Thanks for the memories
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LES MYSTERES DE L'OPERATION MONARCH
Enfants disparus, abus rituels et contrôle
Karma One - © Karmapolis - Mars 2005
[justify]Monarch, les abus rituels et les réseaux pédophiles sont peut-être les interfaces diverses d'une même réalité, un programme de prise de pouvoir et d'instauration d'un nouvel ordre mondial occulte. Difficile à croire, surtout pour nous, Européens qui, au contraire des Américains, ne baignons pas dans le religieux dès notre plus jeune âge. C'est d'autant plus difficile à avaler que les institutions policières telles le FBI nient l'existence des abus rituels sataniques et sont toujours sceptiques devant les thèses des réseaux pédophiles internationaux. Pourtant, lorsque l'on examine de plus près les innombrables textes, livres et recherches des victimes et chercheurs spécialisés dans ces domaines ainsi que les témoignages des thérapeutes spécialisés dans le MPD (Multiple Personality Disorder), on se rend compte que le sujet est très sérieux et ne peut se résumer en un seul délire millénariste ou apocalyptique.[/justify]
[justify]Une réalité qui n'existe pas ?
Pour ceux qui sont familiers du sujet des abductions, le phénomène des enfants et des adultes victimes d'opérations de contrôle du comportement fondé sur le trauma comporte de nombreux points communs avec l'affaire des enlèvements extraterrestres. On se trouve face à des événements qui échappent à toute analyse rationnelle, à toute normalité. Il est également normal d'être totalement perplexe, voire plus que sceptique face aux récits de ces victimes et c'est le nombre, l'étendue, la complexité et en quelque sorte la permanence, la constance de ces phénomènes qui nous obligent à y jeter un ?il moins incrédule et plus analytique. De plus, les deux sujets partagent des zones communes dans la mesure où dans certains cas, des victimes appartiennent aux deux typologies, à savoir qu'une victime d'abus sexuels et de rituels sataniques évoque parfois la présence d'entités extraterrestres aux côtés de militaires. Si les deux sujets peuvent parfois se recouvrir, il convient, pour simplifier la perception d'un sujet déjà trop complexe et rétif à notre compréhension normale, de les séparer comme s'il s'agissait de deux « disciplines », deux ?réalités? différentes. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de constater l'ampleur de ces deux sujets : il y a rien qu'aux Etats-Unis un nombre croissant de victimes d'enlèvements extraterrestres (? 3,7 millions d'Américains adultes présentaient les critères comme significatif d'un enlèvement extraterrestre selon un sondage de l'institut Roper ? dans ?Enquête sur les enlèvements extraterrestres? de Marie Thérèse de Brosses, Plon), à savoir de personnes affirmant avoir été enlevées par des entités extraterrestres pour faire le plus souvent l'objet d'expériences de type médical. Quant à la problématique du trauma, 1 personne sur 4 a vécu un événement traumatique grave selon une étude de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé. Par grave, on entend un événement mettant en contact la personne avec la perspective de son décès, un choc violent à même de provoquer des désordres de la personnalité proche du MPD. Pour entrer plus précisément dans le problème des victimes d'abus rituels et de contrôle du comportement (Mind Control en anglais), il est très difficile de trouver des chiffres valables, voire des estimations car le propre de ces événements traumatiques est de générer des amnésies complètes ou partielles chez les victimes ainsi que le secret et des démentis au niveau des institutions. Par conséquent, il est pratiquement impossible d'obtenir des statistiques fiables sur les enfants mais également les adultes victimes d'abus rituels et de contrôle mental, des pratiques qu'il convient de ne pas confondre avec les chiffres relatifs à la pédophilie en général, à la pornographie enfantine et aux abus incestueux qui doivent être perçus comme un mouvement plus global même si une fois de plus, toutes ces réalités se recouvrent. Fritz Springmeier, un chercheur spécialisé dans le dossier Monarch a avancé dans un de ses ouvrages qu'il y aurait une estimation d'environ ? 2 millions d'Américains victimes du programme Monarch de contrôle de l'esprit basé sur l'utilisation du trauma ?. Les abus rituels à connotation parfois satanique sur des enfants sont, selon les auteurs, au départ des pratiques familiales transgénérationnelles, c'est-à-dire qu'elles se transmettent de génération en génération, souvent via un père abuseur qui vendra occasionnellement son ou ses enfants à un ?contrôleur? chargé de les amener à des réseaux de pornographie ou qui les obligera à participer à des rituels particuliers. Ces familles sont le plus souvent socialement très favorisées et les pères occupent des postes de pouvoir évidents dans le domaine financier, militaire, politique mais aussi dans le show business. Les enfants des familles défavorisées remplissent un autre rôle, nous le verrons. Les chiffres officiels en matière de maltraitances et d'enlèvements d'enfants sont une denrée rare. Normal car les gouvernements craignent sans doute de révéler l'ampleur du désastre et la mesure de nos responsabilités. Normal également lorsque certaines autorités policières, le FBI aux USA par exemple, vont jusqu'à nier l'existence des abus rituels et des réseaux sataniques dans leurs hypothèses et méthodes d'enquête. En Belgique par exemple, le thème des réseaux pédophiles organisés impliquant des puissants de ce monde a suscité pendant des années ?entre 1996 et 2004- une guerre médiatique sans pitié et un malaise extrême qui a eu pour conséquence que ce sujet est devenu totalement tabou. La presse et le pays ont éclaté en deux camps : les croyants (en l'existence de réseaux), minoritaires et les non-croyants, largement majoritaires. Le procès Dutroux en a fait les frais puisque la Cour d'assises n'a pas pu ni voulu examiner le dossier sous l'angle des réseaux. Dutroux a été condamné comme prédateur isolé. Le dossier des réseaux appelé « dossier Bis » ne sera sans doute jamais poursuivi.
