Avons-nous besoin des juifs ?


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Avons-nous besoin des juifs ?


J’ai toujours apprécié l’histoire médiévale. Jacques Attali aussi, quoique pour d’autres raisons. Du baptême de Clovis en 492 à l’expédition de Christophe Colomb presque un millénaire plus tard, le monde européen offre une fresque bariolée, pleine de clair-obscur et de trésors insoupçonnés. On y trouve des exemples de courage, de magnificence, de vertus portées au sommet à côté de la plus grande pauvreté.

Les historiens officiels ont complaisamment dépeint les périodes de famine et de peste, mais ont oublié de faire remarquer qu’en dehors de ces périodes exceptionnelles, à l’époque médiévale, on mangeait très bien. La faible densité de population laissait beaucoup de terres disponibles pour l’élevage des animaux, il n'y avait ni cultures intensives ni Monsanto, et on pouvait donc manger du bio et de la bonne viande en quantité – si ce n’est pendant le Carême, une période de jeûne et de méditation toujours couronnée par de beaux festins.

Le Moyen-Âge avait pour lui un esprit festif, avec une infinité de fêtes, de chants, de danses, à côté d’églises parfois magnifiques, mais souvent aussi très obscures et desservies par un service ennuyeux. Le côté soporifique de la messe ne date pas du Vatican II : au Xe siècle, des voyageurs de l’Est disaient « n’avoir rien vu de beau » dans les églises catholiques d’Allemagne, avant de se convertir à l’orthodoxie, dont les églises sont en effet plus colorées et pourtant tout à fait blanches. Période d’unité raciale et spirituelle profonde, l’âge des cathédrales a été aussi parcouru par des guerres sans fin. Il ne s’est pas terminé à cause de Christophe Colomb, mais quand ses deux pouvoirs européens, l’église et la chevalerie, se sont montrés également incapables d’assumer la suprématie à laquelle ils prétendaient.

Dans ce qu’on appelle notre bord, certains regrettent, un peu, la période médiévale. Pas de pouvoir circoncis, pas de gauchisme, des périodes difficiles parfois mais une société globalement pacifique et harmonieuse. À côté des joutes de chevaliers, on voyait des gens qui n’avaient pas besoin de savoir lire pour savoir qui ils étaient, qui étaient leurs ancêtres, et qui était Dieu.

Néanmoins, le Moyen-Âge européen a toujours eu un gros problème. À savoir que, comme l’a bien vu Evola, il mélangeait un élément aryen et un élément sémite. Le christianisme, en s’intégrant au monde européen, s’est aryanisé. Jésus y est devenu un seigneur guerrier, vainqueur de la mort et des perfides qui l’ont fait crucifier, les fêtes « païennes » sont reprises, les dieux tutélaires subsistent sous les traits des anges et des saints, la famille et la tribu restent des unités sociales normales. À l’Est, dans l’orthodoxie, le Christ prend les traits du Soleil – le Kristos Pantocrator devenant un véritable Sol Invictus qui balise la fin des temps.


Horus, Mithra, Sol Invictus, Jésus et Kalki en une seule personne.
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À côté, pourtant, le christianisme reste désireux d’intégrer les juifs : la Nouvelle Alliance est universelle et il faut savoir pardonner. Loin de persécuter gratuitement les juifs, les chrétiens prient chaque année pour leur conversion. On veut croire qu’ils ont « bon cœur » sous un voile d’égoïsme, qu’il suffirait d’un peu de grâce divine pour que les usuriers deviennent de bons et loyaux amis. Ces bons sentiments tièdes laissent aux élites temporelles toute responsabilité pour lutter contre l’escroquerie, les trafics et autres pratiques très sympathiques que les juifs font pieusement aux goyim siècle après siècle.

Par ailleurs, si le christianisme est distinctement européen pendant le Moyen-Âge, cela disparaîtra peu à peu à la Renaissance. Les jésuites tentent de convertir les peuples les plus reculés, un peu comme de bons démocrates cherchant à imposer le parlementarisme, les McDo et l’immigration sur toute la planète. On se dit que tout le monde a une âme égale, que tout le monde est fait pareil par Dieu et égal devant Dieu, les philosophes se disent que la noblesse n’est qu’une institution toute extérieure et non le reflet d’une essence intérieure différentiée.

