[center][large]Naturellement, la Grande Muette réfute toutes les citations de cet article.[/large][/center]
[justify]Voilà de quoi donner à réfléchir à un conspirationniste ...
Et pendant que l'on nous bassine le cervelet reptilien avec ces deux guignols de l'info unique, nos enfants hommes et femmes se trouvent dans ce bourbier à y laisser leur vie, leur santé physique ou mentale, ou d'autres se forgent des carrières, gagnent de l'argent, sous forme de prime et autres avantages accessoires.[/justify]
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[large]La vérité sur Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier[/large]
[small](par Sylvia & Jules Dufresne)
Encore libre de parole et otage de la pensée unique ...[/small]
Il faut un peu rétablir la vérité...
[justify]Le 30 décembre 2009, deux militants de gauche, accessoirement journalistes à FR3, se rendent sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour "assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte". C'est le scandale médiatique que dénonce le Général de division D. Roudeillac, Saint Cyrien, commandeur de la Légion d'Honneur et de l'Ordre National du Mérite, autour de la capture des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.
[center]"LES DEUX JOURNALISTES DE FR3 N'ÉTAIENT PAS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS.
LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINE !"[/center]
hurle le général dont le témoignage a été censuré par l'AFP et par l'ensemble des médias.
"Les deux "touristes" farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l'armée terminé !" ajoute Gérard Liebenguth, Président de l'Amicale Nationale du 22e BCA et des Troupes de Montagne.
Gérard Liebenguth : "Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux abrutis prisonniers volontaires à qui les professionnels sur place avaient vivement conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes". Il ajoute : "une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable, puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l'exercice de leur travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT (en toute désinformation délibérée)".
L'Elysée était parfaitement informée de la faute coupable des deux journalistes. Le secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Claude Guéant, a critiqué leur "imprudence coupable", tandis le chef d'état-major des armées, Jean-Louis Georgelin, très irrité de devoir engager la sécurité de ses troupes pour les deux irresponsables couverts par les médias, annonce au micro d'Europe 1 le coût des opérations de recherche : "Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire". Je donne le chiffre parce que j'appelle à la responsabilité des uns et des autres".
On sent, dans sa déclaration, qu'il brûle de lâcher le morceau. Contraint par sa hiérarchie, il ne pourra en dire plus. Il ne pourra pas dire que les deux hommes n'étaient pas les journalistes en opération qu'on nous a présenté au moment de l'enlèvement, mais "ces deux personnages".
Gérard Liebenguth, lui, met les pieds dans le plat, et raconte. Vous remarquerez que Mediapart, grand défenseur de la liberté d'expression à géométrie variable, si prompt à dénoncer les "affaires" du gouvernement, est resté bien silencieux, ainsi que l'ensemble du métier - corporatisme de la presse oblige.
Gérard Liebenguth : "(c'était une) excursion perso, au lieu de reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux, plus éprouvés et surs, que leur avait fournis l'armée. Excursion politique et non journalistique, puisque au seul motif idéologique qu'ils avaient manifesté. Une irresponsabilité qui a déjà coûté fort cher en recherches sur place, avec la mise en danger de militaires et équipages d'aéronefs ayant effectué des recherches en zone à risques les jours qui ont suivi leur disparition !!, comme déjà rapporté par des éléments de l'armée de l'air sur place, ayant du participer aux recherches de ces imbéciles irresponsables !"
Général (2S) Roudeillac : "je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !"[/justify]
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[large]Fausse information et véritable rumeur[/large]
[small]Chronique du 1er avril 2011[/small]
[justify]Éditeur du site Internet «drzz.info» qui se présente comme un laboratoire d?idées (plusieurs universitaires appartiennent au comité de rédaction), Jean-Patrick Grumberg a rédigé le jeudi 3 mars un article assez étonnant. Sous le titre «La presse et la gauche française soutiennent les talibans», il révèle que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, les deux journalistes de France 3 retenus en otage en Afghanistan, se seraient rendus sans protection dans une zone à risque pour «assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte».
Son argumentation repose sur deux témoignages, ceux du Général Daniel Roudeillac et de Gérard Liebenguth, président de l?Amicale nationale du 22° BCA et des Troupes de montagne. Le premier aurait affirmé : «Les deux journalistes n?étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés, leur avion les attendait, le reportage était terminé». Le second y serait allé encore plus fort en déclarant : «Les deux touristes farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l?armée terminé.»
Ce texte s?est rapidement répandu sur le web où on le trouve désormais sur de nombreux sites et, par ricochet, il provoque des réactions de lecteurs. Jacques Mazard de Bayonne joint une photocopie de l?article à sa lettre dans laquelle il nous interpelle en écrivant : «Les faits sont sacrés? encore faut-il les relater dans leur vérité !»
Georges Rambaud de Marmande s?étonne lui aussi en ces termes : « Les références citées dans cet article parlent d?hommes très importants, de militaires et d?hommes politiques qui a priori sont de bonne foi [?]. Il me paraît très curieux si les faits rapportés sont exacts qu?aucun média n?ait transmis l?information. Cela supposerait de la part des journaux (et l?on ne comprendrait pas pourquoi) un véritable accord pour taire l?information. Ou bien (et cela serait encore plus difficile à croire) l?obéissance à des instructions de silence venues de très haut. C?est donc à Sud Ouest, mon quotidien depuis des années, que je m?adresse parce ce que je connais bien son indépendance.»
Aucun accord et aucune instruction
Nous pouvons rassurer Monsieur Rambaud, «Sud Ouest» n?a passé aucun accord et n?a reçu aucune instruction. Il se trouve tout simplement que ni le Général Roudeillac, ni Gérard Liebenguth n?ont tenu les propos qui leur sont prêtés par Jean-Patrick Grumberg. Ce dernier a d?ailleurs largement amandé l?article initial qui se trouve sur le site «drzz.info». Nous l?avons joint par mail et voici un extrait de sa réponse : « Je vous confirme que le Général Roudeillac m?a écrit et qu?il a démenti les propos [?]. J?ai donc fait une première correction. Je lui ai demandé s?il savait pourquoi on aurait mis ses propos dans sa bouche. Il ne m?a jamais répondu.
Gérard Liebenguth m?a également contacté, et a également démenti. Je lui ai posé les mêmes questions, il m?a dit ne pas avoir d?explication. Vu la nature des échanges que j?ai eus avec Gérard Liebenguth, j?ai toutes les raisons de croire qu?il est sincère. Je n?ai pas assez d?infos pour dire la même chose du général. »
Nous sommes donc en présence d?une fausse information qui continue cependant de courir sur Internet. Et des lecteurs demandent aujourd?hui pourquoi «Sud Ouest» n?en parle pas. La raison en est au fond assez simple : parce qu?il n?y a aucune raison de prêter attention à un article qui ne repose sur rien de fondé et dont le contenu est remis en cause par l?auteur lui-même.
Thierry Magnol[/justify]
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Et pendant ce temps là :
Les merdias et les z'otages ; La bonne affaire
Moderator: Le Tocard