Mais revenons à nos chiffres : à titre d'exemple, en France, on considère que 800 enfants disparaissent chaque année sans laisser de traces. En Belgique, petit pays de 10 millions d'habitants, en 2001, plus de 200 mineurs ont disparu d'institutions diverses, ce qui n'englobe évidemment pas les chiffres totaux des enlèvements. Les données relatives aux violences physiques, abus sexuels, négligences lourdes et cruautés mentales sont en constante augmentation dans la plupart des pays européens. Le commerce de l'enfant arrive en troisième position derrière la drogue et les armes en ce qui concerne les bénéfices engendrés. Voici donc certaines tendances qui peuvent seulement donner une vague intuition de l'ampleur du drame.
Produire des hordes d'enfants esclaves
Après les statistiques, les questions qui se posent sont de savoir ce qu'est Monarch et si Monarch existe au moins sous ce nom dans les archives de la CIA ou de la NSA. Selon les victimes de ce projet, Monarch, nous le verrons en détail plus loin, regroupe une large panoplie de techniques parfois très sophistiquées de contrôle de l'esprit et du comportement visant à générer par le trauma le syndrome de personnalités multiples auprès des victimes, des techniques mélangées souvent avec des rituels sataniques ou païens. Le but de ces techniques : les différentes personnalités créées par le trauma et la torture serviront différentes missions comme l'assassinat, le trafic de drogue (très important, nous le verrons aussi), la prostitution (victimes prostituées connues sous l'appellation de « modèle présidentiel »), l'espionnage, etc. Le conditionnement et la programmation s'exercent sur la victime dès la naissance, parfois même lorsque l'enfant à venir est encore dans l'utérus de la mère, souvent une mère porteuse. Tous ces abus se passent dans le cadre de réseaux impliquant des militaires, des gens du renseignement, des policiers, des magistrats, des familles très riches et puissantes où les abus sont héréditaires. On parlera alors de « lignées sanguines ».
Reprenons la très courte définition qu'en a fait Anton Chaitkin, journaliste du magazine Intelligence Review dans un article rédigé en décembre 1993 pour The New Federalist : « Avec Monarch, l'idée s'étend jusqu'à la production d'une horde d'enfants dont l'âme aura été broyée afin qu'ils espionnent, qu'ils tuent ou se suicident ». Maintenant, Monarch existe-t-il vraiment ? Comme nous l'avons déjà souligné dans d'autres articles de Karmapolis sur ce sujet, il n'existe aucun projet portant précisément ce nom dans les archives « déclassifiées » de la CIA. Rien officiellement. Chaitkin a posé la question à un ancien directeur de la CIA qu'il n'a pas voulu ou pu nommer dans son article. Et ce directeur lui aurait répondu avec agressivité: « Monarch ? Nous avons arrêté cela entre la fin des années 60 et le début des années 70 ». Si cette phrase est correcte et a été réellement rapportée à ce journaliste (très crédible au demeurant) ; alors c'est la première fois que la CIA a reconnu son implication dans ce programme. Sinon, le terme Monarch, qui est une référence au papillon et à la symbolique occulte qui y est rattachée, est plutôt l'appellation retenue par toutes les victimes. L'ancien sénateur du Nebraska mais aussi juriste et avocat, John De Camp, auteur d'une sérieuse enquête sur un réseau pédocriminel de type Monarch (the Franklin Cover Up) a interrogé son ami William Colby, ancien ponte de la CIA aujourd'hui décédé (dans de curieuses circonstances) et qui disait en 1992 : « Il n'y a pas de programme particulier appelé «Monarch» contrairement à ce que tu penses. « Monarch » est plutôt un nom que certains participants au programme ont donné pour se reconnaître entre eux ?et ceux-ci n'en savent que peu de choses mise à part leur participation limitée? Mais en ce qui concerne le Mind Control, je vais te dire que l'on a dépensé des millions et des millions de dollars parce que l'on croyait que nos ennemis (ndr : les Russes) avaient développé une technologie qui dépassait de loin ce que l'on avait. ? En fait, nous ne sommes pas en retard en matière de contrôle mental, nous ne l'avons jamais été mais nous l'avons découvert plus tard après avoir investi des ressources immenses dans ces recherches. Je suis certain qu'il y a des abus et des problèmes et je t'en parlerai plus tard ». Bill Colby, peu avant son décès, s'est en effet confié à De Camp et il semble que ses confidences attestent sans restriction de l'existence de l'opération Monarch mais pas sous cette appellation. Ce sont plutôt les pratiques et techniques qui existent. Il est piquant de constater qu'un nom revient dans toutes les enquêtes réalisées par John De Camp : celui de Georges Bush père alors que l'intéressé était patron de la CIA mais aussi lorsqu'il fut nommé directeur du National Narcotics Border Interdiction System sous l'administration Reagan. Sous son règne, il n'y a probablement jamais eu autant de tonnes de cocaïne qui auront traversé les frontières. De Camp implique clairement Bush père dans le scandale Iran Contra / Oliver North et dans une des conséquences de cette affaire : l'irruption du crack dans les rues de Los Angeles et de Miami. Tout comme il estime indubitable la présence de Bush à des partouzes à la cocaïne impliquant des mineurs d'âge et organisées par Lawrence King Jr (ndr : ne pas confondre avec le présentateur de CNN !), une figure importante du parti républicain du Nebraska dans les années 80.
