Eugène Gellion-Danglar - Les sémites et le sémitisme


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Eugène Gellion-Danglar - Les sémites et le sémitisme
Aux points de vue ethnographique, religieux et politique

Auteur des Lettres sur l'Egypte contemporaine
1882


Si peu que l'on possède de notions anthropologiques, il suffit de jeter un rapide coup d'oeil sur le faciès d'un homme pour voir ce que l'on doit attendre de lui dans la vie sociale, politique ou privée, et pour prendre ses précautions en conséquence, soit sur le terrain des intérêts particuliers, soit sur celui des intérêts généraux.

La persécution, l'extermination de quelques Juifs, l'écrasement de ce qui reste du sémitisme mosaïque, ne délivreraient pas le monde de l'esprit et des doctrines sémitiques, du sémitisme nazaréen, le plus dangereux de tous, qui se manifeste encore aujourd'hui par le Gésu et le Vatican, par le cléricalisme catholique, apostolique et romain, et aussi, et avec autant d'âpreté, il ne faut pas le dissimuler, par le cléricalisme protestant des piétistes, des mômiers, etc.

L'influence du sémitisme dans le monde a été et continue d'être immense. Malgré sa supériorité indiscutable, l'esprit aryen a été profondément obscurci et souillé par l'esprit sémitique. Une grande partie des Tatars, plus simples, plus faibles, mais plus droits que les Sémites, ont été transformés par eux. De bonne heure et pendant longtemps, les pasteurs arabes ont campé sur les bords de l'Euphrate et du Nil, et y ont laissé des traces ineffaçables de leur funeste domination. De bonne heure les Phéniciens ont porté sur tous les rivages, avec le plus âpre mercantilisme, la superstition, le mysticisme, les dogmes et les rites les plus absurdes, les plus atroces, les plus immondes. Ce fut entre les deux éléments, aryan et sémitique une lutte instinctive, inconsciente de la part des peuples, mais implacable et incessante.

Le sémitisme mosaïque, austère, farouche, sombre, concentré, replié sur lui-même, n'avait eu et n'avait cherché à avoir aucune force d'expansion. Assoupli, élargi, éclairé d'une certaine lumière tendre et douteuse, apprivoisé, pour ainsi dire, par le Nazaréen, puis, de siècle en siècle, amalgamé d'une quantité prodigieuse d'éléments disparates, il couvrit le monde occidental de la brume épaisse et froide du Moyen Age que le soleil de la Renaissance commença heureusement de percer. Toutefois, même dans cette brume, la lutte n'avait pas cessé, et l'on s'était battu dans les ténèbres, au hasard, sans trop savoir d'où venaient les coups que l'on recevait, ni où allaient ceux que l'on portait. C'est ce qui explique le malaise général, l'inquiétude, la tristesse universelles, la fausse position de toutes choses pendant le Moyen Age ; des nations aryanes, par la force des circonstances, par le jeu des événements, ont subi des doctrines sémitiques : elles étouffent sous le poids qui les oppresse ; elles s'agitent, elles se débattent. La Renaissance s'épanouit ; la Réforme éclate. Où commence la Renaissance ? Dans celui de tous les pays de l'Europe qui fut toujours le moins chrétien et qui conserva le plus longtemps les traditions de l'antiquité, en Italie. D'où vient la Réforme ? D'une des parties de l'Europe les plus purement aryanes, de l'Allemagne. La Renaissance et la Réforme sont un mouvement irrésistible et victorieux de la réaction aryane contre l'esprit sémitique. La race rejette les doctrines qui lui sont étrangères et ennemies, et tendra désormais de plus en plus à reconquérir sa pureté originelle.

