[center][large]Brafman Jacob[/large][/center]
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[center][large]Livre du Kahal[/large]
MATERIAUX
[large]pour étudier le Judaïsme en Russie
et son influence sur les populations parmi lesquelles il existe.[/large][/center]

http://www.balderexlibris.com/index.php ... e-du-Kahal
http://www.histoireebook.com/index.php? ... e-du-Kahal
[right][large]Die Juden bilden einen Staat im Staate.[/large]
[small]Les Juifs forment un État dans l'État.[/small]
SCHILLER.[/right]
[right]L'expulsion des juifs du Royaume d'Espagne eut lieu en 1492; beaucoup se retirèrent en Portugal, d'où ils écrivirent à un grand nombre de leurs frères de venir dans ce pays; ils disaient : La terre est bonne, le peuple idiot, l'eau est à nous, vous pouvez venir car tout nous appartiendra. ( Don Augustin de Manuel Vida del Rey de Portugol. Jean 11. Franc. Pierre Monteyro, part 1, Tome 2, Cap. 42 ).[/right]
[justify]Après cela, se présente la question de savoir jusqu'à quel point sont obligatoires pour les juifs les lois du pays ?
Pour en répondre à cette grande question le Talmoud nous dit :
"dine demalhoute dine" c'est à dire la loi du souverain est une loi (obligatoire pour les juifs). Dans un autre passage du même livre nous trouvons que cette loi n'est obligatoire que lorsqu'elle concerne les intérêts personnels du souverain, mais que les arrêts des tribunaux du pays ne sont nullement obligatoires pour les juifs.
Le troisième passage du même livre déroute et confond les conclusions déjà non précises des deux précédents.
"Rabonon micre malke", c'est à dire les rabbins sont les souverains. Il est évident qu'après des commentaires aussi évasifs du Talmoud, ces questions importantes ne se trouvent nullement éclaircies. Mais si en considérant les conclusions tirées du Talmoud, on les compare avec les actes émanés du Kahal, (sous les n-o 16, 5 et 166) la question est résolue sans difficulté. Les documents nous démontrent jusqu'à l'évidence que les juifs qui son admis à faire partie des tribunaux du pays), se trouvent obligés de décider les affaires soumises à leurs appréciation d'après les instructions des Kahals et Bet-dines, dont ils ne peuvent s'écarter, et d'après les lois du pays, et la voix de leurs consciences.
Une autre question qui se présente c'est la manière dont les juifs envisagent le droit de propriété des meubles et immeubles de tous ceux qui n'appartiennent pas à leur religion, considérée sous le point de vue national religieux.
Le Talmoud à ce sujet a tellement obscurci la question, qu'en le citant, tout juif se trouve à même de dérouter les investigations les plus savantes de toute personne qui n'appartient pas à sa religion.
Par les 37 actes cités dans notre 5-me article le lecteur pourra se convaincre que le Kahal dans toute l'étendue du rayon ou il exerce son pouvoir, vend à des particuliers juifs Hasaka et Méropié c'est-à-dire le droit de propriété des immeubles, appartenant aux habitants non-juifs et l'exploitation de tout homme d'une autre croyance.
En un mot, les documents cités dans ce livre nous démontrent que les Kahals et Bet-dins qui jusqu'à présent gouvernent despotiquement la vie sociale et privée des juifs, ne sont pas toujours obligés de se conformer aux prescriptions du Talmoud, et que leurs décisions personnelles et les ordres émanés des institutions appuyées d'un herem sont plus importantes pour tout juif que les prescriptions du Talmoud lui-même. Voilà pourquoi la signification de documents produits dans de livre acquiert une importance aussi grave.
Dévoilant de cette manière les rouages secrets de l'administration sociale juive, pour l'étude de laquelle le Talmoud ne peut nous être d'aucun secours, ces documents nous démontrent jusqu'à l'évidence les procédés et les moyen; dont se servent les juifs malgré les lois qui limitent leurs droits civils dans les pays qu'ils habitent, pour réussir à évincer du commerce et de l'industrie les particuliers des autres religions, de concentrer entre leurs mains tous les capitaux; tous les immeubles ainsi que cela est arrivé en Russie, en Pologne, en Galicie etc.