De Camp ainsi que la plupart des auteurs soulignent l'importance du trafic et de l'usage de drogues dans le projet Monarch : le trafic permet de créer des caisses noires et finance les opérations occultes. Il sert également à doper les participants aux rituels et partouzes. La distribution et l'usage de cocaïne permettent enfin de « mouiller » et de faire chanter certaines des personnalités impliquées dans ces réseaux. La drogue sert d'outil de contrôle et de pression. Quant au scandale du « Franklin Cover Up » (ou affaire Paul Bonacci), il s'agit d'une des enquêtes les plus tangibles (mais qui n'a malheureusement pas abouti à des inculpations sérieuses) sur l'un des innombrables réseaux composant Monarch. Selon Bonacci, une des victimes, l'affaire du Franklin Cover Up impliquait des mineurs d'âge, généralement de très jeunes garçons et adolescents emmenés par Lawrence « Larry » King Jr à la Maison Blanche et dans des villas de Washington pour participer à des sex and drugs parties très violentes. Un dossier parmi d'autres, tant d'autres (A lire en anglais : The Franklin Cover Up par John De Camp AWT inc 1996). Pour ceux qui voudraient vérifier la réalité de ces dossiers américains, plongez-vous par exemple dans le scandale de l'école maternelle Mc Martin en Californie (rituels sataniques, pornographie et prostitution enfantine à la Mc Martin Preschool. Lire Virtual Government, CIA Mind Control Operations in America, Alex Constantine, Feral House). Renseignez-vous également sur les abus qui se sont déroulés dans la crèche de la base militaire Présidio à San Francisco, des faits dénoncés sur base des constatations d'abus perpétrés sur un enfant de 3 ans, victime de viols et de tortures. Ce sont près de 59 enfants qui seront cités à titre de victimes dans cette affaire impliquant entre autre le Colonel Michael Aquino, fondateur d'une secte satanique, le Temple de Set dont le siège se trouvait sur la base militaire (lire le livre du journaliste d'investigation Roy Blake : Objective Evil : Satanic Cults in US Intelligence ). Les cas documentés sont innombrables, il suffit d'avoir le courage de s'y plonger pour constater la réalité de ces faits et cet étrange mélange de civils, de militaires et d'agents du renseignement, de contrôle mental, de pédophilie et rituels sataniques.
Une première réaction d'incrédulité
Lorsque vous êtes confronté à une série de témoignages d'adultes (plus difficilement d'enfants dans ce domaine particulier et c'est normal, vu leur âge) qui affirment avoir fait l'objet dans le passé d'abus sexuels dans le cadre de réseaux occultes et de sociétés secrètes impliquant des personnages très importants, vous êtes en quelque sorte aussi démuni que vous ne l'êtes face à une personne qui affirme avoir fait l'objet d'un enlèvement extraterrestre. Après une phase d'incrédulité, vous êtes le plus souvent encore plus perturbé par la constance des accusations, leurs détails, les recoupements que l'on peut découvrir entre certains témoins, l'inébranlable conviction accusatoire de ces victimes qui font le plus souvent l'objet de sarcasmes de la part de la presse ou des enquêteurs. Vous êtes également totalement abasourdi par l'importance des faits dénoncés et des identités des protagonistes. Vous serez agacé par des incohérences et des invraisemblances narrées dans certaines des histoires que ces témoins maintiennent contre vents et marées comme si ces incohérences, ces faits de toute évidence absurdes avaient été vécus et étaient d'une importance capitale pour la victime. Comme par exemple, ces témoins qui évoquent dans des rituels la présence de personnes dont l'apparence change pour se métamorphoser en entités mi humaines mi animales, bien souvent reptiliennes. Ou des abuseurs qui entrent en lévitation ( Mc Martin Preschool en Californie). Ou des cocktails mondains au cours desquels on sert des doigts de bébés en gelée en guise d'apéritifs ( Témoins « X » en Belgique). L'important n'est pas tant de se focaliser sur ces éléments que nous ne comprenons pas pour suffire à discréditer ces témoignages mais bien plutôt d'appréhender leur signification dans un ensemble plus vaste. De plus, la majorité de ces témoins et victimes d'abus incroyables, lorsqu'elles font l'objet d'analyses et de tests par des psychiatres ne sont pas considérés comme délirants ou atteints de dysfonctionnements mentaux graves les rendant incapables de s'analyser ou du contrôle de leurs actions. Bien souvent, en fait dans la très grande majorité des cas, elles sont victimes du syndrome de désordre de personnalités multiples (MPD, Multiple Personality Disorder ou DID, Dissociative Identity Disorder ). Avec ce syndrome MPD qui est la caractéristique principale, l'indice fondamental que l'on se trouve face à une victime d'un conditionnement de type « Monarch », les sujets présentent différentes personnalités compartimentées (différents « alter »), séparées les unes des autres, persuadées qu'elles sont les seules occupantes des « lieux ». Ces personnalités viennent à la surface grâce à des mots codes, des images, des séquences sonores ou des ondes (lire à ce sujet l'interview de Springmeier en deuxième partie mais aussi « l'interview du gendarme » et la traduction d'un article de Ron Patton déjà réalisée sur Monarch dans Karmapolis). Un nombre très important d'associations professionnelles de thérapeutes et de victimes se sont coalisées aux USA pour mettre au point des protocoles standard afin de traiter et soigner les personnes affligées du MPD. Par contre, une association très puissante de psychiatres américains ?la FMSA, la False Memory Syndrom Association - estime que ces désordres de personnalités multiples n'existent pas et sont une création commune entre certains thérapeutes avides de publicité et des « soi-disant victimes » ou proches de victimes qui veulent se faire remarquer. Il ne faut alors guère s'étonner que la FMSA et ses travaux servent bien souvent de caution scientifique dans la défense en justice de pédophiles récidivistes devant les tribunaux américains. Ironie du sort; l'institution de référence en Angleterre pour quelqu'un qui voudrait étudier le syndrome de personnalité multiple est la Tavistock Institute for Human Relation, une organisation (créée pour et par les services de renseignement britanniques) considérée par les conspirationnistes comme étant « l'antre de la bête » et qui s'avère être le temple de la psychologie comportementaliste, une psychologie qui a une conception mécanique, cybernétique de l'âme humaine. Ou plutôt, les tenants de la Tavistock estiment que l'homme n'a sans doute pas d'âme. Mais revenons à nos victimes?
