Hennequin Victor - Etude de la législation française - les j

Moderator: Le Tocard

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AlasDeFuego

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[large]Victor Hennequin[/large]
Introduction historique à l'étude de la législation française - les juifs [small](1842)[/small]
http://www.histoireebook.com/index.php? ... -Les-juifs


[right]Merci Néné le Taciturne
[small]Remercions, d'une prière sincère, les scanneurs souvent anonymes qui d'un envoi, nous transmette ces documents utiles à la compréhension du fonctionnement de la juiverie.[/small][/right]

[right][small]"La cupidité suce le sang. Elle a deux filles qui disent toujours : Apporte! apporte ' ! ..."
" Le riche est le maître du pauvre : emprunter c'est devenir l'esclave du prêteur.",
" Ne prête pas à un homme plus puissant que toi, dit le livre appelé l'Ecclésiastique; si tu le fais, regarde ton argent comme perdu."[/small][/right]
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[center]Flairant la bonne affaire, le youtre se précipite dessus[/center]
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[justify]Le pouvoir despotique des souverains, cette autorité qui ne respectait ni la liberté ni la vie, s'arrêtait devant la propriété, cet intérêt si cher aux Juifs. Le roi ne pouvait confisquer un héritage, ne pouvait même pas forcer le propriétaire à vendre. Lorsque David, concevant un dessein que Salomon seul devait réaliser, voulut construire un temple au Seigneur, il fallut qu'Oman le Jébuséen consentît à vendre le terrain sur lequel devait s'élever l'édifice.

Achab, roi d'Israël, veut acheter la vigne de Naboth pour en faire un potager. Elle avoisine son palais. En échange il donnera soit de l'argent, soit une vigne meilleure. Naboth refuse, et la puissance royale ne triomphe pas de ce refus.
Mais on trouve deux faux témoins, deux fils de Bélial, dit le texte. Ils accusent Naboth de blasphème. Il est lapidé.
Ce dénouement nous reporte seul aux m?urs antiques. On croyait voir jusque-là Frédéric, roi de Prusse, débattant le prix du moulin de Potsdam. Les moyens employés par Achab, ou plutôt par la reine, pour suborner les témoins, sont caractéristiques. La reine Jézabel écrivit une lettre au nom d'Achab, la scella de son anneau, puis l'adressa aux vieillards, aux notables qui siégeaient dans la ville de Naboth.
On lisait dans cette lettre : Ordonnez le jeûne (c'était l'usage avant les enquêtes importantes ; la chair domptée laisse l'esprit plus libre), faites asseoir Naboth aux portes de la cité.
Et suscitez contre lui deux fils de Bélial qui portent ce faux témoignage : Il a blasphémé Dieu et le roi ; puis emmenez-le : qu'il meure sous les pierres.
On accuse les administrations modernes ; cherchez dans les archives une pareille circulaire ![/justify]
Il est vrai qu'elle partit des chancelleries d'Israël, gouvernement plus immoral que celui de Juda.
Après la vente, soit volontaire, soit forcée, il faut parler du prêt.
Si l'esclavage perpétuel des Israélites s'était rétabli depuis Moïse, on doit penser que l'usure, cette hydre éternelle, dut renaître malgré les coups que le législateur lui avait portés. La littérature fait à ce vice des allusions continuelles.
Last edited by AlasDeFuego on Sat Jan 22, 2011 1:44 pm, edited 1 time in total.
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