera placé, mille ans suffiraient à peine. Ce nest quen apparence quun peuple transforme brusquement sa langue, sa constitution, ses croyances ou ses arts. Pour opérer en réalité de tels changements, il faudrait pouvoir transformer son âme.
Ibid., p. 34-35.
Cest une erreur spéciale aux peuples latins de croire quil y ait parallélisme entre linstruction et lintelligence. Linstruction implique uniquement la possession dune certaine dose de mémoire, mais ne nécessite pour être acquise aucune qualité de jugement, de réflexion, dinitiative ni desprit dinvention. On rencontre très fréquemment des individus abondamment pourvus de diplômes quoique très bornés, mais on rencontre, aussi fréquemment, des individus fort peu instruits et possédant pourtant une intelligence élevée.
Ibid., p. 38.
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Saint George and The "White Whore"
http://www.youtube.com/watch?v=S5DqTJz9zFk
Lana Lokteff from Radio 3Fourteen and Red Ice Creations reviews the propaganda found within the TV show Saint George, starring George Lopez. Shell also take a look at the politics of George Lopezs stand-up comedy and discuss the strained relationship between Latinos and European Americans.
http://www.redicecreations.com
http://www.radio3fourteen.com
http://www.redicemembers.com
Idiocracy
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp … php?id=142
Clark Gregory - Hamilton Gillian - Survival of the Richest
http://www.aryanalibris.com/index.php?p … he-Richest
http://www.balderexlibris.com/index.php … he-Richest
Febvay Maurice - Niveau et évolution de la fécondité par catégorie socio-professionnelle en France
http://www.freepdf.info/index.php?post/ … -en-France
http://www.balderexlibris.com/index.php … -en-France
http://www.histoireebook.com/index.php? … -en-France
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