Témoins X et témoins US : même combat ?
Ces victimes très étranges ne peuvent donc être chassées de notre champ de perception au seul motif qu'elles nous racontent des faits incroyables. Ces victimes existent. En Europe, elles apparaissent fugacement au détour de différentes enquêtes policières pour être très rapidement entérinées : au Portugal, en Italie ou en France, on a évoqué l'existence de ces réseaux pédophiles recrutant leurs victimes dans des homes, des structures d'accueil de l'enfance défavorisée ou dans des familles très pauvres et impliquant des notables et des personnalités parfois de premier plan du gouvernement, du monde industriel ou du show business. En Belgique, comme nous l'avons déjà évoqué dans d'autres articles de Karmapolis (voir «La conspiration des silences»), nous avons été confrontés aux très énigmatiques témoins X sur lesquels les média belges auront raconté tout et son contraire mais que l'on a jamais pu ranger dans la case des mythomanes même si certains ont tout fait pour y parvenir. Ces témoins nous font furieusement penser à ces autres témoins américains, victimes du réseau Monarch ; les Brice Taylor, Cathy O'Brien, Arizona Wilder, Paul Bonacci et autre Cisco Wheeler, toutes rescapées en voie de guérison des tortures technologiques de la CIA et de groupuscules militaires ainsi que de rituels sataniques totalement étrangers à notre sens commun. Tout comme ces dernières, nos témoins X appartiennent à des familles incestueuses où les abus sur les enfants sont choses communes et normales. Et tout comme nos victimes de Monarch, nos témoins X ont participé à des rituels et des chasses à l'homme perpétrées par des personnages très importants de la société. Mais il semble que le phénomène soit bien plus étendu, important et sophistiqué aux Etats-Unis que n'importe où ailleurs dans le monde. Pour quelle raison ? Parce que les Américains sont plus excentriques et dingues que les autres peuples ? Parce que c'est le pays de la démesure ? Où parce que ce pays est le siège et le centre d'une opération totalitaire très complexe visant à instaurer un Nouvel Ordre mondial comme l'affirment à l'unisson tous les auteurs et victimes qui se sont exprimés sur l'affaire Monarch ?
Le niveau satanique : effrayant, tangible ou improbable ?
Si nous voulons comprendre les véritables tenants et aboutissants de l'opération Monarch et du contrôle mental, il faut passer à un autre stade de compréhension de la réalité, un stade plus mystique, plus religieux et qui nous pose de ce fait plus de problèmes et de doutes. Il faut bien cerner le fait qu'aux Etats-Unis, les intervenants dans le présumé projet Monarch- à savoir les thérapeutes, victimes et enquêteurs- baignent presque tous dans un climat de convictions religieuses qui nous est quelque peu étranger en Europe. En effet, certains sont pasteurs comme Fritz Springmeier ou Doug Riggs ou issus des réseaux des « chrétiens patriotes », des nationalistes à tendance mystique se déclarant les ennemis des sectes religieuses (type Mormons, témoins de Jéhovah, Scientologie etc?), des sociétés secrètes (Francs-Maçons, Illuminati), des lobbies politico-économiques et stratégiques (Bilderberger, Commission Trilatérale etc.?). Il ne faut pas confondre ces « chrétiens patriotes » avec les milices « survivalistes » de l'ultra droite chrétienne qui aiment se retrouver dans les bois pour jouer à la guerre avec des fusils d'assaut ou avec les néo-conservateurs de la Bible Belt (ndr : « ceinture » de la Bible, zone comprenant les Etats les plus conservateurs du centre de l'Amérique).
