[---][center][large]Cousteau Pierre-Antoine[/large][/center][---]
[justify]Cousteau Pierre-Antoine, journaliste de lutte anti-hébraïque, auteur de l' « Amérique juive », rédacteur en chef de "Je suis partout", adhère à la Milice : fuit Paris en août 1944, participe avec Hérold-Paquis aux émission de "Radio-Patrie" depuis l'Allemagne.
Condamné à mort le 23 novembre 1946, gracié au printemps 1947, détenu huit ans à Clairvaux et à Eysses, libéré en 1955, participe à la presse d'extrême-droite (Rivarol), meurt en 1958.[/justify]
[center]Cousteau Pierre-Antoine - Apres le deluge.pdf (836.37 KB)
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Cousteau Pierre-Antoine - L amerique juive.pdf (626.62 KB)
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Rebatet Lucien - Cousteau Pierre-Antoine - Dialogue de vaincus.pdf (1.38 MB)
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[justify]Il est le frère aîné de Jacques-Yves (le commandant Cousteau). D'abord homme « à l'extrême gauche de l'extrême gauche » (selon ce qu'il dit lui-même dans "En ce temps-là"), "le plus voltairien de nous tous", selon Lucien Rebatet, il évoluera peu à peu vers le fascisme, avec la rencontre de plusieurs journalistes de droite, en particulier Pierre Gaxotte, son mentor de l'époque (Gaxotte ensuite coupera tout lien avec ses anciens amis en 1944, et témoignera à charge lors des procès de l'épuration). Il renoue dans les années trente avec la tradition des canulars, promouvant par exemple Édouard Herriot, alors que celui-ci est en visite officielle en URSS, au grade fantaisiste de « colonel de l'Armée rouge ». Cette farce poursuivra l'ancien Président du Conseil longtemps après (cf. Mines de rien).
Il collabore ensuite au journal Je suis partout en compagnie de Lucien Rebatet et de Robert Brasillach, puis dirige le journal, succédant à ce dernier. C'est un « ultra de la Collaboration », qu'aucun événement n'amènera à renier (il participera à la fin de la guerre à des expéditions contre les maquis); sa conviction était que l'Allemagne représentait à l'époque, "malgré tous ses crimes, la dernière chance de l'homme blanc".
Il est condamné à mort à la fin de la guerre, puis gracié par Vincent Auriol.
Pierre-Antoine Cousteau est libéré en 1954.
Il collabore ensuite à l'hebdomadaire Rivarol et à la revue Lectures françaises. Il publiera à nouveau quelques ouvrages, toujours dans son style détaché et ironique, notamment sur ses arrestations successives lorsqu'il est traqué dans toute l'Europe après la Libération (Les lois de l'hospitalité). Le Monde rendra compte de sa mort, en 1958, en ces termes : « Fidèle à son passé, à ses idées et à ses amis, Pierre-Antoine Cousteau n'avait rien perdu de son talent de polémiste ».[/justify]
[justify]- L'Amérique juive, Les Éditions de France, 1942.
- Hugothérapie ou comment l'esprit vient aux mal-pensants, Éditions E.T.L., Bourg, 1954.
- "Mines de rien ou les grandes mystifications du demi-siècle, préface de Lucien Rebatet, illustrations de Ralph Soupault", Editions Ethéel, Paris, 1955
- Après le déluge, pamphlets, La Librairie Française, 1957.
- Les lois de l'hospitalité, La Librairie Française, 1957.
- En ce temps-là, La Librairie Française, 1959.
- Dialogue de vaincus, (Prison de Clairvaux, janvier-décembre 1950), texte inédit présenté par Robert Belot, (avec la collaboration de Lucien Rebatet), Paris, Berg international, 1999.
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Cousteau Pierre-Antoine
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