[---][center]Charles Fort[/center][---][center]Audios[/center]
[center][large]Le livres des damnés[/large]
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[justify]Cailloux, poissons et grenouilles qui tombent du ciel. Pluies de sang. Outils de pierre lilliputiens et empreintes de géants. Marques de ventouse sur les montagnes de tous les continents.
Processions de corps célestes et éclipses mystérieuses. Quarante mille notes récupérées dans les catacombes de la Science ont abouti à une enquête troublante parmi les faits étranges, derrière le miroir des apparences. Jamais plus vous ne regarderez le ciel et la terre de la même manière.[/justify]
[---][center]Charles Fort - Le livres des damnes.pdf (1.92 MB)
[large]http://www.balderexlibris.com/index.php ... des-damnes[/large]
http://www.histoireebook.com/index.php? ... des-damnes[/center][---]
[justify]Collectionneur du singulier, Charles Fort exprimait une curiosité remplie d'humour et de clairvoyance. Pour avoir sabré les dogmes, son ?uvre a secoué les milieux scientifiques du 20e siècle... mais elle visait surtout à rendre à l'humain son pouvoir de questionnement et d'émerveillement. [/justify]
[justify]Charles Hoy Fort (C.H.F.) ou plus simplement Charles Fort, né à Albany, aux États-Unis le 9 août 1874 et mort à New York le 3 mai 1932, est un écrivain américain au style qui serait aujourd'hui qualifié de réalisme fantastique, dont il fut le précurseur, sinon le modèle. Son ?uvre est à l'origine du mouvement fortéen (le néologisme fortéen a été forgé sur base du nom de Charles H. Fort en 1931, avec la fondation de la Fortean Society) qui, s'il est méconnu dans le monde francophone, est relativement important dans le monde anglo-saxon. Le magazine Fortean Times est la publication la plus importante de ce mouvement.
« Une procession de damnés.
Par les damnés j'entends bien les exclus.
Nous tiendrons une procession de toutes les données que la Science a jugé bon d'exclure. »
? Trois premières phrases du Livre des damnés, de Charles Fort
Son ?uvre s'est attachée à recenser et documenter des phénomènes non expliqués ou extraordinaires (pluies de grenouilles, apparitions de crocodiles sur les côtes anglaises, chute lente de météorites ultra-légères, vestiges archéologiques lilliputiens, observations d'engins volants non-identifiés, etc.) et à proposer des hypothèses.
C'est l'un des premier chercheur sur les phénomènes paranormaux, sur les ovnis, etc. Mais il se singularise de ses successeurs par son ton mordant, humoristique, provocant et, paradoxalement, sceptique. Pour lui, on ne peut rien prouver sur quoi que ce soit. Robert Benayoun a assez bien défini sa méthode : « la connaissance par l'absurde ».
« Peut-être suis-je le pionnier d'une littérature à venir dont les traîtres et les héros seront des raz-de-marée et des étoiles, des scarabées et des tremblements de terre. »
? C.H. Fort (traduction de Robert Benayoun, 1955)[/justify]
Biographie
[justify]Travailleur infatigable, véritable rat de bibliothèque, il recense dans tous les journaux, périodiques et publications scientifiques ce qu'il appelle les données « damnées », c'est-à-dire les faits étranges écartés par la science officielle. Il se constitue ainsi une véritable encyclopédie de phénomènes extraordinaires qu'il entreprend de classer selon sa propre terminologie. Ami du grand écrivain américain Theodore Dreiser, c'est ce dernier qui lui permet de publier son premier livre, Le Livre des Damnés en 1919.
Les hypothèses de Charles Fort paraissent à la fois totalement farfelues et pertinentes. Il s'amuse par exemple à faire ce qu'il appelle de la "Super-géographie", imaginant une "Supermer des Sargasses" d'où tomberaient, depuis l'espace, des poissons (explication proposée pour les pluies d'animaux). Il pense aussi que la Terre a été, par le passé, régulièrement visitée par des extra-terrestres et que nous sommes pour eux du "bétail". "On nous pêche", écrit-il.
