Alfred Rosenberg - L'heure décisive de la lutte entre l'Europe et le bolchevisme


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Alfred Rosenberg - L'heure décisive de la lutte entre l'Europe et le bolchevisme

Discours prononcé au Congrès du Parti à Nuremberg 1936


M. Alfred Rosenberg, chef de l’office de politique étrangère du Parti national-socialiste ouvrier allemand et représentant du Führer pour toute l’éducation spirituelle et idéologique du Parti, a ouvert le congrès du Parti national-socialiste pour l’année 1936 en prononçant le discours suivant, qui a été diffusé par tous les postes d’émission de la TSF.


Tandis qu’au Stadion des Jeux olympiques à Berlin l’élite de la jeunesse de tous les peuples rivalisait d’émulation en de chevaleresques tournois au service d’une grande idée pacifique, nombre de nations se trouvaient ébranlées jusque dans leurs fondements par de terribles crises politiques et sociales. En Grèce, berceau des Jeux olympiques, l’État se voyait forcé de prendre des mesures de salut pour épargner à ses citoyens le sort qui fut celui du peuple russe. Ailleurs, les groupes hostiles s’étoffaient et se faisaient de plus en plus menaçants, et voici que dans la péninsule ibérique se déroule une horrible guerre civile, une guerre comme l’histoire du monde, la Russie mise à part, n’en a jamais vu d’aussi terrible : le peuple espagnol, décomposé en deux fractions et en proie, depuis des années, aux pires excitations de criminels bolcheviques, s’attaquant à lui-même, à toutes ses grandeurs passées, ainsi qu’à toutes ses virtualités d’avenir ! Et, à son tour, ce destin de deux partis aux prises en Espagne a réveillé les passions des autres peuples. Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve de conflits effroyables, mais les grands règlements de notre époque ont commencé et ne seront certainement pas clos par quelque accommodement « démocratique ».

Ces faits indéniables infligent un démenti à tous ceux qui avec une incroyable suffisance, osaient depuis des années nous raconter que si, dans la lointaine Russie sans culture, un épouvantable état de choses était possible, cet état de choses était, en revanche, à tout jamais inimaginable dans l’Europe occidentale à la « civilisation si développée ». Ces vieilles gouvernantes de la politique mondiale n’avaient pas compris, et plus d’une d’entre elles n’a pas encore compris, à l’heure actuelle, que les ferments de désagrégation, qui permettent au bolchevisme d’accomplir son oeuvre de destruction, n’existaient et n’existent pas seulement en territoire russe, mais font leur oeuvre dans toutes les métropoles du monde. Toute grande cité, qu’il s’agisse de Paris, de Londres, de Madrid ou de Canton, contient des millions de personnes qui, poussées au désespoir par la détresse sociale, sont littéralement prédestinées à s’abandonner aux séductions de suborneurs bolcheviques sans scrupule. N’oublions pas, en outre, que les métropoles donnent asile à des centaines de milliers de démagogues et d’aventuriers, d’intellectuels déracinés, prêts à tous moments à se faire les agents d’une propagande de subversion. À cela s’ajoute que l’Union des Soviets, qui constitue un État immense, finance et organise aujourd’hui déjà à l’aide de centaines de millions de marks, une politique qui sape tout et que, par conséquent, aucun peuple qui contemple cette activité sans y opposer de résistance matérielle ou spirituelle ne saurait se dire à l’abri du bolchevisme.
Nous avons dit à cette place, il y a une année, que, quelles que soient, pour un peuple, les formes de sa lutte pour l’existence, il n’est pas une nation qui puisse échapper aux hostilités maintenant partout déchaînées entre marxisme et nationalités. Nous n’avons toutefois pas fait cette constatation pour la première fois l’année dernière, car il y a 16 ans déjà que nous avons affirmé ce que nous avançons aujourd’hui. Lorsque le Führer, naguère, engagea sa lutte, c’était pour tenter, de toutes les forces de son esprit et de son coeur, d’affranchir le peuple allemand des traîtres qui l’avaient asservi, mais sans cacher qu’il s’agissait là d’une lutte mondiale d’envergure prodigieuse et que le phénomène bolchevique n’était pas simplement un produit local accidentel, mais en outre une épidémie psychique et, sous son aspect politique, une conjuration de caractère universel. Pendant ces années, le mouvement national-socialiste a déclaré qu’une reconnaissance théorique et pratique de l’internationale des Soviets et de ses dirigeants ne pouvait qu’aboutir à la banqueroute morale de ceux qui prétendaient représenter l’Europe. Au cours de ces années, le Völkischer Beobachter, l’organe principal du mouvement, n’a cessé de multiplier ses avertissements. Il a continuellement flétri les tentatives de fraternisation entre les gouvernements de la République de novembre 1918 et le Moscou des Soviets, entre la presse judéo-bolchevique et la presse juive du grand capital. Le mouvement national-socialiste s’est dressé contre la tentative de Walther Rathenau de lier, à Rapallo, le sort de l’Allemagne à celui du soviétisme judaïque et, en 1926, le Völkischer Beobachter a soutenu une lutte acharnée contre le traité, alors conclu à Berlin, et qui, avec ses clauses de neutralité, ne jouait qu’en faveur de la Russie des Soviets.

