Simon Joseph L'éducation & l'instruction des enfants chez le

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MimilleLaBordille

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[large]Joseph Simon[/large] [small](1836-1906)[/small]
L'éducation et l'instruction des enfants chez les anciens Juifs d'après la Bible
http://www.histoireebook.com/index.php? ... iens-juifs

Alire aussi : http://www.the-savoisien.com/wawa-conspi/viewtopic.php?id=827
[right][small]"Les enfants sont un don de l'Éternel, s'écrie le poète
de la Bible, le fruit des entrailles, une récompense."

Psaumes, CXXVII, 3.[/small][/right]
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[center][large]L'apprentissage de la perversion s'effectue dès le plus jeune âge[/large]
Quand je serais grand, je ferais comme Papa, je dompterais tout les animaux ...[/center]
Sauf pour le goyim qui lui doit faire avorter ses femmes, surtout le premier à naître, Talmud oblige...

Qui est Monsieur Joseph ?
Un enseignant alsacien en terre comtadine, un savant, un républicain
[justify]Joseph Simon fut à la fois fervent défenseur de la République et juif pieux, aussi fin hébraïsant et connaisseur de l?histoire du judaïsme que défenseur ardent de l?enseignement public. Par cette double filiation Joseph Simon est une des figures emblématiques de l?israélitisme.

Originaire de Muttersholtz (Bas-Rhin), il fut formé au rabbinat à l?école rabbinique de Metz où il fut le condisciple de Zadoc Kahn et son ami. La communauté israélite de Nîmes qui comptait 415 personnes vers 1840 et encore 380 vers 1872 l?appela pour diriger à partir de 1858 son école de garçons, laquelle comprenait vint cinq élèves environ. Cette école devint "école communale pour les enfants israélites" puis école communale tout court ; Bernard Lazare y fit ses classes primaires. Joseph Simon fut d?ailleurs son premier instituteur. La renommée de Joseph Simon attira les élèves catholiques et protestants notamment dans les dernières années. Il enseigna aussi l?allemand au cours complémentaire supérieur.

Son travail d?historien sur l?Histoire des Juifs de Nîmes au Moyen Age (1886) fait encore référence. D?autres publications se rapportent à l?enseignement aux enfants chez les anciens hébreux et chez les juifs du Moyen Age.

Il s?engage dans le combat républicain lors de la période troublée qui précéda l?avènement de la III° République. Président d?un cercle de la Ligue de l'enseignement dès 1870, il anime les cours populaires du soir (1879) et repense la formation professionnelle des ouvriers et artisans de la ville de Nîmes (1881) avec la préoccupation de mettre les savoirs à la portée de tous.
Sa retraite d?instituteur acquise en 1896, il est aussitôt nommé conservateur de la bibliothèque de Nîmes où il catalogua les manuscrits hébraïques. En prenant ses sources dans la bible, en se référant aux idées d?équité, aux paroles des prophètes, Joseph Simon transpose ces valeurs en combat politique. Il prend vigoureusement la défense de la République, de la justice et de la non - discrimination sociale. Il conduit une lutte durant toute son existence pour transmettre les connaissances au plus grand nombre.[/justify]

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Chez les anciens Hébreux, la plus grande félicité consistait dans une nombreuse famille. C'est la suprême récompense que Dieu réserve au juste.

"Les enfants sont un don de l'Éternel, s'écrie le poète de la Bible, le fruit des entrailles, une récompense."
"La postérité du juste sera nombreuse, lit-on dans Job, et ses descendants comme l'herbe de la terre."
"La femme de l'homme de bien, dit le Psalmiste, est comme une vigne fertile dans l'intérieur de sa maison ; ses enfants comme des plants d'olivier autour de sa table."

[justify]La période la plus intéressante de l'histoire du peuple juif est certainement celle qui précède l'avènement du christianisme. « La société juive, dit M. Renan, offrait alors l'état intellectuel et moral le plus extraordinaire que l'espèce humaine ait jamais traversé. "Pressé de toutes parts par un ennemi puissant, et dont, malgré son indomptable courage, il ne pouvait espérer briser les armes, pressentant qu'il allait, pour la seconde fois et pour toujours, être arraché à cette patrie si chère qu'il venait à peine de reconquérir, le peuple juif ramassait toutes ses forces, toute son énergie, en vue de cette nouvelle et terrible épreuve.
Quoique faible et isolé, il ne voulait pas périr , il ne voulait pas perdre son individualité, ni cesser de jouer un rôle dans l'humanité. Il voulait, si le chemin de l'exil deYait s'ouvrir de nouveau devant lui, emporter ses coutumes, ses m?urs, ses lois, son génie. On pourra le vaincre, mais non le détruire.
Un livre lui restait, qui contenait son histoire, sa littérature, sa religion. Il s'y attacha comme à une patrie idéale qui partout le suivrait, il y mit tout son espoir. Si tous les enfants d'Israël se pénétraient de l'esprit de ce livre; si, chaque jour, ils venaient y fortifier leur foi dans les promesses divines; si, constamment, sur tous les points du globe où le destin allait les disperser, leur attention s'y fixait, un lien indissoluble les réunirait tous, et ils ne cesseraient pas de former une seule famille. Ils y puiseraient des forces pour résister aux tentations, aux séductions, aussi bien qu'aux menaces et aux persécutions , et ils vivraient intacts et inébranlables au milieu des peuples. L'étude du livre sacré, le Talmud Torah, devint donc l'objet de toutes leurs préoccupations, de leur plus vive sollicitude. Le Talmud nous a conservé les traces de ce suprême effort. Des académies furent fondées, des écoles furent créées, l'enseignement public et l'enseignement domestique furent organisés pour que l'étude de la Torah se répandît clans toutes les parties de la nation et fût la base de toute éducation.
Notre intention, dans ce travail, n'est pas d'embrasser ce vaste mouvement clans son entier.
Nous nous contenterons d'exposer ce qui est relatif à l'éducation des enfants et à l'organisation des écoles primaires.
Ce sont des questions auxquelles s'attache aujourd'hui, en France, le plus vif intérêt. Hommes politiques et penseurs les étudient avec soin. Il ne sera peut-être pas sans utilité de connaître la profondeur de vues, les méthodes, les vrais principes pédagogiques avec lesquels les Rabbins les ont traitées.
Toutefois, avant d'aborder notre sujet, il nous paraît nécessaire de jeter un coup d'?il sur l'éducation et l'instruction des enfants chez les anciens Hébreux. On comprendra mieux l'esprit de l'éducation chez les Juifs, et on verra, d'autre part, comment s'est opérée chez eux la transformation de l'éducation domestique en éducation publique. La Bible contient, du reste, sur l'éducation des enfants, de nombreuses prescriptions qui sont restées en vigueur à toutes les époques de l'histoire du peuple juif, et ne peuvent être passées sous silence.
Ce travail se divisera donc en deux parties.
Dans la première, nous rechercherons comment étaient élevés les enfants israélites pendant la période biblique, aussi longtemps que l'éducation resta purement domestique, c'est-à-dire jusqu'à la destruction du premier temple, 588 avant l'ère chrétienne; nous étudierons, dans la seconde, l'important mouvement pédagogique qui se développa chez les Juifs, à partir d'Ezra jusqu'à la rédaction définitive du Talmud , de 458 avant Jésus-Christ à 500 après Jésus-Christ.[/justify]
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Last edited by MimilleLaBordille on Fri Jan 14, 2011 7:17 pm, edited 1 time in total.
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