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Ferdinand Ossendowski - Bêtes, hommes et dieux
L'énigme du Roi du Monde
En Sibérie, Ossendowski un citoyen russe d'origine polonaise est recherché par les Bolchéviks. Il s'enfuit à travers l'immensité sauvage de l'Asie afin de rejoindre la lointaine Inde anglaise où il assuré d'être en sûreté. Bien que cet ancien géologue ait consacré une bonne partie de sa vie à sillonner l'empire russe, il va devoir traverser les régions les plus dangereuses du globe.
Ce récit d'aventures ne se limite cependant pas à une simple histoire de fuite et de survie. Il s'agit aussi d'un grand roman naturaliste rendant hommage à la beauté âpre de l'Asie. L'histoire des derniers soubresauts de la guerre civile russe y est également traitée avec la fameuse rencontre en Mongolie du légendaire baron Ungern.
Grand amateur de mystères, Ossendowski donne enfin une dimension ésotérique à son odyssée lorsqu'il évoque ses expériences chamaniques et sa révélation du mythe du Roi du monde.
Ferdinand Ossendowski
Krasnoïarsk, hiver 1920
Un homme vient d'apprendre qu'on l'a dénoncé aux "Rouges" et que le peloton d'exécution l'attend. Il prend son fusil, fourre quelques cartouches dans la poche de sa pelisse, sort dans le froid glacial et gagne la forêt.
Commence alors une course-poursuite dont il ne sortira vivant, il le sait, que s'il ose l'impossible : gagner à pied l'Inde anglaise à travers l'immensité sibérienne, puis les passes de Mongolie, puis le désert de Gobi, puis le plateau tibétain, puis l'Himalaya...
L'itinéraire qu'il suivra sera quelque peu différent, et si possible plus sidérant encore. Mais ce que le livre révèle - et que le lecteur n'attend pas - c'est, parallèle au voyage réel, une étrange odyssée intérieure qui nous introduit au coeur des mystères de l'Asie millénaire. Car Ossendowski, géologue de son état, n'est pas qu'un savant doublé d'un aventurier. C'est un esprit exalté et curieux qui vit sa marche folle à la manière d'une initiation...
Ferdynand Ossendowski, né le 27 mai 1876 près de Ludza (aujourd'hui en Lettonie) et mort à Milanówek (Pologne) le 3 janvier 1945, était un universitaire, aventurier et écrivain polonais connu pour ses récits de voyage et ses témoignages sur la révolution russe.
Enfant, il s’installe avec son père à Saint‑Pétersbourg où il suit sa scolarité en russe. Il s’inscrit à l’université et entame des études de mathématiques, de physique et de chimie. Il commence alors à mener des voyages d’étude puis parcourt les mers d’Asie embarqué sur un bateau qui assure la liaison maritime entre Odessa et Vladivostok. Il publie ses récits consacrés à la Crimée, à Constantinople et à l’Inde.
En 1899, il fuit la Russie à la suite d’émeutes étudiantes et se rend à Paris, où il poursuit ses études à la Sorbonne, ayant notamment le chimiste et académicien Marcellin Berthelot comme professeur. Il retourne en Russie en 1901, et enseigne la physique et la chimie à l’Institut de Technologie de l’Université de Tomsk en Sibérie occidentale. Il donne aussi des cours à l’Académie d’Agriculture et publie des articles consacrés à l’hydrologie, à la géologie, à la physique et à la géographie.
En 1905, il est nommé au laboratoire de recherches techniques de Mandchourie, chargé de la prospection minière, et dirige le département de la Société russe de géographie à Vladivostok. Il visite à ce titre les îles de la mer du Japon et le détroit de Béring. Il est alors un membre influent de la communauté polonaise de Mandchourie et publie son premier roman en polonais, La nuit.
Impliqué dans les mouvements révolutionnaires, il est arrêté et condamné à mort. Sa peine sera commuée en travaux forcés. Mais, il est relâché en 1907 avec l’interdiction de travailler et de quitter la Russie. Il se consacre alors à l’écriture de romans, en partie autobiographiques, qui lui permettent de regagner la grâce des dirigeants. En février 1917, il est nommé professeur à l’Institut polytechnique d’Omsk, en Sibérie. Lorsqu’éclate la Révolution d’Octobre, il se rallie aux groupes contre-révolutionnaires, et accomplit différentes mission pour Alexandre Vassilievitch Koltchak, qui en fait son ministre des finances.
Condamné à fuir avec d’autres compagnons, il raconte son épopée dans Bêtes, Hommes et Dieux, qui sera publié dans les années 1920. Le récit, qui se présente comme un livre d’aventure vécue, commence au moment où Ossendowski vient d’apprendre qu’on l’a dénoncé aux Bolcheviks et que le peloton d’exécution l’attend. Il emporte un fusil et quelques cartouches et gagne la forêt dans le froid glacial.
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