Il est bien évident, et il suffit de parcourir l'histoire pour s'en convaincre, que le rameau aryan ou indoeuropéen a seul produit les grandes civilisations et possède seul la notion de la justice et la conception du beau. Les civilisations sémitiques, si éclatantes qu'elles paraissent ne sont que de vaines images, des parodies plus ou moins grossières, des décors de carton peint, que certaines gens ont la complaisance de prendre pour des œuvres de marbre ou de bronze. Dans ces sociétés artificielles, le caprice et le bon plaisir sont tout, et sont seulement couverts du nom prostitué de la justice qui n'est rien. Le bizarre, le monstrueux y tiennent la place du beau, et la profusion a banni de l'art le goût et la décence. Le Sémite n'est point fait pour la civilisation et pour l'état sédentaire. Au désert, sous la tente, il a sa beauté, sa grandeur propres ; il suit sa voie ; il forme harmonie avec le reste de l'humanité. Ailleurs, il est déplacé : toutes ses qualités disparaissent ; ses vices ressortent. Le Sémite, homme de proie dans les sables de l'Arabie, héroïque dans un certain sens, devient un vil intrigant dans la société. Quelques uns arrivent à être ministres et favoris des rois, comme cela s'est vu en Egypte, à Babylone, à Suse, et dans quelques capitales modernes ; la masse rampe aux plus bas échelons : tous traitent le coin de la terre où ils se sont arrêtés en pays conquis et le dévastent insatiablement.
Nous sommes conduits à nous occuper ici quelques instants de celui de tous les peuples sémitiques qui, si l'on tient compte du petit nombre d'individus qui le composait, du génie particulier qui le distinguait et de l'isolement dans lequel il avait toujours vécu en vertu de ce génie même, a eu la fortune la plus singulière et la plus exorbitante. Tout le monde a compris que nous parlons du peuple israélite.
Ignorant l'univers comme il en était ignoré, il avait traversé, obscur, sourd, muet et opiniâtre, les siècles de fer de sa hideuse histoire. Mais, créé par Moché (Moïse) au sortir de l'Egypte où, selon ses propres traditions il était venu famille, à peine tribu, où il avait effroyablement pullulé, et d'où il s'échappait nation, il résuma en lui la quintessence de l'esprit sémitique ; et, sans jouer aucun des rôles brillants que surent s'attribuer les Phéniciens, les Carthaginois et, beaucoup plus tard, les Arabes, il concentra précieusement en lui assez de venin pour infecter d'une contagion posthume la longue suite des temps dont nous pouvons à peine aujourd'hui entrevoir la dernière heure.

A toute époque, le caractère du Juif, soit comme peuple, soit comme individu, a été double.
Nul Sémite n'a su et ne sait encore mieux que lui se plier, s'adapter aux civilisations diverses et revêtir des apparences mensongères, tandis qu'il demeure dans le plus profond de son être ce que son sang, ce que sa race l'a fait. Cela ne veut pas dire que les Israélites soient toujours restés impénétrables à tout élément étranger et inaccessibles à toute modification apportée du dehors. Mais ils l'ont été beaucoup plus que tout autre peuple, et, sous les idées extérieures qu'ils ont pu adopter, on retrouve toujours l'originalité indélébile de leur génie, comme on constate en tout temps et en tout lieu la persistance implacable de leur type physique.

Non, quoi qu'on fasse, le Sémite est un enfant voué à une enfance éternelle. Il fera toujours sérieusement des choses puériles et touchera puérilement à des choses sérieuses. C'est un peuple-femme ayant toutes les faiblesses de la femme ; beaucoup plus sensible que raisonnable, craintif, mystique, ami du mensonge et du merveilleux, ignorant du droit, nullement soucieux de la liberté, jouet du caprice et de la fantaisie, contemplatif, indifférent, nonchalant, ne connaissant point le prix du temps, bavard, criard, ergoteur, d'une mobilité excessive, d'une coquetterie achevée, plein de distinctions, de finesse et d'élégance, même sous des haillons, séduisant, aimable, insinuant, caressant, félin, défiant, avide, rapace.


Ouvrages d'Eugène Gellion-Danglar

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