La plupart des victimes rescapées des abus rituels et du réseau Monarch ainsi que les thérapeutes et professionnels de la santé mentale spécialisés dans le MPD ont une même analyse et un même constat sur les fondements véritables de cette affaire. Un constat atterrant. C'est à ce niveau que nous avons le plus de mal à adhérer à cette vision et perception de l'univers. Pourtant, les faits sont têtus et vont tous dans le même sens. Il y a derrière les opérations de Mind Control (inventées par des psychiatres de la CIA) et les abuseurs ainsi que derrière les agissements d'une société secrète qui les gèrent, les Illuminati, un niveau religieux satanique. Dur à avaler. Certes. Mais les témoignages sont si nombreux, si concordants, si fouillés et si tenaces que l'on ne peut que constater la solidité du phénomène. Selon leurs explications, les Illuminati se serviraient de Monarch et des techniques de contrôle mental pour générer deux choses : un chaos social et une frange non négligeable de la population qui peut leur servir d'esclaves dans diverses opérations occultes (trafic de drogue, pornographie, assassinats sur commande, attentats suicides, etc.). Aux Etats-Unis, selon les estimations les plus faibles, les victimes de Monarch se compteraient par dizaines de milliers et la plupart restent et demeurent des agents dormants qui se réveilleront en temps opportun, lorsque les Illuminati décideront que l'on est entré dans la phase finale de la prise de pouvoir. Car le but ultime de Monarch est l'instauration d'un nouvel ordre mondial, une société totalitaire fondée sur le règne absolu d'une personne, l'Antéchrist. A cet égard, les programmations des victimes Monarch sur des thématiques sataniques et relatives à l'Antéchrist sont extrêmement fréquentes selon les psychologues, psychiatres et thérapeutes spécialisés dans le syndrome MPD. Le règne des Illuminati, des lignées « sanguines » familiales (reliées à des entités reptiliennes selon Swerdlow et Icke) s'installerait en 4 phases successives, des phases qui se concentrent principalement sur la gestion d'un chaos social permanent, l'utilisation des peurs, la stimulation de conflits idéologiques et religieux intenses, la mise en place d'un système bureaucratique pléthorique, rassurant et en même temps totalement inefficace. Brice Taylor, une victime rescapée des tortures et rituels du réseau Monarch confirme dans le détail toute cette thématique et insiste sur le fait que le réseau a pour but, via la sélection d'enfants victimes, de générer une « race aryenne d'esclaves du Mind Control ce qui inclut l'ingénierie génétique » pour servir de soldats dans la dernière phase de la prise de pouvoir. « En même temps, des désastres apparemment naturels comme des séismes, des inondations et des incendies seront orchestrés par des cercles intérieurs pour éliminer certaines populations et leur faire croire qu'elles sont inférieures et donc, un poids inutile pour le nouvel ordre à venir » nous précise aussi Brice Taylor. Le Dr Judianne Densen-Gerber, psychiatre, juriste qui a fondé l'association PACT (Protect America's Children Today), bien que « non mystique » arrive bon gré mal gré à une conclusion similaire à celle de Brice Taylor, Springmeier et consort. Elle a entendu un grand nombre de récits de rescapés d'abus et de cultes sataniques qui ont tous faits l'objet d'une programmation de type Manchurian Candidate, à savoir l'intégration dans la psyché des victimes d'un certain nombre d'alter, de personnalités, dont l'une au moins est conditionnée pour remplir une mission d'assassinat. En mettant côte à côte les récits qu'elle a enregistrés afin d'arriver à en tirer une vision globale, elle n'a pu que conclure que toutes ces opérations avaient pour but de « générer un chaos global qui devra précéder l'arrivée de l'Antéchrist ». Certaines de ces programmations de personnalités sont d'autant plus puissantes qu'elles se fondent sur des outils technologiques sophistiqués combinant l'usage d'ordinateurs très puissants, d'ondes, d'hypnose, de tortures etc. mais aussi de magie noire. Difficile à croire une fois de plus. L'important n'est pas tellement que nous y croyions mais plutôt que les programmeurs de Monarch et les Illuminati y croient dur comme fer. En tout état de cause, le but poursuivi est de renforcer la programmation d'une personnalité en y adjoignant une entité démoniaque, un démon ou à tout le moins, en faisant croire à la victime que c'est le cas. Ce qui rend paraît-il la mise à jour de la personnalité, du programme et des codes déclencheurs extrêmement malaisée, voire parfois impossible, le « démon » ou esprit noir servant de « défenseur » au programme. C'est ce que souligne Doug Riggs , thérapeute, ancien séminariste à Richmond. Riggs affirme que la CIA s'est longuement intéressée au paranormal et aux entités démoniaques par le biais de recherches qui ont été effectuées par la Duke University mais aussi dans le cadre de l'opération Stargate (Grillflame, etc?) qui était plus large que les expériences réalisées sur le simple remote viewing, la vision à distance. Enfin pour Riggs, « le mystère ne réside pas tant dans la prise de pouvoir (des Illuminati) mais bien dans la manière dont ils veulent y arriver », un modus operandi qui combine manipulations politiques, financières et sociales ainsi que l'usage de technologies extrêmement sophistiquées couplées avec des rituels religieux archaïques, un mélange qui peut nous sembler pour le moins exotique et peu crédible et pourtant, cela fonctionne. Voilà donc sans doute l'aspect le plus déconcertant et le plus effrayant du Mind Control : ce mélange de technologies et de religieux, de faits matériels et de croyances, d'institutions et d'organisations plus ou moins occultes ou plus ou moins officielles avec des sociétés totalement secrètes comme les Illuminati, le tout baignant dans une thématique apocalyptique de fin des temps et d'Antéchrist. Il ne suffit pas d'écarter tout cela parce que c'est trop incroyable et trop horrible à la fois. Pour mieux se convaincre du sérieux des allégations, nous vous invitons si vous comprenez l'anglais à lire certains ouvrages, notamment ceux de Springmeier, de John Rappoport, d'Alex Constantine, de Brice Taylor ou de parcourir le livre résumé de Daniel Ryder, « Cover-Up of the Century ». Nous vous conseillons de vérifier par vous-même l'existence de toutes ces organisations thérapeutiques et institutions d'entraides aux Etats-Unis regroupant des victimes et des thérapeutes dont le but est ?outre les aides apportées aux victime- de rassembler un maximum d'informations fiables sur le contrôle mental et les tenants et aboutissants de ces manipulations du comportement. Vous vous apercevrez qu'elles sont nombreuses et très actives. Nous nous disons que leur existence doit singulièrement signifier quelque chose et qu'il ne peut s'agir d'une coquille vide, une sorte de vaste escroquerie. La littérature anglophone est par ailleurs si abondante, si complexe et si convergente que le sujet du contrôle de l'esprit doit forcément englober un réel qui nous échappe et qui peut-être, ne correspond pas forcément aux explications des auteurs «conspirationnistes».
Et si les témoins mentaient ou avaient été trompés ?