Son livre attire l'attention d'écrivains de science-fiction tels Edmond Hamilton et Jack Williamson qui deviendront ses correspondants.
En 1934, son troisième livre, Lo! parait en feuilletons dans la plus grande revue de science-fiction de l'époque, Astounding Stories. Ceci contribue à installer encore plus Charles Fort dans le cercle de la science-fiction. C'est dans ce livre que l'auteur invente le mot « téléportation », qui fera date. Charles Fort y suggérait qu'il s'agissait peut-être d'un lointain pouvoir oublié qui peut parfois, subrepticement, refaire surface, ce qui pourrait expliquer que des hommes se soient réveillés nus dans la rue, ce pouvoir ayant l'inconvénient de ne pas inclure les vêtements...[/justify]
L'héritage Charles Fort
[justify]En 1939, Eric Frank Russell publie dans la revue Unknown son roman Sinister Barrier (Guerre aux Invisibles), totalement basé sur les théories de Charles Fort.
Ses écrits auraient eu une influence notable sur H. P. Lovecraft, qui le cite dans deux de ses nouvelles (Le Descendant et Celui qui murmurait dans les ténèbres). Certains passages du Livre des damnés rappellent d'ailleurs la prose de l'auteur au sujet des Grands Anciens. Le Mélanicus de Charles Fort n'est pas sans évoquer le Cthulhu de Lovecraft.
Le Livre des damnés est publié en français pour la première fois en 1955 aux éditions des Deux Rives, alors que Louis Pauwels y est directeur littéraire de la collection « Lumière interdite » et que Jacques Bergier assure la préface de l'ouvrage. Malheureusement, il passe quasi inaperçu. La sortie en 1960 du best-seller Le Matin des magiciens, une introduction de 500 pages au réalisme fantastique de Pauwels et Bergier, où les auteurs présentent Charles Fort comme l'un de leurs modèles, lui offre un regain d'intérêt, renforcé par la publication de larges extraits de l'?uvre dans la revue à grand tirage Planète (numéros 29 et 30 de l'été 1966), ce qui permettra une seconde édition en 1967 par Éric Losfeld. Dans cette édition cependant, Robert Benayoum ajoute une préface et un appendice, intitulés Les Bricoleurs du surconscient et Le Crépuscule des bonimenteurs, dans lesquelles il accuse Louis Pauwels et Jacques Bergier d'avoir plagié certains passages du Livre des damnés et d'avoir rédigé "le bréviaire de la crédulité", là où Charles Fort cultivait plutôt le doute et demeure "l'anti-Planète irrémédiable, le mouche-mage et le fesse-prophète des vrais penseurs."
Charles Fort ne doit pas être confondu avec l'ésotérisme ou l'occultisme. « Je ne crois rien de ce que j'écris ». Pour lui, la croyance n'a pas sa place dans la science, seule « l'acceptation temporelle » est envisageable (précisons au passage que la traduction de Robert Benayoum laisse à désirer, puisqu'il fait souvent dire à l'auteur « Je crois que? », là où il prenait au contraire soin d'écrire "I Think?", "my own acceptation?", mais jamais "I believe?").
Charles Fort semble être le précurseur d'une science en mouvement, prête à se remettre en cause à tout moment, sachant bien à quel point toute connaissance est relative. Il est cité dans le livre L'Énigme Vermeer de Blue Balliet.
Dans l'introduction du Livre des damnés, Charles se décrit comme un "intermédiariste". "Nous vivons une quasi-existence" écrit-il, dans "un état intermédiaire entre le réel et l'irréel."[/justify]
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[center]Fort Charles - The book of the damned.pdf
[large]http://www.balderexlibris.com/index.php?post/Fort-Charles-The-book-of-the-damned[/large][/center]
Charles Fort - Le livres des damnés
Moderator: Le Tocard