Et voici que les terribles événements d’Espagne viennent donner raison à toute la politique nationale-socialiste à un point tel que nous ne l’aurions pas désiré dans l’intérêt de la conservation de l’Europe. Toutefois ces horribles massacres, dont les meilleurs éléments du peuple espagnol sont victimes, la destruction de tout ce qui, de son passé, devrait être sacré à l’Espagne, tout cela contraint l’Europe à méditer son destin. C’est pourquoi le congrès du Parti national-socialiste ouvrier allemand de 1936 se tient, lui aussi, de nouveau, sous la préoccupation dominante du péril issu du bolchevisme et du judaïsme international, son organisateur. Infatigable, aujourd’hui comme hier, le Parti national-socialiste ouvrier allemand, qui représente l’Allemagne, se voit contraint de continuer ses avertissements à tous les peuples de la terre et de signaler des faits que nous autres, qui avons déjà traversé cette grande lutte, voyons avec plus de netteté que ceux qui, jusqu’à cette heure, n’ont pas encore connu le heurt des grands conflits où se jouent les destins de notre temps.
L’évolution d’une révolte bolchevique est marquée de traits tout à fait remarquables. Les coups de force n’ont pas, il est vrai, toujours accusé extérieurement un cours identique, mais les grandes lignes de l’action sont partout demeurées les mêmes, que nous les observions à Moscou ou à Madrid ou que nous suivions leurs contours dans les républiques soviétiques de Munich ou de Hongrie. La guerre mondiale a ébranlé tous les peuples jusque dans leurs assises les plus profondes, elle a poussé au désespoir des millions d’individus, et ce désespoir politico-social - dû aussi, pour une bonne part, à une organisation capitaliste hostile aux peuples - a été le tremplin d’une propagande renforcé de la doctrine bolchevico-marxiste. Dans tous les milieux surgirent des rêveurs entretenant leurs auditeurs d’idéaux de l’humanité, de république universelle, d’un ordre social équitable sans classes, etc. À eux se joignirent les conspirateurs conscients, habiles à exploiter aussi bien la détresse de millions et de millions d’individus que les propos des rêveurs, et à même de soudoyer, pour l’insurrection, à l’aide des ressources provenant d’organisations juives depuis longtemps préparées, les agents de nouvelles provocations. Ces grèves générales, systématiquement mises en oeuvre, tout en paraissant accidentelles, ces petites échauffourées, ces rébellions militaires, furent autant de moyens d’empêcher la formation d’une véritable communauté nationale et d’attiser sans cesse les passions, d’accroître la rage des opprimés, de manière à transformer une petite colonne de mutins en un immense mouvement politique et militaire. Après la victoire des masses, des exaltés et des conjurés, il y eut, le plus souvent, une courte période de transition, où ces tenants d’une démocratie universelle et leurs extravagants associés exercèrent le pouvoir. Kerenski, ce demi-Juif bavard, demeurera à jamais le type symbolisant par excellence cet entre-deux de l’histoire. À la fois exalté et démagogue vaniteux, il devint tout naturellement l’élément de désagrégation par excellence qui, prenant la tête du mouvement, facilita, par son cabinet de transition, l’ascension de la pègre armée, bientôt organisée. La libération de tous ceux qui peuplent les prisons, qu’il s’agisse de criminels de droit commun ou de délinquants politiques, est toujours le premier signe d’un soulèvement marxiste. Les milliers de réclusionnaires et de forçats déchaînés sont alors pourvus d’armes par la révolution victorieuse et ces miliciens, échappant bientôt à la direction des démocrates qui se contentent de gesticuler, forment des colonnes d’assaut ivres de sang. Les bavards aux grands mots d’humanité et de fraternité universelle se trouvent alors tellement compromis par les assassinats et les actes de sauvagerie qui se commettent qu’il leur est impossible de rentrer dans le sein de la communauté nationale. Ils sont, par suite, forcés de collaborer à la domination rouge, qui les tolère quelque temps encore, pour les faire ensuite fusiller ou pendre à la première manifestation du moindre scrupule. La suppression de la démocratie, l’élimination de ses idées, devenues sans objet, constituent la phase suivante - systématiquement ouverte - de la révolution, et une terrible guerre civile, où l’on ne peut plus reculer, est, aussi pour le peuple, la crise décisive qui le réduit, ou bien à accepter la soumission absolue à la pègre criminelle des grandes villes, aux aventuriers et aux conspirateurs de tout l’univers, ou bien à démontrer, dans une dernière épreuve, qu’il est encore en mesure d’opposer aux forces de destruction totale une résistance s’inspirant d’une nouvelle idée politique et ayant une force militaire à son service.

En présence de cette évolution, toujours la même, il serait superficiel et faux de vouloir formuler ici absolument in abstracto de prétendues « lois de politique mondiale ». Certes, plus d’une évolution s’explique par les tempéraments humains et l’ambiance, mais l’observation systématique d’une tactique révolutionnaire, la préparation des situations que nous avons vu naître pendant ces décades, sont inimaginables sans un foyer central. Ce qui, maintenant, au cours de la révolution espagnole, apparaît nettement, même au regard des plus bornés, c’est l’intervention de la main de Moscou dans toutes les méthodes de lutte du bolchevisme ; cette main n’a jamais cessé d’être partout présente au cours des révoltes des 20 dernières années, peut-être pas toujours de façon aussi manifeste que depuis l’établissement des bolcheviks en Espagne, mais cependant elle est toujours là, rappelant la pensée directrice et cruciale du judaïsme universel.


Alfred Rosenberg - Le mythe du XXe siècle
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