Maintenant, nous ne pouvons raisonnablement pas écarter l'hypothèse selon laquelle cette histoire de reptiliens, d'Illuminati, de témoins victimes d'abus rituels et sataniques soit une vaste imposture, c'est à dire que les présumées victimes de ces troublantes et horribles aventures n'aient pas réellement vécu ce qu'elles ont vécu, que c'est leur interprétation du réel qui pose problème. En effet, ces personnes, très nombreuses ont vécu quelque chose, c'est certain. Il est fortement improbable que toutes ces personnes soient des mythomanes car si c'était le cas, il nous est très difficile alors de répondre à la question suivante : « comment se fait-il qu'un si grand nombre d'individus, de préférence des femmes d'un statut social souvent aisé, parfois des enfants, racontent souvent avec difficulté et contre leur gré le même genre d'inepties, de faits irrationnels ? ». Comment se fait-il qu'elles n'ont rien trouvé de mieux pour se rendre intéressantes, pour attirer l'attention que d'affirmer qu'elles ont été abusées par leur père qui les a ensuite louées, vendues à des confréries et des sociétés secrètes pour participer à des rituels abominables et à des opérations ultra secrètes impliquant la crème du gouvernement dont certains se manifestent, lors des rituels sous la forme d'entités extraterrestres reptiliennes ? Ouf ! Si elles sont donc d'épouvantables menteuses, pourquoi nous révéler des mensonges prenant toujours cette forme de récits ? Si une personne veut attirer l'attention, elle invente en général une histoire plus crédible, plus à notre portée, bref un trauma plus acceptable qui suscitera plus aisément la compassion et l'empathie. Donc, ces femmes, au risque de passer pour des dingues, ne cherchent pas à attirer l'empathie. Mais quoi alors ? Quel est leur but ? Créer une nouvelle légende urbaine ? Non, décidément, cela ne colle pas.
Nous avons beau retourner l'histoire dans tous les sens, nous dire que c'était peut-être les enquêteurs et psychiatres qui avaient inventé ces histoires de reptiliens, d'Illuminati et de réseaux pédophiles, cela ne tenait pas non plus la route car ces témoins existent. Les innombrables associations d'entraide thérapeutique attestent si l'on en doutait de l'existence de ces récits et de la réalité de ces victimes. Peut-être alors que ces récits sont des écrans de fumée, à savoir que les individus ou organisations qui ont tourmenté ces victimes leur ont fait croire qu'elles avaient vécu tels ou tels événements traumatisants alors que ce n'est pas le cas. Rassurant comme explication ? Pas vraiment et plutôt incomplet ! Mais alors pour quelles raisons une telle manipulation, un tel écran ? Si ce n'est pour dissimuler quelque chose de pire. Non décidément, on ne trouve pas de réponses toutes faites et surtout, on ne peut tout simplement pas écarter ces témoignages sous prétexte que cela ne colle pas avec notre sens commun, notre perception du réel. Donc, on doit «faire avec», tenter de comprendre, analyser, tout observer. Et ne pas s'arrêter en chemin. Cela nous coûte de le dire mais David Icke ou Fritz Springmeier ne sont peut-être pas de simples allumés. Et ces auteurs, ne l'oublions pas, ne font finalement que résumer les témoignages et les faits collectés par les thérapeutes qui suivent les victimes du réseau Monarch qui a d'autres noms comme « The Olympians » (les Olympiens) « Moriah Conquering the World » (Moriah à la conquête du monde) ou encore The Family, The Circle et the Network comme l'atteste Arizona Wilder, cette rescapée du réseau qui fut longuement interviewée par David Icke et qui affirme avoir officiée comme grande prêtresse (Mother Goddess) lors de certains rituels.
Un peu d'histoire
Si le lecteur désire vraiment comprendre la signification de la programmation Monarch, il convient de faire un petit retour en arrière et de décrire les informations au moins incontestables que l'on possède sur le contrôle du comportement ; des informations qui ont pu être obtenues soit par le biais d'une enquête d'une commission parlementaire présidée par un des frères Rockefeller (étrange ironie du sort) soit par l'entremise de la loi sur la liberté de l'information (FOIA ; Freedom of Information Act) qui permet à tout citoyen US d'obtenir une déclassification des documents secrets de la CIA. Nous le répétons, nous n'avons jamais trouvé de traces dans des documents officiels déclassifiés du terme Monarch. Mais ce n'est pas pour autant que cette opération n'existe pas. Monarch repose en partie il est vrai, sur une structure et des connaissances ésotériques faisant appel à de la magie noire et à des rituels de sociétés secrètes, et c'est sans doute le domaine le plus flou sur lequel on a le moins d'informations fiables si ce ne sont les témoignages des victimes elles-mêmes. D'autre part, il y a les travaux, les expériences, les opérations clandestines et les tests cliniques réalisés par l'OSS puis par son successeur, la CIA dès 1943 sur les outils de modifications du comportement humain. Le but était double : créer des méthodes d'interrogatoire alternatives à la torture physique et qui aient des résultats moins aléatoires que les brutalités physiques ou psychologiques. D'autre part, des recherches étaient également faites pour mettre au point des drogues pour produire des super soldats, principalement dans l'aviation embarquée sur porte-avions, qui était plus que toute autre soumise au stress