Plus de chevaliers, plus de paysans tirant héroïquement leur subsistance de la terre obscure. À la place, des âmes pécheresses, des torturés, des « agneaux » passifs devant le bon jésuite patelin, des formatés à qui on a injecté le péché originel dans le crâne dès leur plus jeune âge et cherchant une « rédemption » n’importe où. Puis un glissement vers le catholicisme bourgeois, le catholicisme comme identité de classe, vers le mondialisme ouvert, vers le bolchévisme des chrétiens-marxistes fans du Sermon sur la Montagne. Dans tout cela, rien de réellement blanc, rien de fait pour les blancs. À croire que l’identité à la fois aryenne et chrétienne du Moyen-Âge était un accident qui n’a tenu que grâce à des circonstances favorables et auquel on aurait tort de s’accrocher.

Au sémitisme culturel s’est ajouté le sémitisme tout court. Depuis le baptême de Clovis, il y a toujours eu des Juifs en Europe. Toujours détestés, toujours connus comme des usuriers, des escrocs, des « finasseurs » pilpoulesques experts en manipulation, par des gens qui n’avaient pas besoin de se donner le mot, souvent expulsés, les juifs sont hélas toujours revenus et ont très souvent réussi à s’associer aux seigneurs. Eh oui. La compromission des nobles ne date pas de leurs mariages, très bien décrits par Drumont, avec les banquiers juifs au XIXe siècle.


Théophile Cochard, dans son mémoire La juiverie d’Orléans du VIe au XVe siècle, relate un certain nombre de cas où les seigneurs locaux avaient recours aux services de juifs. Les mérovingiens, notamment, étaient grands amateurs d’articles de luxe – belles étoffes, gobelets incrustés de pierres précieuses, argenterie et ainsi de suite. Qui ramenait ces articles du bout du monde en passant par la Méditerranée ? Des juifs.

La vulgarité sépharade
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Kevin MacDonald, (A People That Shall Dwell Alone, chap.5 ; Separation And Its Discontents, chap.2), évoque des cas récurrents où les juifs assumaient la charge de percepteurs d’impôts. Ils achetaient au seigneur local le droit de percevoir les impôts en son nom pendant une période donnée. Aussitôt, ils rentabilisaient leur charge en prélevant des impôts monstrueux. On voit nettement, non pas une, mais deux parties coupables. Les seigneurs étaient tout heureux de faire mourir de faim leurs administrés pour s’acheter des babioles de luxe, tant que les juifs faisaient le sale travail, et les juifs étaient heureux de piller la majorité des goyim en prenant une très grosse commission au passage.

Les pays qui se sont développés au début de la période moderne sont justement ceux où les juifs ont été écartés de ce rôle de pilleur légal :
Quand, dans les premiers temps modernes, les Juifs ont gagné la compétition économique en Pologne, la grande majorité des polonais se sont trouvés réduits au statut de travailleurs agricoles servant des propriétaires juifs. Au-dessus, le commerce, les manufactures et même l’artisanat étaient contrôlés en grande partie par des Juifs. En revanche, en Europe de l’Ouest, les juifs se sont fait expulser d’à peu près partout vers la fin du Moyen-Âge. Grâce à cela, quand les pays se sont modernisés, ç’a été l’œuvre d’une classe moyenne indigène. Si les juifs avaient pris le contrôle du marché ouest-européen, jamais une classe moyenne de souche n’aurait pu percer… Les contribuables chrétiens d’Angleterre ont sans doute fait un bon investissement quand, en 1290, ils ont accepté de payer au roi Édouard Ier un tribut massif de £116,346 en échange de l’expulsion de deux mille juifs. (Kevin MacDonald, ici, pp.68-69). Comme par hasard, plusieurs siècles après, on a vu les marxistes haïr la classe moyenne et la petite bourgeoisie – pas la grande –, l’exterminer comme « koulak » à l’Est, puis la prolétariser à l’Ouest via les rachats et délocalisations. Les Anglais avaient certainement bien fait d’expulser ces ténias.


