Augier Marc (Saint-Loup)

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[center][large]Marc Augier[/large]
(Saint-Loup)[/center]
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Image[center]Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, est un écrivain français, né le 19 mars 1908 à Bordeaux et mort le 16 décembre 1990 à Paris.[/center]



http://www.balderexlibris.com/index.php ... ugier-Marc
http://www.histoireebook.com/index.php? ... ugier-Marc


Augier Marc - Les volontaires
http://www.balderexlibris.com/index.php ... olontaires

Augier Marc - Les SS de la Toison d Or.pdf (4.64 MB)
http://www.balderexlibris.com/index.php ... oison-d-Or

Augier Marc - Le Sang d Israel.pdf (10.39 MB)
http://www.balderexlibris.com/index.php ... g-d-Israel

[justify]Grand sportif, skieur et alpiniste, il s'illustre dans les années 1930 par des expéditions en montagne et en Laponie. Il est l'un des responsables des Auberges de la jeunesse en France. Il entre en 1936 dans le cabinet de Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État aux sports dans le gouvernement du Front populaire. Charmé par l'Allemagne lors d'un voyage effectué en 1929, ce sympathisant socialiste, journaliste à La Dépêche du Midi et à Sciences et voyages, passe au national-socialisme après la lecture du livre La Gerbe des forces, d'Alphonse de Châteaubriant, juste avant la guerre. Le national-socialisme apparaît à Augier comme le retour des peuples européens au paganisme des temps anciens, face à la décadence du judéo-christianisme.[/justify]


Voir aussi : http://www.the-savoisien.com/wawa-consp ... hp?id=1346


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[justify]Alpiniste, motard, explorateur ou soldat perdu, Saint-Loup, pseudonyme de Marc Augier (19 mars 1908 - 16 décembre 1990), s'est lancé à corps perdu dans toutes les aventures de ce siècle.

Militant de gauche et pionnier des Auberges de Jeunesse, ayant rejoint les rangs de la LVF sur le front de l'Est tout en se démarquant de l?idée d'une Europe une-et-indivisible à la mode jacobine telle que la voyaient les dirigeants du Reich national-socialiste, il mènera après la seconde guerre mondiale une carrière de journaliste et d'écrivain.

Magnifique romancier à l?imagination fertile, Marc Augier avait fait de la matière historique une vision épique : il inventa littéralement une Europe des "Patries charnelles", autrement dit une Europe des régions, pour laquelle chaque province d?Europe « recevait son autonomie culturelle totale et restait dépendante de la fédération pour l?économie, la politique étrangère et la défense ».[/justify]


[large]Biographie[/large]

[justify]Les années de jeunesse

Marc Augier est né dans un milieu social aisé. Toute son enfance se déroule dans le port de Bordeaux. Son baccalauréat en poche en 1926, il entame des études de droit et se livre tout entier à sa passion de la moto. Marc Augier se lance également dans le journalisme. D?abord à La Dépêche du Midi, puis à L?Illustration et à Sciences et voyages. Après son service, il réalise avec enthousiasme des reportages à l?étranger, dans des conditions particulièrement rudes. En 1931, au Maroc, lors d?un reportage pour L?illustration concernant la pacification du Tafilalet, « il vit sous la tente avec les légionnaires, (..) et pousse à moto à travers le Sahara occidental jusqu?à Colomb-Béchar. Au retour, il visite l'Atlas dont il sillonne les crêtes, juché sur son engin à plus de 4000 mètres d?altitude » (Philippe Conrad).

Profondément pacifiste, Marc Augier se reconnaît dans la politique du Front Populaire. Proche de Léo Lagrange, membre du gouvernement Blum, une jolie carrière s?offrait à lui, dans les rangs de la SFIO. Avec Lagrange, c?est le début de l?aventure « ajiste ». Il dirige alors Le Cri des auberges de jeunesse. Voyageant partout en Europe - et même en Allemagne - il noue des contacts avec les responsables des Jeunesses hitlériennes, et avec grand plaisir, découvre ce pays, n?éprouvant cependant aucune sympathie pour son régime.

C?est lors d?un voyage à New York, pour le Congrès mondial de la jeunesse de 1938, que s?amorce la transformation politique de Marc Augier. Stupéfait par l?hostilité déclarée à l?égard de l?Allemagne et des accusations mensongères portées contre elle et ses alliés, il décide de prendre ses distances avec la SFIO.


Les Jeunes de l'Europe nouvelle

L?élément déclencheur pour le futur Saint-Loup est sa rencontre avec Alphonse de Châteaubriant. L?influence de l?auteur de La Gerbe des forces (1937), modifie son point de vue sur l?Allemagne de façon radicale. Selon lui, c'est peut-être « parce que la France ne répond plus aux espoirs, [...] (que) quelques-uns s'adressent à l'Allemagne ».

Voyageant en Grèce lorsque la guerre éclate, ce pacifiste pourrait se tenir à l?écart du conflit. Il choisit pourtant de rentrer en France. Après la défaite de juin 1940, Marc Augier se lance dans le journalisme politique. Avec son vieux maître à penser, il crée La Gerbe, journal germanophile, national-socialiste et favorable au collaborationnisme. Néanmoins il veut bien collaborer avec le national-socialisme, mais pas avec l'Allemagne à Paris ; il veut « échapper à la "collaberration" ». Dans La Gerbe du 6 novembre 1941, il exprime déjà sa « volonté définitive de rompre avec tous les bavardages des collaborateurs ».

