Marc Vercoutère - SRAS grippes A-H5N1 A-H1N1 - Des pandémies providentielles pour les labos


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Marc Vercoutère - SRAS grippes A-H5N1 A-H1N1 - Des pandémies providentielles pour les labos


Jusqu'à un passé récent, les épizooties de grippe aviaire survenant dans les élevages industriels restaient circonscrites. On n'y constata jamais de victime humaine. À l'opposé, les trois pandémies humaines de grippe aviaire du siècle dernier (grippe dite espagnole de 1917, grippe asiatique de 1957 et grippe de Hongkong de 1968) n'ont jamais été accompagnées ni précédées d'une épizootie de grippe aviaire. Mais depuis la fin des années 1990, la fréquence de ces maladies contagieuses d'origine animale ne cesse de s'accroître avec le franchissement de la barrière des espèces pour atteindre l'homme : SRAS, grippe AIH5N1, puis tout récemment grippe AIH1 N1 ... Ces nouvelles maladies émergentes laissèrent dans un premier temps experts, vétérinaires, médecins et virologues perplexes, voire paniqués.

Le 29 septembre 2005, le quotidien Le Monde résumera bien les «apparentes» inquiétudes de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), avec l'arrivée de la peste aviaire H5N1 : «Sommes-nous à la veille d'une catastrophe mondiale résultant du passage imminent dans l'espèce humaine d'un virus grippal hautement pathogène d'origine animale ?
Est-on au contraire en train de noircir, à l'envi, une situation épidémiologique, et ce alors même qu'aucun expert au monde ne peut raisonnablement prédire comment elle pourra évoluer à court, moyen ou long terme ?» Pendant que la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) se battent sur le front de cette épizootie H5N1 , l'OMS jouera sur la psychose d'une prochaine et inéluctable pandémie humaine, orchestrée sans aucune base scientifique, pour exhorter les pays riches à s'en défendre, alors que, par le jeu des mutations incessantes, le virus sera ou ne sera pas H5N1.
Profitant de la rapide maîtrise du SRAS, obtenue grâce à l'exemplaire collaboration internationale et sans médicament spécifique, l'OMS multipliera, dès janvier 2004, les messages d'alertes de pandémie, en décalage avec les documents plus rassurants destinés aux scientifiques. Le registre employé sera quelque peu différent que pour le SRAS, même si le laboratoire Roche en est également un acteur central.


Pour plus d'informations

Marc Vercoutère - Mondialisation, pensée unique et Le Livre Noir du Communisme