Mémoires de la Société de géographie de Genève 1902
[right]Les bons points des années 1920 que l'on donnait aux élèves les plus méritants ...[/right]
[center][small]Salomon August Andrée[/small][/center]
[center][small]de gauche à droite
G.V.E. Swedenborg (substitute), August Strindberg, K. Fraenkel, and S.A. Andrée.
(Photo property of Andréemuseet, Gränna, Sweden.)[/small][/center]
Si la tentative de l'explorateur suédois Andrée et de ses compagnons, de conquérir le pôle Nord à bord du ballon l'Adler, a échoué en 1896 à cause de mauvaises conditions de vent, elle réussit enfin le 11 juillet 1897. Le ballon, l'équipage, le matériel et des hommes arrivèrent à bord de deux navires d'Etat le 26 mai. Si les préparatifs furent simplifiés grâce aux installations et au matériel laissés sur place l'année précédente, il fallut d'abord réparer les avaries subies durant l'hivernage, et le 19 juin commença l'opération de gonflement du ballon. Après aménagement de la nacelle, démolition d'une partie du hangar et vérification de l'étanchéité de l'aérostat, l'ordre de départ fut donné le 11 juillet devant des conditions atmosphériques favorables. L'ascension se fit dans de bonnes conditions et le ballon se dirigea vers le pôle Nord, emportant Andrée, Fraenkel et Strindberg à une vitesse d'environ 35 kilomètres à l'heure vers leur but (Voir l'article original).
Source : Le Petit Journal Illustré - N° 2072 - 7 septembre 1930
C'est le 11 juillet 1897 que l'explorateur suédois Andrée, accompagné de deux hommes intrépides, Fraenkel et Strindberg, quitta le Spitzberg à bord de son ballon Ornen et prit la direction du pôle Nord qu'il pensait ainsi survoler.
Une seule fois, on reçut, par pigeon voyageur, un message des hardis aéronautes, puis jamais plus on n'entendit parler d'eux.
Or voici qu'après 33 ans de silence et de mystère, une expédition scientifique visitant l'Ile Blanche, près de la Terre François-Joseph, vient de découvrir, conservé presque intact dans la glace, le corps d'Andrée et celui de ses compagnons.
Ils étaient morts de froid et de faim après un drame solitaire dont on ne saura peut-être jamais les terribles péripéties.
[right]Charles RABOT[/right]
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