Gilbert Chikli, un ami de l'humanité. Notez son physique et ses maniérismes semblables à ceux des réconciliés
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Hélas, même empêchés de pénétrer dans les sphères du pouvoir pendant des siècles, les juifs ont réussi à y revenir tels des dealers de cocaïne dans un duplex de Neuilly. Werner Sombart (Les juifs et la vie économique) évoque des juifs offrant de grands services comme « prêteurs d’armée », c’est-à-dire trafiquants d’armes, entre autres, et prêteurs d’argent auprès de seigneurs dépensiers. Des brutes en armure, plus soucieuses de paraître et de s’entre-trucider que de faire fructifier leur civilisation, emprunteront armes et argent aux circoncis. Des rois comme Louis XIV, dont on oublie à quel point ses guerres étrangères ont saigné la France humainement et financièrement – pour ne pas parler des autres européens –, ont largement eu recours aux comptables du Sanhédrin. Ces guerres étaient évidemment mauvaises pour les Blancs à tout point de vue. Ce sont elles qui ont permis aux anciens expulsés de revenir dans la place.

Le Moyen-Âge n’a jamais été tout à fait capable de se passer des juifs. Ici et là, on voyait une noblesse responsable, préférant s’auto-discipliner que d’emprunter de l’argent (personne ne les obligeait à en emprunter après tout), ou livrer des duels plutôt que jeter un royaume entier dans une guerre. Les bons exemples abondent. Mais, à côté, on avait toujours un empaffé pour s’acoquiner avec les nez crochus et se mettre à spolier son propre peuple ou à entamer la conquête de son voisin sur la base d’un financement juif. L’esprit d’initiative, la soif d’action, et, il faut bien le dire, un certain individualisme, ont été systématiquement retournés contre les Blancs par des prêteurs trafiquants se serrant toujours les coudes.

La modernité n’a fait qu’aggraver cette ambigüité. L’expédition de Christophe Colomb embarquait déjà des juifs marranes dans l’équipage. La première razzia d’esclaves sur le Nouveau Monde a été faite sur l’initiative des juifs proches de Colomb – qui d’ailleurs n’a pas touché un centime. Cachés dans le dos du pionnier, de l’explorateur, du constructeur aryen, les juifs se sont jetés sur le Nouveau Monde pour y mettre en place des exploitations de canne à sucre, du trafic d’esclave, des magasins de prêt sur gage dans la moindre ville. L’esclavage ? C’était eux, d’abord et avant tout. Les investissements ? Dans les compagnies des Indes, puis hors Nouveau Monde dans l’industrie ? Ça n’était pas un investissement participatif de blancs : presque aucun blanc n’a été propriétaire d’esclave, et bien peu ont eu accès à l’investissement industriel, car ces deux domaines sont restés d'accès restreint à certains milieux sociaux de nobles, de grands bourgeois, et de juifs. Si les premiers n’avaient pas ouvert la porte aux seconds…


La vérité si je mens 2 : Denis Vierhouten, directeur en grande distribution, tente de délocaliser sa production de vêtements en Tunisie avec des partenaires juifs pour gagner plus d'argent. C'est Vierhouten qu'il faut cibler d'abord !
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Devant le rôle économique des juifs dans l’histoire, un Attali s’empresse de ne citer que les côtés qui brillent pour pouvoir conclure « vous voyez, les juifs sont des bienfaiteurs, vous avez des banques et la prospérité grâce à nous ». C’est faux. Les « bons » services (les investissements industriels et la comptabilité notamment – on évitera de mettre le trafic d’armes et le financement de guerres entre Blancs dans cette catégorie) auraient pu être rendus par des non-juifs. Et quand les juifs ont pu effectivement créer des bénéfices pour tel ou tel Blanc, ç’a toujours été au détriment des autres Blancs et en s’incrustant dans un monde qu’ils n’avaient pas construit.


Revenons au Moyen-Âge. On y trouvait des banques, des lettres de change, des prêts, de l’investissement et des incitations à investir. Où donc ? Chez les Templiers. Disciplinés, tempérants, pour ne pas dire ascétiques, les chevaliers du Temple ont su conjuguer la vaillance à la sagacité. Ils ont mis en place des structures commerciales tout à fait fonctionnelles, préludes à une prospérité future, sans l’aide d’aucun circoncis. Qui sait ce que l’Europe aurait pu devenir si le drapeau blanc frappé de la croix vermeille avait subsisté ?