et aux fortes cadences. On faisait donc des recherches dans le domaine des super amphétamines de combat au même titre d'ailleurs que les Japonais (connues aujourd'hui sous les appellations de « Shabu » ou Ice) et les Allemands (benzédrine). En ce qui concerne les techniques d'influence du comportement lors des interrogatoires, les Américains commencèrent d'ailleurs comme les Allemands à travailler sur la Mescaline, une puissante drogue hallucinogène qui ne donna pas de résultats fiables selon les experts de l'OSS. Ils se tournèrent alors par la suite sur le cannabis, plus exactement, une formule très concentrée de THC qui fut d'abord utilisée sous la forme d'une solution buvable puis en un spray qui imbibait des cigarettes. Les premières expériences furent tentées par les agents de l'OSS sur des membres de la mafia plus ou moins avertis du fait et qui travaillaient en collaboration avec les alliés sur un projet de débarquement et de libération de la Sicile. Ce n'est qu'après la fin de la guerre, une fois que les alliés eurent pris en main les médecins SS et les résultats de leurs expériences sur des prisonniers de camp de concentration (surtout à Dachau où l'on expérimenta la Mescaline et un dérivé du DMT) que la CIA passa à la vitesse supérieure. On était en pleine guerre froide, en compétition avec l'URSS et la CIA s'adonna à des séries impressionnantes d'opérations tordues et d'essais sur des civils non volontaires avec de nombreuses drogues, surtout le LSD et le BZ. (lire « The Search for the Manchurian Candidate » de John Marks, Norton edition). Ces recherches sur les modifications du comportement et le sérum de vérité prirent le nom de code générique de MK Ultra. Ce même LSD fabriqué par les sociétés pharmaceutiques Sandoz puis Eli Lilly fut déversé pratiquement sans contrôle sur les campus universitaires américains par la CIA dès la fin des années 50 et le début des années 60 et c'est au c?ur de cet univers un peu trouble à cheval entre celui des professeurs et chercheurs un peu fous et celui des étudiants contestataires que le mouvement psychédélique et la consommation de drogues « récréatives » et « mind expending » (expansion de la conscience) prirent leur essor. De là à dire que le mouvement hippie fut une créature de la CIA, une façon commode de détourner les étudiants de la tentation gauchiste, il n'y a qu'un pas que certains auteurs comme Alex Constantine, Jim Keith, voire Martin Lee et Bruce Shlain (auteurs d'un passionnant «LSD et CIA ; quand l'Amérique était sous acide» aux éditions du Lézard) n'ont pas hésité à faire. Quant à Monarch, bien que considéré par certains auteurs comme une application, un sous dossier de MK Ultra, l'affaire se révèle plutôt une opération tout à fait à part et indépendante qui a bénéficié des recherches de MK Ultra mais aussi des progrès faits en matières d'implants et d'armes psychotroniques. Monarch serait une pure création d'une double structure : les lignées sanguines Illuminati (nous verrons plus loin ce que cette appellation en apparence tirée par les cheveux représente) d'une part, le cartel militaro-industriel à savoir les groupes industriels privés qui se sont investis dans la recherche militaire, la sécurité et les armées privées. Ensuite, comme nous le verrons brièvement dans cette présentation et dans l'interview qui suit dans la deuxième partie, Monarch et son efficacité absolument remarquable ne reposent pas sur l'usage d'une technique mais bien d'une combinaison de techniques différentes : tortures physiques, abus sexuels, électrochocs, usages de drogues, imageries subliminales ou invasives, utilisation d'ondes à basses fréquences et de champs électromagnétiques, magie noire etc. L'utilisation d'implants est également un thème récurrent dans le dossier Monarch. A titre d'anecdote, il est étrange de constater que la société Mandex International, fabricante de la technologie employée par le système de cartes de crédit Master Card a mis en place un nouveau projet d'implant universel avec la société VeryChips : le logo de ce nouveau projet d'implant est justement un grand papillon bleu de l'espèce monarque. Pour en revenir aux techniques employées, certaines remonteraient selon plusieurs auteurs à l'Egypte ancienne et à Babylone (par exemple, l'usage d'anguilles électriques pour électrocuter les victimes des rituels en Egypte). Le but recherché ? il convient de le souligner - est de créer justement des personnalités multiples, des « alter » qui seront programmés pour remplir des tâches et des missions spécifiques, missions qui, une fois remplies, seront aussitôt oubliées et cachées derrière un voile d'amnésie. L'usage de la violence et de la torture est capitale : « chaque trauma et chaque torture servent un but précis. Pour générer des alter (parties dissociées de l'esprit), au pire le trauma est, au plus efficace sera le mur d'amnésie. Autant les programmeurs ont passé un si grand nombre d'années à se surpasser les uns les autres pour créer les pires traumatismes du monde, autant ils ont pu programmer efficacement les gens » souligne à ce sujet Fritz Springmeier. En définitive, un bon sujet Monarch est une sorte de coquille vide, une enveloppe sans locataire particulier que les programmeurs auront remplie avec les schémas, les personnalités, les scénario et les comportements en adéquation avec les missions qui leur sont dévolues. Le mythe du Golem en quelque sorte.
