L'esclavage en Afrique par un ancien diplomate


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L'esclavage en Afrique par un ancien diplomate

Où l'on lit qu'un lien étroit existe entre les zingari (romanichelle) et l'hébraïque trafiquant de jeune animaux à visage humain. La pourriture est toujours la même depuis des siècles et des siècles.
L'Arbi n'en est qu'une facette supplémentaire. Qui parle de ce qui se passe en Afrique du Nord ? Ne rêvons pas, ces dégénérés continuent leur saloperies. Ce n'est pas un peu de colonisation qui va les empêcher de se faire plaisir...


L'esclavage subsiste encore, excepté en Algérie, dans toute l'immense étendue de l'Afrique Septentrionale, Centrale et Équatoriale ! Il règne toujours au Marok, et la triste expérience du passé ne permet guère, hélas d'avoir une grande confiance dans l'efficacité pratique des mesures adoptées récemment par la Sublime-Porte et Ali-Bey, possesseur du royaume de Tunis. Les intentions de ces princes sont des plus louables, mais seront-elles bien respectées ?
(...)« On prétend que les Circassiens réfugiés dans l'Empire Ottoman continuent à vendre leurs enfant s; mais ce qu'ils avaient de mieux jadis étaient les enfants qu'ils volaient aux Russes. Leurs nobles n'ont jamais vendu les leurs, et ce que j'ai vu de leurs enfants de basse classe ne peut pas fournir des sujets de première qualité. Il y a donc tout lieu de croire que les marchés d'esclaves de Top-Hane se recrutent avec des enfants achetés ou volés en Europe, particulièrement dans les provinces roumaines de Hongrie, si bien qu'il y a quelques années, le parlement Hongrois en avait pris l'alarme. Il paraît que ce sont surtout les zingari, connus pour être des voleurs d'enfants. qui se livrent à ce commerce, soit en vendant les leurs, soit, plus souvent, ceux des autres.
« Depuis longtemps, il n'y a plus de marché public. Ce sont de vieilles femmes qui amènent les enfants de très loin et les livrent aux chalands, dans certaines maisons particulières, dont les portes ne s'ouvrent qu'à bon escient. » (...)
(...) Comme on le voit, la luxure et la polygamie ne sont pas seules les causes de l'esclavage. Dans certaines régions de l'Afrique, l'homme le plus considéré est celui qui possède le plus grand nombre de femmes. Et puis, ailleurs, on a besoin d'esclaves, de femmes, de jeunes filles surtout, pour les funérailles sanglantes, pour les sacrifices expiatoires, pour les hécatombes traditionnelles! comme on a 'besoin d'esclaves pour le transport des marchandises et le paiement de l'ivoire. (...)
(...) La ville d'Araba, sur la rive droite du Niger, a vingt mille habitants, point de roi, mais trois cents à quatre cents roitelets. La royauté est accessible à tout le monde. L'unique moyen est d'immoler un ou deux êtres humains. C'est le signe de la puissance et de la richesse.


William Bramley - The Gods Of Eden Robert Brasillach