Bidegain - Le grand Orient de France, ses doctrines et ses a

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AlasDeFuego

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[large]Bidegain Jean Baptiste[/large]
Le grand Orient de France, ses doctrines et ses actes

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[center][large]Gloire et Honneur à la Taupe[/large][/center]
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[justify]Ce livre rappelle des événements auxquels je fus mêlé, ou, plus exactement, que je provoquai. Les hommes qui, dès 1901, se sont faits les plus ardents et les plus dévoués instruments de ce honteux espionnage de nos officiers qui a été flétri par le Pays et par le Parlement, veulent, aujourd'hui, - avec trop de véhémence, à mon gré, - charger de toute cette ignominie, leurs anciens chefs. Je ne veux pas les imiter. Je désire, tout d'abord, par respect pour moi et pour la vérité, revendiquer les conséquences de mes actes et ne point laisser aux vivants, ni même aux morts, la charge d'atténuee ma responsabilité. C'est ce que je dirai en peu de mots.
Je n'ai parlé, jusqu'à ce jour, que par l'intermédiaire du très vaillant et très aimable M. Gaston Mery. La Franc-Maçonnerie, elle a beaucoup écrit. Beancoup parlé, depuis le 28 octobre 1904. Elle s'est départie, en cela, de la sérénité dont toute association « philanthropique et philosophique » doit être constamment revêtue, ainsi que d'un manteau. La divulgation des fiches ayant révolutionné les entrailles du Grand-Orient de France, il a déposé, sur le papier des journaux socialistes et radicaux, - très flattés de cet insigne honneur, - le fruit de ses émois. Le Conseil de l'Ordre, - composé de regrettables citoyens, aussi bêtes et aussi lâches qu'ils sont nuisibles,- n'opère jamais lui-même, parce qu'il a peur des coups. Aussi, avec prudence, a-t-il imité l'exemple de certaines jeunes femmes et soudoyé, pour le défendre, toutes les « Terreurs » du Bloc. Pendant quatre mois, il a mis en campagne, dans ses gazettes les écrivassiers disponibles des Loges et, ceux-ci , avec le zèle ardent que provoque toujours chez eux, l'espoir de gagner quarante sous, ont fouillé dans les poubelles du « Parti » afin d'y trouver des immondices à me jeter. Les insultes de cette truandaille justifieraient, peut-être, une correction manuelle, mais un homme soucieux de propreté ne saurait effleurer,- même avec des pincettes, - Harduin, dont la viande tourne, le museau dartreux de Lermina, ou la peau crasseuse des gars qui travaillent dans la Sociale.
Les éructations de ces Messieurs ayant cessé, l'air s'étant purifié de leurs odeurs, il me paraît que le moment est venu où je puis m'expliquer devant l'opinion. J'ai voulu, surtout, que ces pages rapides soient comme le reflet fidèle, bien que grossier, de ce personnage social qu'est l'Ordre maçonnique. Elles n'ont rien de didactique. Elles ne sont, d'ailleurs, au point de vue doctrinal, qu'une contribution aux révélations déjà faites par toute une pléiade de vaillants et distingués écrivains. Bien qu'on puisse reprocher à ce livre le manque d'unité nécessaire à une oeuvre complète, vous constaterez que chacun de ses chapitres ; se rattache intimement à ceux qui le suivent ou le précèdent, parce qu'il est, par lui-même, la synthèse d'une des diverses manifestations de l'activité maçonnique dans notre pays. Cette activité est contraire aux intérêts primordiaux de la Patrie. Le Grand-Orient de France accomplit, chez nous, au point de vue national comme au point de vue social, une besogne de mensonge et de trahison. Le Grand-Orient de France trahit la Franc-Maçonnerie qu'il a complètement détournée de son but et dont il a fait un groupement exclusivement politique et une officine louche de renseignements secrets et diffamatoires. Il trahit la démocratie chaque jour, au sein même de ses assemblées où il foule aux pieds les principes qui régissent toute association d'hommes civilisés. Il trahit la République et déterminera sa ruine en la rendant césarienne, sectaire, persécutrice.
Il trahit enfin la France en tentant d'anéantir toutes les traditions qui sont sa force, en essayant de désorganiser l'armée par la délation, en provoquant la guerre civile qui naîtra fatalement de l'existence, au sein de la Patrie commune, de deux Frances ennemies. J'ai vécu dix ans dans l'intimité de la Franc-Maçonnerie, et, pendant ces cinq dernières années, j'ai assisté à toutes les séances du Conseil de l'Ordre, là où se concentrent, se concrètent, les efforts, les espoirs, les ambitions du parti au pouvoir et les appétits de la racaille parlementaire groupée sous la dénomination générique de « Bloc républicain ». Je ferai, lorsque je jugerai l'heure venue, le récit de mon séjour au Grand-Orient de France. En attendant, je vous invite à lire ce qui suit. Je crois pouvoir dire que ces pages sincères sont l'expression de la vérité.

Jean Bidegain[/justify]
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