Paul Deschanel - Président de la chambre des Députés 1914-19

Moderator: Le Tocard

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TitiLeParisiard

Post by TitiLeParisiard »

[large]Grande Guerre 1914~1918[/large]
[justify]Document à l'usage de nos enfants et de ceux, nomades et profiteurs qui crachent sur notre pays de l'intérieur.
et surtout pour compromettre la lente mais inexorable mise en ?uvre par la fausse éducation nationale de la perte de notre Identité nationale française, mais aussi de chacun des pays qui forme l'Europe. Car cela se passe ainsi chez vous de la même façon.
[/justify]
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[center][large]11 NOVEMBRE[/large][/center]
[right][small]A l'appel de la France
A l'Appel Héroïque les morts se sont levés, ils sont debout, ils La regardent[/small]
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[large]Paul Deschanel[/large] - Président de la chambre des Députés 1914-1918
Discours à la Chambre des Députés - Hommage à nos combattants.

Deschanel Paul - Discours 1914 (3.74 MB)

A lire et écouter aussi :
http://www.the-savoisien.com/wawa-consp ... hp?id=1062

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[center]Paul Deschanel en visite à Tours le 9 juin 1920[/center]
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[large]Anecdote[/large]
[small]d'après : Conseil Général du LOIRET[/small]

Image« Je suis le Président de la République. Je suis tombé du train. » C'est par ces mots que Paul Deschanel, en cette chaude nuit du 23 au 24 mai 1920, aborde André Rabeau, garde-barrière du passage à niveau 79 (près de Mignerette) qui fait sa tournée. Le visage tuméfié et ensanglanté, le Président divague en pyjama sur les rails. Interloqué, l'homme refuse de le croire, pensant se trouver face à un ivrogne. Bonne pâte, il l'emmène cependant à la maison la plus proche où le couple Dariot recueille le blessé, panse ses plaies et le couche dans son lit.
La légende veut que Mme Dariot se soit alors écriée :

« C'est certainement un monsieur car il a les pieds propres ! ». Son mari quant à lui est rapidement parti prévenir les gendarmes de Corbeilles. Lorsque le train présidentiel fait un arrêt à Montargis, personne ne s'aperçoit de la disparition du précieux passager. Il faudra attendre le lundi matin pour que le sous-préfet Louis Lesueur, enfin averti de l'accident, récupère le Président et le sorte de cette situation ridicule.

Le syndrome d'Elpenor
À l'origine de cette aventure, le voyage en train de Paul Deschanel à Montbrison pour inaugurer un monument. Le dimanche 23 mai, le convoi quitte donc la gare de Lyon, à 21 h 30. Fatigué, le Président avale un calmant pour dormir mais n'y parvient pas. Somnolent, l'esprit embrumé, il se lève et ouvre la fenêtre à guillotine de son wagon. À cause de travaux sur la voie, le train roule alors et fort heureusement à seulement 50 km/h.

Pour se rafraîchir, le Président se penche et bascule soudainement sur le ballast. Il est 23 h 55.

Dans « Le Monde » du 1er mai 1948, le Docteur Logre explique cette chute par le syndrome d'Elpenor : « un état de désorientation survenu au cours d'un réveil incomplet chez un sujet, fatigué et qui avait pris avant de s'endormir un médicament hypnotique ». Beaucoup, à l'époque, pensent que le Président est fou. Longtemps les caricaturistes et les chansonniers vont se gausser de cet épisode rocambolesque. Toute la France fredonnera : « Il n'a pas oublié son pyjama, c'est épatant mais c'est comme ça ! ».
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L'idole des garde-barrières
[small]Portrait caricatural de Paul DESCHANEL. Dessin original à l'encre + crayon + aquarelle.
Signé en bas. Avec une superbe Marie-Louise découpée et biseautée (d'époque).
Paul DESCHANEL (1856-1922), homme politique et écrivain français.
Plusieurs fois président de la Chambre. Il devient président de la République en 1920.[/small]
Last edited by TitiLeParisiard on Mon Nov 08, 2010 11:55 am, edited 1 time in total.
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