Par quel miracle des départements entiers de la France, comme le dit Napoléon 1-er, dans sa lettre à Champagny du 29 novembre 1806, se sont trouvés grevés d'hypothèques envers des juifs dont le nombre en France ne dépassait 60 milles. Pourquoi par exemple dans la récrimination des habitants des principautées Danubiennes contre les juifs rencontrons nous les mêmes griefs que les habitants de Wilna ont exposés dans leur supplique au Tzar Alexis Michailovitch en 1658. Pourquoi les gouvernements de tous les pays tantôt accordaient-ils aux juifs tous les droits civils, et tantôt les leur retiraient-ils.[/justify]
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[justify]KAHAL est un terme qui peut avoir de nombreuses significations. Il veut souvent dire "tribunal", au sens de tribunal juif traditionnel, mais le sens n'est pas strictement juridique. En fait, c'est l'institution qui gouverne la communauté juive d'Europe orientale traditionnelle, ce qu'on appelle aussi le "shtettel", d'un mot qui signifie proprement "petite ville". Un groupe d'anciens et de rabbins détenait, dans le passé, une autorité presque absolue sur la communauté: c'était le Kahal.
Le livre de Brafmann s'appuie sur les archives de la communauté juive de Minsk, en Russie blanche, et c'est donc un travail de sociologie, mené par un juif russe converti au christianisme, et donc abhorré de ses anciens coreligionnaires, et abondamment diffamé.[/justify]
[right][small]En contexte séfarade, "kahal" peut vouloir dire simplement "synagogue".[/small][/right]
[justify]Brafman a décrit de l'intérieur le fonctionnement des institutions politiques juives en Russie comme des pouvoir exorbitants. Il a proposé des réformes, à une époque où le gouvernement russe les multipliait. On trouvera un remarquable tableau de la situation de la Russie au XIXe siècle dans le livre de Soljénistine, Deux siècles ensemble. Notez que ce livre paru en russe, traduit aussi en allemand et en italien, n'est toujours pas traduit... en anglais ! cinq ans après sa parution ! S'appuyant sur des sources exclusivement juives, Soljénistine montre le gouvernement russe aux prises avec une nouvelle minorité, à la suite du démantèlement de la Pologne et de la récupération par la Russie de ses territoires méridionaux et occidentaux, longtemps occupés par les Polonais et les Lithuaniens, et leurs noblaillons latifundiaires. C'est dans ces territoires que s'était produite une expansion juive, au service des nobles polonais absentéistes, et au détriment des paysans qui s'étaient vu imposer ces intendants particulièrement avides et brutaux. En Russie même, il n'y avait pratiquement pas de juifs.[/justify]
[justify]C'est donc par une sorte d'inadvertance que l'empire russe s'est trouvé soudainement avec une considérable population juive, qui avait perdu sa raison d'être économique, l'exploitation de la rente foncière au profit d'une aristocratie chassée par l'armée russe. Il ne suffisait pas de la cantonner dans l'ancienne zone polono-lithuanienne. Il fallait lui trouver des moyens de vivre sans se livrer à cette cruelle exploitation des moujiks. C'est de là qu'est né l'antagonisme entre les juifs et la Russie. Les juifs refusaient toutes les réformes et ne voulaient qu'une chose: être libres d'ouvrir des cabarets dans les villages et de pratiquer l'usure, ce qui aboutissait rapidement à les mettre en possession des terres. La rancune juive finira pas éclater avec la révolution bolchevique et l'expropriation générale des paysans russes.
Il faut replacer le travail de Brafman dans ce contexte. Il est universellement critiqué par les sources juives parce qu'il s'était rangé du côté du gouvernement russe, qui cherchait à protéger ses sujets des pratiques des requins de la finance. Cette problématique est toujours d'actualité.[/justify]