Génocide contre qui ? Par... qui ?
V.H.O. - Herbert Verbeke
Rassemblement pour une réconciliation entre les peuples européens sur la base de La vérité historique et pour la suppression des tabous historico-politiques imposés par les vainqueurs de1945.
Il y a dix ans, Rudolf Hess mourait, assassiné par les services secrets britanniques dans la prison de Spandau où il était enfermé depuis plusieurs décennies. Si l’on excepte certains nostalgiques en quête de symboles, l’ancien dauphin de Hitler, alors nonagénaire et à demi-paralysé, ne représentait plus rien : il n’écrivait aucun texte, ne donnait aucun interview, ne soutenait aucun parti. Dès lors, pourquoi l’avoir assassiné ? Tout simplement parce que Rudolf Hess restait un témoin clé de l’Histoire, une Histoire falsifiée par les vainqueurs de 1945.
En 1995, à Münich, alors que le monde entier s’apprêtait à célébrer le cinquantenaire de la victoire des Alliée sur le IIIe Reich, un vieillard de 75 ans s’est immolé par le feu. Reinhold Elstner, c’était son nom, laissait une lettre d’adieu qui se terminait par :
50 ans de calomnies et de diabolisation incessantes de tout un peuple sont assez.
50 ans de monstrueux outrages au soldat allemand sont assez.
On ne peut que pressentir le flot de mensonges qui se déversera sur notre peuple en cette année du jubilé. Avec mes 75 ans, je ne peux plus faire grand chose mais pourtant avec ma mort dans les flammes comme fanal je veux ériger un signe visible de conscience.
Et si seulement un Allemand revient à la raison et trouve la voie de la vérité, alors mon sacrifice n’aura pas été vain.
Un demi-siècle après la chute du national-socialisme, la Seconde Guerre mondiale est présentée comme une suite de batailles qui se sont déroulées du Pacifique à la pointe de la Bretagne, en passant par l’Afrique et l’Europe du Nord. Les touristes visitent les plages du Débarquement, entrent dans les blockhaus, se promènent dans des bâtiments qui ont abrité les Q.G. des différentes armées. Ils en oublient, que parallèlement à cette guerre physique, s’est déroulé une guerre psychologique acharnée. Tant que les guerres opposèrent uniquement des princes locaux et furent faites par un petit nombre d’hommes dont le métier était de se battre, la guerre psychologique n’exista pas. Au XIXe siècle, toutefois, l’émergence de pouvoirs centralisés régissant des nations entières vit apparaître la levée d’armées composées d’hommes incorporés de force. Le XXe · siècle vit naître les guerres qui n’opposaient pl us des régions mais des nations entre elles. Une fois le conflit débuté, la patrie entière entrait en économie de guerre et, outre le soldat, le peuple resté à l’arrière devait apporter sa contribution à la victoire. Or, pour que ces sacrifices soient consentis, il fallait impérativement faire croire à la masse qu’elle menait le bon combat. De même fallait-il tenter de démoraliser le peuple d’en face en lui répétant que ses dirigeants le trompaient et qu’il se battait pour une cause injuste.
Dans son livre intitulé : Falsehood in War-Time (Le mensonge en temps de guerre), l’Anglais Arthur Ponsonby a révélé certains aspects de la guerre psychologique telle qu’elle s’est déroulée entre 1914 et 1918. C’était l’époque où les Allemands étaient accusés non seulement d’avoir déclenché le . conflit, mais aussi de couper les mains des bébés belges, de mutiler les infirmières, de crucifier des soldats Canadiens etc.
La guerre de 1939-1945 ··fut d’un genre nouveau. Pour la première fois dans l’époque moderne, un conflit n’opposait pas deux impérialismes nationaux conquérants, mais deux visions du monde inconciliables: la vision libérale-communiste (deux faces d’une même médaille) et la vision nationale-socialiste. Telle est la raison pour laquelle des ressortissants de toutes les nations se placèrent volontairement dans les camps opposés : par exemple, des Français combattirent sous l’uniforme allemand pendant que des ressortissants allemands contribuaient à l’effort de guerre des Alliés. On oublie même que 270 Britanniques, regroupés sous la bannière de la Légion Saint-Georges, combattirent aux côtés des Allemands sur le front de l’Est. Après la défaite du Reich, leur chef, Jolm Amery, fut capturé puis pendu pour trahison le 19 décembre 1945, il avait 33 ans. Dès lors, on comprendra aisément que, durant ce conflit, la guerre psychologique ait fait rage dans tous les camps. Chez les Alliés, ses objectifs furent multiples. Dans un premier temps, il s’agit :
1° - d’entretenir le moral des soldats franco-anglais dont certains percevaient l’hypocrisie de ce conflit. Rappelons en effet que la France et l’Angleterre avaient déclaré la guerre à l’Allemagne afin de sauvegarder l’indépendance de la Pologne. Or, si l’on excepte quelques manœuvres de faible envergure et sans résultat, les armées franco-britanniques ne bougèrent pas en septembre 1939 lorsque les soldats de la Wehrmacht déferlèrent sur le pays du colonel Beek. Bien plus, ni l’Angleterre ni la France ne songèrent à déclarer la guerre à l’URSS lorsque, le 18 septembre 1939, celle-ci envahit à son tour la Pologne. Rapidement, donc, certaines voix s’élevèrent pour dénoncer ce qui paraissait être une guerre purement idéologique contre le national-socialisme.
2° - de porter des coups psychologiques au peuple allemand. En Angleterre, l’homme qui fut chargé d’organiser cette guerre étrange s’appelait Sefton Delmer. Né à Berlin en 1904, il collabora au Daily Express pendant de nombreuses années avant de devenir, en 1940, principal collaborateur du Ministre britannique de l’Information, Duff Cooper. Peu après, il dirigea les émissions en langue allemande de la BBC et le service de propagande, qui s’y rattachait.
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