Golem et soldats zombies
Lorsque l'on fait référence à un niveau ésotérique ou magique dans le cadre de l'affaire Monarch, on parle du symbole que représente le Golem dans la tradition de la Cabale juive. Pour ceux qui l'ignorent, le Golem serait une créature produite par un magicien, un alchimiste ou un rabbin à partir de l'argile que l'on peut façonner et à qui l'on peut donner vie pour en faire ce que l'on veut ; bref la transformation de la matière inerte, inorganique en un être certes sans âme ni conscience mais un être quand même, une sorte de robot ou de zombie. Dans la tradition juive de Prague, on évoque les pouvoirs de certains rabbins qui étaient capables de façonner le Golem, sorte de robot géant pour défendre les habitants du ghetto contre les pogroms et les raids sanglants de milices antisémites. Pour nombre de juifs d'Europe de l'Est, il ne s'agit pas de légendes mais d'histoires vraies. Un psychiatre adepte d'études cabalistiques écrivait dans la Revue « Psychoanalysis Review » (n°31, P180) l'étrange phrase suivante : « La victoire de tout homme sur le monde sera atteinte par celui qui possède le Shem et qui atteindra la conscience du Shem ». Le Shem, enveloppe vide ou véhicule n'est autre que le Golem. La puissance s'acquière lorsqu'on arrive à investir et contrôler une enveloppe vide pour la remplir. La métaphore parfaite de la victime Monarch. Science-fiction et mythe ? Pas sûr. Dans la revue militaire américaine spécialisée en armement et renseignement Defense News, on trouve la référence suivante : « Les recherches appelées « réseaux neuronaux de l'hippocampe » font croître des neurones vivants sur des puces informatiques », a affirmé William Tolles, un associé directeur à la retraite du laboratoire de recherche de la Navy (Naval Research Lab). « Cette technologie qui altère les neurones peut potentiellement être utilisée sur des gens pour créer des zombies, une armée de Zombies » a encore affirmé Lawrence Korb du Brookings Institution. Des recherches qui, selon les observateurs, seraient utilisées depuis longtemps par la communauté du renseignement. Et dès les années 70, la Rand Corporation, une entreprise travaillant dans le domaine de l'armement de pointe et de la sécurité lançait des recherches sur les super soldats. Quant à l'industrie agroalimentaire, sans aucune considération pour des limites éthiques, elle se lançait dans des programmes sur le génie génétique et sur la création d'espèces animales hors normes, des b?ufs, des cochons hyper productifs, de vrais géants, des montagnes de viande. Selon Springmeier, on cache au grand public les véritables percées scientifiques qui ont été réalisées dans le domaine du clonage et du génie génétique : « le plan d'ensemble satanique est de maintenir le grand public dans l'ignorance de ces avancés scientifiques parce qu'elles sont utilisées pour contrôler et manipuler le monde. Ce qui s'est développé est une situation dans laquelle le peuple américain n'est plus au courant des technologies secrètes de l'élite. Il est évident que l'élite est au courant du fait que certains « chocs futurs » seront nécessaires si l'on ne veut pas que la société s'autodétruise. Vous avez besoin de vous préparer mentalement au fait que la plupart des lecteurs vont expérimenter un « choc futur » quand ils apprendront que le clonage d'êtres humains est possible et a été entrepris depuis des décennies. L'élite se trouve dans un dilemme ». Il existerait dans le cadre de programmes militaires ultra secrets 4 types de clones et le super soldat sans émotion ne serait pas un fantasme manga ou une invention du cinéma SF. (pour en savoir plus sur les militaires dans des programmes de clonage, lire également ?Catchers in the Sky, a trilogy? de Daniel Michael Wolff ). Springmeier distingue d'abord les véritables clones au sens strict du terme, à savoir la copie d'un patrimoine génétique d'une personne et le développement d'un embryon sur base de ce patrimoine dans un processus technique comparable aux bébés éprouvettes. Plus étrange est le second type de clone, le clone ?synthétique?: ? ce sont des ?personnes? qui semblent aussi réelles qu'une personne réelle mais il s'agit d'une simulation d'un être humain. Certains tissus sont extraits de bétails (ce qui serait la raison des mutilations de bétails). Le processus repose sur le développement d'un procédé découvert à la fin des années 50, une expérience datant de 1959 qui a été rapportée dans un livre de 1968 intitulé ?The Biological Time Bom? (la bombe à retardement biologique) de Gordon Retray Taylor. Taylor y décrit une expérience qui s'est déroulée en France (où ils ont extrait des cellules spécifiques d'un singe khaki et les ont injectées dans un singe d'une autre espèce). Sous la direction des Rothschild, ils ont développé ces procédures à la vitesse de l'éclair?. A la fin des années 70, des individus synthétiques pouvaient être produits par les Illuminati? précise Springmeier. Troisième type de clones: les robots organiques. Ici, il ne s'agit plus de produire la vie à partir de cellules et d'ADN humain et animal mais à partir de matériaux synthétiques combinés avec le développement de l'intelligence artificielle : ? un circuit électronique qui imite des neurones, les cellules du cerveau humain, a été construit et a permis à un robot de répondre à des situations inattendues mais la structure neuronale était primitive. Un cerveau a des milliards de neurones ce qui implique qu'un travail important de miniaturisation sera nécessaire avant qu'un véritable robot humain ne soit développé?Depuis 1960, au moment où ces lignes étaient écrites il y a eu d'incroyables progrès dans la miniaturisation des ordinateurs et ce que le public en sait n'est qu'une petite partie de ce qui s'est réellement passé. ? nous affirme encore Springmeier sur ce chapitre. Nous sommes loin, paraît-il, des intelligences artificielles classiques basées sur l'usage de silicium mais bien dans la création d'intelligence artificielle organique et d'ordinateur conçu en mimant les structures de l'ADN. Des procédés technologiques abondamment décrits dans le livre de Springmeier permettent de ?transférer? la mémoire des personnes que l'on veut copier dans leur ?double? robotique. Des ?copies? de personnages politiques, des présidents des Etats-Unis, de grosses compagnies auraient été générées par ce procédé, précise encore Springmeier, ce qui, il faut bien l'avouer est très difficile à croire, surtout que l'on ne voit pas vraiment l'intérêt lorsqu'il semble plus facile de trouver un sosie présidentiel ou de maquiller un être humain qui à la même stature que le président que l'on voudrait protéger par un sosie. Mais bon, passons, Springmeier ainsi que d'autres auteurs affirment que cette technologie a été utilisée. Le dernier type de ?clone? est tout simplement le double génétique parfait créé par la stimulation artificielle de la naissance de jumeaux monozygotes. Il existe enfin des lieux spécifiques, des installations souterraines conçues pour la fabrication de ces clones, en Oklahoma ou dans l'Oregon à Bull Run près du Mt. Hood ou encore la célèbre[/justify] installation de Dulce Area 51.