Europe Action - En Afrique c'est la chasse aux Blancs


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Europe Action - En Afrique c'est la chasse aux Blancs
N° 25 Janvier 1965

"Tout homme blanc sait que son temps est fini. L'unité de tous les peuples foncés de la terre est proche. Alors nous serons les maîtres des Etats-Unis et nous traiterons les démons blancs comme il le méritent".
Malcolm X (leader noir américain)

"Les Noirs ne sont pas encore venus en foule en Europe, mais un jour ils viendront. La race blanche constitue une minorité numérique dans le monde et, tôt ou tard, elle deviendra vraiment une puissance de second ordre".
James Baldwin ("Nouveau Candide" 21 août 1963)

"Aux U.S.A. les partisans de la violence gagnent en prestige et en autorité sur la masse (...) Lorsque l'épreuve de force sera déclenchée, tous les Africains apporteront leur appui à la lutte contre les blancs, et on en sait où peut mener ce terrible conflit racial, et jusqu'où il peut s'étendre".
Kamal Jawad ("Jeune Afrique", 30 avril 1964)

"Nous ferons des fétiches avec les cœurs des otages américains et belges, et nous nous pavanerons dans leur sang. Nous les dévorerons après es avoir cuits vivants".
Gbenye ("ministre" congolais) (Message à M. Spaak, lu à l'O.N.U., le 12 décembre 1964)

"La haine doit rester vivace dans le choeur de l'imam à la mosquée, de l'intituteur à l'école, du paysan au champ, du journaliste dans le bureau de son journal, du speaker dans les studios de la radio... Il est de notre devoir d'éprouver pour les Européens une haine farouche et de la léguer à nos descendants, comme nous leur léguons nos biens et nos gloires.
Ahmed Hassen Bakouri, Ministre Égyptien ("voix des Arabes", émissions du 22 novembre 1965, 19h.20)

"Moi, je ne fais pas de prisonniers blancs. J'ai donné l'ordre à mes hommes de tuer tous les mercenaires et d'achever les blessés".
(Déclaration du colonel Mitra, Commandant les forces de l'O.N.U. au Katanga - "Le Monde" 23-12-61).



TUNISIE - C'est la Tunisie qui connait la première, en Afrique du Nord, le déchaînement de la haine raciale anti-blanche.
Dans la nuit du 26 mai 1954, à Ebba-Ksour, dans la région du Kef deux fermes européennes sont prises d'assaut par des fellaghas : la ferme Bessède et la ferme Palombieri.
Dans la première, M. Bessède et son fils sont égorgés sous les yeux de leurs femmes qui furent ensuite violées. Dans la seconde, M. Palombieri et Michel Torente, son gendre, sont également massacrés et leurs femmes violées. Quelques jours plus tard, c'est au tour d'un colon suisse, M. Pick d'être assassiné. L' indépendance et le temps n'ont rien arrangé. La colonisation a disparu. La haine de l'Européen est restée. On se souvient du climat de terreur qui contraignit en 1961 une deuxième vague de Français à fuir la Tunisie.

MAROC - Depuis plusieurs jours on signale des mouvements anormaux de certaines tribus particulièrement remuantes dans la région de Oued-Zem. Mais Grandval tout à ses manœuvres dirigées contre la communauté européenne, se désintéresse (volontairement ?) des rapports alarmants qui lui sont remis.
Et le 20 août 1955, c'est le massacre.
A l'aube, plusieurs milliers de marocains, brandissant des fusils ou des armes rudimentaires, déferlent en hurlant vers le village européen de Oued-Zem. Les portes sont enfoncées. Tous les Français sont abattus dans des conditions horribles. Selon une mode désormais immuable, les femmes et les fillettes sont violées avant d'être égorgées. Les hommes et les jeunes garçons sont émasculés. Ceux qui fuient sont poursuivis par la foule hurlante, dépecés au couteau... lorsque les troupes françaises interviennent, plusieurs heures après elles trouvent 80 cadavres Sur lesquels s'est déchaînée une horde de sauvages ivres de sang et de haine.

ALGERIE - ''Lorsqu'un colonisé entend un discours sur la culture occidentale, il sort sa machette". Franz Fanon (Théoricien du F.L.N., " les damnés de la terre") - Le village d'El-Halia est situé à une quinzaine de kilomètres à l'Est de Philippeville, dans une région tourmentée au flanc du Djebel Halia, en face du Djebel Filfila, à environ 3 klm de la mer. Il comprenait 130 habitants européens (hommes, femmes et enfants ), employés de bureau, cadres techniques et ouvriers spécialisés de la mine : un village de travailleurs où régnait la paix. Le 20 août 1955, entre 11h55 et 12h, le petit centre était attaqué aux deux extrémités par quatre bandes opérant avec une simultanéité parfaite. L'effet de surprise fut d'autant plus grand que les attaquants - ouvriers ou anciens ouvriers - étaient tous connus des Européens. Au même moment, une embuscade, placée sur la route à 1 klm 500, surprit un des camions de la société dont le chauffeur fut égorgé ainsi que la camionnette du courrier, transportant trois Européens qui furent tués, et une Européenne, qui, grièvement blessée et laissée pour morte sur le terrain, put être sauvée. Au village, les hommes habitant la première et la dernière maison furent surpris sur la route, à proximité de chez eux et égorgés. Les dix autres Européens parvinrent à se barricader dans les maisons. Certains, armés de fusils et réunis dans le même logement, purent résister ; les autres, non armés massacrés s'ils n'avaient pu fuir. Toutes les femmes et tous les enfants découverts furent égorgés. Aux ateliers, tous les ouvriers furent abattus sans qu'ils aient pu résister. Parmi les rescapés, six familles seulement durent leur salut à la défense armée. Au bout d'une heure d'attaque, les ouvriers musulmans étrangers à la région qui avaient assisté jusque-là en spectateurs aux scènes qui se déroulaient sous leurs yeux, se précipitèrent "à la curée". sous les you-you d'encouragement des femmes et se joignirent aux assaillants.

Les soviets partout ! Vive la défaite ! Dieudonné - Rendez-nous Jésus !