
[center]Le juif errant aime à sentir l'odeur de la pourriture qu'il génère autour de lui[/center]
[large]Un communautarisme parasitaire : les juifs hassidiques de Kiryas Joel[/large]
Marie Mansard
Une communauté ultra-orthodoxe
Kiryas Joel (dénommé également Kiryas Yo'el, KJ ou ???? ???? pour « Ville des Joël ») est une ville du comté d'Orange dans l'État de New-York. La population est formée quasi-exclusivement de juifs hassidiques considérés comme ultra-orthodoxes. La langue parlée est le yiddish : seuls 6,2% des habitants parlent l?anglais chez eux contre plus de 89% le yiddish (dont la moitié ne parlent pas ou mal l?anglais) et 2,3% l?hébreu.
Cette communauté a été fondée par le rabbin Joël Teitelbaum. Il a conduit ses disciples sur ce territoire en 1977. A l?époque, quatorze familles l?ont suivi. Elles sont plus de 3 000 aujourd?hui.
Ses membres observent scrupuleusement les principes de la Torah et peuvent rendre leur culte dans l?une des quarante synagogues que compte la ville. Comme la famille Sarközy en France, une importante minorité des habitants a émigré depuis la Hongrie.
Comme ces Juifs orthodoxes refusent de travailler pour se consacrer à l?étude religieuse ? contrairement aux communautés européennes fondées sur la religion, laïques ou non, où le travail a toujours été un fait incontournable ? la ville détient un autre record : celui du taux de pauvreté le plus élevé dans la nation. Plus des deux tiers des habitants vivent sous le seuil de pauvreté (68%). 40% de ses membres reçoivent une aide alimentaire : c?est également le taux le plus élevé des États-Unis d?Amérique.
Tensions inter-communautaires
La présence de cette communauté provoque de nombreux problèmes, liés à sa croissance exponentielle et à son mode de vie. La population a doublé entre 1990 et 2000 et devrait doubler entre 2000 et 2010.
« Trois éléments favorisent notre croissance : nos femmes n'utilisent pas de contraception, elles se marient jeunes et, après leur mariage, restent à Kiryas Joel pour fonder leur famille. Notre croissance est tout simplement dû au fait que nos familles ont beaucoup de bébés, et nous avons besoin pour construire des maisons pour répondre aux besoins de notre communauté. » assure l?un des administrateurs de la ville, justifiant ainsi le fait d?empiéter sur le territoire des communes avoisinantes.
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TvoF4YXdBbQ[/youtube][/center]
La vieille crapule nous maudit depuis que nous avons mis cela ci[center]
Satmar Rabbi Aron Teitelbaum Mitzva dance
C'est la fête à neuneu[/center]
alors voici du beau, du bonheur, un futur d'enfer ...
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HBthec4v30Q[/youtube][/center]
Les problèmes induis par cette population sont les mêmes que ceux que connaissent les pays européens occupés : urbanisation incontrôlée, usage anormal des aides sociales, pollutions liées à une surpopulation et une croissance rapide (production massive de déchets, usines de traitement des eaux inadaptés), infrastructures urbaines inadaptées, frictions inter-culturelles, etc.
La Cour suprême a été amenée plusieurs fois à juger cette communauté, pour des affaires concernant l?éducation, le droit de ne faire prendre aux garçons que des bus conduit par des hommes, le financement de la scolarisation des enfants handicapés, etc. Les problèmes avec les conseils municipaux voisins sont également fréquents, ces derniers refusant de voir s'étaler la population de Kiryas Joel.
Une vie de « parasite sociaux » dénoncée jusque dans la Communauté
Le district, et notamment sa petite école, croulent littéralement sous les subventions d'Etat, au point de soulever l'émoi au sein même de la "communauté". Les nouvelles dotations pour l?éducation font grincer des dents. Le Kiryas Joel Village Union Free School District va ainsi recevoir plus de fonds publics par élève que n?importe quel autre dans l?État, alors qu?une grande partie de ces fonds servira les écoles privées juives.
La légalité de ce district, créé en 1990, a été dénoncé devant la Cour suprême qui a jugé en 1994 qu?il violait la séparation des Églises et de l?État. Mais les forts soutiens de la communauté permirent d?obtenir la validation plus tard à la faveur d'un nouveau texte.
En 2008, Kiryas Joel a obtenu 5,3 millions de dollars au titre I des subventions, après que la Cour suprême eut accepté, en 1997, que ces fonds puissent aller aux écoles privées concernant l?enseignement non religieux.
Les autres subventions soulèvent les interrogations, malgré la prudence des intervenants sur un sujet particulièrement sensible. D?autant que l?utilisation des fonds n?est pas systématique vérifiée : en 2009, les autorités se sont alarmées des conflits d?intérêts : des membres du conseil scolaire ont autorisé la location de bâtiments d?une association officiellement sans but lucratif dont certains membres dirigeants faisaient partie du conseil scolaire.

[center]Le noyau de la cellule cancéreuse se trouve au centre[/center]
Guerre des ventres
La plupart des familles sont très nombreuses : Kiryas Joel est la ville où l?âge médian est le plus bas (15 ans). En 2000, la ville comptait 2 229 ménages : 79,5% avec des enfants de moins de 18 ans ; 93,2% sont des couples mariés. La taille moyenne des ménages était de 5,74.
57,5% des habitants étaient âgés de moins de 18 ans, 17,2% de 18 à 24 ans, 16,5% de 25 à 44 ans, 7,2% de 45 à 64, et 1,6% avaient 65 ans ou plus.
« En raison de la taille de la famille (le ménage moyen a ici six personnes, mais il n'est pas rare que les couples aient 8 ou 10 enfants), et parce qu'une grande majorité des ménages vivent avec un seul salaire, 62% des familles locales vivent sous du seuil de pauvreté et dépendent fortement des aides publiques, qui est un autre point sensible pour ceux qui vivent dans les communautés voisines. » note le New York Times (27 août 2006, « Reverberations of a baby-boom »).
[center][youtube]http://www.youtube.com/watch?v=L2wduTT_qq8[/youtube][/center]
[center]Pour que leur sang coule à nouveau
Fêtons la mort de nos ennemis qui ont beaucoup souffert de nos supplices[/center]
Cette ferveur nataliste n'a pas pour seul but de plaire à Yavhé : les religieux savent parfaitement se servir de leur poids sans cesse croissant. Ils se servent habilement de ce mélange religion/ famille nombreuse au niveau électoral. Leurs pratiques sont très influencées par l?élément religieux : au niveau local, les candidats doivent être approuvés par le rabbin dirigeant la communauté.
A l'extérieur, les Juifs usent de leur influence : le seul changement de vote de cette communauté, obéissant au consigne de ses chefs religieux, lors des élections pour le congrès en 2006 ont permis de faire basculer l?élection : le républicain Sue Kelly, qui avait jusque-là la confiance des Juifs, a été battu par le démocrate John Hall qui a su gagner leur confiance.

Premier plan : Appeau pour attirer le pigeon
Deuxième plan : Le piège est en place ou il ira se poser
Derrière eux : La figuration qui fait croire ...