[center]Dark City[/center]
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Origine du film : américain
Acteurs : William Hurt, Richard O'Brien, Jennifer Connelly
Se réveillant sans aucun souvenir dans une chambre d'hôtel impersonnelle, John Murdoch découvre bientôt qu'il est recherché pour une série de meurtres sadiques. Traqué par l'inspecteur Bumstead, il cherche à retrouver la mémoire et ainsi comprendre qui il est. Il s'enfonce dans un labyrinthe mystérieux où il croise des créatures douées de pouvoirs effrayants. Grâce au docteur Schreber, Murdoch réussit à se remémorer certains détails de son passé trouble.
Qualité : DVDRiP
Nombre de fichiers : 1 Fichiers
Taille totale : 696 Mo
[large]Dark City
Dark City.avi 696.9 MB
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Dark City - Trailer.avi 7.3 MB
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[justify]Réalisé par Alex Proyas
D?abord il y a eu une bande-annonce. Peut-être la meilleure des années 90. Sur fond de musique techno au rythme martial, on découvrait un univers nouveau à la frontière de la science-fiction et du film noir. Le titre ? Dark City - évoquait à la fois la bande dessinée européenne (les fameuses Cités obscures de François Schuiten et Benoît Peeters) et le monde des comic books. Il laissait surtout planer un épais mystère en renvoyant au sentiment de paranoïa généralisée précédent le nouveau millénaire. Nous étions en 1998. Internet n?était pas encore aussi implanté dans les foyers européens que maintenant et l?on ne possédait que peu d?informations sur les longs métrages à venir. Alex Proyas n?était pourtant pas un inconnu. On lui devait The Crow, film culte et maudit qui avait défrayé la chronique en raison de la mort sur le tournage de son interprète principal, Brandon Lee. The Crow dont l?esthétique gothique superbement travaillée palliait la minceur du scénario... On pouvait craindre le même phénomène pour Dark City, un décorum grandiose et foisonnant pour un propos creux.
John Murdoch se réveille amnésique et à côté du cadavre d'une femme. Traqué par l'inspecteur Bumstead, il tente de découvrir les secrets de son identité. Il se retrouve ainsi confronté aux créatures inquiétantes et dotées de pouvoirs effrayants nommées les Etrangers. Et le labyrinthe du passé est long à remonter dans cette cité sans lumière.
Le film serait peut-être banal sans l?incroyable tour de force esthétique d?Alex Proyas. Inspiré par les metteurs en scènes allemands du mouvement expressionniste, il créa de toutes pièces une ville hors du temps et de l?espace dont les transformations nocturnes ? mises à jour faites par les extraterrestres pour provoquer de nouveaux affects chez les humains ? sont d?incontestables exploits techniques qui font naître un vrai sentiment de malaise. Reprenant des thématiques fortes de la littérature fantastique, le totalitarisme abstrait et le contrôle absolu de la destinée de l?humanité par une entité mystérieuse, il établit des ponts entre le cinéma américain des années 40 et 50, l?architecture monumentale de Fritz Lang (Metropolis, référence évidente) et des éléments de la contre-culture contemporaine dont le manga, avec des combats apocalyptiques proches de ceux d?Akira de Katsuhiro Otomo. Une telle richesse que Dark City nécessite plusieurs visions avant d?être apprécié à sa juste valeur. Celle d?un petit bijou de science-fiction d?anticipation à placer entre Brazil, Blade Runner et Bienvenue à Gattaca.[/justify]
Dark City
Moderator: Le Tocard