Il participe au Groupe Collaboration, dont il dirige la branche jeunesse : Les Jeunes de l?Europe Nouvelle. À la causerie donnée le 25 octobre 1941 au Théâtre du Grand-Palais des Champs-Élysées sous l'égide des Jeunes de L'Europe Nouvelle, il déclare : « ...Ce qui m'intéresse dans l'Allemagne nationale-socialiste et dans son action, c'est uniquement le socialisme. Français, je suis, Français je reste. Mais je ne veux pas rester citoyen d'un État bourgeois et réactionnaire. Pour l'édification du socialisme en Europe, je suis prêt à conclure une alliance avec le diable lui-même ». Le diable que l'on retrouve auprès de la Waffen-SS dans les moments les plus durs des combats quand ces hommes hurlent à pleins poumons « ein Teufelslied », un chant du diable où « le Diable rit encore... »

C'est pourquoi, quand, en 1941, l?Allemagne attaque l?URSS, il s?engage immédiatement dans la Légion des volontaires français. Il veut tenir sa place dans la grande geste de la chevalerie motorisée qui déferle sur l?Union Soviétique. « Le combat est là-bas... Et non pas aux terrasses des cafés parisiens » écrit-il. Les raisons de son engagement à la LVF, Marc Augier les met noir sur blanc dans une lettre datée du 29 octobre 1941 adressée à Alphonse de Châteaubriant : « Si je consens certains sacrifices en participant à une guerre, alors que je n'aime pas la guerre, c'est parce que j'ai la conviction que le National-Socialisme apporte enfin à l'Europe la réalisation du socialisme ».

Son engagement s?explique donc par la foi en un vrai socialisme, que seule peut encore apporter selon lui l?Allemagne : « Pendant que nous nous complaisions dans un verbalisme égalitaire, l?Allemagne prenait la route du socialisme de l?action ». Enfin, « Hitler a promis une paix révolutionnaire » pour la grande Europe socialiste dont rêve Marc Augier. « Nous devons donc être présents à cette paix, associés dans cette paix. » Et le seul moyen est bien entendu, « de participer au combat qui seul nous donnera des droits ». Dans la croisade européenne contre le bolchevisme, c?est à la chevalerie de tailler la part des futurs dirigeants de "l?Europe Nouvelle".

Correspondant de guerre pour La Gerbe, il combat le bolchevisme en participant à des « commandos de chasse » contre les partisans russes. Après plusieurs opérations, c?est la blessure et le rapatriement ; pour lui, la guerre sur le front russe est terminée. Qu?à cela ne tienne, il servira autrement! Rapidement, il prend en charge la conception du Combattant européen, organe de la LVF. Il dirige ensuite Devenir, lorsque la LVF est versée dans la SS pour devenir la Division Charlemagne.

À l'issue de la guerre, il est condamné à mort par contumace le 15 novembre 1948. Sans argent, sans papiers, sans logement, et sans épouse puisqu?il a divorcé, caché par des moines rue de la Source, Marc Augier achève son roman Face Nord, et prend le pseudonyme de Saint-Loup. Edité chez Arthaud, il obtient une avance sur ses droits d?auteur et achète un aller simple pour Rio de Janeiro, où il trouvera refuge et protection.


La vie après

L?exilé rentre en Europe en 1950 et profitant de l'amnistie de 1951, il revient en France le 15 mai 1953, où il recommence à écrire. Il publie un roman, La Nuit commence au Cap Horn, qui manque de lui valoir le prix Goncourt avant que l'identité de l'auteur ne soit révélée par la presse.

Saint-Loup poursuit ensuite une carrière d'écrivain et de journaliste, publiant plusieurs livres consacrés à la LVF (Les Volontaires) et à la Waffen SS française (Les Hérétiques, Les Nostalgiques) ou belge (Les SS de la Toison d'or). Son ?uvre est marquée par la recherche de l'aventure et du dépassement de soi ainsi que par l'hostilité à la philosophie chrétienne. Il se fait aussi le chantre des « patries charnelles » en publiant divers romans, consacrés aux mouvements régionalistes et à la survie de l'homme en milieu sauvage. Grand amateur de moto, il s'intéresse également aux véhicules motorisés en publiant notamment des biographies des constructeurs automobiles Louis Renault et Marius Berliet. Son dernier roman, La République du Mont-Blanc, synthétise ses thèmes de prédilection en dépeignant la survie, en pleine montagne, d'une communauté de Savoyards fuyant le métissage et la décadence.

Pour Jean-Jacques Matringhem : « L?évolution du comportement politique qui fera du pacifiste Marc Augier un hérétique passé du côté de la bête immonde, et un paria de la société nommé Saint-Loup, révèle les traits d?un homme entier, animé d?un grand sens de l?honneur et de la fidélité. Voici un homme capable de rompre sans un regard derrière lui, avec ses vieilles amitiés trahies ; mais voilà également un soldat appartenant à une armée détruite, et qui pourtant refuse de s?avouer vaincu ; un être qui, dans la défaite, continue de porter à bout de bras les idéaux auxquels il croit. »[/justify]


http://fr.metapedia.org/wiki/Saint-Loup
Last edited by Libris on Mon Sep 28, 2015 1:32 am, edited 1 time in total.
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