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[large]Jeanne d'Arc[/large]
et
LA MONARCHIE
A SA SAINTETÉ
NOTRE SAINT PERE LE PAPE PIE X
SOUTIEN DE L'ÉGLISE, SAUVEUR DE LA FRANCE
LE PLUS HUMBLE, LE PLUS RESPECTUEUX,
LE PLUS FILIAL HOMMAGE DE L'AUTEUR,
EN RECONNAISSANCE
DE LA « BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE » DU 19 NOVEMBRE 1904,
QUI L'A SI OPPORTUNÉMENT RÉCONFORTÉ
DANS SES LUTTES POUR L'ÉGLISE ET LA FRANCE
CONTRE LEURS COMMUNS ENNEMIS :
LES JUIFS ET LES FRANCS-MAÇONS.
ABBÉ VIAL[/center]
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DÉCLARATION DE L'AUTEUR[/center]
[justify]Conformément aux décrets d'Urbain VIII, du 13 mars 1625, du 5 juin 1631, du 5 juillet 1634 sur la Canonisation des Saints et la Béatification des Bienheureux, nous déclarons ne donner à aucun des faits ou des mots contenus dans cet ouvrage, plus d'autorité que ne lui en donne ou ne lui en donnera l'Eglise à laquelle nous nous faisons gloire d'être très humblement soumis. En ce qui concerne le titre de « Confesseur de la Foi » que nous arborons ici, qu'on veuille bien n'y voir aucune arrière pensée de gloriole, mais uniquement le désir de donner à la parole de la bienheureuse Jeanne d'Arc que nous désespérons de glorifier comme elle le mérite, un peu de celte auréole dont S. Paul, dédaigneux des artifices de la rhétorique humaine, ne dédaignait pas cependant d'entourer la Parole divine, quand il énumérait tout ce qu'il avait souffert pour Elle : les verges, la prison, les naufrages, les trahisons etc. (II Cor. xi).
Jeanne d'Arc, qui n'a parlé et agi qu' « au nom du Roi du Ciel », c'est la Parole de Dieu à la France! Cette Parole a éclaté en 1909 par la Béatification de l'héroïne. Le salut de la France va dépendre de la façon dont elle accueillera celle Parole, en 1910 !
Mais Elle aura une raison de plus de l'accueillir, si cette Parole lui est présentée par un de ceux « dont les sentiments et les recommandations étaient de très grands poids dans la primitive Eglise, de ceux qu'elle « entourait de gloire et d'honneur », qu'elle « érigeait en juges et en arbitres » : les Confesseurs de la Foi.
C'est toute la raison du titre que nous arborons ici. II faut à tout prix que la France trouve son salut dans l'accueil qu'elle fera à la Parole de la bienheureuse Jeanne d'Arc.
ABBÉ VIAL.[/justify]
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[large]Vial (Abbé) Marie Léon[/large]
«
Confesseur de la Foi »
Jeanne d'Arc et la monarchie
[small]Vial Abbe Marie Leon - Jeanne d Arc et la monarchie.pdf (30.24 MB)[/small]
http://www.balderexlibris.com/index.php ... -monarchie
http://www.histoireebook.com/index.php? ... -monarchie[/center]
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[small]C'est Dieu qui a fixé ses limites à la France, comme à tous les peuples
prédestinés à jouer un rôle dans l'histoire de l'humanité.[/small][/right]

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[large]C'EST DIEU QUI A FIXÉ SES LIMITES À LA FRANCE[/large][/center]
[justify]Que les internationalistes de la judéo-maçonnerie cosmopolite le veuillent ou non, c'est Dieu qui a créé les Patries, comme Il a créé la famille, fondement des Patries, comme Il a créé la Terre pour être l'asile et la nourricière des familles et des Parties. Et cette vérité si discutée aujourd'hui, quoique si peu discutable, n'en déplaise à M. Clémenceau, qui prétend qu'« on peut bien discuter la Patrie, puisque on discute Dieu ! », cette vérité, comme toute vérité, est aussi ancienne que le monde. Il y a plus de 3.000 ans que l'Esprit-Saint la formulait ainsi par la plume de Moïse :
« Quand le Très-Haut divisait les nations, quand il séparait les fils d'Adam, il traça (Lui-même) les frontières des peuples... »
(Deut. XXXII,

Et saint Paul la rappelait, il y a 1900 ans, devant le plus auguste cénacle des « intellectuels » du monde, devant l'Aréopage : « Dieu, dit-il, qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve... qui a fait naître d'un seul homme toute la race des hommes... a fixé aussi (dans le temps) l'ordre des saisons et (dans l'espace) les bornes de l'habitation de chaque peuple, « definiens terminos habitationis eorum) ». (Act. XVII, 26)
Saint Paul dit cela devant l'Aréopage et l'Aréopage ne protesta pas ! Il est vrai que nos modernes sans-patrie se croient bien au-dessus de l'Aréopage ![/justify]
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[large]C'est donc Dieu qui a créé les Patries.[/large][/center]
[justify]S'Il a « fixé les bornes de l'habitation de chaque peuple », Il a donc fixé les bornes de l'habitation de ce peuple qui s'appelait autrefois le peuple gaulois, qui s'appelle aujourd'hui le peuple français. Ces « bornes » vous les connaissez : au Nord et à l'Ouest, la Manche et l'Océan ; au Sud, les Pyrénées et la Méditerranée ; à l'Est, les Alpes et le Rhin.[/justify]
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[large]Voilà les bornes naturelles de la France ; naturelles, c'est-à-dire divines.[/large][/center]
[justify]Et je défie bien l'internationaliste le plus convaincu, de me dire en quoi la main des hommes est pour quelque chose dans la fixation de ces limites-là !...
C'était, en tout cas, l'avis du fameux géographe Strabon dont « la géographie, dit un de ses biographes du XIXe siècle, d'une importance capitale, écrite à l'intention des hommes instruits du monde gréco-romain, affecte un caractère historique nettement marqué ».
Parlant de la Gaule, Strabon écrivait : « Personne ne pourrait douter, en contemplant cette ?uvre de la Providence, qu'elle n'ait disposé ainsi ce pays avec intention, et non pas au hasard ».
C'est à la lettre le mot de saint Paul : «
definiens terminos habitationis eorum ».
Ce qui prouve que si la patrie n'est pas un dogme, elle s'en rapproche terriblement, autant que la raison, de la foi et qu'en tout cas, dogmatique ou non, cette conception qui effarouche tant les cerveaux obtus de l'hervéisme contemporain, s'adapte cependant très bien aux lumières du bon sens et de la raison d'un simple païen.
Ce païen, il est vrai, était un génie qui n'avait rien de commun avec les soi-disant savants de la critique moderne, dont les folies « scientifiques », si elles prévalaient, ramèneraient l'humanité et la France au régime de Béhanzin.
Mais, quelle est cette « intention providentielle » dont parle Strabon ? Nous le verrons plus loin.
Notons pour l'instant que quand le païen Strabon écrivait cela, le monde païen lui-même allait finir, le Christ était né et Son Eglise allait naître, pour recueillir la succession. Mais quand il disait de la Gaule que « personne ne pourrait douter qu'elle ne fût l'?uvre intentionnelle de la Providence », il avait peut-être prévu saint Paul, il n?avait sûrement pas prévu Hervé.
Donc, c'est Dieu qui a fixé ses limites à la France, comme à tous les peuples prédestinés à jouer un rôle dans l'histoire de l'humanité.[/justify] [...]

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Jules Bastien-Lepage Jeanne d'Arc à Domrémy[small]- 1879[/small]
Metropolitan Museum of Art, New York[/center]