Mais non : encore une fois, il fallait que les Blancs se divisent. Un roi fourbe et envieux, Philippe le Bel, associé à un pape jaloux du pouvoir acquis par les Templiers, a supprimé l’Ordre. Du coup, plus de banques, plus de garanties, plus de réseaux d’investissement et d’échange sûrs. Le savoir-faire commercial et comptable qu’on trouvait associé à la bravoure mystique a disparu avec elle.

À votre avis, qui s’est empressé de remplir le vide ?

Ça sent l'argent chez les goyim !
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Certes, ici, un Attali répondrait que Philippe Le Bel a aussi fait saisir les biens des Juifs. Mais il faut voir un peu plus loin. D’une part, à court terme, les circoncis ayant dû se mettre au régime n’ont pas trop apprécié, mais à long terme Philippe avait supprimé leur unique concurrent – qui n’avait jamais eu besoin d’eux, qui ne leur demandait rien, qui permettait aux chrétiens des services bancaires et financiers sans intermédiaires juifs. Ceux-ci ont eu le champ libre pour se réincruster partout une fois les commanderies dissoutes.

D’autre part, les juifs étaient souvent saisis, suite à divers délits et irrégularités de leur part, mais trouvaient très souvent des chrétiens chez qui mettre leurs biens mal acquis à l’abri, en échange d’une commission. Encore une fois, l’individualisme, l’appât du gain sans solidarité entre Blancs (ou entre chrétiens puisqu’on avait alors ce substitut), ont fait le lit de la communauté juive. Je dis bien d’une communauté, pas d’individus isolés comme c’est presque toujours le cas chez nous.


Avons-nous besoin des juifs ? Si nous sommes mauvais avec l’argent, d’autres seront bons. Pas bons moralement, pas bienveillants, pas généreux – mais compétents pour garder la main sur le grisbi.


Si nous ne savons pas gérer, investir, nous auto-discipliner quand il le faut, d’autres nous manipuleront, nous bombarderont de publicités pour des produits inutiles, nous entretiendront dans de mauvaises habitudes, nous diviseront. En un rien de temps, nous nous retrouverons tous fâchés les uns avec les autres, nos emplois auront disparu, nous serons écrasés sous la dette et nos femmes iront dans les bras de plus riches ou de plus promu s que nous. C’est justement ce qui se passe.


Juif et admirateur revendiqué de Satan. Pas d'amalgame.
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Nous autres Blancs pouvons très bien assurer logistique, approvisionnement, gestion, comptabilité, absolument tout sans juifs. La faiblesse relative que le catholicisme nous a donné n’est pas congénitale mais accidentelle et remédiable. Si nous (re)devenons capables de vivre de peu, tout en construisant des foyers, en tissant des liens, en montant des projets, si nous redevenons indépendants et sans besoin de services bidon nous n’avons pas besoin de juifs. Et c’est ainsi qu’il faut être pour ne pas prêter le flanc. La dépendance est une faiblesse. Si nous nous reprenons, nous pouvons devenir non comme des traîneurs de sabre qui doivent de l’argent aux juifs mais comme Sénèque, patricien romain, stoïque, riche vers la fin de sa vie et surtout libre de toute dette.

Être indépendant, être communautaire, être en phase avec soi-même, c’est être beaucoup plus puissant que de super-antisémites philobougnoules payés par le Sanhédrin pour diviser les Blancs. Un Henry Ford faisait peur aux crochus parce qu’il était indépendant financièrement et donc libre, comme Trump. Un Soral ou un Ryssen qui vendent leurs livres avec l’autorisation du CRIF ne font que du spectacle.

Pour échapper à ceux que Jésus-Christ appelait des « fils bâtards d’Abraham et de Satan » (Jean 8:37-44), nous devons être capables de solidarité, d’autogestion, de tempérance, de discernement. Il nous faut de l’esprit d’entreprise et des liens forts entre nous, du stoïcisme et le sens du biz. C’est difficile, mais c’est possible. C’est nécessaire pour redevenir indépendants, pour recouvrer notre identité, et pour sauver avec nous tout ce qui compte. Certes, ça a moins de gueule que de faire le zouave dans la rue avec des drapeaux ou de pérorer des doctrines impotentes, mais ça mène réellement quelque part.


Titus Flavius


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